350 likes | 483 Views
Brevets et externalités en Europe: un modèle de comptage dynamique en panel Myriam ABDELMOULA ERMES (CNRS), Université Paris II Georges BRESSON ERMES (CNRS), Université Paris II. 1- Introduction: Les externalités de R&D. En général, R&D => Innovation, augmentation de la productivité, …
E N D
Brevets et externalités en Europe: un modèle de comptage dynamique en panelMyriam ABDELMOULAERMES (CNRS), Université Paris IIGeorges BRESSONERMES (CNRS), Université Paris II
1- Introduction: Les externalités de R&D • En général, R&D => Innovation, augmentation de la productivité, … • La R&D d'un secteur peut avoir des effets positifs sur la productivité d'un autre secteur; on parle alors d'effets d'externalités positives de la R&D ou d'effets de spillovers (Griliches (1979), Mohnen (1992)) • Les effets de spillovers ont lieu lorsque les fruits de la R&D traversent, volontairement ou non, les frontières de la firme ou du pays innovateur initial. Ils peuvent être observés dans les différentes mesures de la performance (productivité, brevets, part de marché, ...).
1- Introduction: Croissance et externalités de R&D • La dynamique économique est essentiellement due à l’amélioration des connaissances et/ou au progrès technologique (Romer (1986, 1990)) • La croissance dépend de l’activité locale en innovation et des externalités de connaissances (Grossman et Helpman (1991), Coe et Helpman (1995) et Paci et Usai (2000)) • Les externalités de connaissances dépendent: - de la distance géographique - de la proximité technologique - des relations économiques entre les agents.
La notion de distance technologique • La méthode la plus connues pour mesurer la proximité technologique est celle développée par Jaffe (1986). • La mesure de Jaffe est comprise entre 0 et 1. • Elle est proche de 0 pour des firmes très éloignées du point de vue technologique: HP et Danone • Elle est proche de 1 pour des firmes très proches du point de vue technologique: HP et DELL
4- Notre recherche • Nous allons estimer l’impact de la R&D de la région i sur les brevets des autres régions en tenant compte des distances technologique et géographique entre elles. • Nous procéderons à une estimation dynamique de l’impact de la R&D privée et publique sur les brevets à court et long terme. Nous utiliserons un modèle de comptage dynamique sur un panel de 113 régions européennes entre 1995 et 2002. • En distinguant entre les secteurs privé et public et selon la distance (géographique ou technologique) entre les régions, nous nous attendons à des effets de spillovers différents.
4- Notre recherche: le modèle Une capacité d’innover spécifique à la firme Un vecteur de paramètres technologiques inconnus Output technologique R&D présente et passée • Les brevets: indicateur ébruité de l’output technologique • Les investissements passés en R&D sont combinés dans un système à retard pour produire des stocks de connaissance (Modèle LFM de Blundell et al. (1995. 2002) ) • Nous introduisons au modèle LFM un stock pondéré de R&D étrangère (le stock passé de la R&D des autres régions).
4- 1- Les externalités géographiques R&D étrangère au temps t-1 (de1200 à 2000 km) R&D étrangère au temps t-1 (de900 à 1200 km) R&D étrangère au temps t-1 (de600 à 900 km) Brevets au temps t-1 ? ? ? ? Brevets au temps t ? R&D étrangère au temps t-1 (de300 à 600 km) R&D locale au temps t ? ? ? R&D étrangère au temps t-1 à 300 km R&D locale au temps t-1
4-2- Les externalités technologiques R&D étrangère au temps t-1 (de 70% à 60%) R&D étrangère au temps t-1 (moins de 60%) R&D étrangère au temps t-1 (de 80% à 70%) Brevets au temps t-1 ? ? ? ? Brevets au temps t ? R&D étrangère au temps t-1 (de 90% à 80%) R&D locale au temps t ? ? R&D étrangère au temps t-1 (de 100% à 90%) ? R&D locale au temps t-1
5- Les données: Régions NUTS • La nomenclature des unités territoriales statistiques ou NUTS: • nomenclature hiérarchique • subdivise chaque État en un nombre entier de régions de niveau NUTS 1, • chacune de celles-ci étant subdivisée à son tour en un nombre entier de régions de niveau NUTS 2, et ainsi de suite. • Le règlement NUTS fixe les seuils minimum et maximum suivants pour la taille moyenne des régions de la NUTS:
Exemple: La France FR101: ParisFR102: Seine-et-MarneFR103: YvelinesFR104: EssonneFR105: Hauts-de-SeineFR106: Seine-Saint-DenisFR107: Val-de-MarneFR108: Val-d'Oise FR1: Ile de FranceFR2: Bassin parisienFR3: Nord-Pas-de-CalaisFR4: EstFR5: OuestFR6: Sud-OuestFR7: Centre-EstFR8: MéditerranéeFR9: Départements d'Outremer - FR41: LorraineFR42: AlsaceFR43: Franche-Comté FR421: Bas-RhinFR422: Haut-Rhin
