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Gestion humaine des organisations: une valeur renouvelée

Gestion humaine des organisations: une valeur renouvelée. Présenté par Georges Tormen georgestormen@sympatico.ca Le 20 octobre 2005 Colloque sur La mobilisation par le leadership partagé…une clé durable APERSSS & ACPQ. Le contexte actuel.

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Gestion humaine des organisations: une valeur renouvelée

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Presentation Transcript


  1. Gestion humaine des organisations: une valeur renouvelée Présenté par Georges Tormen georgestormen@sympatico.ca Le 20 octobre 2005 Colloque sur La mobilisation par le leadership partagé…une clé durable APERSSS & ACPQ

  2. Le contexte actuel Malgré la turbulence qui nous environne,qui parmi nous, en situation de gestion ou de conseil, ne s’est pas senti interpellé par les nombreux défis contemporains que doit relever notre réseau de santé et de services sociaux?

  3. L’humain au cœur de nos préoccupations des autres et de soi « Dans le contexte actuel, le leadership des personnes, le sens de l’éthique, et le souci de rendre des services de qualité à la clientèle sont des valeurs essentielles à préserver.  Comment les concilier avec la préservation de soi et la conciliation travail-famille qui deviennent aussi des nécessités et des valeurs ? » Comment gérer humainement pour soi aussi ? »

  4. Les FORCES présentes dans le contexte de turbulence, de tourmente, d’individualisme du réseau de la santé et des services sociaux 2005

  5. les DÉFIS à relever dans le contexte de turbulence, de tourmente, d’individualisme du réseau de la santé et des services sociaux 2005

  6. Gestion humaine des organisations: une valeur renouvelée Gestion humaine des organisations est un nouveau mode de gestion qui considère l’être humain dans toutes ses dimensions et conçoit et organise le travail comme l’une des formes d’accomplissement de l’être humain au service des autres êtres humains. La gestion humaine des organisations est une valeur renouvelée car, en tant que principe moral, elle guide la conduite des dirigeants et des gestionnaires dans la réalisation des êtres humains au travail. Proposition – définition temporaire

  7. Le plan de la conférence

  8. Les buts de la conférence MIEUX COMPRENDRE L’ÊTRE HUMAIN pour avoir le choix de vivre et gérer différemment son humanitude au travail; Travailler à la RÉHABILITATION des êtres humains au travail; Puis à la RÉHABILITATION du travail lui –même; Retrouver l’ESPOIR DANS L’ÊTRE HUMAIN ; Retrouver le SENS DU PARTAGE; GÉRER AVEC HUMANISME, VOIRE HUMANITUDE.

  9. 1. La méthode : l’enquête

  10. L’enquête ou connais-toi toi-même La vérité n’ « habite » pas seulement l’ « homme intérieur » ou plutôt il n’y a pas d’homme intérieur, l’homme est au monde, c’est dans le monde qu’il se connaît.  Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Avant-Propos. Enquête de terrain – réalités vivantes- notre existence-

  11. ENQUÊTER À PARTIR DE NOS RÉALITÉS VIVANTES ? Pourquoi l’enquête ? De quelle vérité sommes-nous en quête de vouloir découvrir À PARTIR DE NOS RÉALITÉS VIVANTES ? « La recherche de la vérité sur les hommes consiste d’abord en une recherche sur leurs illusions, sur les limites - ignorées par eux - de leurs horizons et de leurs possibilités » Henri Lefebvre

  12. 2. L’être-humain-dans-la-vie-et-au-travail

  13. L’être humain « sain » L’homme « sain » n’est pas tant celui qui a éliminé de lui-même les contradictions : c’est celui qui les utilise et les entraîne dans son travail. Maurice Merleau-Ponty

  14. Et si l’on écoutait nos réalités vivantes nous raconter la place du travail dans la vie de 2 personnes: Une journée dans la vie de Geneviève Une journée dans la vie de André Un recueil de propos d’occasion

