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LES GRANVELLE ET LEUR PALAIS . Deux hauts personnages de Franche-Comt l poque de la Renaissance

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LES GRANVELLE ET LEUR PALAIS . Deux hauts personnages de Franche-Comt l poque de la Renaissance

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    1. LES GRANVELLE ET LEUR « PALAIS ». Deux hauts personnages de Franche-Comté à l’époque de la Renaissance Ce dossier a été conçu pour être utilisé dans le cadre du programme de seconde sur l’Humanisme et la Renaissance. Il peut faire l’objet d’un travail de deux heures pendant lesquelles les élèves répondent aux questions accompagnant les diapositives.

    2. I. NICOLAS PERRENOT DE GRANVELLE. 1486-1550 1. Le Titien d’après l’encyclopédie en ligne de l’Agora: Peintre vénitien (v. 1488-1576). Titien fut, à l'instar de Giorgione ou des Van Eyck, un magicien de la peinture. Reprenant les techniques développées par son maître et frère d'atelier, Giorgione, il développe et porte à un sommet inégalé l'art du glacis, cette fine couche de vernis légèrement coloré qui emprisonne la lumière des couches sous-jacentes. Élève des Bellini, il perpétue un des traits qui distinguent l'art vénitien du reste de l'Italie: la richesse chromatique. Il en résulte des portraits d'un naturel incomparable accompagné d'une grande finesse d'analyse psychologique. On fait remonter avec raison jusqu'à Titien, l'émergence d'une peinture "peinte" qui se demarque de l'art de son époque où le dessin prime avant tout. Les plus grands peintres se réclameront de ses audaces, les XIXe et XXe siècles redécouvriront l'expressionnisme avant la lettre du maître vénitien. 2. Tout d’abord, il s’agit de portraits, genre nouveau apparu à la Renaissance. Ensuite, pour le Titien comme pour Gaetano, il y a une véritable recherche dans la restitution des sentiments ou du caractère des Granvelle. On découvre les visages d’hommes sûrs d’eux, assez déterminé pour Nicolas, entêté si l’on veut se référer à la devise des Comtois; l’œil pétillant voire malicieux. Derrière l’austérité apparente des personnages, on devine une certaine rudesses, mais aussi un bon-vivant chez Nicolas avec un sourire indéfinissable. Chez Antoine, plutôt un intellectuel au regard doux, mais scrutateur ou en train de réfléchir.1. Le Titien d’après l’encyclopédie en ligne de l’Agora: Peintre vénitien (v. 1488-1576). Titien fut, à l'instar de Giorgione ou des Van Eyck, un magicien de la peinture. Reprenant les techniques développées par son maître et frère d'atelier, Giorgione, il développe et porte à un sommet inégalé l'art du glacis, cette fine couche de vernis légèrement coloré qui emprisonne la lumière des couches sous-jacentes. Élève des Bellini, il perpétue un des traits qui distinguent l'art vénitien du reste de l'Italie: la richesse chromatique. Il en résulte des portraits d'un naturel incomparable accompagné d'une grande finesse d'analyse psychologique. On fait remonter avec raison jusqu'à Titien, l'émergence d'une peinture "peinte" qui se demarque de l'art de son époque où le dessin prime avant tout. Les plus grands peintres se réclameront de ses audaces, les XIXe et XXe siècles redécouvriront l'expressionnisme avant la lettre du maître vénitien. 2. Tout d’abord, il s’agit de portraits, genre nouveau apparu à la Renaissance. Ensuite, pour le Titien comme pour Gaetano, il y a une véritable recherche dans la restitution des sentiments ou du caractère des Granvelle. On découvre les visages d’hommes sûrs d’eux, assez déterminé pour Nicolas, entêté si l’on veut se référer à la devise des Comtois; l’œil pétillant voire malicieux. Derrière l’austérité apparente des personnages, on devine une certaine rudesses, mais aussi un bon-vivant chez Nicolas avec un sourire indéfinissable. Chez Antoine, plutôt un intellectuel au regard doux, mais scrutateur ou en train de réfléchir.

