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Le Sentier Cathare avec L' A R I É .... J O I E

Au Clic. Le Sentier Cathare avec L' A R I É .... J O I E. Le Sentier Cathare De la Méditerranée au pied des Pyrénées, le sentier cathare notoire Remonte le cours de l’histoire à travers l’Aude et l’Ariège, Par landes et genêts, à travers vignes et villages, ce fragment d’histoire

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Le Sentier Cathare avec L' A R I É .... J O I E

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  1. Au Clic Le Sentier Cathare avec L' A R I É .... J O I E

  2. Le Sentier Cathare De la Méditerranée au pied des Pyrénées, le sentier cathare notoire Remonte le cours de l’histoire à travers l’Aude et l’Ariège, Par landes et genêts, à travers vignes et villages, ce fragment d’histoire Dévoile par ses « citadelles du vertige » la vie des « Bonshommes » et leur siège. Au début du Moyen Âge ils ont goûté ce même parfum de vent, Écouté ces mêmes chants d’oiseaux sous le soleil occitan, A la recherche d’or spirituel, ne laissant d’autres traces d’antan, Entre Corbières et Piémont pyrénéen, que des châteaux ruinant. La tramontane, le cers et l’autan ont soufflé des siècles d’indifférence Sur ces ruines où l’intransigeante mystique du message des « Parfaits », Dans leur dualisme cathare entre royaume du Bien et monde du Mal concret, Les a classés chez les hérétiques et voués comme tel au bûcher de l’insouciance. Vivant aux environs de l’an 1200 selon les principes stricts de l’Évangile Ils avaient suffisamment affaibli les positions de l’Église romaine habile Pour que la Papauté lança une opération d’envergure jusqu’aux Ariégeois Conduite par le francilien Simon de Montfort, la Croisade des Albigeois. Il fallut des sièges, des batailles sanglantes, des bûchers de l’Inquisition, Pour que Rome vint à bout du Catharisme après un bon siècle de punitions, Pendant lequel les Occitans attachés à leur liberté de conscience, S’acharnèrent à défendre le « bien commun » avec une virile défiance. Malgré l’influence capitale du Catharisme sur les mœurs languedociennes, Il ne reste aujourd’hui rien de ces croyances et de ces pratiques anciennes, Toutefois les fondements de la volonté réformatrice du puritanisme, Se retrouveront quelques siècles plus tard dans le Protestantisme.

  3. Le Catharisme dont le mystère des origines demeure, vint des Balkans vers le X°s., entre Bulgarie , Macédoine et Bosnie, par delà les mers et La Nouvelle, Sigean ou Gruissan purent en être la porte d’entrée audoise Tour de guet dominant le village en circulade, adossé à la mer et au massif de La Clape, la Tour Barberousse est tout ce qui reste du château de Gruissan bâti au X° s. pour protéger la cité de Narbonne des invasions maritimes

  4. L’abbaye cistercienne de Fontfroide, datant de 1093 fut bâtie proche de la source « fons frigida » d’où elle tient son nom. Elle se trouvera aux avant-postes dans la lutte contre l’hérésie cathare où elle fut le fer de lance de l’orthodoxie catholique En 1203 le moine Pierre de Castelnau y fut nommé légat pontifical par le pape Innocent III

  5. Ainsi se termina le "Gran Mazel", la grande boucherieVingt mille victimes de l'Intolérance y laissèrent leur vie, Sur les ruines fumantes, une magnifique cathédrale gothique fut bâtie,Lieu de pèlerinage que des milliers de mains respectueuses effleurent encore aujourd'hui,Pierres noirâtres, témoins indifférents d'une cruelle barbarie. Après l’assassinat du légat du Pape, Pierre de Castelnau, par un écuyer du Comte Raimon VI de Toulouse le 15/1/1208, le Pape déclenchera la Croisade des Albigeois qui partira de Lyon le 24 Juin 1209 avec 6000 hommes commandés par Simon de Montfort « De Montpellier aux portes de Bordeaux tout rebelle doit être abattu » En Juillet 1209, Béziers fut assiégé et la folie des « ribauds » de l’armée conduite par Arnaud Amaury, massacrera plus de 20 000 personnes sans distinction entre catholiques et cathares pour semer la terreur « Tuez les tous, car le seigneur connaît ceux qui sont à lui »

  6. Après Béziers ce fut le siège de Carcassonne où le jeune Raimond Roger Trencavel prépare la défense de la Cité qui avait résisté à Charlemagne. En 12 jours de siège dans la chaleur du mois d’Août, la soif et l’épidémie affectèrent les habitants. Finalement Trencavel offrit sa reddition et fut mis dans ses propres prisons où il mourut le 10 Novembre 1209. Pour éviter de renouveler les horreurs de Béziers, l’abbé de Cîteaux interdira tout pillage.

