1 / 53

Faire l’histoire avec le web 2.0: quels changements pour les historiens ?

Faire l’histoire avec le web 2.0: quels changements pour les historiens ?. Serge Noiret Institut Universitaire Européen Projet ATHIS : Atelier VII Les historiens et l’informatique: un métier à réinventer Rome, 4-6 décembre 2008. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008.

jerry
Download Presentation

Faire l’histoire avec le web 2.0: quels changements pour les historiens ?

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Faire l’histoire avec le web 2.0: quels changements pour les historiens ? Serge Noiret Institut Universitaire Européen Projet ATHIS : Atelier VII Les historiens et l’informatique: un métier à réinventer Rome, 4-6 décembre 2008 S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  2. Chapitre ILe Web 2.0, quelques considérations S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  3. Ls débuts ? Wikipedia et Web 2.0 Wikipedia est née en 2001 avant le Web 2.0 Elle préfigure les caractéristiques du Web 2.0 selon Tim O’Reilly avec son “user generated content” dans le browser Elle est dédiée à l’écriture collaborative et collective Permet l’intégration d’un grand nombre de collaborateurs et d’auteurs Difusion d’un esprit positif pour une collaboration utile et sensée à produire une forme d’intelligence “collective” grâce au grand nombre S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  4. Wikipedia ouvre la voie: Tim O’Reilly et le web 2.0 “J’ai longtemps soutenu qu’une des différences centrales entre l’époque des PC et l’ère du Web 2.0 est que lorsque l’internet devient plateforme, plutôt que d’obtenir juste une adjonction de PC, vous pouvez établir des applications qui exploitent des effets de réseau, de sorte que plus les gens les emploient, plus elles s’améliorent. J’ai employé l’expression “exploiter l’intelligence collective” pour désigner ce phénomène.” S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  5. Web 2.0 ? – RIA -1 Rich Internet Application (RIA) Possible avec le langage AJAX (Asynchronous Java Script et XML) Social software’s Reccomendations Blogs Podcasts Tags Folksonomies S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  6. Web 2.0 ? – SOA - 2 Service Oriented Architecture (SOA) Flux RSS Services Web Mash-up (vient de l’art contemporain comme CoBrA) Applications intégrées à d’autres applications S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  7. Web 2.0 ? – SA - 3 Le sio-sémantiques: les Social applications: les utilisateurs participent aux contenus Tagging Contribution aux Wikis Podcast - Videocast Blogging L’utilisateur final enrichit et fait corps avec l’application elle-même S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  8. Web 2.0 ? – Add Sense -4 Le double click pour obtenir l’info était du Web 1.0 Ajouter du sens (et des “adds” ou placards publicitaires par rapport à ce qui est visualisé: ex.GMAIL traite les mots des messages pour proposer les publicités “utiles”, (google add-sense) Combinaison du système des social networks avec le web sémantique S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  9. Web 2.0 ? – Les sites - 5 Le web 2.0 se définit surtout par rapport aux sites de nouvelles compagnies nées entre 2004 et 2005 Google Maps – Flickr – Del.icio.us – Digg – Facebook – MySpace – YouTube Les contenus de ces sites ne sont plus véhiculés par le courriel mais à travers le “browser” dans les sites eux-mêmes. Ces sites sont avant tout dynamiques, mis à jour et interactifs et non plus statiques comme auparavant S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  10. Web 2.0 ? – 6 – L’ère des “webacteurs” Les nouveaux outils sont simples à manier comme les Blogs Pas de consommation seulement passive des contenus mais participation active des internautes qui s’impliquent, participent et proposent: des services, des contenus, des mots-clé (tags), des commentaires, des signets, des images, dse vidéos, etc.. On ne surfe plus seulement mais on agit S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  11. Web 2.0 – 7 - Savoirs collectifs L'ensemble des services web 2.0 – dont Wikipédia – ne sont pas simplement liés à l'apparition de nouvelles technologies Ils s'inscrivent dans une évolution culturelle fondamentale qui encourage l'explicitation des savoirs de chacun et favorise le développement de l'intelligence collective. Le savoir se démocratise (?) et “naissent des formes hybrides qui relèguent la traditionnelle distinction entre savoirs savants et savoirs profanes. » (Laure Endrizzi)‏ S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  12. En résumé: le Web 2.0 selon Gino Roncaglia “User generated content” dans l’hypertexte Web sémantique simplifié et filtré par de nouveaux software’s pour des utilisateurs individuels Filtrage collaboratif et social qui permet de réunir des utilisateurs “similaires” dans les social networking tools “Social networking” et interaction Plateformes collaboratives Design nouveau des sites qui permettent de mieux intégrer