    3. Nicolas est né en 1486 dans une famille de notaire et de gens de justice d’Ornans. Ce tombeau en marbre a été commandé par Nicolas Perrenot de Granvelle pour ses parents Pierre Perrenot et Etiennette Philibert et achevé en 1553. Les armoiries de la famille Granvelle ont été mutilées à la Révolution. L' épitaphe a été rétabli par les soins de M. Teste, maire d' Ornans. Nicolas Perrenot, fils d’un notaire d’Ornans, naît en 1486.; sa famille était de la bourgeoisie d'Ornans depuis la fin du XIVe siècle. Pierre, le père , était donc notaire et juré auprès de la cour de l'Officialité  de Besançon. Étiennette, la mère, était fille d'écuyer et avait hérité de la seigneurie de Champagney.   Ce tombeau en marbre a été commandé par Nicolas Perrenot de Granvelle pour ses parents Pierre Perrenot et Etiennette Philibert et achevé en 1553. Les armoiries de la famille Granvelle ont été mutilées à la Révolution. L' épitaphe a été rétabli par les soins de M. Teste, maire d' Ornans. Nicolas Perrenot, fils d’un notaire d’Ornans, naît en 1486.; sa famille était de la bourgeoisie d'Ornans depuis la fin du XIVe siècle. Pierre, le père , était donc notaire et juré auprès de la cour de l'Officialité  de Besançon. Étiennette, la mère, était fille d'écuyer et avait hérité de la seigneurie de Champagney.  

    4. Nicolas, originaire d’Ornans, connaît une ascension sociale fulgurante : Nicolas fit des études de droit à l’université de Dole où il reçut l'enseignement  d'un des plus grands jusrisconsultes de l'époque, Mercurin Arboris de GATTINARA. C'est lui qui favorisa sa carrière. D'abord avocat dans le bailliage d’Ornans (carte d'un autre site de l'intranet), il devint ensuite conseiller au Parlement de Dole dès 1518. En 1519, il est nommé maître des requêtes au Conseil des Pays-Bas selon la volonté de Marguerite d'Autriche, tante de Charles-Quint. Nicolas fit des études de droit à l’université de Dole où il reçut l'enseignement  d'un des plus grands jusrisconsultes de l'époque, Mercurin Arboris de GATTINARA. C'est lui qui favorisa sa carrière. D'abord avocat dans le bailliage d’Ornans (carte d'un autre site de l'intranet), il devint ensuite conseiller au Parlement de Dole dès 1518. En 1519, il est nommé maître des requêtes au Conseil des Pays-Bas selon la volonté de Marguerite d'Autriche, tante de Charles-Quint.

    5. NICOLAS ET CHARLES-QUINT En 1524, il devient 1er conseiller d’État puis garde des sceaux en 1530. Il représente alors l’Empereur dans toutes les grandes négociations internationales de l’époque. http://www.cliohist.net/framesmic.php3?orig=http://www.cliohist.net/moderne/europe/16/cours/chap5.html Nicolas devint rapidement 1er conseiller de Charles-Quint . Intelligent et tolérant, il parcourut l’ Europe comme diplomate pour son prince. Il est mêlé à toutes les affaires internationales de l'époque , en particulier celles qui ont trait à la rivalité entre François 1er et les Habsbourg. Ainsi, en 1525, il négocie avec les Français la libération de François 1er capturé à Pavie. Nommé ambassadeur en France, il participe au traité de Madrid, puis de Cambrai (1529).     À la mort de Gattinara, il reçoit les sceaux du royaume de Naples et de Sicile et finit par être garde des sceaux de l'Empire. Il est à Augsbourg en 1530 quand éclate l'unité religieuse du monde germanique. Il est à Tunis en 1535 et à Alger en 1540 contre les Turcs. Trois de ses fils sont à la bataille de Mühlberg, en 1547, quand Charles-quint écrase les princes protestants de la Ligue de Smalkade. Il agit constamment pour la paix entre chrétiens, se désolant de leurs divisions religieuses. http://www.cliohist.net/framesmic.php3?orig=http://www.cliohist.net/moderne/europe/16/cours/chap5.html Nicolas devint rapidement 1er conseiller de Charles-Quint . Intelligent et tolérant, il parcourut l’ Europe comme diplomate pour son prince. Il est mêlé à toutes les affaires internationales de l'époque , en particulier celles qui ont trait à la rivalité entre François 1er et les Habsbourg. Ainsi, en 1525, il négocie avec les Français la libération de François 1er capturé à Pavie. Nommé ambassadeur en France, il participe au traité de Madrid, puis de Cambrai (1529).    À la mort de Gattinara, il reçoit les sceaux du royaume de Naples et de Sicile et finit par être garde des sceaux de l'Empire. Il est à Augsbourg en 1530 quand éclate l'unité religieuse du monde germanique. Il est à Tunis en 1535 et à Alger en 1540 contre les Turcs. Trois de ses fils sont à la bataille de Mühlberg, en 1547, quand Charles-quint écrase les princes protestants de la Ligue de Smalkade. Il agit constamment pour la paix entre chrétiens, se désolant de leurs divisions religieuses.

