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Programme de prévention des conflits et de renforcement de l’unité nationale en Mauritanie

Programme de prévention des conflits et de renforcement de l’unité nationale en Mauritanie. Pourquoi la prévention des conflits en Mauritanie ?. Une stabilité précaire. Réputation de pays sûr, calme, mais : Position géopolitique charnière ;

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Programme de prévention des conflits et de renforcement de l’unité nationale en Mauritanie

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Presentation Transcript


  1. Programme de prévention des conflits et de renforcement de l’unité nationale en Mauritanie

  2. Pourquoi la prévention des conflits en Mauritanie ?

  3. Une stabilité précaire • Réputation de pays sûr, calme, mais : • Position géopolitique charnière ; • Porosité des frontières + faiblesse des capacités de contrôle ; • Développement de groupes violents (mouvance ‘salafiste’)

  4. De réels potentiels de conflits * Facteurs structurels : • Un tissu social complexe : • Mutation de la tribu (açabiya) à un Etat moderne (citoyenneté) ; • Déstructuration du tissu social ; • Groupes de solidarité primaires concurrencent institutions (fonction de socialisation), servent de protection contre la loi, sapent l’action de l’Etat, affaiblissent cohésion nationale. • Faiblesse des institutions et des espaces d’intégration nationale (Ecole, syndicats, partis, OSC) + corruption systémique ;

  5. Des discriminations ancrées dans les traditions et les mentalités (esclavage, castes…) • Juxtaposition cartes de la marginalisation socioéconomique et domination traditionnelle ; • Corrélation entre statut social à la naissance et niveau de pauvreté (problème de l’insertion des anciens esclaves, sous effets conjugués de pauvreté et analphabétisme) ; • Etat-nation inachevé : coexistence ethnique (expulsions, purges, allégations de discriminations) = terreau fertile aux contestations.

  6. * Facteurs conjoncturels : • Insécurité alimentaire (inflation) : structurel ? ; • Inégale redistribution des ressources ; • Absence de consensus politique ; • Fragilité du processus de démocratisation (indicateur : récurrence des coups d’État) : Caractère inachevé de la transition et faiblesse de la culture démocratique ; • Précarité des avancées, qui restent réversibles.

  7. = Somme de facteurs structurels et conjoncturels qui nourrissent l’instabilité

  8. Analyse causale 4 éléments principaux concourent aux risques d’instabilité, auxquels le pays est confronté : • La faiblesse des institutions/État de droit ; • La faible cohésionsociale ; • La crise alimentaire et l’accès aux ressources : enjeu compétition pour la survie et source de conflits (question foncière) ; • La faiblesse des capacités nationales de surveillance/contrôle des activités illégales (terrorisme, migration…) : appel d’air

  9. Points d’entrée/choix des priorités • 3ème risque (insécurité alimentaire) est trop spécifique et complexe ; pourra être envisagé dans concertation sur l’accès aux ressources ; • 4ème risque (sécuritaire/migratoire) requiert une approche technique que des bilatéraux pourraient mieux traiter ; = Choix de traiter 2 premiers risques identifiés (faiblesse des institutions/cohésion sociale) : impact décisif sur la consolidation de la paix, priorités nationales et mandat des agences impliquées.

  10. Stratégie/Approche Traiter les racines des risques au lieu des effets : Répondre aux facteurs susceptibles de rompre équilibre social (ex. règles du jeu électoral) = Prévenir vaut plutôt que guérir ; Approfondir le dialogue pour élargir participation et qualité du consensus sur enjeux de développement ; Renforcement des capacités et du rôle des acteurs dans une logique de durabilité ; Vulgariser la culture démocratique pour réduire les logiques d’appartenance (ethnique, tribale) ; Conjuguer développement citoyenneté/culture démocratique et amélioration des conditions de vie pour apaiser les frustrations liées aux inégalités ; Mieux impliquer les femmes, en raison de leur engagement pour la paix.

  11. Objectifs du Programme Le Projet s’assigne 2 objectifs principaux : • Renforcer la cohésion sociale par la promotion de l’Unité nationale et de la citoyenneté ; • Renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de la prévention et de la gestion des conflits.

  12. Postulats de base : Les risques de conflits reposent sur les frustrations qui résultent des inégalités et des discriminations ; Relation étroite entre conflits et déni des DH = Prévenir les conflits passe donc par la promotion des groupes exclus et le développement de la citoyenneté.

  13. Résultats escomptés (produits) • Les bénéficiaires bénéficient de stratégiesconcourant à la réduction des inégalités et discriminations ; • Des mécanismes de prévention/résolution des conflits au niveau local sont mis en place ; • Les jeunes et les femmes connaissent les causes des conflits et adoptent les attitudespour la promotion de la paix et la citoyenneté au sein de leurs communautés ; • Un cadre électoral consensuel et conforme aux standards internationaux est adopté; • Les acteurs sont formés et jouent un rôle actif dans la prévention des conflits.

  14. Cohérence w/stratégies UN/nationales • Le Programme s’inscrit dans UNDAF 2009/11, dont la prévention des crises est l’un des axes ; • S’inscrit en complément d’interventions du SNU et suite logique d’autres interventions (élections, participation féminine, parlement...) ; • S’inscrit dans CSLP : Axes gouvernance, LCP • Bonne gouvernance (MD) : renforcement des mécanismes de concertation; élargissement de la participation ; amélioration règles du jeu...

  15. Programme contribue aux OMD, à travers : • OMD 1 (lutte contre la pauvreté/faim) : dialogue pour des choix équitables et efficaces de répartition des ressources + amélioration conditions de vie ; • OMD 2 (éducation universelle) : intégration de l’éducation civique et des DH dans curricula ; • OMD 3 (égalité de genre) : Implication des femmes dans le processus de dialogue /concertation ; • OMD 7 : Gestion durable des ressources (dialogue).

  16. = Programme contribue à la protection des DH ; + S’inscrit dans cadre de la mise en œuvre recommandations des organes de suivi

  17. Par le choix des bénéficiaires • Anciens esclaves : 40 villages adwaba (30 000 personnes), parmi les + pauvres, enclavés, exposés aux conséquences socio-économiques/psychologiques de l’esclavage ; • Réfugiés rapatriés du Sénégal/Mali (3 000 personnes/12 000) ; • Au sein de ces 2 segments, ciblage spécifique des femmes et des jeunes (exclus + agents de changement).

  18. Par le choix des zones d’intervention 2 zones géographiques différentes : • Zone de Néma (Hodh Charghui) et Tamechkett (Hodh Gharbi), où survivances /séquelles de l’esclavage encore vivaces (sud des 2 Hodh : 40 sites) ; • Principaux sites de concentration des rapatriés : Brakna/Trarza (10 sites).

  19. Par le choix des activités principales • Études (compléter le diagnostic) ; • Plaidoyer, sensibilisation, aide juridique ; • Formation/renforcement capacités; • Financement de microprojets générateurs de revenus...

  20. Partenaires de mise en oeuvre • SNU : PNUD, UNFPA, UNICEF, ONUDC • Institutionnels : CNDH, intérieur, justice, Promotion féminine, jeunesse, éducation nationale, ANAIR, CDHAH, Parlement, Communes, Université ; • SC : Associations DH, des Oulémas, de Jeunes, féminines ; Partis...

  21. Merci de votre attention

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