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Avec Marijo

Avec Marijo. Moustiers Sainte-Marie. et le Verdon.

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Presentation Transcript


  1. Avec Marijo

  2. Moustiers Sainte-Marie et le Verdon

  3. Une randonnée dans les gorges du Verdon ne pouvait que me séduire. En fait, elle ne se déroulait pas le long du canyon mais beaucoup plus haut. Elle visait davantage à faire découvrir la réserve régionale de Saint-Maurin dominant le début des gorges. C’est un trajet surprenant, dans un environnement bien différent de ce qu’offre habituellement la Provence. Et ensuite, pourquoi ne pas en profiter pour arpenter la si jolie petite localité de Moustiers Sainte-Marie au sujet de laquelle le guide Michelin assure : « Ce village en amphithéâtre semble béni des dieux et ses très anciennes maisons étagées ressemblent à une crèche provençale sur fond de ciel bleu »? Car, effectivement, pour moi, il a toujours représenté la douceur de vivre dans un espace paradisiaque… Je l’ai visité souvent mais je ne faisais pas encore de photos numériques!

  4. « D’azur à deux rochers d’argent, mouvants des flancs, sur une terrasse de sinople, entre lesquels sont posées en fasce deux fleurs de lys d’or, accompagnés en chef d'une chaîne d’argent reliant les cimes des deux rochers, au milieu de laquelle est suspendue, par un chaînon du même, une étoile d’or » (wikipédia)

  5. Au départ, une vue sur les gorges du Verdon…

  6. Un petit sentier sympathique se faufilant entre les ajoncs de Provence bientôt remplacés par de nombreux buissons de buis.

  7. Nous atteignons rapidement les premières surprises : un terrain presque marécageux envahi par l’eau des sources environnantes. Ces sources procurent une atmosphère fraîche et humide donnant l’impression d’une oasis au-dessus des gorges du Verdon, avec la présence d’une fougère protégée, la scolopendre ou « langue de cerf ». Un sentier sur pilotis a également été aménagé afin de préserver mousse et végétation sensibles au piétinement.

  8. Terrain envahi par l’eau. C’est une végétation luxuriante formée d’herbes hautes ainsi que d’arbres et arbustes que l’on retrouve normalement en milieu frais. Cela contraste fortement avec le paysage méditerranéen des gorges!

  9. De nombreuses baumes ou grottes en travertin ont offert des abris à l’homme depuis un très grand nombre d’années, probablement dès le Ve siècle.

  10. Un arbre émergeant d’une grotte a réussi à se développer!

  11. La multitude de sources qui prennent naissance sur ce site est à l’origine, par ses dépôts de calcaire, de la roche appelée travertin ou tuf. Ces roches se sont superposées en ménageant, sur des milliers d’années, plusieurs plateaux successifs qui s’étagent entre les crêtes de la falaise de Barbin et le canyon.

  12. Des grottes ont été aménagées en maisons troglodytes. Ici, la « baume murale »

  13. La « baume murale » et la « grande baume » que l’on voit ici auraient été aménagées au XVIe ou XVIIe siècle. Elles sont mentionnées dans le testament du seigneur de La Palud en 1611. Le grand nombre de sources a facilité la vie sur les terrasses et leur culture. Il existe d’ailleurs des traces d’anciens canaux d’irrigation.

  14. Trois semaines plus tôt, une chute alimentait encore ce ruisseau moussu…

  15. Ces roches de tuf constituent un terrain de prédilection pour la reproduction du vautour fauve et du faucon pèlerin.

  16. Anciennement, ce chemin fut aménagé pour relier La Palud à Moustiers Sainte-Marie. Par endroits, des murs de soutènement ont dû être construits comme ci-dessous. Un champignon s’est développé sur le tronc d’un arbre…

  17. Emergeant de l’oasis, nous dominons le lac artificiel Sainte-Croix dans lequel se fond le Verdon à la sortie des gorges. A l’autre extrémité, le barrage retient 750 millions de M3 d’eau.

  18. Le Verdon aux eaux si vertes et la route qui le surplombe, reliant Moustiers Sainte-Marie à La Palud.

  19. Sur le chemin du retour, de nouveau l’oasis de fraîcheur… Plusieurs sources se déversent en chutes surprenantes!

  20. Celles-ci sont si légères qu’elles ressemblent à un voile arachnéen difficile à capter par l’appareil photographique…

  21. Notre balade n’a permis qu’un pâle aperçu du Grand canyon du Verdon qui s’étire sur une cinquantaine de km! Cette carte postale scannée peut donner une idée des parois vertigineuses qui le bordent atteignant par endroit, jusqu’à 700 m de hauteur. Ici, ce sont les falaises des Cavaliers. La couleur de l’eau est due à la présence de fluor et de micro-algues. Elle est sans doute à l’origine de son nom. Le lac Sainte-Croix, lui, est paré d’une couleur turquoise que lui procurent ses fonds argileux.

  22. Moustiers Sainte-Marie occupe un très beau site au pied d’une brèche de la falaise calcaire qui le domine. Des traces de vie dans les environs remontent à – 30 000 ans mais c’est au Ve siècle que la cité romaine de Rietz devint un évêché et prit le nom de Moustiers avec un s pour signifier qu’il y avait plusieurs monastères. Des moines venus de Lérins s’étaient, en effet, installés dans les grottes de Saint-Maurin. Avec l’aide des paysans du coin, ils défrichèrent et la première communauté villageoise fut instituée. La communauté fut régulièrement pillée jusqu’au XIe siècle et des fortifications furent érigées aux XIIe et XIIIe siècles... Cette petite cité de 700 habitants est mondialement connue par trois siècles de production d’une faïence très fine au décor caractéristique. Elle eut son apogée dans les cours d’Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles puis son activité déclina. Elle connut un renouveau d’activité à partir de 1930. Actuellement on dénombre une vingtaine d’ateliers de production.

