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Pr. Loïc Josseran l oic.josseran@uvsq.fr Laboratoire santé, environnement et vieillissement

La promotion de la santé, L’éducation pour la santé, La prévention, L’éducation thérapeutique du patient. Pr. Loïc Josseran l oic.josseran@uvsq.fr Laboratoire santé, environnement et vieillissement UFR des sciences de la vie UVSQ. Plan du cours. La promotion de la santé

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Pr. Loïc Josseran l oic.josseran@uvsq.fr Laboratoire santé, environnement et vieillissement

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  1. La promotion de la santé,L’éducation pour la santé,La prévention,L’éducation thérapeutique du patient Pr. Loïc Josseran loic.josseran@uvsq.fr Laboratoire santé, environnement et vieillissement UFR des sciences de la vie UVSQ

  2. Plan du cours • La promotion de la santé • L’éducation pour la santé • La prévention • L’éducationthérapeutique du patient (ETP)

  3. Comment celas’organise ? Promotion de la santé Education pour la santé La prévention - Primaire - Secondaire - Tertiaire ETP

  4. La promotion de la santé  • Pour l’OMS : processus qui donne aux populations les moyens d'assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé, de l’améliorer. • La promotion de la santé utilise des stratégies pour agir sur la responsabilité sociale des individus. • L'individu reste au centre de la démarche qui doit lui permettre d'agir en faveur de sa santé. • Pour cela il faut orienter les politiques de santé dans cette optique, agir sur les déterminants de santé liés à l'épanouissement et le bien-être des individus dans le cadre d'un environnement sain. • Il s’agit d’une composante importante de la santé publique.

  5. Quelles actions pour la promotion de la santé ? • Élaboration de politiques pour la santé • Elles associent des approches différentes, mais complémentaires : • mesures législatives, • financières • fiscales • changements organisationnels,… qui favorisent davantage d’équité. • L’action commune permet d’offrir des biens et des services plus sûrs et plus sains, des services publics qui favorisent davantage la santé et des environnements plus propres et plus agréables. • Réorientation des services de santé • Les services de santé en lien avec les professionnels de santé doivent d’engager vers la promotion de la santé et ne pas tout centrer sur le « simple » curatif.

  6. Quelles actions pour la promotion de la santé ? • Création d'environnements favorables • Les sociétés modernes sont complexes, interconnectées et la santé y est liée. • L'évolution des modes de vie, de travail et de loisir doit être une source de santé pour la population. La promotion de la santé engendre des conditions de vie et de travail plus sûres, stimulantes, gratifiantes et agréables. • L'évaluation des effets sur la santé d'un environnement en évolution rapide notamment dans les domaines de la technologie, du travail, de l'énergie et de l'urbanisation est indispensable et doit être suivie d'une action garantissant le caractère positif de ces effets sur la santé du public. • La protection des milieux naturels et la conservation des ressources naturelles, doivent être prises en compte dans la stratégie de promotion de la santé. • Acquisition d'aptitudes individuelles • La promotion de la santé appuie le développement individuel et social grâce à l'information, à l'éducation pour la santé et au perfectionnement des aptitudes indispensables à la vie. • Cela revoit à l’Education Thérapeutique du Patient

  7. L’éducationpour la santé • Processus par lequel les personnes ou les groupes apprennent les facteurs favorisants de la santé, de son entretien ou de sa restauration. • Pour l'OMS : « L'éducation pour la santé comprend la création délibérée de possibilités d'apprendre grâce à une forme de communication visant à améliorer les compétences en matière de santé, ce qui comprend l'amélioration des connaissances et la transmission d'aptitudes utiles dans la vie, qui favorisent la santé des individus et des communautés ». • Cette définition comporte plusieurs éléments : • L’aspect délibéré: il suppose des actions pro-actives vers les personnes qui en ont le plus besoin et qui sont souvent les « dernières » à faire appel. • Il faut adapter la forme de la communication aux groupes visés. • Il s’agit d’accroître la compétence en matière de santé, d’acquérir des réflexes de santé positifsau niveau individuel et communautaire.

