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Georges Courteline , Satirist Dr Jessica Wardhaugh

Georges Courteline , Satirist Dr Jessica Wardhaugh.

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Georges Courteline , Satirist Dr Jessica Wardhaugh

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Presentation Transcript


  1. Georges Courteline, SatiristDr Jessica Wardhaugh ‘En évitant les calembredaines et les insanités et en cherchant parmi les œuvres profondes et claires, simples et émouvantes, je n’ai trouvé que deux auteurs capables de réunir dans une joie fraternelle tous les fils de France : Molière et Courteline.’ (FirminGémier, 1920)

  2. Lecture plan I. Satire and the French State a. Le Rire assassin? Satire and desacralization b. Satire and the Third Republic II. The Theatre of Georges Courteline a. Origins, influence, and oeuvre b. Courteline, an anarchist?

  3. Montesquieu, L’Esprit des Lois (1748) ‘Les écritssatiriques ne son guèreconnusdans les Etatsdespotiques, oùl’abattement d’un côté et l’ignorance de l’autre ne donnentni le talent ni la volontéd’en faire. Dans la démocratie on ne les empêche pas, par la raison même qui dans le gouvernement d’un seul les fait défendre. Commeilssontordinairementcomposéscontre des gens puissants, ilsflattentdans la démocratie la malignité du peuple qui gouverne. Dans la monarchie on les défend, mais on en fait plutôt un sujet de police que de crime. Ilspeuvent amuser la malignitégénérale, consoler les mécontents, diminuerl’enviecontre les places, donner au peuple la patience de souffrir, et le faire rire de sessouffrances.’

  4. Jean-Richard Bloch, ‘Carnavalest mort’ (1914) ‘Unefête représenteunemanière de sommet de l’activitépublique, qui permetà un peuple de prendre conscience de sa direction. Elle résumesa civilisation et symbolise les dominantes de sapensée. VoilàpourquoiCarnevaleèmorto. La sensualité, la poésie, l’héroïsme nous sontfournis par unesemained’aviation, par un meeting de grève, par un scrutinpolitique. (...)  Les fêtes de la démocratiepolitiquesonttristesparcequ’ellesn’ontaucuncaractèreindividuel; ellessont par définition des mouvements de masse, des actions centralisées et bureaucratiques, oùl’hommerestespectateur, resteauditeur, et n’estadmis au rôled’acteurque pour quelquerare gesteemphatique et faux.’

  5. Jacques Georgel, 1976 Hélas! Le président de la IIIeRépubliqueétaittropsouventconnusous le seul angle ridicule de la petite histoire, et l’offense a consisté la plupart du temps dansl’accentuation d’un tel aspect: Mac-Mahon célèbre pour son humour involontaire, Grévyfameux pour saladrerie, Carnot présntécomme le plus bête, Faure renduglorieux pour sa mort à la gauloise, Deschanel original au point de grimper aux arbresdans le jardin de l’Elysée. Alors, quand un dessinreprésente le Maréchal en statue équestre et s’accompagne de la légende ‘Le cheval a l’airintellogent, ma foi!’, quandGrévyestsurnomméMarmoteuxIer, quandLoubetreçoit un coup de canne du baron de Christiani, quandFallièresestsaisi par la barbe, oupresque, le Francaisesttenté de rire au lieu de s’indigner. On serait en droitd’attendre la révolte, et l’on ne trouvequ’unedérisionpitoyable.

  6. Pierre-Joseph Proudhon, 1848 Êtregouverné, c’estêtregardéàvue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, reglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commendé, par des êtres qui n’ontni le titre ni la science, ni la vertu...

  7. Courteline, Philosophie ‘On change plus facilement de religion que de café. Le monde, d’ailleurs, se divise en deux classes: ceux qui vont au café et ceux qui n’y vont pas. De là, mentalités parfaitement tranchées et distinctes, dont l’une — celle de ceux qui y vont — semble assez supérieure à l’autre .’

  8. Courteline, Philosophie ‘L’homme, en effet, n’est pas méchant.C’est même une justice à lui rendre, que si , en entrant dans la vie, il a une tendance marquée à le devenir, il ne tarde pas à la perdre. Il est bête, malfaisant, hâbleur, malintentionné, ivrogne, sottement sceptique, niaisement crédule. (…) Mais il n’est pas, je le répète, méchant au sens précis du terme, et il ne justifie que très imparfaitement les indignations d’Alceste: « Loups! Traîtres! Effroyable haine!  »’

  9. Courteline, Philosophie ‘J’aime et admire au-delà de toute expression les personnages qui, par leur esprit d’à - propos, les seules ressources de leur ingéniosité, ont raison de la bêtise des choses et de la méchanceté des hommes.’

  10. La Brige, L’Article 330 ‘La Justice n’arienàvoir avec la Loi, qui n’enestque la déformation, la charge et la parodie. Cesontdeuxdemi-soeurs, qui, sorties de deuxpères, se crachentà la figure en se traitant de bâtardes et viventàcouteauxtirés, tandisque les honnêtes gens, menacés de gendarmes, se tournent les pouces et le sang en attendant qu’elles se mettentd’accord.’

  11. Courteline to FirminGémier: ‘Je vousavouerai sans faussemodestieque je crois la machine pas mal, dangereuse un peu, vu le cynismescabreux, bienqu’apparentseulement, du premier acte.’

  12. L’Article 330 ‘Cetacte nous fait l’effet... d’une des soties du Moyenâge, où, sous le couvert se quelque farce outrée, le poètefaisait entendre la plainte du peuple.’ (Reviewer in Le Figaro)

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