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Le Cancer du Rein en 2010 : Impact des techniques chirurgicales sur le bilan radiologique

Le Cancer du Rein en 2010 : Impact des techniques chirurgicales sur le bilan radiologique. JM. Ferrière, JC. Bernhard, G. Pasticier, H. Wallerand CHU Pellegrin-Tripode - 33076 Bordeaux. La prise en charge du cancer du rein 2000 à 2010 = une Révolution !. L’arrivée des Thérapies ciblées

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Le Cancer du Rein en 2010 : Impact des techniques chirurgicales sur le bilan radiologique

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Presentation Transcript


  1. Le Cancer du Rein en 2010 : Impact des techniques chirurgicales sur le bilan radiologique JM. Ferrière, JC. Bernhard, G. Pasticier, H. Wallerand CHU Pellegrin-Tripode - 33076 Bordeaux

  2. La prise en charge du cancer du rein 2000 à 2010 = une Révolution ! • L’arrivée des Thérapies ciblées • L’essor de la Néphrectomie partielle • Les avancées techniques : Coelio Robot Chirurgie ouverte • Les alternatives : trt ablatifs surveillance active

  3. Le seul cancer dont on décide le trt sur les données de l’imagerieRôle crucial de l’Uro-Radiologue Les 4 cancers urologiques • Prostate • Vessie • Testis : la clinique (S de Chevassu) • Rein : on « fait confiance » à la Radiologie >>> biopsie incontournable

  4. Quelle chirurgie en 2010 ? 1- La Néphrectomie Partielle de plus en plus souvent • Reins uniques et cancers bilatéraux : Aller jusqu’à l’extrême pour la conservation du rein +++ • Indication élective = petites tumeurs avec rein controlatéral sain

  5. Le minimum rénal nécessaire

  6. Indications électives de NP : toujours en train de gagner du terrain • Les premiers essais R. Küss J. Urol 1972 • Taille 2-2,5 cm : Bazeed Eur Urol 1986 • Consensus sur taille limite 4 cm : Steinbach 1992 - Moll 1993 Lerner 1996 - Hafez 1999 • La marge : ce qui compte c’est le caractère négatif et pas son épaisseur • 7 cm : première série Leibovich J. Urol 2004

  7. La Néphrectomie partielle protège de l’insuffisance rénale +++

  8. Lien entre fonction rénale, accidents cardio-vasculaires et survie

  9. Néphrectomie partielle 2010 : révision des Recommandations AFU 2007 concernant indication élective : - standard si T. < 4 cm exophytique - optionnel si > 4 cm / non exophytique 2010 : extension à toutes les tumeurs T1b

  10. Quelle technique ? -Tumorectomie avec marge de sécurité de parenchyme sain …économie + sécurité carcinologique !

  11. - Néphrectomie partielle vraie (polaire) : - Risque vasculaire +++ (artère rétro-pyélique lors de la néphrectomie polaire supérieure) - Grandes variations anatomiques artère polaire ? trajet A. rétro-pyélique… - Chirurgie ex vivo ???

  12. A discuter… Les bonnes indications de NP élective L’ idéal…

  13. Quelle chirurgie en 2010 ? 2- La Néphrectomie élargie pour les tumeurs évoluées • Au stade local en cas d’impossibilité de la chirurgie partielle • Dans le K. localement avancé • Dans le K. métastatique souvent • D’emblée ou après TKI

  14. Quelle chirurgie en 2010 ? 3- Quel mode opératoire ? • Voie cœlioscopique : doit reproduire à l’identique la technique de la voie ouverte • Un standard pour la N. élargie « simple » (pas de difficultés majeures attendues) • N. Partielle : pour le moment, la cœlio n’est pas recommandée : durée d’ischémie supérieure, davantage de complications… • Le Robot : prometteur +++ pour N.Part.

