1 / 21

La communication, l’écoute

La communication, l’écoute. Savoir s’écouter pour entendre l’autre.

Download Presentation

La communication, l’écoute

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. La communication, l’écoute Savoir s’écouter pour entendre l’autre Marie-Claude CAYZAC Psychologue Clinicienne

  2. La communication est un sujet qui devient à la mode à l’heure où les distances se raccourcissent voire s’annulent ; on peut se «parler» par écran ou par combiné interposé. La technologie multiplie la quantité et la rapidité des communications • En se dégageant de la pesanteur matérielle, l’homme a développé un langagesocialisé, standardisé, technicisé etc.

  3. Loin du vécu corporel et des émotions, le langage a pris de la distance • L’homme est un être vivant, fait pour grandir et se construire dans un groupe social ; il naît équipé pour la communiquer, échanger, recevoir une réponse à ce qu’il émet • Pourtant, la communication, dans le sens de l’écoute, d’une expression sincère, authentique reste un besoin essentiel pour tout un chacun

  4. Les temps de la communication: • Confirmation : le point de vue de l’autre ; oui toi tu penses…. • Affirmation : de mon point de vue, pour ma part… • Constat des différences  • Repositionnement : synthèse, reformulation

  5. Différents types de messages : Explicite Implicite Codé (accessible à certains) Existentiel (lié au vécu de la personne) • 5 émotions naturelles ont été décrites par Elizabeth Kübler-Ross : La peur La culpabilité La colère La jalousie L’amour

  6. Le deuil du malade est aussi le deuil de la santé, il est difficile à faire. C’est également la perte d’illusions devant l’inexorable de la maladie avec les résistances du malade et souvent de ses proches   Chacun passe par l’expérience douloureuse de la perte, des illusions de la santé, de la toute-puissance de guérir l’autre à tout prix ! Nous sommes dans l’humain, la pensée rattrape le corps

  7. L’écoute • Écouter, c'est se mettre à disposition de l'autre, dans ce qu'on appelle une neutralité bienveillante, en évitant tout jugement préalable, toute classification, tout a priori tant qu'à ce qui se dit, ce qui se vit et ce qui se voit. Quels sont les obstacles à l'écoute • Parmi les obstacles, il y a notre propreémotion par rapport à ce qui se dit, parce que ce qui s'expérimente chez l'autre a un écho en soi..

  8. L’écoutesuite • Se protéger n'est pas un défaut non plus, c'est même parfois nécessaire, mais il est bon de le voir, sur l'instant ou après, de façon à pouvoir l'analyser, voir d'où naît cette attitude de protection • Au fil du temps, on peut dépasser ces "trop vite" pour offrir une véritable écoute, centrée sur l'autre et non pas sur soi

  9. L’écoute réciproque et responsable • Je suis responsable de la façon dont je reçois ce qui vient de l’autre, c’est moi seul qui donne le sens au message que je reçois • L’autre est responsable de la façon dont il reçoit ce qui vient de moi, c’est lui seul qui donne sens au message qu’il reçoit Jacques Salomé 

  10. Les étapes du deuil selon E. Kübler- Ross • Le déni • La colère • Le marchandage • La dépression • L’apaisement

  11. L’écoute du malade • La relation avec l’autre est difficile, . C’est la rencontre de deux univers psychiques • Donc, il s’agit de ne pas nier la souffrance del’autre, la reconnaissance de son état, son désespoir et son angoisse de mort ; ceci peut venir retentir sur l’histoire de chacun d’entre nous

  12. Les codes de communication sont alors différents • Soit nous nous trouvons en présence d’un malade à l’affût de nos moindres réactions • Soit nous nous trouvons en présence d’un malade si faible que la parole est limitée, voire absente

  13. Reste la communication non verbale par laquelle circulent de nombreuses informations • Ce sont alors les regards, certaines mimiques qui peuvent nous mettre totalement au diapason du malade, ses gestes aussi

  14. Mais nous devons veiller à ne pas les interpréter subjectivement • Le toucher, comme un enveloppement, peut s’avérer important et facilitant à condition que les limites de chacun soient respectées • La simple présence attentive auprès de l’autre est aussi un acte important, même sans parole

  15. Même silencieux, les yeux fermés, dans un visible isolement, le malade a souvent besoin qu’on lui parle • Il est aussi à l’écoute, et les paroles à son intention peuvent l’aider dans son propre cheminement • Cela peut le rassurer de se sentir accompagné physiquement, même dans son mutisme épuisé

  16. L’écoutesuite «Plus un sujet se sait, se sent écouté, plus il est amené à se dire…. Plus un sujet se découvre en se disant, plus il se dira La nécessité de l’écoute est préalable, fondement de toute intervention» B. Jacobi

  17. LA VIE jusqu’au bout «Il faut savoir que tant qu’un souffle de vie demeure quelque chose de nouveau peut jaillir» Marie de Hennezel « La mort intime »

  18. Réflexion sur l’écoute de la souffrance «  La dépendance fonctionnelle et aliénante d’un homme à un autre confisque toujours la parole, et l’espace inter-subjectif est encombré jusqu’à l’étouffement par la technique ou la prétendue sagesse. L’altération ne se convertit pas en altérité » Denis Vasse «  Le poids du réel, la souffrance »

  19. Les renoncements nécessaires • Vouloir accompagner impliquera forcément, si l’on veut être efficace, de passer par un renoncement à la toute puissance, une acceptation de nos limites à la lumière d’une meilleure connaissance de nous–mêmes • La réalité devra se substituer à l’illusion de tout pouvoir résoudre

  20. « Accompagner quelqu’un ce n’est pas vivre à sa place, c’est savoir que l’on peut quelque chose dans la pire des souffrances, par la présence, les soins, les compétences, l’écoute, mais aussi c’est accepter la part d’inachevé, d’imperfection, d’insatisfaction de nos attentes sans en être détruits ou le vivre comme un échec personnel » J. PILLOT

  21. « De main mortelle la caresse demeure »  Jacqueline Kélen

More Related