  8. La prévention - Définition • La prévention est l'ensemble des mesures visant à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des maladies ou des accidents. Un but : éviter les maladies et limiter leurs conséquences. Une base scientifique : partir des données épidémiologiques. Ses moyens : éducation sanitaire et dépistage des facteurs de risques. • L'Organisme Mondiale de la Santé (O.M.S.) a proposé une classification de la prévention • prévention primaire, • secondaire • tertiaire • Quaternaire (non encore reconnue par l’OMS)

  9. La prévention primaire La prévention primaire Objectif : éviter l’apparition de la maladie en agissant sur ses causes => elle intervient avant que la maladie ne survienne.     Elle fait appel à des mesures de prévention individuelle (hygiène corporelle, alimentation, activité physique et sportive, vaccinations…) et collective (distribution d'eau potable, élimination des déchets, salubrité de l'alimentation, vaccinations, hygiène de l'habitat et du milieu de travail). Conception traditionnelle de la prévention avec des programmes vastes d'amélioration de la qualité de la vie et de réforme des institutions sociales. Exemples de prévention primaire - La Vaccination : protection : active, retardée, durable => éradication de la variole par la vaccination => lutte contre la tuberculose par le B.C.G. - La lutte contre le tabagisme ; - La lutte contre l'alcoolisme ; - La lutte contre les accidents ; - La prévention du VIH/SIDApar prévention primaire de la toxicomanie et par information sur préservatifs

  10. La prévention secondaire La prévention secondaire Objectif : détecter la maladie ou la lésion qui la précède à un stade où la prise en charge efficace des individus malades peut intervenir utilement . Elle prend en compte le dépistage précoce et le traitement des premières atteintes. Exemples => dépistage radiographique de la tuberculose pulmonaire => traitement rapide par des médicaments => dépistage précoce du cancer du sein => intervention chirurgicale rapide et de moindre importance => dépistage du diabète

  11. La prévention tertiaire La prévention tertiaire  Objectif : diminuer les récidives, les incapacités afin de limiter les complications et séquelles d’une maladie. Elle comprend tous les actes destinés à diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans la population. Cette conception étend la prévention au domaine de la réadaptation : elle cherche à favoriser la réinsertion professionnelle et sociale. Exemple La prévention tertiaire des complications du diabète sucré par surveillance de la glycémie, du régime, du traitement hypoglycémiant ; Laprévention des rechutes de la tuberculose par une surveillance périodique ; Larééducation fonctionnelle des fractures pour éviter l'ankylose.

  12. La prévention quaternaire • La Prévention quaternaire Elle n’est pas encore reconnue par l’OMS Objectif : limiter le risque de surmédicalisation des problèmes de santé. Exemple La fin de vie dans le contexte de « l’acharnement thérapeutique ».

  13. Un contexte légale • La prévention fait partie de la loi (loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique) • Cette loi propose : • une approche dans laquelle prévention et soins curatifs sont complémentaires et surtout elle encourage l’approche populationnelle (par groupe d’âge, par sexe…). • des plans de santé publique à mettre en route (Plan cancer, Plan maladies rares, Plan national santé environnement, Plan maladies chroniques…)

  14. Qqls exemples de plans passés et actuels • Activité physique ou sportive • Alzheimer et maladies apparent • Antibiotiques (Plan) • Autisme 2013-2017 (3e Plan) • Autisme 2008-2010 (Plan) • Autisme 2008-2010 (Évaluation) • Autisme 2005-2006 (Plan) • AVC 2010-2014 (Plan) • Broncho-pneumopathie chronique obstructive (Plan) • Cancer 2009-2013 (Plan) • Chikungunya • Douleur 2006-2010 (Plan 1) • Douleur 2002-2005 (Plan 2) • Elimination rougeole et rubéole congénitale (Plan) • Greffe 2012-2016 (Plan) • Handicap rare 2009-2013 (Plan) • Hépatites B et C 2009-2012  (Plan) • Hôpital 2012 (Plan) • Hôpital 2007 (Plan ) • Maladies rares 2011-2014  (Plan) • Maladies rares 2005-2008  (Plan) • Obésité 2010-2013 (Plan )  • Personnes placées sous main de justice • PNNS - nutrition santé 2011-2015 (Plan) • PNSE 2 santé environnement  (Plan) • Prévention bucco-dentaire (Plan) • Psychiatrie et santé mentale (Plan) • Psychiatrie et santémentale (Evaluation) • Qualité de vie des personnes (Plan) • Soins palliatifs 2008-2012 (Plan) • Solidarité grand âge (2007-2012) • VIH/Sida et les IST 2010-2014 (Plan) • Violence et Santé (Plan) • Livre des plans de santé publique (http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Livre_des_plans_sante_publique_2011_BD.pdf)