  15. Néphrectomie Partielle : La voie ouverte reste la référence « La voie d’abord n’a aucune importance pourvu qu’on assure une résection complète de la tumeur avec une préservation satisfaisante du parenchyme ». Russo P., ASCO-GU 2010

  16. La chirurgie ouverte a encore un bel avenir…

  17. Qu’attend l’urologue des examens d’imagerie ? 1- Au stade local :la N. Partielle est-elle faisable ? 3 impératifs : • Un geste carcinologique : être « R0 » • Une préservation des vaisseaux du rein restant +++ • Une durée d’ischémie réduite

  18. En pratique… • Un geste carcinologique : être « R0 » • Une préservation des vaisseaux du rein restant +++ • Une durée d’ischémie réduite Seulement si T. non exophytique et T. hilaire Donc analyse méticuleuse du réseau artériel Troncs artériels en particulier +++

  19. Analyses des images • Coupes selon les axes de l’organe Reconstructions Osiris VR Render (www.ircad.fr/softwares/vr-render/Software.php)

  20. Madeleine, 58 ans N. Élargie droite 1994 Non revue depuis 3 ans

  21. A distance ? Au contact donc ouverte +/- largement • La voie excrétrice • La multifocalité : un mythe ! Evaluer le risque de fuite urinaire… 5 à 30% à l’analyse des pièces de néphrect élargie Contradiction entre les données anatomo-pathologiques et les observations cliniques : 1 à 3% de récidive locale après NP d’indication élective…

  22. 2/ La NP est-elle raisonnable ? Toujours mettre en balance le bénéfice et la prise de risque +++ Une analyse lucide de la situation : • la lésion à traiter • l’âge et l’état du patient • l’expérience de l’opérateur RCP avec bon sens et objectivité

  23. Les risques de la N. partielle • Hémorragie / fuite urinaire principalement • Des facteurs prédictifs : • la taille tumorale si > 4 cm Patard Eur. Urol 2007 • l’indication impérative ou délibérée Pasticier Eur. Urol 2006 • le développement juxta-hilaire Bernhard AUA 2008 • le niveau d’expertise des centres « tertiary care center » Touijer Eur. Urol 2010

  24. 2/ Cancer localement avancé : Qu’attendre de l’imagerie ? • L’atteinte de la VCI +++ • Les ganglions • La graisse péri rénale • Les organes de voisinage • La surrénale ?

  25. L’atteinte de la VCI Avoir fait le diagnostic AVANT : conditionne la stratégie opératoire +++ • L’extrémité supérieure +++ Echo la veille de la chirurgie • La collatéralité • L’atteinte de la paroi de la VCI +++ TRES difficile Diamètre critique de VCI = 4 cm (Gohji K J Urol 1994)

  26. L’extension cave Celle qui se voit… Et elle qui se cache

  27. 2- L’atteinte ganglionnaire : … pas facile à objectiver TDM : Un seul critère = la taille : - Ganglion > 1 cm : suspect - Ganglion > 2 cm : supposé envahi • Studer J Urol 1990 :163 patients opérés • Si adénomégalie 1 à 2,2 cm • 58 % inflammation ou hyperplasie • surtout si atteinte veineuse • nécrose tumorale • Si pas d ’adénomégalie • 6 % de métastases microscopiques

  28. …mais est-ce vraiment nécessaire ? • Etude EORTC 30881 : Pas de valeur thérapeutique du curage Blom J Eur Urol 1999 • - 3,3% de N+ et 17% progression • - Aucune différence dans la survie à 5 ans • L’important = repérer les « gros » ganglions qui peuvent causer des difficultés opératoires et qui influencent le choix de la voie d’abord.

  29. L’atteinte de la graisse périrénale • Peu d’intérêt à la reconnaître car sera emportée lors du geste chirurgical • Peu d’impact sur le pronostic, • Graisse du sinus >> convexité

  30. Les organes de voisinage ? Margulis V., Cancer 2007 • Préop, perop : Très difficile à prévoir • 30 pts cT4 avec résection d’1 organe adjacent ou davantage • 100% R0 • Seulement 40% de pT4 vrais • extension surestimée 60% ++

  31. La surrénale : TDM excellent VPN VPP Moudouni Int Urol Nephrol 200398,4 % 80 % De Sio Urol Int 200299,4 % 34,7 % • Une surrénale normale au scanner peut être laissée en place • Un seul facteur de risque : le stade +++ pT1-T2 0,5 à 1,8 % pT3-T4 6,4 à 14 % Paul, J Urol 2001

  32. Monsieur D. • 56 ans. • HTA. • Mai 2008 : découverte fortuite de 2 tumeurs bilatérales synchrones : • Droite : 6 cm, hilaire, développée sur la berge de l’hémivalve antérieure. • Gauche : 8 cm, développée à la partie moyenne de la convexité du rein. • D’allure partiellement kystique.