  15. droits et devoirs du citoyen PROJET de VIE et satisfaction des BESOINS, selon Papidoc Respect Besoin d’actualisation • Culturel (tous les arts) • Spirituel • Compréhension cognitive ACTIVITÉS d'éveil AIDER à faire et non "faire à la place" Besoin d'estime • Estime de soi (statut, réussite) • Estime des autres (réputation). Dignité Liberté ? Besoin d'appartenance • Affection et reconnaissance par les relations intimes, les amis Intimité VIVRE debout Information ANIMER Besoin de sécurité • Sécurité • Propriété • Violence • Difficultés financières • Logement. Propriété Identité Besoins physiologiques • Maintien de la vie (faim, soif, élimination, évitement de la douleur, sexualité, etc.) SOIGNER PRENDRE SOIN Humanisme Participation Hiérarchie des besoins de Maslow

  16. La pyramide des besoins de l’être humain qui mène vers son accomplissement personnel les besoins primaires du maintien de la vie: se nourrir, se loger, se vêtir, préserver sa santé, par le travail; la sécurité m’assure le maintien de ce que j’ai acquis par le travail et qui me permet de créer une famille mais aussi à une entreprise privée ou publique de poursuivre ses activités; l’appartenance à une communauté, à un groupe à buts communs partagés, à l’entreprise pour laquelle je travaille et au groupe de travail auquel j’appartiens. la reconnaissance, dont on me donne des signes et qui me font plaisir; la réalisation de soi au travail me permet d’aspirer, d’entreprendre mon propre développement personnel et de déployer mon être dans l’agir. la transcendance me donne un sens à ma vie et au travail. Après m’être réalisé dans ce que je suis devenu et ce que j’ai acquis, après m’être réalisé dans l’épreuve et le dépassement, je ressens intensément le besoin, le désir, de me mettre au service de l’autre ou d’une œuvre qui me dépasse. Abraham Maslow – Patick Barrau & Lama Jigmé Rinpoché

  17. Pouvoir et influence dans la pensée et dans l’action Nous qui sommes des personnes de pouvoir et d’influence en situation de gestion et de conseil, que pouvons-nous faire pour harmoniser, concilier, équilibrer toutes ces dimensions de l’être-humain-au-travail-et-dans-la-vie ?

  18. 3. Le travail

  19. Le travail: une vocation de l’homme « L'homme est le seul animal qui soit voué au travail. » Emmanuel Kant

  20. Le travail: entre la tristesse et le bonheur « L’une des choses les plus tristes de la vie, c’est que la seule chose que nous puissions faire pendant huit heures par jour, jour après jour, c’est travailler. Nous ne pouvons pas manger pendant huit heures pas plus que nous ne pouvons boire pendant huit heures ni faire l’amour pendant huit heures; tout ce que nous pouvons faire, pendant huit heures, c’est travailler. C’est la raison pour laquelle l’homme se rend si malheureux et rend tous les autres si misérables.» William FaulknerHendrickson, Robert. American Literary Anecdotes. New York: Facts On File, 1990

  21. L’homme et le travail: un humanisme plénier Sans doute ambivalent, car il promet l’argent, la jouissance et la puissance, invite les uns à l’égoïsme et les autres à la révolte, le travail développe aussi la conscience professionnelle, le sens du devoir et la charité envers le prochain; C’est un humanisme plénier qu’il faut promouvoir. Qu’est-ce à dire, sinon le développement intégral de tout l’homme et de tous les hommes? Loin d’être la norme dernière des valeurs, l’homme ne se réalise lui-même qu’en se dépassant. Selon le mot juste de Pascal : l’homme passe infiniment l’homme. Extraits de l’encyclique Popularum Progressio de Paul VI

  22. Le travail et l’homme: une relation de nature Le travail est l'une des caractéristiques qui distinguent l'homme du reste des créatures dont l'activité, liée à la subsistance, ne peut être appelée travail; seul l'homme est capable de travail, seul l'homme l'accomplit et par le fait même remplit de son travail son existence sur la terre. Ainsi, le travail porte la marque particulière de l'homme et de l'humanité, la marque d'une personne qui agit dans une communauté de personnes; et cette marque détermine sa qualification intérieure, elle constitue en un certain sens sa nature même. Le fait que le travail humain est une clé, et probablement la clé essentielle, de toute la question sociale, si nous essayons de la voir vraiment du point de vue du bien de l'homme. Extraits de l’encyclique Sollicitudo Rei Socialis de Jean-Paul II 

