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GEORGE COSBUC BIOGRAPHIE
GEORGE COSBUC (1866-1918) • Né le 20 septembre 1866 dans le village Hordou au nord de la Transylvanie,(actuellement département de Bistrita Nasaud, sur la vallée de Salauta ,affluent du fleuve Somesul Mare). Fils du prêtre Sébastien, descendant d’une famille des paysans et de Maria , mère de 12 enfants. • George (Gheorghe) Cosbuc a fait ses études à Nasaud en participant avec enthousiasme comme d’ailleurs tous les enfants de ce milieu modeste aux activités d’une Société de lecture qui portait le nom de « Virtus Romana Rediviva ». Celle-ci rappelait aux gens le fait que leur langue est d’origine latine et qu’ils sont les descendants des Romains.
GEORGE COSBUC • Les biographes retiennent le fait que l’élève George a eu comme collègue le père de Liviu Rebreanu, celui qui va devenir le grand romancier de la Transylvanie. En dépit du désir de ses parents qui rêvaient pour lui une carrière théologique, George Cosbuc, commence à Cluj des études en philosophie. Son tallent littéraire est vite remarqué, il publie dans la revue « Musa somesana » Son talent de versificateur et son « savoir faire » en matiere de poesie lyrique et epique, la dextérité de mettre en vers les aspirations, les douleurs, les rêves des paysans de Transylvanie vont faire de lui le « poète des paysans » adoré par la foule.
GEORGE COSBUC • Il commence a fréquenter les cercles littéraires des villes de Transylvanie (appelé aussi Ardeal) : Cluj, Sibiu, Brasov et publie ses poèmes dans des revues comme « Tribuna » « Gazeta de Transilvania » • Entre Cosbuc et le romancier Ioan Slavici, directeur du magazine « Tribuna »s’est établie une grande amitié. • Son poème épique « Nunta Zamfirei « ( Le mariage de Zamfira ) remporte un très grand succès. Son poème « Nous voulons des terres » devient un leitmotiv des pauvres. • En 1889 le plus proéminent critique littéraire de l’époque l’appelle venir à Bucarest, en Roumanie, ou Cosbuc va rester jusqu’à sa mort. • A Bucarest, George Cosbuc va commencer par gagner sa vie comme petit fonctionnaire culturel auprès du Ministère des Cultes, après, en tant que rédacteur • Il manifeste un grand intérêt pour la littérature populaire, il a traduit des centaines des poèmes de l’œuvre des grands poètes grecques (480 poèmes appartenant aux 92 auteurs grecques) ainsi que l’Énéide ou l’œuvre de Virgil
GEORGE COSBUC • George Cosbuc est l’auteur de la traduction en roumain de « La Divine Comédie » de Dante Alighieri.Intéressé par le sanscrite il traduit les textes sacrés de Rig Veda , Mahabbharata, Ramayana ainsi que Sakuntala de Calidasa. • Cosbuc est le traducteur de Schiller en roumain .Son activité littéraire, les recueils de poèmes publiés, le prix d’Académie qu’il a reçu, ses articles et son travail de rédacteur ont fait de lui l’homme du jour , toujours à la une, controversé parfois, mais toujours aimé par le public. • Ses volumes « En filant la laine »(1896), « Ballades et idylles » , »Cantice de vitejie » (Chansons pour les braves ) 1904 vont être publiés dans des nombreuses re-éditions • Il rentre parfois en Transylvanie ( à l’époque, c’était comme un voyage à l’étranger,) pour revoir le village de sa naissance et le district de Nasaud qu’il tenait particulièrement à cœur . • En 1915 son fils unique Alexandru,( à l’age de 20ans) se fait tuer dans un accident d’automobile.
GEORGE COSBUC • Pendant la première guerre mondiale il va rester à Bucarest, même après l’occupation de Bucarest par les troupes allemandes du général Mackensen. Les douleurs personnelles mélangées aux douleurs du peuple et les souffrances de la guerre, noircissent les jours du poète, qui vieillit brusquement. • Cosbuc meurt le 9 mai 1918 à Bucarest, dans son modeste appartement de Bucarest (Calea Plevnei, 48 ) peu avant le moment de l’Union Nationale des Roumains, qui a eu lieu le 1 décembre 1918, dont il a rêvé toute sa vie, particulièrement les années passées a Bucarest, loin de sa Transylvanie natale.
GEORGE COSBUC • Son village natale, Hordou, porte aujourd’hui son nom et la petite maison du prêtre Sébastien Cosbuc, abrite un mémorial du poète surnommé « le poète des paysans
The Shadow by George Cosbuc • Your burnt offspring’s smoke will windPeacefully towards the skiesOnly if you bear in mindThat when you go to the sun,Your dark shadow is behind. • Silent slave whom the grim lordSummons by a silent gesture,He takes heed, humble and awed,Of the slightest beckoning,And keeps everything well scored. • He’s your bondman when your flightIs directed to the sun;He hurts not, he’s out of sight;Holy rays surround your forehead,And you do advance in light. • But your shadow councils illWhen you leave the sun behind;He will cloud your face untilYour keen eyes become purblind –He is nothing but ill-will! • Shadow, sun, shrine, smoke, and glow!Useless is my tale, unlessYou have understood it. So –You may choose! You are just starting;I have long been on the go.
La Divine Comedie /Divina Comedie , trad. George CosbucLe Purgatoire, Ier Chant Purgatorul · Cântul I Lăsând în urm-o mare-aşa grozavă, de-acum, spre-a trece ape mult mai bune, vântrele-ntinde-a duhului meu navă şi-ncep de-al doilea regn acum a spune, În care, spre-a fi demn de cerul sfânt, umanul spirit scoarţa şi-o depune. O, muze sfinte, căci al vostru sunt, aci-mi renaşteţi moarta mea cântare şi-aici puţin ridice-mi al meu cânt Calliope-ajutând cu glasu-i care izbi-n Pieride-aşa ca să nu poată etern spera, sărmanele-o iertare.