    6. Antoine, le cardinal, un humaniste? - Nicolas  a organisé les études de son fils Antoine en vue de La carrière qu'il lui préparait à  la cour des Habsbourg. Antoine fréquente les universités  de Louvain, Padoue, Paris, étudie le droit et la philosophie. Sa formation en fait un parfait courtisan et diplomate, mais aussi un ecclésiastique. - La photographie du buste reliquaire de Saint Laurent a été aimablement fournie par l’abbé Decreuze, curé de la paroisse de haute-Vallée de la Loue. - Le buste reliquaire de saint Laurent: église paroissiale Saint-Laurent d’Ornans. Matériaux : bronze : fondu, ciselé, doré; est constitué d' un socle quadrangulaire mouluré reposant sur 4 boules aplaties. Le socle comporte une logette renfermant des reliques. L’ensemble mesure 30 cm de haut. Devise de la famille de Granvelle, sous le socle : DURATE ; inscription concernant le commanditaire sous le socle : ANT. PERRENOT. S R/E. PBR CARDINALIS./GRANVELANUS/DD ; inscription concernant l' iconographie : DESCAPULA/S LAURENTII M ; les armoiries du cardinal de Granvelle sont gravées sur la face postérieure du socle : aigle impériale bicéphale au-dessus de 3 bandes obliques au centre d' un écusson surmonté du chapeau cardinalice à cordons noués. Historique : L' auteur de ce buste reliquaire de saint Laurent est sans doute l' orfèvre italien Leone Léoni. Présent à Bruxelles en 1549-1550, il grava plusieurs médailles à l' effigie du cardinal de Granvelle. Ce buste fut offert par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle à l' église paroissiale d' Ornans vers 1570. - La photographie du buste reliquaire de Saint Laurent a été aimablement fournie par l’abbé Decreuze, curé de la paroisse de haute-Vallée de la Loue. - Le buste reliquaire de saint Laurent: église paroissiale Saint-Laurent d’Ornans. Matériaux : bronze : fondu, ciselé, doré; est constitué d' un socle quadrangulaire mouluré reposant sur 4 boules aplaties. Le socle comporte une logette renfermant des reliques. L’ensemble mesure 30 cm de haut. Devise de la famille de Granvelle, sous le socle : DURATE ; inscription concernant le commanditaire sous le socle : ANT. PERRENOT. S R/E. PBR CARDINALIS./GRANVELANUS/DD ; inscription concernant l' iconographie : DESCAPULA/S LAURENTII M ; les armoiries du cardinal de Granvelle sont gravées sur la face postérieure du socle : aigle impériale bicéphale au-dessus de 3 bandes obliques au centre d' un écusson surmonté du chapeau cardinalice à cordons noués.Historique : L' auteur de ce buste reliquaire de saint Laurent est sans doute l' orfèvre italien Leone Léoni. Présent à Bruxelles en 1549-1550, il grava plusieurs médailles à l' effigie du cardinal de Granvelle. Ce buste fut offert par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle à l' église paroissiale d' Ornans vers 1570.