l’interaction et la collaboration S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  13. Avantages/désavantages du Web 2.0 ? Dan Cohen, historien “digital” et directeur du Center for History and New Media de la George Mason University, se demandait: “How can we maximize the web’s advantages and minimize its disadvantages to create the best forms of online history ? S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  14. Avantages du web 2.0 selon Cohen -1 Le web met en communication “créative” plusieurs webacteurs indépendamment du lieu où il s se trouvent permettant ainsi une communication synchronisée et non-synchronisée La toile est avant tout collaboration facilitée La toile offre l’accumulation d’informations, de compétrences, de connaissances, suite à l’action des internautes Le web c’est la possibilité de charger et de transmettre des quantités très importantes de documents. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  15. Avantages du web 2.0 selon Cohen -2 L’information est aujourd’hui codifiée pour faciliter la recherche et le traitement aussi grâce aux internautes Le web permet d’éliminer les barrières des publications de type traditionnel en facilitant la traduction des contenus, la révision constante et la mise à jour. Ajoutons que le web 2.0 offre des programmes qui permettent de mieux gérer et d’interagir avec les contenus des plateformes directement dans le browser comme Zotero S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  16. Problèmes critiques Instabilité et précariété de l’information Difficulté de présenter des textes d’histoire facilement lisibles avec le computer par rapport aux formes traditionnelles de pubblication des textes Enorme difficulté de discernement entre les “déchets” et l’information de type scientifique dans le web: distinguer the good from the bad … Ajoutons la décentralisation plus forte encore de “l’autorité” La fragmentation ultérieure de la notion d’auteur et de l’autorialité S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  17. Chapitre IILe Web 2.0 des historiens S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  18. Exemples de nouveaux procédés Décrire les usages plutôt que les technologies du web 2.0 Difficile de comprendre et de dominer les changements disciplinaires même pour les spécialistes La AAHC (American association for History and Computing) en avril 2008 n’a pas tenu sa conférence programmée sur Web 2.0 et Histoire…. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  19. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  20. Que nous proposait la AAHC ? What does Web 2.0 History involve? How does Web 2.0 History differ from Web 1.0 History? What does it enable us to do that could not be done in Web 1.0? What are the implications of Web 2.0 History for teaching and research? What are the positive and negative aspects of Web 2.0 History? S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  21. Quels étaient les exemples à étudier ? "Viral" history Open source programs used to interpret history Tagging and history Wikis and history Blogs and history RSS and history Data ownership: databases and history analysis Mapping history (Google-based documentation) Podcasting and history Digital video (such as YouTube) and history Virtual worlds (such as Second Life) and history S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  22. L’histoire entre web 1.0 et 2.0: y-a-t-il une rupture ? WWW VL, portail d’histoire depuis 1993, pas de catégorie Web 2.0 mais en faudrait-il ? Digital history, (histoire numérique), c’est avant tout 4 domaines: Information et communication Sources Ecriture Enseignement S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  23. Comment approcher le problème sinon usant d’exemples ? L’accès à l’information disciplinaire dans de nouveaux réseaux et avec de nouvelles technologies L’écriture de l’histoire: la participation, les co-auteurs, les blogs et wikis Les sources digitales: crowdsourcing; born digital; meta-sources L’enseignement de l’histoire (e-learning platforms) S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  24. L’histoire numérique: avènement du “collectif” Particitation des jeunes/vieux, hommes/femmes, experts/dilétants Commentaires collectifs Signets collectifs Ecriture collective Création d’archives collectifs Partages des informations, des savoirs et des commentaires dans de nouveaux types de sites Les nouveaux programmes pour historiens S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  25. Les exemples:1.L’écriture de l’histoire: le “digital turn” avec l’histoire numérique S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  26. Robert Darnton, 1999 S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  27. Gloria Origgi et Noga Arikha: Text-e. Le texte à l'heure de l'Internet, Centre Pompidou, 2003 S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  28. WWW - VL European History Primary Sources S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  29. A partir des Blogs et Wikis Les revues électroniques traditionnelles Les sites de “mémoire” collective Lse mémoires à géométries variables L’individu crée l’archive L’individu crée son “histoire/mémoire” La “person to person history” (Tribute to WTC, September 11) S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  30. Les exemples:2.Archives et histoire S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  31. Il MU.VI della memoria collettiva della Lombardia S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  32. Siti memoriali: MEMORO S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  33. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  34. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  35. Interactive Archive: HistoGrafica HistoGrafica is a community-driven website with high aims - making a large amount of historical pictures easily accessible in one place on the web. Everyone can share and describe their old pictures on HistoGrafica and help expand this free archive. Together, we can create the biggest, freely available archive of geo- and timetagged historical pictures in the world. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  36. Usages sociaux des photographies digitales: Flickr Usage typique du web 2.0: Flickr Stewart Butterfield, fondateur de Flickr avec sa femme Caterina Fake, déclare à USA Today en 2006, que: Flickr’s biggest innovation came from recognizing the social nature of photography. "It's meant to be shared, talked about, pointed to, saved, archived and available by as many means as possible," he says. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  37. La photographie d’usage collectif avec Flickrselon USA Today S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  38. Center for History and New Media Offre “new ways of collecting, preserving, and presenting the history”. CHNM’s new program of online exhibitions, GULAG: Many Days, Many Lives will immerse visitors in the varied experiences the vast and brutal Soviet prison camp system S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  39. September 11 Digital Archive Center for History and New Media, avec la Library of Congress, la City University of New York, et le financement de la Alfred P. Sloan Foundation. Avec le projet September 11 Digital Archive, CHNM ha utilisé les médias electroniques pour collectionner, préserver et présenter le passé: plus de 150,000 récits de première main, courriels, photographies et images numériques. Le CHNM explore des méthodes, des instruments et des technologies pour conserver, préserver et rendre accessible l’information digitale S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  40. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  41. Hurricane Digital Memory Bank Il September 11 Digital achive ha anche ispirato unn nuovo progetto, l’ Hurricane Digital Memory Bank L’archivio digitale colleziona le storie, racconti, memorie e tutti gli artefatti digitali: “The Hurricane Digital Memory Bank uses electronic media to collect, preserve, and present the stories and digital record of Hurricanes Katrina, Rita, and Wilma”. The project contributes to the ongoing effort by historians and archivists to preserve the record of these storms by collecting first-hand accounts, on-scene images, blog postings, and podcasts. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  42. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  43. Gulag: Many Days, Many Lives The Soviet Gulag existed neither as a single unified experience, nor as a single unified institution. This massive and lethal machine influenced the lives of millions of people from 1917-1988. Gulag: Many Days, Many Lives presents an in-depth look at life in the Gulag through exhibits featuring original documentaries and prisoner voices; an archive filled with documents and images; and teaching and bibliographic resources that encourage further study. Visitors also are encouraged to reflect and share their thoughts about the Gulag system. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  44. “Please share your thoughts or read about the experiences of others who have shared ” S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  45. Les exemples:3.Informations de l’histoire S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  46. Trajectoire der l’information Débuts: portail générique Yahoo moteurs de recherche Web 2.0: Portail personnalisé (iGoogle) Flux RSS qui informent activement S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  47. S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  48. “Sharing”: l’information et signets partagés S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  49. Les exemples:3.Programmes nouveaux pour l’histoire digitale S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

  50. Zotero PC et plateformes L’échange des documents Les grandes qunqatités d’information Simplicité des programmes Rôle des Open Sources Développement de Zotero S.Noiret: Histoire et Web 2.0, ATHIS VII, Rome 6 décembre 2008

More Related