  23. L’homme est le fondement de son travail L'homme … est une personne, c'est-à-dire un sujet, un sujet capable d'agir d'une manière programmée et rationnelle, capable de décider de lui-même et tendant à se réaliser lui-même. C'est en tant que personne que l'homme est sujet du travail. C'est en tant que personne qu'il travaille, qu'il accomplit diverses actions appartenant au processus du travail; et ces actions, indépendamment de leur contenu objectif, doivent toutes servir à la réalisation de son humanité, à l'accomplissement de la vocation qui lui est propre en raison de son humanité même: celle d'être une personne. …le premier fondement de la valeur du travail est l'homme lui-même, son sujet. Ici vient tout de suite une conclusion très importante de nature éthique: bien qu'il soit vrai que l'homme est destiné et est appelé au travail, le travail est avant tout «pour l'homme» et non l'homme «pour le travail». Extratis de l’encyclique Laborem Exercens de Jean-Paul II

  24. Le travail : outil de promotion de l’humanité entière … En fin de compte, le but du travail, de tout travail exécuté par l'homme - fût-ce le plus humble service, le travail le plus monotone selon l'échelle commune d'évaluation, voire le plus marginalisant - reste toujours l'homme lui-même. … Le résultat de tout cela est que l'homme lie son identité humaine la plus profonde à l'appartenance à sa nation, et qu'il voit aussi dans son travail un moyen d'accroître le bien commun élaboré avec ses compatriotes, en se rendant compte ainsi que, par ce moyen, le travail sert à multiplier le patrimoine de toute la famille humaine, de tous les hommes vivant dans le monde. Extraits de l’encyclique Laborem Exercens de Jean-Paul II

  25. Sur les traces d’une définition de l’être humain et du travail: le discours dominant sur la gestion des ressources humaines Si l’on parle beaucoup de l’importance des ressources humaines, des employés dans une organisation du travail, si l’on décrit abondamment comment les transformer en des agents de production ou d’encadrement supermotivés, supermobilisés, supercompétents et superefficaces, la presque totalité des ouvrages que j’ai consulté ne s’intéressent ni au cadre ni à l’employé comme être humain. Dans ces livres, les auteurs s’intéressent aux combinaisons de valeurs, de qualités personnelles et professionnelles et de défauts, d’habitudes mentales et physiques et de connaissances qu’un cadre ou un employé doit avoir ou développer pour être ou en faire un superleader, un supergestionnaire ou un superemployé.

  26. La négligence des réalités existentielles présentes au travail Je dirais que l’une des premières négligences est de réduire l’être humain à un agent de production de services et de soins, à un assemblage de motivations, de besoins et de désirs en vue d’une prestation de travail, à un objet ou une ressource en vue de produire.

  27. Les 8 critères pour se réapproprier les réalités existentielles en entreprise dans notre conception ou approche de l’être humain dans la vie et au travail, selon Thierry C. Pauchant La prise en compte de la réalité de l’être humain dans notre approche. L’évitement des pièges de l’individualisme et du collectivisme en s’assurant que l’approche est enracinée dans la relation concrète de l’être humain avec le monde. Le développement d’une source individuelle de responsabilité. La prise en compte de la santé physiologique des personnes. La prise en compte de l’humanisme et de l’écologie. Le respect du sacré. La prise en compte à la fois des côtés positifs et négatifs de la vie organisationnelle. L’admission de l’existence de paradoxes fondamentaux.

  28. 5 pistes pour une meilleure gestion des réalités existentielles dans le travail, selon T. C. Pauchant Redécouvrir les théories existentialistes classiques. S’ouvrir à la littérature générale pour nourrir notre imaginaire. Promouvoir la recherche et l’expérimentation dans les organisations. Intégrer la tradition existentielle aux autres courants (écologie, spiritualité, par exemple) et aux problématiques de gestion contemporaine (le dialogue collectif, la gestion fondée sur les valeurs, la gestion de la complexité et de l’ambiguité, le postmodernisme, l’enracinement spirituel du travail) Élargir le mode de recherche : inventer des modèles et des approches systémiques transdisciplinaires. En terminant, Pauchant nous invite à avoir le courage d’être et le courage de créer.