  33. TDM injecté – Temps cortical Bourgeon charnu Microcalcification

  34. TDM injecté – Temps tubulaire

  35. TDM – Temps excrétoire Prise de contraste tardive, parois épaisses et cloisons : kystes Bosniak 4.

  36. Rapports de la tumeur hilaire avec le pédicule rénal T VC AR VR Contact direct avec la Veine Cave (VC) et refoulement de la Veine Rénale (VR).

  37. Rapport tumoral avec les voies excrétrices intra-rénales VE T Effraction des voies excrétrices prévisible lors du temps d’exérèse tumorale.

  38. L’ensemble du bilan radiologique permet de préparer au mieux le geste chirurgical notamment pour la chirurgie conservatrice : • Difficultés d’accès à la tumeur. • Temps de dissection hilaire et pédiculaire nécessaire. • Risque d’effraction des voies excrétrices intra-rénales : mise en place d’une sonde urétérale préalable. • Estimation du temps de clampage pédiculaire = ischémie chaude = altération de la fonction rénale. Réfrigération rénale nécessaire si ischémie chaude estimée supérieure à 30 min.

  39. Juin 2008 : Néphrectomie partielle hilaire droite par lombotomie. L’exploration per-opératoire minutieuse de la totalité du rein droit permet l’exérèse d’une seconde localisation polaire inférieure. CR Anapath : Carcinome tubulo-papillaire de type1. Stade pT1bN0M0 Grade 2 de Fuhrman Nécrose tumorale 65% Pas de composante sarcomatoïde Marge chirurgicale -

  40. TDM de contrôle à 1 mois de la première intervention.

  41. Septembre 2008 : Néphrectomie partielle gauche par lombotomie. CR Anapath : Carcinome tubulo-papillaire de type1. Stade pT2N0M0. Grade 3 de Fuhrman. Pas de Nécrose tumorale. Pas de composante sarcomatoïde. Marge chirurgicale -

  42. Monsieur A. • 57 ans, viticulteur. • Sans antécédent particulier. • Mars 2008 : Episode isolé d’hématurie macroscopique. • Bilan réalisé : • NFS, Iono, Créatininémie, CRP, calcémie, LDH. • Uro TDM avec clichés sans injection de pdc puis 3 séquences d’acquisition post ipdc (temps cortical, tubulaire et excrétoire). • Bilan d’extension thoracique.

  43. Volumineuse tumeur du pôle inférieur du rein droit mesurée à 10 cm.

  44. Examen attentif du TDM + Reconstructions dans le plan coronal = Mise en évidence d’une tumeur controlatérale synchrone de 3 cm.

  45. Discussion du dossier en RCP d’onco-Urologie : • Décision de traitement premier par Radiofréquence de la tumeur polaire inférieure gauche car possibilité de prise en charge rapide. • Puis 3 semaines après, Néphrectomie élargie droite.

  46. Radiofréquence sous TDM tumeur polaire inférieure gche Mars 2008

  47. Avril 2008 : Néphrectomie élargie droite par voie coelioscopique transpéritonéale. CR Anapath : Carcinome à cellules rénales conventionnelles claires et éosinophiles. Stade pT2N0M0 Grade 3 de Fuhrman Nécrose tumorale 10% Pas de composante sarcomatoïde Marge chirurgicale -

  48. IRM de contrôle 3 mois après prise en charge combinée Radiofréquence gauche + Néphrectomie élargie droite. Cicatrice de la zone de radiofréquence sans prise de contraste après injection de gadolinium

  49. Conclusion (1) Une prise en charge pluridisciplinaire du cancer du rein Uro + OncoMed + Radio + Anapath • La chirurgie gagne du terrain dans le cancer avancé • La Néphrectomie Partielle gagne du terrain sur la N. élargie • Les trt ablatifs et la surveillance active sont en train de trouver leur place

  50. Conclusion (2) Les attentes de l’Urologue : Si objectif Néphrectomie Partielle : Dans le K. localement Avancé : • les rapports avec les vaisseaux +++ si T. non exophytique ou T. hilaire - avec la voie excrétrice • la veine cave (essentiel) +++ • les « gros » ganglions • prévoir les autres difficultés…

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