    7. Antoine, le cardinal, un humaniste? Peinture de Pierre d’Argent, 1572. Copie d’une œuvre du Bronzino, la descente de croix présentée en 3ème partie. - Peinture de Pierre d’Argent, 1572: déploration. Peinture polychrome sur bois, dans l’église paroissiale St Laurent d’Ornans . Commandée par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle. C’est une copie de l’œuvre du Bronzino alors installée dans la chapelle du palais Granvelle. Afin de remercier son bienfaiteur, le peintre représenta le personnage placé entre saint Nicodème et joseph d’Arimathie sous les traits du cardinal. - Peinture de Pierre d’Argent, 1572: déploration. Peinture polychrome sur bois, dans l’église paroissiale St Laurent d’Ornans . Commandée par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle. C’est une copie de l’œuvre du Bronzino alors installée dans la chapelle du palais Granvelle. Afin de remercier son bienfaiteur, le peintre représenta le personnage placé entre saint Nicodème et joseph d’Arimathie sous les traits du cardinal.

    8. Nicole Bonvalot est issue d’une influente et riche famille bourgeoise de Besançon. Son mariage avec celui qui allait devenir le plus important comtois de l’époque lui permit d’accroître son influence sur la ville. L'hôtel de Champagney, où vivait Nicole Bonvalot, veuve de Granvelle, permet d'illustrer l'art renaissant de l'antiquité a Besançon. Il ne reste du Moyen-age que la façade sur rue. Il a par la suite été reconstruit au début du XVI ème siècle. Cet hôtel garde un grand nombre d'élément gothique : les fenêtres surmontées d'accolades, non croisées, bordées de trumeaux. On trouve des gargouilles sur l'attique. On peut remarquer l'arc en plein cintre de la voûte d'entrée côtoyant une arcature en spirale et deux autres baies de style médiéval, surmontées là encore d'accolades. Au second étage, les appuis des fenêtres parfaitement alignés simulent et rappellent la corniche inférieur. Au-dessus de ces fenêtres, une corniche à deux moulures semble exhausser un faux attique sous un auvent. L'ensemble de l'hôtel est construit dans le calcaire bleu et ocre de Chailluz mais polie, a la "façon marbre". Aux deux étages, sur trois cotés, s'ouvrent deux galeries, en bois, superposés, donnant dans la cour. Celle-ci est un passage permettant de rejoindre le fort Griffon. Nicole Bonvalot fit remanier ces locaux de 1560 à 1565 par l’architecte R. Maire. Les galeries à colonnes de bois de divers ordres ainsi que les colonnes toscanes surmontées de consoles à volutes datent de cette époque. L'hôtel de Champagney, où vivait Nicole Bonvalot, veuve de Granvelle, permet d'illustrer l'art renaissant de l'antiquité a Besançon. Il ne reste du Moyen-age que la façade sur rue. Il a par la suite été reconstruit au début du XVI ème siècle. Cet hôtel garde un grand nombre d'élément gothique : les fenêtres surmontées d'accolades, non croisées, bordées de trumeaux. On trouve des gargouilles sur l'attique. On peut remarquer l'arc en plein cintre de la voûte d'entrée côtoyant une arcature en spirale et deux autres baies de style médiéval, surmontées là encore d'accolades. Au second étage, les appuis des fenêtres parfaitement alignés simulent et rappellent la corniche inférieur. Au-dessus de ces fenêtres, une corniche à deux moulures semble exhausser un faux attique sous un auvent. L'ensemble de l'hôtel est construit dans le calcaire bleu et ocre de Chailluz mais polie, a la "façon marbre". Aux deux étages, sur trois cotés, s'ouvrent deux galeries, en bois, superposés, donnant dans la cour. Celle-ci est un passage permettant de rejoindre le fort Griffon. Nicole Bonvalot fit remanier ces locaux de 1560 à 1565 par l’architecte R. Maire. Les galeries à colonnes de bois de divers ordres ainsi que les colonnes toscanes surmontées de consoles à volutes datent de cette époque.