  29. L’être humain : un être multidimensionnel « L’être humain n’est réductible ni à aucun modèle, ni à aucune théorie, ni à aucune conception. L’être humain échappe, non seulement à toute définition simple, mais aussi à toute définition complexe. » Robin Fortin

  30. Les multiples dimensions de l’être humain, selon Robin Fortin Pour comprendre l’être humain, il faut le considérer dans toutes ses dimensions: La dimension corporelle : penser, manger, jouir, agir, souffrir, travailler ont pour fondements, pour substance, le corps; La dimension affective : notre sensibilité au réel par la perception et l’idée que nous nous faisons du réel; La dimension mentale permet à l’être humain de changer son rapport à soi, aux autres et à son environnement; La dimension politique dans laquelle s’exprime son appartenance et son implication citoyenne à une communauté; La dimension morale ou éthique; La dimension sociale, c’est dans cette dimension que se joue nos rapports avec les autres dans un contexte de société où la communication devient nécessité et où le travail est devenu l’activité économique de réalisation de soi et de l’humanité toute entière; La dimension culturelle; La dimension économique; La dimension écologique.

  31. Les dimensions oubliées de l’être humain dans l’organisation, selon Jean-François Chanlat et collaborateurs Il faut proclamer l’unité fondamentale de l’être humain; Il faut reconnaître que l’intégrité de l’être humain au travail n’est pas reconnue, ni respectée. Les dimensions occultées, passées sous silence, oubliées, sont fondamentales dans la manière de traiter les êtres humains au travail.

  32. Le fait humain dans les organisations: les dimensions de l’être humain – PostulatsSelon Jean-François Chanlat et collaborateurs L’être humain est un être à la fois générique et singulier; actif et réflexif; de parole; de désir et de pulsion; symbolique; spatio-temporel; objet et sujet de sa science

  33. Resituer l’être humain au travail dans la complexité de toutes les interactions,selon Jean-François Chanlat et collaborateurs Les niveaux d’interactions avec: Lui-même comme individu; Autrui; L’organisation; La société; Le Monde.

  34. 4. Les organisations du travail : l’entreprise

  35. Les organisations du travail: des métaphores pour les comprendre Gareth Morgan, Images of Organization, 1986 Les métaphores utilisés par Morgan pour décrire les organisations comme… Des machines; Des organismes (vivants); Des cerveaux; Des cultures; Des systèmes politiques; Des prisons psychiques; Des flux et transformation; Des instruments de domination.

  36. Organisation et sociétéSelon Erhard Friedberg,,extrait du syllabus de son cours « Théorie des organisations » Les organisations ne sont pas des phénomènes naturels, mais des construits sociaux dont l’étude suppose des réponses à un grand nombre de questions de sociologie générale: la bonne métaphore d’une organisation est bien la société.

  37. Les rôles des CSSS et des établissements spécialisés dans le réseau Gareth Morgan, dans son livre Images of Organization, 1986, nous apprend à prendre conscience des concepts à l’œuvre au sein des structures d’organisation du travail et à développer l’art (et peut-être la science ?) de lire et de comprendre les organisations, en faire le diagnostic,en faire l’analyse critique et ainsi permettre à la gestion de concevoir autrement l’organisation et de traiter l’être humain au travail dans toute son intégrité. En tant que construits sociaux, les établissements du réseau des ESSS sont dans leurs fondements, leurs structures et leurs dynamiques déjà conditionnés, il nous appartient de les gérer autrement.

  38. 5. La gestion

  39. Pour éviter la rupture entre l’entreprise et les êtres humains1: Gérer autrement21: inspiré du livre La rupture entre l’entreprise et les hommes, sous la direction de A. Chanlat et M. Dufour, 19852: inspiré du livre Gérer autrement L’administration publique, 1997 Or, comme le dit Mintzberg, « l’efficacité des managers est influencée de façon significative par leur regard d’introspection sur leur propre travail…Le manager doit répondre au défi de trouver des moyens systématiques de partage de ses informations privilégiées

  40. Le paradoxe du leadership: propos de David C. McClelland. « Le paradoxe ultime du leadership, c’est que pour être un leader efficace, il faut faire en sorte que tous ses collaborateurs deviennent des leaders. »