  23. La mairie est installée dans un ancien hôtel particulier, celui du seigneur Bertet de la Clue construit auXVIIIe siècle.

  24. Le beau clocher lombard de l’église, datant du XVe siècle, comporte quatre étages de baies romanes. Il fait partie des trois clochers mouvants recensés en Europe. Leur caractéristique est d’être construits de telle façon qu’ils bougent en même temps que les cloches!

  25. Au centre du village, un torrent, le Riou.

  26. Lavoirs et petites fontaines de pierre.

  27. Par cette place, on accède à celle de l’église.

  28. Le plan de l’église est pour le moins bizarre avec son irrégularité… L’axe de la nef ne fut pas respecté lorsque le prieur Pierre de Pratis commanda l’agrandissement en 1536.

  29. D’abord prieuré dépendant des moines de Lérins, cette église fut collégiale durant cinq siècles. Sa nef romane date de la première moitié du XIIe siècle. Elle possède une très belle voûte en berceau brisé. Le chœur gothique fut construit au XIVe siècle. Un sarcophage datant du IVe siècle sert d’autel.

  30. Petits passages, ruelles enchevêtrées et ombragées, placettes, font le charme de la cité!

  31. Une ancienne chapelle a été transformée en atelier de faïence.

  32. Dominant le village, la chapelle de Notre-Dame de Beauvoir et une étoile dorée suspendue par une chaîne de fer forgé entre les deux pans de montagne encadrant le torrent! Le chevalier Blancas l’aurait placée là au XIIe siècle pour remercier la Vierge Marie d’être revenu vivant des croisades.

  33. Depuis le XIIe siècle les pélerins ont afflué à Notre-Dame de Beauvoir. Dans « Provence », Jean Giono raconte son pèlerinage à l’âge de 16 ans et la messe de l’Aurore. Malgré la fatigue, une visite à la chapelle s’impose à moi! Tout le long du trajet, un chemin de croix a été érigé en 1860.

  34. Jusqu’en 1783, une passerelle de bois permettait de franchir le torrent. La communauté religieuse fit construire ce pont en dos d’âne avec les pierres d’une grotte qui venait de s’écrouler un peu plus haut que la chapelle et les faïenciers de la ville fournirent la chaux nécessaire.

  35. Pour faciliter la montée et l’entretien de l’espace parcouru par les pèlerins, on aménagea l’escalier pavé de galets. Il compterait, dit-on, autant de marches que de jours dans l’année!

  36. En bordure du trajet, cet oratoire est l’un des plus anciens de toute la Provence. Il aurait été aménagé au XIVe siècle. Construit en tuf, on pense qu’il serait l’ultime élément d’un chemin de croix qui conduisait à la chapelle. Une étoile à 16 rais est posée en son centre, la même que celle des armes des Blacas que l’on croit à l’origine de la construction. La grande croix supportait, autrefois, un coq métallique.

  37. Petite pause pour admirer en contrebas les toits provençaux du village , massés autour du clocher, tous construits avec la tuile caractéristique de la Provence.

  38. On croit arriver et l’on découvre une nouvelle volée de marches! Un oratoire dédié à Sainte Philomène domine celle de droite.

  39. Un dernier effort et l’on découvre l’entrée de la chapelle. La descente sera pire que la montée car ces galets sont terriblement glissants. Heureusement, des mains-courantes ont été installées presque partout permettant de se retenir pour éviter les chutes!

  40. On connut d’abord la chapelle sous le nom de Notre-Dame d’Entre-Roches et l’on en trouve la première mention au IXe siècle. A cause des miracles de la Vierge, la renommée se répandit surtout à partir du XIIe siècle. A ce moment-là, l’Eglise accordait ou vendait des indulgences aux pèlerins… Au XVIIe siècle on commença à amener des enfants mort-nés pour les faire ressusciter le temps de les baptiser. Ceci permettait de les inhumer ensuite dans l’enceinte du cimetière en leur assurant ainsi le salut éternel. On appelait cela la suscitation d’enfant. Les chapelles désignées pour ce miracle étaient les chapelles à répit. Celle-ci était l’une des rares existant en Provence.

  41. La nef de style roman daterait du XIIIe siècle tandis que les deux dernières travées et le chœur furent construits du XVIe.

  42. La voiture retrouvée, un dernier regard sur ce site magnifique! L’étoile qui paraît si minuscule mesure 1 m 25 et elle est retenue par une chaîne de 135 m.

  43. Musique : The Baroque Experience Télémann – Concerto pour 3 trompettes et orchestre en ré majeur’ Documentation prise sur place, dans le guide vert Michelin et dans un fascicule 2011 de l’Office du Tourisme. Photos, conception et réalisation: Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Juin 2011 marijo855@gmail.com

  44. Tous mes diaporamas sont conçus dans un esprit documentaire. Classés par régions pour la France et par continents pour les autres pays, ils peuvent être retrouvés, depuis les premiers créés en 2005, sur le site http://petit.saumanais.free.fr/ sous l’onglet Marijo et ses amis.

  45. Au Revoir

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