    9. Notes extraites de : http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html Bâtie sur un sous-sol voûté en berceau, la partie principale du palais est constituée de quatre corps de bâtiment d' inégale hauteur disposés autour d' une cour entourée d' un portique surmonté d' une galerie, au centre de laquelle était située une fontaine (étudiée). Le corps de logis sur rue contenait la grande salle. Le passage d' entrée est voûté d' arêtes. Dans l' aile gauche se trouve l' escalier d' honneur, contenu dans une tour carrée engagée. Le dernier étage de celle-ci était occupé par un oratoire. Au rez-de-chaussée de l' aile sud était située l' orangerie donnant sur le jardin d' agrément prolongé par un verger, transformé en jardin public (étudié). Les annexes du palais, situées à sa gauche, étaient organisées autour de deux cours et comprenait deux corps de bâtiments parallèles, où étaient situés communs, remise, écurie prolongés côté jardin par une aile perpendiculaire abritant l' écurie principale, dite la grande écurie. Le puits dans la première cour, appuyé contre la face latérale gauche du palais, subsiste en partie. Dans le deuxième corps de bâtiment de la basse-cour a été installé un temps l' ancien théâtre de la Ville. Notes extraites de : http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html Bâtie sur un sous-sol voûté en berceau, la partie principale du palais est constituée de quatre corps de bâtiment d' inégale hauteur disposés autour d' une cour entourée d' un portique surmonté d' une galerie, au centre de laquelle était située une fontaine (étudiée). Le corps de logis sur rue contenait la grande salle. Le passage d' entrée est voûté d' arêtes. Dans l' aile gauche se trouve l' escalier d' honneur, contenu dans une tour carrée engagée. Le dernier étage de celle-ci était occupé par un oratoire. Au rez-de-chaussée de l' aile sud était située l' orangerie donnant sur le jardin d' agrément prolongé par un verger, transformé en jardin public (étudié). Les annexes du palais, situées à sa gauche, étaient organisées autour de deux cours et comprenait deux corps de bâtiments parallèles, où étaient situés communs, remise, écurie prolongés côté jardin par une aile perpendiculaire abritant l' écurie principale, dite la grande écurie. Le puits dans la première cour, appuyé contre la face latérale gauche du palais, subsiste en partie. Dans le deuxième corps de bâtiment de la basse-cour a été installé un temps l' ancien théâtre de la Ville.

    10. FAÇADE DU PALAIS GRANVELLE: une façade à l’italienne. Notes extraites de :http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html « La façade sur rue est rythmée par des colonnes à ordres superposés doriques, ioniques et composites. Le portail d' entrée est encadré par deux colonnes corinthiennes. Les baies du rez-de-chaussée et du deuxième étage sont surmontées de frontons : triangulaires en bas, cintrés en haut, les appuis de fenêtres sont à ce niveau décorés de têtes d' anges. Les trois fenêtres du comble sont décorées de candélabres et de deux arabesques en forme de S encadrant un petit fronton cintré dans lequel est sculpté une tête en haut-relief. Remarquable dans son ensemble, ce palais à l'italienne à cour centrale possède un corps de logis sur rue doté d'une façade longue de 48 m à ordres superposés. » Notes extraites de :http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html « La façade sur rue est rythmée par des colonnes à ordres superposés doriques, ioniques et composites. Le portail d' entrée est encadré par deux colonnes corinthiennes. Les baies du rez-de-chaussée et du deuxième étage sont surmontées de frontons : triangulaires en bas, cintrés en haut, les appuis de fenêtres sont à ce niveau décorés de têtes d' anges. Les trois fenêtres du comble sont décorées de candélabres et de deux arabesques en forme de S encadrant un petit fronton cintré dans lequel est sculpté une tête en haut-relief. Remarquable dans son ensemble, ce palais à l'italienne à cour centrale possède un corps de logis sur rue doté d'une façade longue de 48 m à ordres superposés. »

    11. FAÇADE RYTHMÉE PAR UNE DÉCORATION VARIÉE - Les corniches délimitent trois niveaux

    12. LA COUR D’HONNEUR DU PALAIS

    13. LA COUR D’HONNEUR DU PALAIS

    14. La statue de la Sirène est aujourd’hui sur la FONTAINE DE BERTRAND. Rue Charles Nodier, à l’angle de la Préfecture.

    15. La petite Sirène

    16. D' après les travaux historiques récents, les architectes du palais seraient Sébastien Van Oyen, puis son fils Jacques, d' origine flamande ; le monogramme IOA situé sur l' un des chapiteaux du premier étage sur cour pourrait alors se lire : Jacques Oyen architecte. D' après les travaux historiques récents, les architectes du palais seraient Sébastien Van Oyen, puis son fils Jacques, d' origine flamande ; le monogramme IOA situé sur l' un des chapiteaux du premier étage sur cour pourrait alors se lire : Jacques Oyen architecte.