  41. La réflexion d’un gestionnaire QUAND ON PASSE SA VIE À SUIVRE DES OBJECTIFS, À S’EN DONNER, À EN DONNER AUX AUTRES, À ANALYSER CE QUI CE PASSE AUTOUR DE NOUS, À CHERCHER À PRÉVENIR, À VOIR VENIR OU À GUÉRIR, OU ENCORE, À (SE) REMETTRE EN QUESTION, il y a là matière à réfléchir surtout, si on a pris le temps et l’habitude d’écrire, de tenir son journal de bord ou de gestion, de prendre le temps de se retrouver soi-même avant de retrouver les autres, ses collègues, son conjoint, sa conjointe, ses enfants, ses amis.

  42. La notion d’humanisme de Merleau-Ponty « Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour-propre. »

  43. Le sens de l’humanité : propos de Albert Einstein « Le sens de l'humanité: ne sacrifiez jamais un être humain pour un but à atteindre. »

  44. L’humanité: propos du Dalaï Lama Un jour, on demanda au Dalaï Lama : -Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité? -Il répondit : « Les hommes qui perdent la santé pour gagner de l’argent, et qui après, dépensent cet argent pour récupérer la santé. À penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le présent, à tel point qu’ils finissent par ne vivre ni au présent ni au futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. 

  45. Constellation des éléments constitutifs de la gestion humaine des organisations

  46. 1er résultat de l’enquête: L’être humain dans la vie et au travail L’être humain est unique et particulier; il n’est pas un être interchangeable : il est semblable mais distinct des autres êtres humains. Il a une spécificité qui n’est pas réductible à ses éléments constitutifs. Il est un être de besoins, de désirs et d’émotions. Il est un être de travail dont la finalité va au-delà de se procurer sa subsistance. Il est un être conscient de son existence, de ses pensées et de ses actions, capable de réflexion et de création de sa propre destinée. Il est un être volontaire. Il est un être social qui vit parmi d’autres êtres humains: au sein d’une communauté, d’une société, d’une ville, d’un voisinage, d’une entreprise et d’une famille. Il est un être planétaire et cosmique, c’est-à-dire interdépendant des autres êtres qui peuplent la Terre et interdépendant de son environnement physique.

  47. 2ème résultat de l’enquête: L’humanisme constitue un choix moral et une nécessité sociale existentiels •  C ’est parce que nous sommes en quête de sens dans tout ce que nous sommes et dans tout ce que nous faisons et que nous sommes de plus en plus conscients de l’importance de la gestion humaine de l’environnement, des conditions de vie et de travail, les nôtres et celles des employés et de notre émotivité au travail que nous devons intégrer la dimension humaine dans la gestion, nous devons réapprendre ou raffermir la gestion humaine de nos organisations et reconnaître qu’elle est une valeur renouvelée. • C’est, puisque notre existence est en cause, un choix moral et même une nécessité sociale pour nos établissements et pour la société toute entière.

  48. 3ème résultat de l’enquête: L’équilibre défini comme un processus d’ajustement continu, inspiré de Man in Equipoise,de Siegfried Giedon, 1948 Il appartient à l’être humain dans la vie et au travail de prendre conscience et de recréer l’équilibre entre ses réalités intérieures et les réalités extérieures, et de reprendre contrôle sur sa propre existence en balançant les forces en présence, souvent en opposition. Cet équilibre est un processus dynamique de changements continus, fait d’ajustements qui maintiennent l’être humain en équilibre. L’être humain doit refaire constamment l’équilibre entre: sa vie personnelle (privée) et sa vie communautaire (publique); Ses conceptions et ses émotions; Ses différents champs de savoir: entre savoir et croyance, entre savoir-être et savoir-faire; entre la tradition et la découverte; Son corps (l’environnement organique) et les forces de la nature (l’environnement créé par l’homme).

  49. 6.Des clés d’interprétation et des outils d’intervention

  50. 1ère clé d’interprétation • Inviter le professeur Omar Aktouf à prononcer une conférence sur le management et l’humanisme au travail. Vos conceptions en seront bouleversées. Vous en reparlez encore dans 10 ans.

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