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FORMATION MEDICALE CONTINUE 11\05\2004

FORMATION MEDICALE CONTINUE 1152004. Résistances aux antibiotiques Recommandations pour la pratique clinique Apport des nouvelles molécules. Dr Levent. Unité opérationnelle en hygiène. CHSA. 1.La résistance bactérienne. Défaut de pénétration de l’ATB .

julius
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FORMATION MEDICALE CONTINUE 11\05\2004

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Presentation Transcript


  1. FORMATION MEDICALE CONTINUE11\05\2004 Résistances aux antibiotiques Recommandations pour la pratique clinique Apport des nouvelles molécules Dr Levent. Unité opérationnelle en hygiène. CHSA

  2. 1.La résistance bactérienne

  3. Défaut de pénétration de l’ATB Défaut d’affinité entre ATB et cible bactérienne Inactivation ou excrétion de l’ATB par des systèmes enzymatiques

  4. 1.1 Inactivation des ATB Mécanismes les plus fréquents Destruction de la molécule: Ex; hydrolyse des bétalactamines par les bétalactamases Modification de la molécule: Ex; estérification des aminosides par les acétyltransférase (AAC)

  5. Bétalactamases des BGN CHROMOSOMIQUES PLASMIDIQUES Carbapénémases Pénicillinases à large spectre BLSE Pénicillinases céphalosporinases Déréprimées à très haut niveau constitutives inductibles

  6. 1.2 Support génétique de la résistance Les gènes codant pour les mécanismes de résistance peuvent: • Faire partie du patrimoine chromosomique de la bactérie • Appartenir à un élément mobile, plasmide ou transposon

  7. La résistance chromosomique • Stable , transmise à la descendance (transmission verticale) • Peu ou pas transférable d’une bactérie à une autre (transmission horizontale)

  8. Transmission verticale

  9. La résistance plasmidique • Elément génétique acquis • Résistance transmise sur le mode horizontal ET vertical • transmise:  à la descendance ET  d’une bactérie à une autre de la même espèce ou d’une espèce différente

  10. chromosome Plasmide

  11. Quelques exemples d’interprétation d’antibiogramme

  12. Exemples de résistances naturelles

  13. K.pneumoniae: exemples de résistances acquises

  14. P.aeruginosa: exemples de résistances

  15. 2. Etat de la résistance bactérienne

  16. Résistance de E. coli Résistance de E. coli isolé chez les bovins Réseau RESABO, 1999

  17. Evolution de la résistance de E. coliaux antibiotiques Amoxicilline Amoxi-Ac. clav. % de résistance Nal Norflo. Cipro. Genta. Céfota. A. Andremont, Microbiologie, GHBCB

  18. Résistance de E. coli aux aminopénicillines EARSS, 117 laboratoires, 8 pays, 8037 souches invasives France Espagne DDJ bétaL/1000 hab.j (1997) Portugal Luxembourg Suède Finlande Allemagne Pays Bas Autriche Rapport EARSS, 2001

  19. K.pneumoniae: % de souches productrices de BLSE au sein de l’espèce dans les hôpitaux Français

  20. % de souche de SARM parmi les 7359 souches de S.aureus isolées dans l’étude Européenne (1990-1991) Voss et col- Methicillin-resistant S.aureus in Europe. Eur.J.Microbiol.Infect.Dis. 1994, 13 : 50-55.

  21. Evolution du taux d’incidence\1000 JH des patients porteurs de SARM dans les hôpitaux de l’inter-région Nord

  22. 1.Utilisation des ATB: excès et conséquences

  23. 1.1 Usage important des ATB • La France: le plus gros consommateur [1] • Doublement des prescriptions en 20 ans Cars O - Lancet 2001; 357:1851-3

  24. Ventes d’antibiotiques en Europe (1997, hors hôpital) DDJ/1000 hab. j. O. Cars et al., Lancet 2001

  25. En 2002

  26. 1.2 Pourquoi cet excès d’utilisation ? Raisons multiples impliquant: • Les prescripteurs • Les malades

  27. Aspect symboliques des ATB = pouvoir de guérison, réduction des maladies infectieuses, augmentation de la durée de vie • Propriétés intrinsèque des ATB: TT court, image de facilité, bonne tolérance

  28. Pas de qualification spécifique pour les prescrire • Toutes les spécialités sont concernées • Les prescripteurs nombreux et divers • Expertise clinique très inégale • Anti-infectieux nombreux et offre croissante

  29. Concept du bon usage évolutif et non universel • Rapport 1998 sur la consommation des ATB en ambulatoire: •  du Nb de prescriptions • Liée en partie à l’  des consultations pédiatriques (bronchites +39%, rhino +41%) sur 10 ans

  30. 1.3 Conséquences individuelles

  31. Effets indésirables classiques • Spécificité: Impact écologique à court, moyen et long terme • Sélection inéluctable lors de l’utilisation d’ATB: • Modification de la flore commensale • Sélection de mutants résistants au sein d’une population sensible • Facilité de la Colonisation par des BMR exogènes

  32. 2.Les clés d’une antibiothérapie raisonnée

  33. Définir les situations cliniques justifiant une antibiothérapie • De connaître les éléments épidémiologiques guidant un choix thérapeutique empirique • Faire des choix dans les ATB disponibles • Ajuster les traitements (choix, dose, durée…) • Adapter le traitement à l’état général dumalade

  34. 2.1 Sur quoi fonder un traitement antibiotique probabiliste ?

  35. 2.1.1 L’infection communautaire • Germes banals dans la plupart des cas • Il faut connaître la sensibilité aux ATB usuels • Rhino-pharyngites, majorité des angines, bronchites aiguës= origine virale  aucune influence des ATB même si caractères purulent d’un mouchage ou d’une expectoration

  36. 2.1.2 L’infection nosocomiale • Profil bactériologique complexe • Résistance aux ATB fréquente • Données bactériologiques fondamentales pour l’adaptation thérapeutique

  37. En pratique: pas si simple… • IN précoces souvent dues à des bactéries communautaires • Des infections communautaires peuvent être dues à des bactéries de « profil » hospitalier :  patient multi-hospitalisés,  Parfois patients non hospitalisés  témoins de la circulation bactérienne

  38. Profil épidémiologique de quelques infections

  39. 2.1.3 Le profil épidémiologique microbiologique de l’infection Sa connaissance est la base du traitement probabiliste

  40. Quels ATB sont les plus régulièrement actifs sur…

  41. Lacunes principales des ATB utilisables

  42. 3.En pratique

  43. aminopénicillines

  44. Pénicillines M

  45. aminopénicillines + inhibiteur de  lactamases

  46. C1G orales

  47. C2G (zinnat®)

  48. C3G orales (Oroken®, Orelox®, Takétiam®)

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