  7. Pour être maître du Pays, Simon de Montfort commence la « guerre des châteaux » Dans ces Corbières aux coteaux aujourd’hui couverts de vignobles et aux garrigues plus ou moins rases, à l’époque de la Croisade, Durban possédait son « castel » dominant le village au confluent de la Berre et du Barrou Le Fort avec sa puissante enceinte protégeant la partie haute du village, appartenant aux Seigneurs de Durban, opta lors de la croisade pour la bannière royale

  8. Perché sur son rocher, entouré des profondes vallées de la Cesse et du Brian, le « castrum » de Minerve semble imprenable En juin 1210 les croisés installèrent leur siège et à l’aide de 4 trébuchets dont la catapulte « Malvoisine », au bout de 5 semaines, privé d’eau, le vicomte Guilhem de Minervois se rend sans conditions. 140 Parfaits refusant de renier leur foi périront sur le bûcher.

  9. Les 4 Châteaux de Lastours, construits sur un éperon rocheux isolés par les profondes vallées de l’Orbiel et du Grésilhou étaient le verrou du Cabardès Appartenant à la famille de Cabaret depuis 1067, Pierre Roger, fidèle de Raimond Roger Trencavel sera très lié aux adeptes du Catharisme. Le site résistera aux premiers assauts de la croisade en 1209 mais capitulera en 1229

  10. Situé face au Mont Tauch, au nord de Tuchan, le Pech d’Aguilard verrouillait le passage des Corbières. Le Château d’Aguilard appartenant à la puissante famille de Ternes servira de rassemblement aux chevaliers qui se rallient à la révolte de Trencavel contre le roi Louis IX Occupé ensuite par les troupes de Simon de Montfort, le Comte Raimon de Termes sera envoyé dans un sombre cachot à Carcassonne

  11. Au pied de la montagne d’Alaric, proche de Carcassonne, vers 1165, la « forcia », fortification secondaire de Padern est sous l’autorité de l’abbaye de Lagrasse Pendant la croisade, le chevalier cathareChabert de Barbeira, surnommé « le lion de combat », seigneur de Puylaurens et Quéribus, s’empare de la forteresse qui en 1283 reviendra à l’abbaye après la chute de Quéribus

  12. Au nord de Carcassonne, le Château de Saissac fut la résidence d’une puissante famille, branche cadette des Comtes de Foix, les Saissac Dans ce château construit sur un promontoire rocheux, le seigneur Bertrand de Saissac aurait embrassé la foi cathare et devint le tuteur de Raimond–Roger Trencavel, héros et victime de la Croisade des Albigeois

  13. Sur une haute crête de la commune de Cucugnan veille la « sentinelle des Corbières », le Château de Quéribus, « posé là comme un dé sur le doigt » sur le « rocher des buis ». Il sera le dernier refuge des cathares à tomber en mai 1255 Accroché à flanc de coteau le village de Cucugnan, couronné de ruines médiévales fut rendu célèbre par Alphonse Daudet dans les Lettres de mon Moulin avec la légende « del curat de Cucugnan ». Le curé rêvant qu’il allait au Paradis puis au Purgatoire sans y rencontrer les habitants décédés, tous trouvés en enfer. Il proposa alors de confesser tout le monde pour leur redonner la foi

  14. Le village de Termes sur le Sou de Laroque, affluent de l’Orbieu, dont le château fut occupé par Olivier de Termes, l’un des plus célèbres chevaliers opposant de la croisade et protecteur des Cathares entre 1230 et 1240. Il devint par la suite un fidèle de St Louis et mourut en Terre Sainte à la tête des Croisés

  15. Une fois passé le col « del Triby » le village de Dhuilac sur les rives du Verdouble, entre forêt, garrigues et oliviers, offre le spectacle au dessus d’un damier de vignes d’une crête calcaire où est juché le Château de Peyrepertuse La falaise portant l’édifice, percée d’excavation « petra pertusa », pierre percée en occitan, a donné son nom à ce véritable nid d’aigle

  16. Cette véritable ville fortifiée d’énormes remparts, avec maisons, église et réduits défensifs, surnommée la « Petite Carcassonne céleste », abrita les « faidits », les seigneurs dépossédés de leurs biens après leur révolte en soutien de Trencavel. Après sa reddition, Peyrepertuse deviendra place royale avec les fortifications du rocher San Jordy et la création de l’escalier St Louis composé de 60 marches creusées dans le rocher, en lisière de l’à-pic

  17. Sur le Mont Ardu dominant la vallée de la Boulzanne le Château de Puylaurens, l’un des 5 fils de la cité de Carcassonne avec Peyrepertuse, Aguilar, Quéribus, Termes, il sera commandé durant la croisade par Guillaume de Peyrepertuse et accueillera plusieurs « parfaits » en 1245