5- Les données 113 régions européennes, 9 pays, pour la période 1995-2002. Belgique: 3 grandes régions (NUTS1) Allemagne: 36 Kreise (NUTS2) Danemark : le pays (NUTS1 et NUTS2) Espagne: 16 communautés autonomes (NUTS2) Finlande: 2 provinces (NUTS2) France: 22 régions (NUTS2) Italie: 19 régions (NUTS2) Portugal: 2 régions (NUTS2) R.U.: 12 grandes régions (NUTS1)
6- Statistiques descriptives - Le max des brevets est pour l’IDF (3546) suivi par la région de Haute Bavière (3449).- En moyenne, la R&D privée et deux fois plus importante que la R&D publique. - Une grande hétérogénéité entre les régions
6- Statistiques descriptives • Les régions qui brevètent le plus sont toujours les mêmes entre 1995 et 2002 => dynamique. • Quasi stagnation dans les dépenses de R&D privée entre 1995 et 2002 (l’augmentation la plus nette est en Espagne) • Augmentation des dépenses en R&D publique entre 1995 et 2002 (les augmentations les plus nettes sont en France et en Espagne méditerranéenne)
7- Un modèle sans externalités R&D étrangère au temps t-1 (de1200 à 2000 km) R&D étrangère au temps t-1 (de900 à 1200 km) R&D étrangère au temps t-1 (de600 à 900 km) Brevets au temps t-1 ? ? ? ? Brevets au temps t ? R&D étrangère au temps t-1 (de300 à 600 km) R&D locale au temps t ? ? ? R&D étrangère au temps t-1 à 300 km R&D locale au temps t-1
7- Résultats d’estimation du modèle LFM pour les brevets sans effets de spillovers (GMM)
8- Les externalités géographiques R&D étrangère au temps t-1 (de1200 à 2000 km) R&D étrangère au temps t-1 (de900 à 1200 km) R&D étrangère au temps t-1 (de600 à 900 km) Brevets au temps t-1 ? ? ? ? Brevets au temps t ? R&D étrangère au temps t-1 (de300 à 600 km) R&D locale au temps t ? ? ? R&D étrangère au temps t-1 à 300 km R&D locale au temps t-1
8- Résultats d’estimation du modèle LFM pour les brevets avec effets de spillovers géographiques (GMM)
8- Les externalités géographiques R&D étrangère au temps t-1 (de1200 à 2000 km) R&D étrangère au temps t-1 (de900 à 1200 km) R&D étrangère au temps t-1 (de600 à 900 km) Brevets au temps t-1 ? ? ? ? Brevets au temps t ? R&D étrangère au temps t-1 (de300 à 600 km) R&D locale au temps t ? ? ? R&D étrangère au temps t-1 à 300 km R&D locale au temps t-1
8- Externalités géographiques Private R&D spillover effects Public R&D spillover effects
9-Les externalités technologiques R&D étrangère au temps t-1 (de 70% à 60%) R&D étrangère au temps t-1 (moins de 60%) R&D étrangère au temps t-1 (de 80% à 70%) Brevets au temps t-1 ? ? ? ? Brevets au temps t ? R&D étrangère au temps t-1 (de 90% à 80%) R&D locale au temps t ? ? R&D étrangère au temps t-1 (de 100% à 90%) ? R&D locale au temps t-1
9- Résultats d’estimation du modèle LFM pour les brevets avec effets de spillovers technologiques (GMM)
9- Les externalités technologiques R&D étrangère au temps t-1 (de 70% à 60%) R&D étrangère au temps t-1 (moins de 60%) R&D étrangère au temps t-1 (de 80% à 70%) Brevets au temps t-1 ? ? ? ? Brevets au temps t ? R&D étrangère au temps t-1 (de 90% à 80%) R&D locale au temps t ? ? R&D étrangère au temps t-1 (de 100% à 90%) ? R&D locale au temps t-1
9- Externalités technologiques Private R&D spillover effects Public R&D spillover effects
Conclusion • Utilisation et développement du modèle LFM et estimation par GMM d’un modèle dynamique expliquant les brevets par les dépenses en R&D pour 113 régions européennes pour la période 1995-2002. • Quelque soit la pondération, l’effet de la R&D privée locale est 3 fois plus important que celui de la R&D publique locale. • Il y a plus de compétition dans le privé que dans le public lorsqu’il s’agit de distances géographiques. Les résultats sont plus ambigus pour les distances technologiques. • En distinguant entre les secteurs privé et public et selon la distance (géographique ou technologique) entre les régions, nous obtenons des effets de spillovers différents.
Prochainement … • Les externalités de connaissances dépendent: • - de la distance géographique • - de la proximité technologique • - des relations économiques entre les agents. • En considérant le commerce comme canal de diffusion de les connaissances, nous nous proposons d’étudier l’impact des externalités de R&D publique et privée sur la productivité en tenant compte de la distance spatiale entre les régions.