  15. Un contexte légale - Elle propose également 100 objectifs de santé publique quantifiables à atteindre dans les 5 ans… (http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Annexe4_-_Scannographie_des_100_objectifs_de_sante_publique.pdf)

  16. Les facteurs qui influencent la santé… • Facteurs sanitaires : • Etats des connaissances médicales et nutritionnelles. • Facteurs géographiques : • Richesses naturelles. • Climat. • Communications. • Facteurs démographiques : • Répartition des populations par âge. • Politique gouvernementale devant la planification familiale. • Concentration urbaine et dissémination rurale. • Migrations. • Facteurs psycho-culturels : • Scolarisation. • Mentalité des populations devant les problèmes sanitaires. • Coutumes, croyances, traditions. • Facteurs socio-économiques : • Habitat. • Urbanisation et aménagement rural. • Modes de vie. • Situation de l'emploi. • Facteurs politiques :   • Planification économique et sociale. • Législation sanitaire (coordination des actions sectorielles). • Aide internationale.

  17. … et qui peuvent donner lieu à des actions de prévention • Les addictions • La santé au travail • La santé environnement • L’alimentation • La sécurité routière • Les risques infectieux…..

  18. L’organisation de la prévention en France • Les institutions • Plusieurs acteurs : • Le Ministère de la santé (au niveau national) • C’est lui qui fixe les grandes orientation de la prévention • Il participe au financement des actions de prévention (programme 204) pour : • Les agences de sécurité sanitaire • Les Agences Régionales de l’Hospitalisation • La direction Générale de la Santé • En 2010 : 389 millions d’euros pour la prévention. • Mais au sens large : financement aussi de la sécurité sanitaire qui participe à la prévention … • Les Agences Régionales de Santé • La possibilité de définir leurs propres actions de prévention en région en fonction des besoins locaux • Des financements régionaux qui permettent une plus grande latitude. • La Caisse National d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) • C’est elle qui finance la majorité des actions de prévention que nous connaissons à travers le fonds national de prévention, d’éducation et d’information sanitaires (FNPEIS) de l’assurance maladie • Elle défini aussi ses propres campagnes de prévention (Les antibiotiques, c’est pas automatiques, M’T Dent….) • Elle s’appuie sur un réseau de proximité (les Caisse Primaires d’Assurance Maladie) pour ses actions de préventions auprès des assurés sociaux.

  19. L’Inpes • L’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (http://www.inpes.sante.fr/default.asp) • C’est une agence sanitaire sous la tutelle du Ministère de la santé • C’est elle qui met en application la majorité des campagnes de prévention décidées • Affiches, livrets, publicités …… • Ses missions sont : 1 – de réaliser des enquêtes pour connaître l’état de santé de la population, définir les besoins en prévention • Enquête Baromètre Santé, Baromètre cancer, Baromètre Médecin Généraliste • Enquêtes HBSC sur la santé des élèves de 11 à 15 ans…, • Enquête Nicolle (connaissances, attitudes et comportements face au risque infectieux). 2 - Le développement de l’éducation pour la santéauprès de différentes populations : • Pour aider la population à adopter des modes de vie qui préservent et améliorent sa santé, • Lui donner des connaissances, l’alerter, la conseiller et lui apporter des solutions, • Aider les professionnels et favoriser le dialogue entre médecins et malades. • Ces productions s’adressent à toutes la populations (jeunes, femmes, hommes) et au professionnels de santé. • Il dispose également d’un important centre de documentation et une possibilité de commande en ligne de documents de prévention

  20. L’Inpes

  21. D’autres structures sont concernées par la prévention • L

  22. Prévention et grossesse : l’alcool • 5 % des femmes enceintes déclarent une consommation d’alcool régulière. • 10% serait le vrai chiffre • 7000 enfants /an en France naissent avec des signes cliniques d’alcoolisation fœtal • 700 développent un syndrome d’alcoolisation fœtal • Coût de la prise en charge à vie : 800 000 €/enfant

