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Les motivations des chercheurs

Réseau ISORE, 8 décembre 2005. Les motivations des chercheurs. F. Laloë, LKB et CCSD. le chercheur « de base » l’éditeur scientifique de journal le directeur de laboratoire le citoyen. (Maison des Universités, 4 novembre 2005). Le chercheur de base voudrait.

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  1. Réseau ISORE, 8 décembre 2005 Les motivations des chercheurs F. Laloë, LKB et CCSD • le chercheur « de base » • l’éditeur scientifique de journal • le directeur de laboratoire • le citoyen (Maison des Universités, 4 novembre 2005)

  2. Le chercheur de base voudrait.. • Communiquer rapidement son travail scientifique; améliorer la rédaction de ses manuscrits soumis aux journaux (exemples) • Avoir accès immédiatement à toute l’actualité scientifique en un seul endroit (pas d’archives institutionnelles séparées) • Bénéficier d’alertes automatiques dans certains domaines • Pouvoir se constituer des collections scientifiques personnalisées • Conserver les journaux traditionnels et l’évaluation par les pairs • Au passage, se simplifier les tâches administratives: listes de publications, rapports d’activité, candidatures à des postes, etc.. • Un seul dépôt

  3. L’éditeur scientifique voudrait.. • Se faire rapidement une idée sur un auteur qui soumet un manuscrit scientifique • Etre au courant des intérêts actuels des rapporteurs potentiels • Communiquer commodément avec les rapporteurs sans à avoir leur envoyer des documents (par lien http) • Bref disposer d’un endroit unique ou l’on peut trouver toute la littérature du domaine, sans distinction entre preprints, reprints, etc.. qui sont un peu obsolètes.

  4. Le directeur de laboratoire voudrait.. • Voir ce qui se fait sur le plan scientifique dans son labo. Assurer une bonne cohésion scientifique interne; présentoir électronique • Communiquer commodément aux collègues étrangers les mémoires de thèse • Eviter à des secrétariats surchargés des doubles saisies • Obtenir facilement des listes de publication pour les contrats quadriennaux, les rapports à un ou deux ans, etc.. • Un laboratoire a souvent beaucoup d’établissements de rattachement (Université, EPST, grande école, etc.) • Un seul dépôt (pas d’archives institutionnelles propres) Les mêmes problèmes se posent au niveau supérieur des établissements (nécessité de l’association auteur/labo/etablisst)

  5. Le citoyen voudrait.. • Que le progrès de la connaissance qui est payé par ses impôts profite à tous, sans barrière financière • Que ses impôts soient bien utilisés. En particulier, ne pas payer deux fois la même chose, en particulier des abonnements trop élevés aux laboratoires, alors que le contenu des revues, leur fonctionnement, et leur évaluation, sont le produit des chercheurs payés pas l’Etat • Aider les pays peu développés à avoir accès à la connaissance (exemple des pays de l’ancien bloc soviétique). • Archives ouvertes, libres et gratuites, en parallèle aux journaux à comité de lecture.

  6. Un schéma mondial L E C T E U R S A U T E U R S Journaux Vues institutionnelles Epijournaux Services à valeur ajoutée Base commune de documents, mondiale, gratuite, permanente (UNESCO?) (le niveau du bas est gratuit, pas nécessairement celuidu haut)

  7. Le CCSD (Hal, Tel,..) (centre pour la communication scientifique directe) Franck Laloë , Daniel Charnay, Marco Picco Laurent Capelli, Hélène Jamet, Sonia Hamdi, Yannick Barborini.. CCSD (centre de calcul de l’IN2P3, Villeurbanne) Collaboration INRIA: Jean-Pierre Verjus, Bruno Marmol, et al. en cours de généralisation (IRSERM, INRA, CPU, etc.) • Généralités: missions du CCSD, etc. • Premier contact, consultation, dépôt, alertes automatiques • Fonctionnalités plus avancées: tampons, collections, environnements, etc.. IPF, Bordeaux, 24 nov. 05