    17. Le palais après les Granvelle Source: http://www.Besancon.fr . D’autres détails sont accessibles sur http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html « Le palais connaît les fastes tant qu’il reste la propriété de la famille. Mais à la suite de l’extinction de la lignée, en 1637, il subit de lentes dégradations. Après la conquête française de 1674, le bâtiment est loué et mis à disposition des gouverneurs. Louis XIV y est accueilli en 1683, ce qui lui vaut le titre de "Louvre" durant son séjour. En 1712 le palais devient propriété de la ville et connaît une intense activité culturelle. Il héberge l’Académie de Musique, la salle de la Comédie et l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. la mort de Nicolas en 1550, le palais revient à son fils Thomas, puis passe par héritage à la famille de la Baume Saint-Amour qui le possédait en 1676 lorsque la Ville loue l' édifice pour y installer le gouverneur de Franche-Comté. En 1712, Charles-François de la Baume Saint-Amour le vend finalement à la Ville, alors qu' une partie de l' ancien verger avait déjà été cédé en 1710 au conseiller Belin pour y construire son hôtel (voir dossier : hôtel Belin, 47 rue Mégevand). Dans le courant du 18e siècle, le palais outre des fonctions résidentielles a aussi abrité un théâtre à partir de 1728, puis en 1752 l' Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts et en 1756 l' école de dessin et l' académie de musique. En 1782, la tour reliant le palais au couvent des Carmes est détruite pour agrandir la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Préfecture). En 1793, la Ville n' en ayant plus l' usage, revend le palais à des particuliers puis le rachète en 1863. Sa partie gauche comprenant communs, remises, écuries appelé "le petit Granvelle", qui avait été revendu par les acquéreurs du palais le 7 vendémiaire an 4, est progressivement détruit ou transformé dans le courant du 19e siècle : le bâtiment sur rue est reconstruit au début du 19e siècle pour servir d' habitation, les grandes écuries ayant été démolies en 1897 pour agrandir la promenade Granvelle (voir sous-dossier : jardin public dit Promenade Granvelle). Entre 1872 et 1890, l' architecte en chef des Monuments historiques, Edouard Bérard, restaure le palais et propose un projet de réhabilitation pour installer les musées de la Ville en complétant l' édifice primitif par deux ailes sur la rue de la Préfecture et la promenade Granvelle (projet non réalisé). En 1868, l' aile sud du palais où se trouvait l' ancienne orangerie est louée pour y implanter une brasserie. Celle-ci, achetée en 1932, est transformée, en 1933, par l' architecte en chef des Monuments historiques, Julien Polti. Dans la 2ème moitié du 19e siècle, une école de filles est érigée sur l' emprise d' une partie du petit Granvelle (voir sous-dossier : école primaire). En 1932, le long de la face latérale droite du palais, une banque est construite (voir sous-dossier : banque), en remplacement de corps de bâtiments disparates à usage d' habitation. A partir de 1950, le palais est converti en musée d' Histoire, puis transformé en musée du Temps à la fin du 20e siècle. La première tranche de travaux achevée a permis la réouverture partielle des lieux en juin 2002. la mort de Nicolas en 1550, le palais revient à son fils Thomas, puis passe par héritage à la famille de la Baume Saint-Amour qui le possédait en 1676 lorsque la Ville loue l' édifice pour y installer le gouverneur de Franche-Comté. En 1712, Charles-François de la Baume Saint-Amour le vend finalement à la Ville, alors qu' une partie de l' ancien verger avait déjà été cédé en 1710 au conseiller Belin pour y construire son hôtel (voir dossier : hôtel Belin, 47 rue Mégevand). Dans le courant du 18e siècle, le palais outre des fonctions résidentielles a aussi abrité un théâtre à partir de 1728, puis en 1752 l' Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts et en 1756 l' école de dessin et l' académie de musique. En 1782, la tour reliant le palais au couvent des Carmes est détruite pour agrandir la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Préfecture). En 1793, la Ville n' en ayant plus l' usage, revend le palais à des particuliers puis le rachète en 1863. Sa partie gauche comprenant communs, remises, écuries appelé "le petit Granvelle", qui avait été revendu par les acquéreurs du palais le 7 vendémiaire an 4, est progressivement détruit ou transformé dans le courant du 19e siècle : le bâtiment sur rue est reconstruit au début du 19e siècle pour servir d' habitation, les grandes écuries ayant été démolies en 1897 pour agrandir la promenade Granvelle (voir sous-dossier : jardin public dit Promenade Granvelle). Entre 1872 et 1890, l' architecte en chef des Monuments historiques, Edouard Bérard, restaure le palais et propose un projet de réhabilitation pour installer les musées de la Ville en complétant l' édifice primitif par deux ailes sur la rue de la Préfecture et la promenade Granvelle (projet non réalisé). En 1868, l' aile sud du palais où se trouvait l' ancienne orangerie est louée pour y implanter une brasserie. Celle-ci, achetée en 1932, est transformée, en 1933, par l' architecte en chef des Monuments historiques, Julien Polti. Dans la 2ème moitié du 19e siècle, une école de filles est érigée sur l' emprise d' une partie du petit Granvelle (voir sous-dossier : école primaire). En 1932, le long de la face latérale droite du palais, une banque est construite (voir sous-dossier : banque), en remplacement de corps de bâtiments disparates à usage d' habitation. A partir de 1950, le palais est converti en musée d' Histoire, puis transformé en musée du Temps à la fin du 20e siècle. La première tranche de travaux achevée a permis la réouverture partielle des lieux en juin 2002.