  18. Tout en admirant le panorama des Pyrénées depuis le Col de Corbasse, petite escapade rafraîchissante dans un havre de fraîcheur déchiré par les cascades de l’Agly, les Gorges de Galamus « Dins aquel roc pelat que trauco la sabino Oun l'aglo dins soun bol gausabo soul beni Penjat per un courdel ambe la barromino L'home coumo l'ausel a troubat un cami » Quatrain occitan, de Léonses Rives, gravé en 1892 à l'entrée du tunnel • Dans ce roc pelé que troue la Sabine • Où l'aigle dans son vol osait seul venir • Pendu par une corde avec la barre à mine • L'homme comme l'oiseau a trouvé un chemin Sur un balcon naturel à flanc de rocher, l’Ermitage de St Antoine de Galamus, occupé au Moyen – Âge par Limoux Nègre, de St Paul de Fenouillet qui s’y était retiré pour tenter, comme Jésus, l’expérience d’un jeûne de 40 jours. Il fut brûlé vif le 10 Septembre 1329

  19. A la limite des Fenouillèdes catalane on entre dans le massif des Hautes Corbières au vaste plateau semi désertique dominé par le Pech de Bugarach, la « montagne inversée » culminant à 1230 m. Souvenez-vous du 21 Décembre 2012 où certains « illuminés » avaient interprété le calendrier maya, prétendant que seul ce village échapperait à l’apocalypse! Depuis les 200 Bugarachois ont retrouvé leur quiétude dans ce bourg traversé par le sentier cathare

  20. Après avoir quitté les Hautes Corbières on s’achemine vers les vallonnements boisés de la Hte vallée de l’Aude et de la ville de Quillan Le sentier nous conduit au Château Albedun de Bézu où les seigneurs Bernard Sermon, père et fils, participèrent activement à la résistance contre Simon de Montfort

  21. A l’entrée du défilé de la Pierre Lys, Quillan s’étale sur les 2 rives de l’Aude. Au hasard de ses ruelles et placettes, cet ancien centre de la chapellerie possède de beaux vestiges du 17°s., l’Hôtel de ville, l’Hôtel des Seigneurs d’Espezel, le Couvent de l’Ange Gardien et le Vieux Pont Sur une éminence dominant le cours de la rivière, le Château de Quillan, fut pris par l’armée du Nord vers 1210 et confié à Guy 1er de Lévis, seigneur de Mirepoix, maréchal de la Croisade

  22. Le sentier nous fera passer par le « Défilé de la Pierre Lys », sorte de canyon long de 4 km, creusé par l’Aude En 1777, l’abbé Félix Arnaud aidé durant 5 ans de ses paroissiens, le pic à la main, ouvrira un passage pour désenclaver le pays de Quillan, appelé depuis « le Trou du Curé ». L’inscription sur le tunnel porte ces mots : Arrête Voyageur! Le Maître des Humains a fait descendre ici la force de la Lumière, Il a dit au Pasteur, accomplit mes desseins, Et le pasteur des monts a brisé la barrière.

  23. En 1231 après la capitulation de Termes, Simon de Montfort s’attaqua au village de Arquessitué dans le Razès au bord du Rialsès Il confiera cette région à son lieutenant, Pierre de Voisins pour surveiller la route menant aux Corbières. Après la croisade un château y fut érigé avec son enceinte et un haut donjon carré de 25 m en grès doré, cantonné de 4 tourelles

  24. La limite méditerranéenne franchie, nous passerons des vignobles et de l’olivier aux verts pâturages de la « Terre privilégiée » du Kercorb avec Puivert sur les rives de l’Hers, dominé par son « mirador de pierre », château français ayant remplacé le château primitif S’il fut le château des troubadours vers 1170, le Seigneur des lieux, Bernard de Congost y vécut avec Alpaïs, sœur du seigneur de Montségur, qui reçut en 1208 le « consolamentum » réservé aux cathares sur leur lit de mort

  25. Petite incursion dans l’enclave du Donezan, le petit « Québec ariégeois » qui faisait partie lors de la Croisade du Comté de Foix. Les Seigneurs d’Alion bien que ralliés aux croisés se mirent du côté des cathares en particulier dans le Château d’Usson qui servit de refuge à de nombreux « parfaits » Le Château de Quérigut appartenait à Bernard d’Alion qui épousa Esclarmonde de Foix, « Parfaite » sœur du Comte de Foix. Il fut arrêté en 1258 et brûlé à Perpignan pour avoir apporté de l’aide aux assiégés de Montségur

  26. Après la traversée de l’entablement calcaire du plateau de Sault, les Pyrénées Ariégeoises s’ouvrent à nous Le sentier cathare se faufilera dans la belle forêt de sapins de Bélesta pour plonger dans les Gorges de la Frau

