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Les vaccins pour enfants à l’œuvre au Canada. Présenté par : Date : Lieu :. Aperçu de la présentation. Les arguments en faveur de la vaccination L’innocuité des vaccins Les vaccins au Canada Des mythes, des faits et des réponses aux questions Les politiques publiques Des ressources.

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  1. Les vaccins pour enfants à l’œuvre au Canada Présenté par :Date :Lieu :

  2. Aperçu de la présentation Les arguments en faveur de la vaccination L’innocuité des vaccinsLes vaccins au CanadaDes mythes, des faits et des réponses aux questionsLes politiques publiquesDes ressources © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  3. Les sources d’information D’après Les vaccins : Avoir la piqûre pour la santé de votre enfant (3e édition, 2006)Pour obtenir les mises à jour, y compris les documents de principes du comité des maladies infectieuses et d’immunisation de la SCP et de l’information à jour pour les parents, consultez les sites Web de la SCP : www.cps.ca et www.soinsdenosenfants.cps.ca. Révisé par le comité des maladies infectieuses et d’immunisation Principaux réviseurs : Docteurs Bob Bartolussi et Dorothy Moore. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  4. Les arguments en faveur de la vaccination © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  5. Pourquoi vacciner? • Les vaccins sauvent des vies : Une réussite de la santé publique. • Les vaccins sont sécuritaires et efficaces : Les maladies qu’ils évitent peuvent provoquer une invalidité permanente ou même la mort. • Le monde est petit : Les voyages favorisent la transmission rapide de maladies rares. • De nombreuses maladies évitables par la vaccination ne disposent d’aucun traitement efficace. • Pour certaines maladies, comme le tétanos, l’infection ne produit pas d’immunité, mais les vaccins en produisent une. …Et le dernier point, mais non le moindre… © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  6. …les vaccins protègent tout le monde • Directement : la personne vaccinée, et • Indirectement : les personnes vulnérables à la maladie, p. ex., les bébés, les enfants, les personnes âgées, les personnes dont le système immunitaire est affaibli. • Les vaccins assurent des collectivités en meilleure santé : les enfants à l’école, les parents au travail, les personnes qui interagissent normalement. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  7. Le fonctionnement des vaccins Immunologie 101 • La surface des bactéries et des virus contient des protéines uniques et des polysaccharides (des sucres complexes). Ce sont les antigènes. • Le système immunitaire cible les antigènes à l’aide d’anticorps et de lymphocytes. • Les lymphocytes (un type de globules blancs) incluent les lymphocytes B, les lymphocytes T et les cellules mémoires. • Les cellules mémoires permettent au système immunitaire de reconnaître les germes qu’il a déjà vus, ce qui crée une mémoire immunitaire. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  8. L’immunité • L’immunité prolongée dépend des cellules mémoires. La mémoire immunitaire désigne la capacité qu’acquiert le système immunitaire de repérer la présence d’un germe et de le détruire. • Deux moyens d’être immunisé : l’infection naturelle et la • vaccination. • – L’infection naturelle provoque une maladie et peut s’associer à • des complications, à des lésions permanentes et même à la mort. • – Les vaccins assurent une protection sans causer de grave maladie. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  9. L’immunologie des vaccins Les types de vaccins © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  10. La réussite de la vaccination au Canada © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  11. La réussite de la vaccination au Canada (suite) © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  12. Les risques et les avantages des vaccins © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  13. Les risques et les avantages des vaccins (suite) © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  14. Les réussites des vaccins • La variole est éradiquée. Aucun cas nulle part dans le monde depuis 1979. Les enfants ne sont plus vaccinés contre la variole. • La polio paralytique est éliminée de la plupart des régions du monde. De nos jours, elle est endémique dans quatre pays seulement : Afghanistan, Inde, Nigeria, Pakistan. – Diminution des cas de 350 000 en 1988 à 1 606 en 2009. – Éclosions récentes au Tadjikistan et en Ouzbékistan, d’anciennes républiques de l’Union soviétique. – Pour éradiquer complètement la polio, tous les enfants doivent être vaccinés. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  15. Pourquoi vaccine-t-on (encore)? • Lorsque le taux de vaccination diminue, le taux de maladie augmente. • Exemple : À la fin des années 1980, les États de l’ancienne Union soviétique ont vu leurs approvisionnements en vaccins perturbés et leur système de santé publique s’effondrer et ont vécu l’instabilité socioéconomique. • Résultat : Diminution des taux de vaccins pour enfants. • Une épidémie de diphtérie a suivi : Plus de 150 000 cas et plus de4 000 décès dans les nouveaux États indépendants et les États de la Baltique. • Un programme de vaccination massive a finalement permis de contrôler l’épidémie. • Leçon : Le relâchement de la vigilance peut être fatal. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  16. Pourquoi des éclosions se produisent-elles (encore)? • Les éclosions se produisent pour diverses raisons : • Le doute du public : Au début des années 2000, une étude infondée sur l’autisme et le vaccin RRO menée au Royaume-Uni a suscité une diminution de la vaccination contre la rougeole. • – Résultats : augmentation des taux locaux d’infections contre la • rougeole et des décès, et propagation de la rougeole à d’autres pays. • – Leçon : La vaccination doit se poursuivre pour éviter les éclosions • de maladie. • Les voyages : La rougeole et les oreillons ont été introduits au Canada par des voyageurs, qui ont entraîné des éclosions locales. • 2008 : La polio a été propagée dans 20 pays par des voyageurs provenant des quatre pays où elle demeure endémique. • – Leçon : Le monde est petit! Les voyages peuvent susciter la propagation • très rapide d’une maladie rare. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  17. Pourquoi des éclosions se produisent-elles (encore)? (suite) • La baisse de l’immunité : Importante éclosion d’oreillons en 2007-2008. Apparue en Nouvelle-Écosse, elle s’est propagée au Nouveau-Brunswick et en Alberta, et des cas sporadiques se sont déclarés ailleurs. • A surtout touché les 20 à 29 ans en milieu scolaire. • A suscité la recommandation d’administrer une deuxième dose du vaccin aux élèves du secondaire, des collèges et des universités qui n’en avaient reçu qu’une dose pendant la petite enfance. • Leçon : Il est peut-être nécessaire d’administrer une dose de rappel du vaccin contre les oreillons. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  18. L’innocuité des vaccins © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  19. Le mode d’approbation des vaccins au Canada • La Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques (DPBTG) de Santé Canada analyse et approuve tous les vaccins destinés à un usage humain au Canada. • Pour que les vaccins soient approuvés, les fournisseurs doivent respecter des normes acceptables d’innocuité et de qualité (efficacité). • Production : La DPBTG supervise tous les aspects de la production. • Innocuité : La DPBTG effectue des tests de laboratoire indépendants pour évaluer l’innocuité et l’efficacité des premiers lots d’un vaccin. • Qualité : Précisée par la DPBTG et vérifiée à répétition sur des échantillons de lots avant et après la commercialisation du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  20. Les recommandations sur l’utilisation des vaccins • Le CCNI : Le Comité consultatif national de l’immunisation fait des recommandations à l’administrateur en chef de la santé publique. • Le CCI : Le Comité canadien d’immunisation évalue les recommandations du CCNI et donne des conseils sur les plans opérationnels. • Les provinces et les territoires font appel aux recommandations du CCNI et du CCI pour élaborer des programmes de vaccination. • Le Guide canadien d’immunisation du CCNI : Lignes directrices virtuelles de l’Agence de la santé publique du Canada tous les 4 ans (édition la plus récente en 2010), à l’adresse www.phac-aspc.gc.ca. • La Société canadienne de pédiatrie : Documents de principes du comité des maladies infectieuses et d’immunisation, à l’adresse www.cps.ca. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  21. La surveillance de l’innocuité des vaccins • Les effets secondaires : Les effets secondaires suivant l’immunisation peuvent ou non être liés au vaccin. • Les effets secondaires légers, comme la fièvre et l’enflure au point d’injection, sont courants. Les effets plus graves sont rares. • La surveillance postcommercialisation des effets secondaires : Système mis en place pour signaler et analyser les effets secondaires une fois que l’utilisation d’un vaccin est approuvée. • L’information est transmise à l’Agence de la santé publique du Canada par l’entremise de médecins et d’infirmières qui la signalent aux représentants de la santé. • Les médecins et les infirmières qui administrent des vaccins devraient connaître les démarches locales visant à signaler à la santé publique les effets secondaires suivant l’immunisation. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  22. Les entités participant à la surveillance de l’innocuité des vaccins • Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation (SCSESSI) : Reçoit les rapports des médecins, des infirmières. • Comité consultatif sur l’évaluation de la causalité (CCEC) : Analyse tous les cas signalés d’effets secondaires graves. • IMPACT : Programme canadien de surveillance active de l’immunisation. • Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) : Programme de surveillance postcommercialisation de l’innocuité aux États-Unis. • Institute of Medicine (IOM, États-Unis) : Comité d’analyse de l’innocuité des vaccins. • GACVS (OMS) : Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  23. Les vaccins au Canada © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  24. Les vaccins systématiques pour enfants • Vaccin contre le pneumocoque : Protège contre des infections bactériennes causées par le Streptococcuspneumoniae,y compris la méningite, la pneumonie et les otites. • Vaccin contre le méningocoque : • Protège contre des infections bactériennes causées par le Neisseria meningitidis, y compris la méningite et la septicémie, une grave infection du sang. • Vaccin contre le VPH : Protège contre les types de virus du papillome humain responsables du cancer du col de l’utérus et du vagin et des condylomes. • Vaccin contre le rotavirus : Prévient la diarrhée à rotavirus. • Vaccin 5-dans-1 (DCaT-VPI-Hib) : Protège contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la polio et les infections bactériennes causées par le Hib (Haemophilus influenzae de type b), y compris la méningite (une infection du cerveau), et d’autres graves infections. • Vaccin RRO : Protège contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. • Vaccin contre l’hépatite B • Vaccin contre la varicelle • Vaccin contre l’influenza saisonnière (la « grippe ») • Vaccin dcaT : Dose de rappel des vaccins contre la diphtérie, la coqueluche acellulaire et le tétanos pour les adolescents et les adultes. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  25. Autres vaccins ou calendrier de rattrapage • Les enfants atteints de certaines maladies chroniques ou qui voyagent à l’extérieur de l’Amérique du Nord peuvent avoir besoin de vaccins supplémentaires. • Les enfants néo-canadiens n’ont peut-être pas reçu des vaccins qui sont administrés systématiquement ici. • Les enfants qui déménagent ailleurs au Canada peuvent rater une dose du vaccin parce que les calendriers ne sont pas uniformes partout au pays. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  26. Les contre-indications à la vaccination • Les réactions anaphylactiques ou d’autres réactions allergiques après l’administration d’un vaccin constituent une contre-indication à des doses supplémentaires du vaccin. • Les personnes ayant certains troubles du système immunitaire ne devraient pas recevoir de vaccins vivants (p. ex., rougeole, rubéole oreillons, varicelle, typhoïde par voie orale). • Éviter les vaccins vivants pendant la grossesse, sauf lorsque les avantages prévus pour la mère et le bébé sont supérieurs aux risques. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  27. Les précautions • Retarder l’administration du vaccin. • Maladie modérée à grave. • Les personnes traitées au moyen de produits sanguins ne devraient pas recevoir de vaccin vivant (p. ex., rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) pendant au moins 3 mois. Selon le produit sanguin et la dose reçue, il se peut que ces vaccins ne fonctionnent pas. • Ne pas reporter la vaccination en raison d’une maladie mineure • (p. ex., toux ou rhume, accompagné ou non de fièvre). © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  28. La diphtérie • Causée par une toxine fabriquée par une bactérie qui infecte le nez, la gorge ou la peau. • Peut causer des troubles respiratoires, une insuffisance cardiaque, des lésions nerveuses, une insuffisance rénale. • Environ 1 personne sur 10 en meurt. • Transmise par contact direct et étroit avec des gouttelettes provenant de la toux ou d’un éternuement. • Avant 1900, l’une des principales cause de décès chez les enfants. On estime 12 000 cas par année au Canada, dont 100 décès. • 1924 : 9 000 cas au Canada. • Vaccination systématique des enfants canadiens après 1930. • Depuis 1983 :  5 cas par année, aucun décès. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  29. Le vaccin contre la diphtérie • Toxine bactérienne inactivée. • Administré avec le vaccin 5-dans-1 contenant les vaccins contre le tétanos, acellulaire contre la coqueluche et contre la polio et le Hib. • Également administré sous forme de dose de rappel avec les vaccins contre le tétanos et la coqueluche à l’adolescence. • Également administré avec le vaccin contre le tétanos sous forme de dose de rappel — recommandée tous les 10 ans chez les adultes. • Réactions localisées courantes : rougeur, enflure, douleur et sensibilité au point d’injection. • Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  30. Le tétanos • Causé par une toxine fabriquée par une bactérie qui bloque le contrôle normal des réflexes nerveux de la moelle épinière. • Non contagieux : Se propage par les spores (des cellules semblables à des semences) dans l’environnement, notamment le sol et la poussière contaminés. • Avant le vaccin : De 60 à 75 cas par année au Canada, dont 40 à • 50 décès. • La vaccination systématique a été amorcée en 1944. • De nos jours,  2 cas par année au Canada. • Puisque les spores du tétanos sont présentes dans l’environnement, la vaccination demeure le seul mode de prévention. • L’infection au tétanos n’assure pas d’immunité contre le tétanos. • Dans les pays sans programme de vaccination, le tétanos continue de tuer. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  31. Le vaccin contre le tétanos • Toxine bactérienne inactivée. • Administré avec le vaccin 5-dans-1 contenant les vaccins contre la diphtérie, acellulaire contre la coqueluche et contre la polio et le Hib. • Également administré sous forme de dose de rappel avec les vaccins contre la diphtérie et la coqueluche à l’adolescence. • Également administré avec le vaccin contre la diphtérie sous forme de dose de rappel — recommandée tous les 10 ans chez les adultes. • Réactions localisées courantes : rougeur, enflure, douleur et sensibilité au point d’injection. • Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  32. La coqueluche • Infection respiratoire causée par une bactérie. • Provoque de graves quintes de toux suivies d’un bruit rauque. • Dure de 6 à 12 semaines. • De 20 % à 30 % des nourrissons atteints de la coqueluche seront hospitalisés. • 1 nourrisson sur 400 aura des lésions cérébrales. • Très contagieuse : Transmise par contact direct et étroit avec les gouttelettes de la toux ou d’un éternuement. • Avant le vaccin : de 30 000 à 50 000 cas par année, dont 50 à 100 décès. • Maintenant : 3 000 cas au Canada, dont environ 5 décès par année. • Ces dernières années : nombre croissant de cas chez les adolescents, les jeunes adultes. Toujours une cause courante de toux chronique (> 2 semaines) chez les adolescents et les adultes. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  33. Le vaccin contre la coqueluche • Vaccin à cellule complète adopté au Canada en 1943. • Remplacé par le vaccin acellulaire contre la coqueluche en 1997. • Protéines bactériennes purifiées : moins d’effets secondaires. • Administré avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la polio et le Hib, sous forme de vaccin 5-dans-1. • Également offert aux enfants plus âgés, aux adolescents et aux adultes sous forme de dose de rappel, en combinaison avec le vaccin Td. • La vaccination des parents et des adultes qui travaillent avec des enfants protège les bébés trop jeunes pour être entièrement immunisés. • Ne prévient pas l’infection chez tout le monde, mais efficace pour réduire la gravité de la maladie et les risques de complications. • Les effets secondaires mineurs et localisés sont courants. • Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  34. La polio • Causée par le poliovirus. • Avant 1955, infection courante au Canada. • La plupart des infections sont asymptomatiques (sans symptômes) ou légères, mais de 1 % à 5 % provoquent une méningite et 1 %, la polio paralytique. • Virus dans la gorge et les excréments des personnes infectées : transmis par contact direct et étroit avec les sécrétions de la gorge, ainsi que par contact indirect (p. ex., mains contaminées, eau, aliments). • 1959 : dernière épidémie au Canada, dont 2 000 cas de polio paralytique. • Enfants de 5 à 9 ans les plus touchés. • 1989 : dernier cas de polio paralytique causé par le poliovirus au Canada. • 2008 : encore observée régulièrement dans 4 pays; peut se propager par les voyageurs. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  35. Le vaccin contre la polio • VPI (vaccin inactivé contre la polio) : Vaccin intact tué. • Administré avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et le Hib, sous forme de vaccin 5-dans-1. • VPO (vaccin oral contre la polio) : Vaccin vivant atténué. Pas utilisé au Canada depuis 1997-1998, mais encore utilisé dans de nombreux pays. • Les effets secondaires du VPI sont rares. • Efficace et durable : Après 3 doses, 100 % des nourrissons développent des anticorps contre les 3 types de poliovirus. • Seule contre-indication au VPI : Réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  36. L’Haemophilusinfluenzae de type B (Hib) • À ne pas confondre avec la grippe saisonnière. • Les jeunes enfants sont les plus vulnérables. • Jusqu’en 1985, principale cause de méningite bactérienne au Canada : 1 500 cas par année chez les < 5 ans. • 1 500 autres cas par année atteints d’une grave infection (p. ex., du sang, de l’épiglotte, des poumons, des articulations, des os ou de la peau). • Méningite : infection du liquide et des membranes recouvrant le cerveau et la moelle épinière. • Sans traitement, tous les enfants atteints d’une méningite à Hib meurent. • Complications de la méningite à Hib : lésions cérébrales, retard de développement, troubles de la parole et du langage, surdité. • Pas très contagieux : bactéries du Hib dans la bouche, sécrétions nasales transmises par exposition étroite et prolongée ou contact avec des gouttelettes de la toux ou d’un éternuement. Une réussite récente 1986 : vaccin approuvé en vue d’être utilisé au Canada. Depuis 2000 : de 5 à 16 cas de Hib envahissant par année chez les enfants. Le Hib disparaît de tous les pays où les nourrissons sont vaccinés systématiquement. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  37. Le vaccin contre le Hib • Polysaccharide bactérien purifié lié à un porteur de protéines, comme l’anatoxine diphtérique ou tétanique • Administré avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la polio, sous forme de vaccin 5-dans-1 • Protège l’enfant contre le Hib et contribue à limiter la transmission entre les enfants en général • Rougeur et douleur localisées chez 5 % à 15 % des nourrissons • Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  38. La pneumococcémie • Streptococcus pneumoniae : principale cause de méningite et d’autres infections bactériennes envahissantes graves chez les enfants du Canada, notamment ceux de < 2 ans. • Les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes atteints de certains troubles chroniques sont également à plus haut risque. • L’infection se déclare dans le nez ou la gorge. Bien des gens sont des porteurs asymptomatiques (sans symptômes). • Pas très contagieuse, mais transmise par contact direct et étroit : enfants en milieu de garde les plus à risque. • Infections localisées : otite moyenne aiguë, sinusite aiguë, bronchite aiguë, pneumonie. • Infections envahissantes : méningite, bactériémie, septicémie, endocardite, arthrite septique, ostéomyélite, péritonite. • De nombreux pneumocoques deviennent antibiorésistants. Une réussite récente Depuis le début de la vaccination systématique des nourrissons en 2005 : diminution de la maladie envahissante de 94 % chez les enfants < 2 ans. Effet indirect : la moins grande exposition a suscité une diminution de la maladie envahissante de 91 % chez les personnes âgées. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  39. Le vaccin contre le pneumocoque • Deux types offerts : polysaccharide et conjugué. • Polysaccharide : inefficace chez les enfants de < 2 ans. Utilisé chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes. Contient les 23 sérotypes responsables de plus de 90 % des graves infections. • Conjugué : approuvé en 2001. Efficace dès 2 mois de vie. Contient7 sérotypes. Des vaccins contenant 10 et 13 sérotypes ont récemment été homologués au Canada et ont remplacé le vaccin à 7 sérotypes dans certains territoires de compétence. • Les vaccins ont réduit considérablement les formes locales et envahissantes des infections dans tous les groupes d’âge. • Souches responsables des infections réduites de 40 % à 50 %. • Réactions localisées : rougeur, enflure, douleur et sensibilité au point d’injection chez 10 % à 20 % des gens. • Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  40. La méningococcémie • Neisseria meningitides :peut provoquer la méningite, la bactériémie, la septicémie et d’autres infections envahissantes. • Avant l’adoption du vaccin, de 200 à 400 cas d’infection envahissante par année au Canada, dont 20 à 40 décès. Depuis 2001, le taux au Canada a diminué à environ 200 cas par année. • Les personnes ayant certaines maladies chroniques sont plus vulnérables. • Décès attribuable à une maladie grave dans 5 % des cas, même malgré un traitement, pouvant se produire dans les 6 à 12 heures suivant les premiers signes de la maladie. • Les bactéries à méningocoque sont fragiles et les infections ne sont pas très contagieuses. • La plupart des infections se transmettent par contact direct et étroit avec les sécrétions buccales et les gouttelettes de salive de porteurs sains, soit environ1 adolescent ou adulte sur 5. • 5 sérogroupes (A, B, C, Y et W135) sont responsables de presque toutes les infections au Canada, les groupes B et C provoquant le plus de maladies. • Selon toute probabilité, les infections causées par les sérogroupes A, C, Y et W135 seront moins courantes puisque le vaccin quadrivalent conjugué (VCM4) est maintenant offert au Canada. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  41. Le vaccin contre le méningocoque • Une dose de rappel systématique du vaccin conjugué contre le méningocoque du groupe C ou le VMC4 est recommandé pour tous les enfants à environ 12 ans. • Des doses de rappel plus fréquentes peuvent devoir être administrées aux personnes plus vulnérables aux méningococcémies. • Il n’existe aucun vaccin contre le méningocoque du groupe B. • Réactions localisées légères (rougeur, enflure, douleur ou sensibilité au point d’injection) déclarées pour tous les types de vaccin chez 10 % à 20 % des gens. • Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  42. La rougeole • Infection virale grave. Provoque une forte fièvre, un écoulement nasal, une toux, une conjonctivite, une éruption qui dure de 1 à 2 semaines. La pneumonie est courante (de1 % à 6 % des cas). • Encéphalite : 1 cas sur 1 000, peut provoquer des lésions cérébrales ou la mort. • Cas rares : PSS (panencéphalite sclérosante subaiguë). • Très contagieuse : Transmise par contact direct et par l’air. Les germes deviennent aéroportés après une toux ou un éternuement. • Avant l’adoption du vaccin : vastes épidémies tous les 2 ou 3 ans. La plupart des enfants avaient eu la rougeole avant l’âge de 18 ans. • 300 000 cas par année au Canada; 300 décès et 300 enfants ayant des lésions cérébrales. • Vaccin approuvé en 1963; calendrier à deux doses en 1996-1997. • 2001-2006 : moins de 20 cas par année. • Éclosion en 2007 au Québec : 95 cas, presque tous chez des personnes qui avaient refusé la vaccination. • Éclosion en 2008 en Ontario : dans plus de 50 cas, la plupart n’avaient reçu qu’une dose du vaccin ou n’avaient jamais été vaccinés. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  43. Le vaccin contre la rougeole • Virus vivant atténué (affaibli). • Administré avec les vaccins contre la rubéole et les oreillons, sous forme de vaccin RRO auquel on peut aussi ajouter le vaccin contre la varicelle, sous forme de vaccin RRO-Var. • 2 doses requises, car environ 5 % des enfants vaccinés demeurent non protégés après la première dose. • Effets secondaires légers : fièvre (chez 5 % à 10 % des enfants) ou éruption (chez 2 % des enfants). • Graves effets secondaires rares : risque d’encéphalite inférieur à 1 cas par million de doses. • Pas de preuve de lien avec d’autres maladies ou troubles (comme l’autisme, le retard de développement, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse). • Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente du vaccin. • Certains troubles du système immunitaire. • Grossesse. • Précautions : • Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave. • Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des produits sanguins, car le vaccin pourrait ne pas fonctionner. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  44. La rubéole • Infection virale. • Peut provoquer de la fièvre, des maux de gorge, une enflure des glandes, une éruption. • Généralement légère chez les enfants. Plus grave chez les adolescents et les adultes : Les arthralgies et l’arthrite sont courantes chez les adultes. • Pendant la grossesse, peut infecter le fœtus et provoquer de graves invalidités : Le syndrome de rubéole congénitale (SRC), qui peut être responsable d’une cardiopathie, de surdité, de cataractes et d’un retard intellectuel. • Se propage par contact direct avec les sécrétions de la bouche ou du nez et les gouttelettes de la toux ou d’un éternuement. Moins contagieuse que la varicelle ou la rougeole. • Avant l’adoption du vaccin, 85 % des enfants avaient eu la rougeole avant l’âge de 20 ans : 250 000 cas par année, dont 200 cas de syndrome de rubéole congénitale. • Épidémie mondiale en 1964 : Aux États-Unis, ~30 000 bébés infectés pendant les 20 premières semaines de grossesse. De ce nombre, ~20 000 cas de SRC et8 000 décès. • Depuis le début de la vaccination systématique en 1980 : Seulement 0 à 3 bébés atteints du SRC naissent au Canada chaque année de mères non vaccinées. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  45. Le vaccin contre la rubéole • Virus vivant atténué. • Administré aux nourrissons avec les vaccins contre la rougeole et les oreillons sous forme de vaccin RRO auquel on peut aussi ajouter le vaccin contre la varicelle, sous forme de vaccin RRO-Var : 2 doses. • Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente du vaccin. • Certains troubles du système immunitaire. • Grossesse. • Précautions : • Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave. • Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des produits sanguins, car le vaccin pourrait ne pas fonctionner. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  46. Le vaccin contre la rubéole et la grossesse • Il faudrait vérifier si les femmes en âge de procréer sont immunisées contre la rubéole avant leur première grossesse. • Les femmes non immunisées et qui ne sont pas enceintes devraient être vaccinées. • Si elles sont enceintes et non immunisées, retarder le vaccin, mais les mères devraient être vaccinées le plus tôt possible après l’accouchement pour assurer leur future protection. • Les effets secondaires du vaccin sont rares chez les nourrissons. • 25 % des femmes vaccinées ont des douleurs articulaires. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  47. Les oreillons • Infection virale pouvant provoquer de la fièvre, des céphalées et une enflure des glandes salivaires autour des mâchoires et des joues. • Peut également causer une forme légère de méningite (dans 1 cas sur 10) ou une grave encéphalite entraînant des lésions cérébrales. • Complications : surdité, enflure des testicules, infection des ovaires et (rarement) stérilité. • Le virus contenu dans la bouche et les sécrétions nasales se propage facilement par contact direct et étroit et par les gouttelettes de la toux ou d’un éternuement. • Avant l’adoption du vaccin, plus de 30 000 cas par année déclarés au Canada. • Les programmes de vaccination ont été amorcés dans les années 1970. • Diminution des cas à < 400 par année après le calendrier à une dose, et à une moyenne de 79 cas par année en 2000-2006, après le calendrier à deux doses. • Le nombre croissant de cas chez les adolescents et les jeunes adultes depuis 2007 pourrait refléter une baisse de l’immunité après une seule dose du vaccin. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  48. Le vaccin contre les oreillons • Virus vivant atténué. • Administré en combinaison avec les vaccins contre la rougeole et la rubéole, sous forme de vaccin RRO auquel on peut aussi ajouter le vaccin contre la varicelle, sous forme de vaccin RRO-Var : 2 doses. • Les effets secondaires sont rares : Méningite déclarée dans 1 cas pour800 000 doses. • Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente du vaccin. • Certains troubles du système immunitaire. • Grossesse. • Précautions : • Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave. • Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des produits sanguins, car le vaccin pourrait ne pas fonctionner. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  49. La varicelle • Causée par le virus varicelle-zoster. • Fièvre, céphalées, douleurs et éruption prurigineuse. • Maladie généralement légère (mais coûteuse) : Les parents restent souvent à la maison pendant 3 jours; de 30 % à 65 % des enfants consultent en clinique ou à l’hôpital. • Peut provoquer des complications comme la pneumonie, la bactériémie ou de graves infections cutanées. • La maladie est plus grave, et les complications plus courantes, chez les adolescents et les adultes. • Les cas graves peuvent poser de graves risques, notamment pour les nouveau-nés, les adultes ou quiconque a le système immunitaire affaibli. • Très contagieuse : Les virus de la gorge et ceux des lésions grattées de la peau se répandent facilement dans l’air. Transmise également par contact avec l’éruption. • Contagieuse 2 jours avant l’apparition de l’éruption jusqu’à ce que la dernière cloque ait formé une gale, généralement 5 jours environ après l’apparition de l’éruption. • Le virus demeure en dormance dans le système nerveux et peut être réactivé plus tard pour provoquer un zona. Une réussite récente Avant l’adoption du vaccin : > 300 000 cas par année (95 % des Canadiens la contractaient). Le nombre d’enfants hospitalisés à cause de la varicelle a chuté considérablement depuis l’adoption des programmes de vaccination. Déjà en 2007, on avait constaté une diminution de 84 % des hospitalisations dans les provinces et les territoires ayant implanté leur programme rapidement (2000-2002), et une réduction de 65 % dans les régions où les programmes avaient été implantés plus tard (2004-2006). © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

  50. Le vaccin contre la varicelle • Virus vivant atténué. • Efficace à prévenir la varicelle dans 85 % à 90 % des cas et à prévenir une maladie modérée à grave dans 100 % des cas. • 2 doses du vaccin maintenant recommandées pour tous les enfants de > 1 an (auparavant seules les personnes vaccinées à ≥ 13 ans en recevaient 2 doses). • Protection d’au moins 20 ans, peut-être permanente. • Réaction localisée légère chez environ 20 % des enfants. • Une maladie modifiée par le vaccin peut se déclarer, mais les cas sont rares et la maladie, moins grave. • La transmission du virus du vaccin d’un enfant vacciné en santé à des contacts susceptibles est rare. • Administré sous forme de vaccin contre la varicelle ou en combinaison dans le vaccin RRO-Var. • Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente du vaccin. • Certains troubles du système immunitaire. • Grossesse. • Précautions : • Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave. • Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des produits sanguins, car le vaccin pourrait ne pas fonctionner. © 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

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