    18. VESTIGE DE L’ANCIENNE CHAPELLE SÉPULCRALE DES GRANVELLE Entrée de l’ancienne chapelle sépulcrale des Granvelle (1549-1551), œuvre de l’architecte R. Maire. Elle abrita les corps de Nicolas et de son fils Antoine, le cardinal. Le retable de l’autel était une Déposition de Croix du Bronzino offerte à Nicolas par les Médicis. Aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Besançon.

    19. Cosme 1er de MÉDICIS offrit ce tableau (huile sur bois) à Nicolas Perrenot de GRANVELLE qui le destinait à sa chapelle funéraire dans l’église des Carmes où il resta jusqu’à la Révolution avant d’être transféré au musée des Beaux Arts. Agnolo di Cosimo Allori (Bronzino)(1503-1572)est un représentant de la seconde école maniériste florentine, au trait élaboré et cérébral, qui réalisa notamment dans ses portraits de véritables modèles d'idéalisation courtisane mais aussi de froide rigueur psychologique. Élève et collaborateur de Pontormo, il devint un proche de la cour des Médicis en 1539 lorsqu'il s'occupa des décorations pour le mariage de Cosimo I avec la belle et riche Eléonore de Tolède, fille de Vicerè de Naples. Très vite il devint le portraitiste officiel du duc et de la cour: ses portraits purs, nobles, précieux et en même temps alertes traduisaient pleinement le goût absolutiste du souverain et le besoin qu'il éprouvait de fournir à ses sujets des certitudes plutôt que des inquiétudes existentielles comme c'était le cas avec la première école maniériste. Agnolo di Cosimo Allori (Bronzino)(1503-1572)est un représentant de la seconde école maniériste florentine, au trait élaboré et cérébral, qui réalisa notamment dans ses portraits de véritables modèles d'idéalisation courtisane mais aussi de froide rigueur psychologique. Élève et collaborateur de Pontormo, il devint un proche de la cour des Médicis en 1539 lorsqu'il s'occupa des décorations pour le mariage de Cosimo I avec la belle et riche Eléonore de Tolède, fille de Vicerè de Naples. Très vite il devint le portraitiste officiel du duc et de la cour: ses portraits purs, nobles, précieux et en même temps alertes traduisaient pleinement le goût absolutiste du souverain et le besoin qu'il éprouvait de fournir à ses sujets des certitudes plutôt que des inquiétudes existentielles comme c'était le cas avec la première école maniériste.

    20. Évangile selon Marc : « il y avait là de nombreuses femmes […] celles-là mêmes qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour être à son service, Évangile selon Jean: « Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des juifs, demanda à Pilate l’autorisation d’enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc l’enlever. 