  8. Missions du CCSD (2000) • mettre le CNRS et la France en pointe dans l’utilisation des nouvelles méthodes de communication scientifique • s’appuyer sur l’expérience de la base ArXiv en physique et mathématiques, en coopération avec nos collègues américains • faire diffuser ces techniques nouvelles au sein d’un plus grand nombre de disciplines ; associer autant que possible les autres EPST et les universités au mouvement • assurer la conservation des documents et la stabilité des adresses http à long terme • collecter au passage des informations administratives pour simplifier le travail des chercheurs, des laboratoires, et des établisssements; vues institutionnelles • (rendre le monde de la recherche plus indépendant des éditeurs commerciaux de journaux scientifiques)

  9. Le communiqué de l’Académie des Sciences (05/07/05) ……… Les principes auxquels ce système doit obéir sont clairs. Nous recommandons de: • Favoriser un accès libre à tous les résultats scientifiques financés par des fonds publics (à l'exception évidente près des cas où la confidentialité s'impose: sujets sensibles, prise de brevets, etc.). • Il est important d’aider les disciplines autres que les mathématiques et la physique qui souhaitent accéder à ce second niveau de communication. Ceci demande des adaptations des outils pour tenir compte des habitudes spécifiques des communautés scientifiques. • La création de réservoirs de connaissances de ce type implique un devoir de conservation à long ou très long terme. Leur gestion, leur sauvegarde, leur migration technologique ou logicielle doivent donc être confiées à un petit nombre de centres spécialisés, un par pays par exemple. Il est essentiel d'éviter la dispersion; en particulier, il n'est pas souhaitable que chaque établissement développe indépendamment son propre système de communication scientifique directe.

  10. Vers un outil national Le CNRS et l’INRIA se sont déjà associés dans une convention cadre pour l’utilisation de Hal Annonce au SMSI de Tunis (novembre 2005): accord national en projet Extension à l’INRA et l’INSERM en cours Association avec la CPU; accord en cours Hal permet la mise en place d’environnements institutionnels ou les établissements peuvent faire déposer et retrouver leur production propre et en assurer la visibilité

  11. Principes de base • Autoarchivage des documents scientifiques par les chercheurs ou les membres de leurs laboratoires (secrétariats, etc..) • Consultation gratuite et quasi instantanée depuis le monde entier • Lien avec ArXiv pour les disciplines concernées • Recherches; alertes automatiques • Extractions automatiques multiples

  12. Principes de base (suite) • Caractère interdisciplinaire (engagement des départements SPM, PNC et SHS du CNRS; accord avec l’INRIA, bientôt INSERM et INRA?) • Documents de type article scientifique, thèse, chapitre de livre, rapport scientifique, etc. • Inscription dans Hal, dépôt; importance de l’association auteur-labo-établissement; reproduction de l’information d’une première page d’article scientifique; labos en listes fixes (pour remplir le rôle administratif) • Importance de la notion de base unique (pour le très long terme) mais d’accès multiples configurables grâce à dans des environnements très paramètrables (y compris les métadonnées) • Importance de la notion de « cœur commun non négociable d’informations (métadonnées) » pour assurer la pérennité et l’homogénéité de la base et de son contenu

  13. Les versions, les types de dépôt, les dépôts différés • Les versions des documents, la règle de non-retrait • Trois types de dépôt: • texte intégral (fichiers) • texte intégral (lien ArXiv) • notice bibliographique sans texte intégral (visible uniquement en exportation de listes de publications) • Pas de lien http externe pour texte intégral, sauf garanti • Dépôt du DOI possible • Le dépôt différé • Soumission automatique à des journaux traditionnels et/ou ArXiv • Création d’adresses http simples; reférencement dans Google

  14. Un lien étroit avec ArXiv ArXiv est une base de plus de 300.000 articles en physique; 4000 dépôts par mois. La soumission automatique depuis Hal vers ArXiv est possible lors du dépôt (aide technique du CCSD au passage!) Un outil spécifique a été construit pour faciliter l’importation dans de textes intégraux déposés dans ArXiv tout en les enrichissant en métadonnées (références de publication, etc.).

