L'incipit d'ULDDF

1. Auteur: Japrisot Un Long Dimanche de Fiançailles (roman) 1991 Genre: roman Type: narratif, descriptif Registre: Réaliste et pathétique Thème: 5 soldats condamnés pour mutilations volontaires sont menés dans les tranchées de première ligne Situation: Au début. Incipit ne posant pas la suite du roman Ouverture possibles: -> Malgré l'apparence, l'incipit pose en quelque sorte une face du roman. Cette description de l'univers des tranchées dévalorise la guerre. C'est un des buts principal du reste de l'oeuvre. Aspect: Récit. L'incipit d'ULDDF I] Un faux conte 1) Les éléments du conte - "Il était une fois" (l.1) - Construction de la première phrase avec "qui" - "Jadis" (l.3) - "le premier" (l.3) -"aventureux" (l.3)  comme s'il allait partir à l'aventure. 2) Mais vite démentis par la situation des personnages - Origine géographique: "Seine" (l.5) , "Allemand" (l.6) -"tranchée" (l.12), "bureau de recrutement" (l.4) Confirmation avec " le premier mois de Janvier 17" (l.19) = trop réaliste Éléments communs au conte II] Présentation des personnages 1) Le perso identifié: le 2124 Il porte un matricule. "il portait à son cou" (l.3)  bétail. - "Aventureux et gai" (l.3) -> mélioratif / contraste "Jadis" - "bottes prises à un allemand" -> victorieux, il a fait son devoir. Pourtant il est condamné "les bras liés dans le dos" (l.13) - "dit l'Eskimo, dit aussi Bastoche" - "Il était menuisier"… - "rabotait" -> passion, l'armée ne peut pas savoir - "il allait boire un blanc sec…" "Le beau temps d'avant" (l.38) -> temps révolu. 2) Les autres soldats - "Tous aligné du même côté" (l.27) -> hyperbole marquant la similitude de l'attitude. - "dizaines et dizaines" -> indéfinis -> tous identiques. -"yeux cernés de boue" -> ils sont masqués. - "regards muets" -> hypallage, ils n'ont plus aucun trait. - "voix" -> jamais la même. "neutre"-> aucune expression. WWI Détail sur sa vie -> humanité III] Un univers sinistre 1) Description des tranchées - "Murs de terre perverse" (l.33) -> hypallage -> vivre la dedans prend l'humanité. - "boyaux" -> terme technique - "labyrinthe" -> on s'y perd physiquement et mentalement. -"boue" terme utilisé svt -> réalité mise en avt par le narrateur. -"capote raidie" (l.24) -> à cause de la boue 2) Un décor où planent la désolation et la mort - Soir =symbole de mort. - Silence, le seul bruit "floc-floc" (l.12) -"abandonné de Dieu"  dimension tragique -Décor -> adjectifs, (l.33 arbres tronqués), (l.15 cheval mort) -> atmosphère noire - neige = linceul l.2=fatalité.