    21. Il existe une autre version de cette descente de croix à Florence. Le tableau est inséré dans une chapelle?Il existe une autre version de cette descente de croix à Florence. Le tableau est inséré dans une chapelle?

    25. Observer la position des mains. Le Maniérisme : Période de transition dans l'histoire des arts qui s'étend de 1520 à 1620, entre la Renaissance et le baroque Art de cour, précieux intellectuel et théâtral caractérisé par des personnages étirés, une recherche du détail et un certain irréalisme du décor Période artistique aux facettes aussi multiples que d'artistes qui l'ont suivie . Cette "maniera moderna« , "bella maniera" implique certaines qualités exceptionnelles, l'harmonie et la mesure, l'imagination et la fantaisie. Dans ce sens, le terme de maniera n'est évidemment jamais employé de façon négative et ne correspond pas du tout à l'adjectif "maniéré" (manieroso , manierato ) qui a aussi un sens péjoratif. . En peinture, le maniérisme se caractérise par : recherche de la beauté dans les moindres détails, iconographie recherchée, importance du détail décoratif, effet de plans superposés, raccourcis dans les positions, angularités et courbes (formes serpentines des corps comme le Christ mort dans les bras de sa mére) Le Maniérisme : Période de transition dans l'histoire des arts qui s'étend de 1520 à 1620, entre la Renaissance et le baroque Art de cour, précieux intellectuel et théâtral caractérisé par des personnages étirés, une recherche du détail et un certain irréalisme du décor Période artistique aux facettes aussi multiples que d'artistes qui l'ont suivie . Cette "maniera moderna« , "bella maniera" implique certaines qualités exceptionnelles, l'harmonie et la mesure, l'imagination et la fantaisie. Dans ce sens, le terme de maniera n'est évidemment jamais employé de façon négative et ne correspond pas du tout à l'adjectif "maniéré" (manieroso , manierato ) qui a aussi un sens péjoratif. . En peinture, le maniérisme se caractérise par : recherche de la beauté dans les moindres détails,iconographie recherchée,importance du détail décoratif, effet de plans superposés, raccourcis dans les positions, angularités et courbes (formes serpentines des corps comme le Christ mort dans les bras de sa mére)

    27. À partir de ce dossier, une fiche sous word doit être élaborée sur Nicolas et Antoine GRANVELLE, leur époque, le Palais qui porte leur nom, et le tableau du Bronzino.   I. Nicolas Perrenot de Granvelle et son fils Antoine Rechercher une courte biographie du Titien. Décrire brièvement ces deux personnages en vous attachant à leur visage et leur expression. En quoi ces deux tableaux sont-ils caractéristiques de la Renaissance? Rechercher les origines des Granvelle. Pour Nicolas, donner les principales étapes de sa carrière, le nom du souverain qu’il servit. À propos de Charles-quint, noter le nom de sa dynastie, ses possessions en Europe et dans le monde afin de comprendre l’importance du poste détenu par Nicolas. Relever quelques éléments prouvant qu’Antoine Granvelle est acteur de la Renaissance et de l'humanisme; et en quoi il contribua, comme son père et sa mère, à la diffusion de la Renaissance en Franche-Comté. 7. Par quel nom désigner Antoine de Granvelle comme protecteur d’un artiste local? II. Le palais Granvelle à Besançon. 8. Repérer l'emplacement du palais Granvelle et décrire sa situation dans la ville. 9. Repérer dans la façade ce qui est caractéristique de la Renaissance:  décrire l'élévation, le rôle des corniches et des colonnes. 10. Relever les dates du début et de la fin des travaux du palais et les endroits où elles sont visibles. 11. Quelle peut être l’origine de l’architecte? 12. Relever le nom d'un personnage très célèbre qui séjourna dans le Palais. III. « la descente de croix » tableau du BRONZINO, 1545. Offert par Cosme 1er de MÉDICIS à Nicolas Perrenot. 13. Faites une fiche ordonnée sur ce tableau avec l’aide des diapositives : - genre, auteur et date, identification du sujet et des principaux personnages. - construction du tableau, qualité du dessin, des couleurs, usage de la lumière. - Style Concluez en précisant en quoi ce tableau est caractéristique de la Renaissance en peinture. B. JACQUET. Lycée Pergaud. Besançon. janvier 2006

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