  15. Statistiques

  16. Demo http://ccsd.cnrs.fr http://hal.ccsd.cnrs.fr http://tel.ccsd.cnrs.fr

  17. Différentes extractions de Hal • Vue générique (e.g. par discipline); recherches, etc.; vues par établissement • Extractions automatiques: • http://hal.ccsd.cnrs.fr/aut/aspect • http://hal.ccsd.cnrs.fr/lab/lptens • http://hal.ccsd.cnrs.fr/UJF • http://hal.ccsd.cnrs.fr/CNRS • http://hal.ccsd.cnrs.fr/CDF • Listes de publications paramétrables • Environnements de dépôt et de consultation

  18. Les listes de publications, les notices • Nécessité de pouvoir insérer des notices bibliographiques seules sans texte intégral • Titres des journaux en listes fixes • On peut enrichir ultérieurement les métadonnées d’un texte déjà déposé • On peut importer des textes intégraux d’ArXiv sous formes de notices dans Hal, qui apparaitront comme des textes intégraux (un outil spécifique pour le faire) • Extractions de listes de publication paramétrables (personnelles, par équipes, par laboratoires, etc..) sous formats multiples; rapports de contractualisation • Export vers les fiches de rapport de CRAC

  19. « Tampons » • Les tampons permettent à leurs propriétaires de marquer certains documents, indépendamment de leur présence dans Hal générique, et d’en faire des extractions automatiques et personnalisées • Ils ont la valeur intellectuelle que leur propriétaire leur confère • Leur nombre est illimité • Ils permettent des validations par un individu, par un laboratoire, par une institution, par un journal (épijournal), etc. • La validation se fait version par version; un document peut recevoir plusieurs tampons (pour apparaître dans plusieurs collections) • Notion de « collection », de « présentoir électronique » de laboratoire, de réseau, de « page perso » d’un chercheur, etc.

  20. Environnements de dépôt et de consultation CONSULTATION DEPÔT Interface générique Interface générique Interface TEL Interface TEL Base générale HAL (cœur commun de métadonnées) Interface Democrite Interface Democrite Interface INRIA Correspondance des métadonnées Cœur commun « non négociable » Interface INRIA

  21. Les différents acteurs • Le lecteur, sans aucune action sur la base, non identifié. Alertes automatiques sur critères variés • Le déposant. Il bénéficie de son espace propre, ses documents, les outils pour les modifier, leurs statistiques, etc.. Mise à jour automatique de la page perso. • Le tamponneur (aucune action sur le contenu de la base) • Le « responsable des publis d’un laboratoire » (bibliothécaire, documentaliste, administrateur, etc..); il peut modifier/enrichir les métadonnées, et on garde trace de ses interventions; droits limités à un laboratoire défini. • Le « super-lecteur » (DG du CNRS, directeur scientifique, membre du Comité National, etc..); droits éventuellement limités; aucune action sur le contenu de la base. • Les rôles de gestion de la base, d’aide aux utilisateurs, de contrôle des documents entrants (CCSD)

  22. Exemples • Hal générique • INRI-HAL • Tematice (fonctionnement incluant des métadonnées cachées) • Democrite @ Hal • HAL-SHS (mise à jour automatique des pages web des chercheurs) • HAL-TEL, interface spécialisée pour les thèses • etc..

  23. L’API-HAL Certains établissements désirent déposer dans Hal leurs articles scientifiques, mais également posséder une base de documents propres de natures plus variées (documents administratifs, sujets d’examen, rapports internes, bulletin local, etc.) Le dépôt dans Hal ne demande pas nécessairement de passer par un des environnements Hal: rôle de l’API Mais le cœur commun des métadonnées doit être respecté Pour en savoir plus, consultez le Manu-Hal sur le site du CCSD: http://ccsd.cnrs.frhttp://hal.ccsd.cnrs.fr (cliquer dans le bandeau)

  24. Projets • Congrès (notion de session, de sous-congrès, etc.) • Epijournaux • Augmenter la portée, européaniser, mondialiser • Construction de ETOL (prototype) • Référencement inverse

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