  23. Prévention et grossesse : l’alcool I - PREVENTION PRIMAIRE : l’option zéro La prévention primaire : c'est l'option zéro recommandée en France. Les campagnes d'information en France sont très peu développées, notamment auprès des plus jeunes. Mais l'alcool au cours de la grossesse est l’une des premières causes de retard mental acquis de l'enfant en France et il s'agit d'une incapacité évitable et que des doses modérées d'alcool ou des ingestions occasionnelles sont dangereuses pour le foetus. II - PREVENTION SECONDAIRE : rechercher et prendre en charge l’alcoolisme maternelle En cas d'éléments de suspicion d'un alcoolisme maternel, il faut : - rechercher systématiquement un alcoolisme maternel par l'interrogatoire (comportement, troubles du sommeil, troubles de la mémoire, etc.), l'examen clinique (démarche, faciès) et l'échographie systématique du deuxième trimestre (SAF). Le taux de Gamma-Glutamyl-Transférase (GGT) est stable au cours de la grossesse et il est sensible à de faibles doses d'alcool chez la femme enceinte. L'alcoolisation aiguë n'élève pas l'activité GGT. La mesure du VGM peut permettre de suspecter un alcoolisme. - Prendre en charge sont multiples : cures ambulatoires, soutien familial, foyers thérapeutiques, hospitalisation, consultations rapprochées. Il est important de noter qu'une prise en charge avant le troisième trimestre de la grossesse peut permettre de réduire la fréquence et la sévérité des atteintes neurocomportementales. III - PREVENTION TERTIAIRE : la prise en charge de l’enfant Elle concerne le foetus des mères alcooliques. Elle a pour but de dépister le plus tôt possible les handicaps moteurs, cognitifs et sensoriels, pour les traiter rapidement et réduire leurs

  24. 1. Repérer les situations d’addiction à l’alcool • Les différentes étapes • de la prévention de • L’alcool pdt la • grossesse 2. Mettre en confiance en allant vers elle avec respect, empathie, disponibilité et information 3. Organiser un partenariat médico-psycho-social alliant les spécialistes nécessaires et les acteurs de proximité qui assureront la continuité de l’accompagnement et de la prise en charge pendant la grossesse et après l’accouchement Professionnel référent médical de proximité connu des personnes ressources de proximité, (le plus souvent le médecin traitant) Professionnel référent spécialiste pour le suivi de la grossesse En accord avec la femme et si nécessaire, une personne de confiance de proximité(famille, voisinage, confidente…) susceptible d’alerter les professionnels de tout risque de rechute et d’accompagner la femme au quotidien 4. Assurer l’articulation et la continuité entre le projet de soins et le projet de vie Pour une prise en charge cohérente dans la durée de la femme et de l’enfant permettant d’apporter une réponse rapide aux accidents éventuels (rechute, perte de vue…)

  25. Définition de l’ETP Selon l’OMS, l’ETP vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences nécessaires pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. - Elle fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient. - Elle comprend des activités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre les patients conscients et informés de leur maladie, des soins, de l’organisation et des procédures hospitalières, et des comportements liés à la santé et à la maladie. Ceci a pour but de les aider (ainsi que leurs familles) à comprendre la maladie et le traitement, collaborer ensemble et assumer leurs responsabilités dans leur prise en charge pour les aider à maintenir et améliorer leur qualité de vie. Une information orale ou écrite, un conseil de prévention peuvent être délivrés par un professionnel de santé à diverses occasions, mais ils n’équivalent pas à une éducation thérapeutique du patient.

  26. Les objectifs de l’ETP • L’ETP participe à l’amélioration de la santé du patient (biologique, clinique) de sa qualité de vie et à celle de ses proches. • Les finalités spécifiques de l’éducation thérapeutique portent sur :

  27. Intégration de l’ETP à la stratégie de soins:complémentaire etindissociable

  28. Les grandes étapes de la mise en place d’un ETP • L’ETP est défini en fonction de : • La pathologie • Du contexte

  29. Qui met en place l’ETP ? • Tous les professionnels de soins : • Médicaux, • Paramédicaux, • Hospitaliers • Libéraux • Quel que soit l’évolution de la pathologie • Savoir profiter des occasions de soins

  30. Conclusion • La prévention est indispensable pour évoluer vers un meilleur état de santé individuel et collectif. • Elles sont complémentaires du soins car elles permettent de réduire la consommation de soins donc les coûts de santé. • Elles doivent être considérées comme évolutives et être adaptées à chaque individu ou groupe d’individu afin de parvenir à une logique de prévention tout au long de la vie .

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