  27. Après le Col de la Couillade, premier aperçu sur le « Pog de Montségur » le « Vatican de l’église Cathare »

  28. Vers 1204 les communautés cathares devenant très nombreuses, les « Parfaits » du clergé demandèrent au seigneur des lieux, Raimon de Péreille de relever les ruines du château primitif. Montségur, le « Mont sûr » renaîtra Pendant plus de 10 ans, de 1232 à 1243, près de 600 personnes dont 300 « parfaits » vécurent dans « l’ostal », les maisons communes et les cabanes réparties sur le plateau sommital sous la protection de Pierre Roger de Mirepoix

  29. Au pays du Seigneur Aton d’Alion, le chemin reliant le Pays de Sault au Sabarthès par le col de Marmare, passe par Montaillou où de nombreux hérétiques trouvèrent refuge dans son château dont il ne reste que les ruines d’une tour médiévale L’ancien château de Mirepoix pris en même temps que la cité le 22 Septembre 1209 fut donné à Guy de Lévis, lieutenant de Simon de Montfort

  30. Face au pic de Calmont le Château de Lordat offre un beau panorama sur le Sabarthès, la ville de Luzenac et le Pic St Barthélémy culminant à 2348 m Siège d’une importante seigneurie du Comté de Foix vers 1150 il était la propriété de Guillaume de Lordat et son épouse Béatrix de Fossat. En plein cœur de la croisade il devint un haut lieu de refuge pour les cathares persécutés

  31. Dans la vallée de Vicdessos, le seigneur Arnaud de Miglos, propriétaire du château, interrogé par l’Inquisition admit en 1244 avoir reçu des « Parfaits » ce qui lui coûta 4 ans d’emprisonnement Proche de la commune de Bouan, les spélougas ou « caougno paredado », grottes murées, ont servi de refuges aux persécutés cathares, guidés par la croix à double traverse gravée dans la roche

  32. Emblématique de l’Ariège, le Château comtal de Foix devint chef-lieu du Comté dès 1034. Durant 2 siècles le château des Comtes de Foix sera l’âme de la résistance occitane et pendant la Croisade contre les Albigeois le comté deviendra le refuge privilégié des Cathares Figure du catharisme, Esclarmonde de Foix, fille de Roger Bernard 1er, recevra le « consolement » en 1204 pour devenir « Parfaite » Par la suite le château fut agrandi sous le règne du très puissant Gaston Fébus, le « Lion des Pyrénées » de 1343 à 1391 sous sa devise « Toco y se gaousos » Touches moi si tu oses

  33. Entre Foix et Lavelanet, juché sur une haute falaise calcaire, le château de Roquefixade, bâti au-dessus de la faille du rocher « roca fisada », fut le théâtre en l’an 1200 du mariage de Raimon de Péreille avec Corba de Lanta fervente partisane du Catharisme

  34. Après l’attentat d’Avignonnet, le 28 mai 1242 dans le Lauragais, où des hommes dirigés par Pierre Roger de Mirepoix tuèrent à coups de hache 11 membres du Tribunal de l’Inquisition, le concile de Béziers en Avril 1243 et le Pape Innocent IV décident de « trancher la tête du dragon » dans « la synagogue de Satan » à Montségur Sous la conduite de Hugues d’Arcis, sénéchal de Carcassonne et Pierre Amiel, archevêque de Narbonne, l’armée s’installe au pied du « pog ». Près d’un an plus tard, le 2 Mars 1244 les assiégés se rendirent et le 16 Mars 1244, 205 cathares résolus périrent dans le bûcher du « Prat dels Cramats » La stèle commémorative où est incrist : Als catars, als martirs del pur amor crestian Aux catares, aux martyrs du pur amour chrétien

  35. Montségur restera le symbole de ceux qui ont lutté pour défendre leur liberté spirituelle contre l’intolérance de Rome et l’Indépendance politique et culturelle du Pays d’Oc. Tombeau et réceptacle d’un mythe éternel Napoléon Peyrat, pasteur et poète ariégeois de mon village natal de Les Bordes sur Arize, publiera en 5 volumes en 1860, « l’Histoire des Albigeois » dans une version moderne du mythe de Monségur, son « Temple du St Esprit » Quant à Simon de Montfort, tué le 25 Juin 1218 lors du siège de Toulouse, 8 siècles plus tard une expression en patois ariégeois nous dit: " Qué alta taouridou qué Simoun dé Mounfort " Il est aussi mauvais que Simon de Montfort .

  36. Conception et Quatrains de l’ ARIÉ….JOIE Photos personnelles et du Net guypujol@orange.fr Musique Médiévale de Frédéric Laurent Réalisation Mars 2014 A d i s h a t z A u R e v o i r

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