1 / 29

ICTERES FEBRILES

ICTERES FEBRILES. Pr. Ch. RABAUD, Le 12 Mai 2009. L’ICTERE. Résulte de l’accumulation dans les téguments et les muqueuses de pigments biliaires présents en excès dans le sang.

evan
Download Presentation

ICTERES FEBRILES

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. ICTERES FEBRILES Pr. Ch. RABAUD, Le 12 Mai 2009

  2. L’ICTERE • Résulte de l’accumulation dans les téguments et les muqueuses de pigments biliaires présents en excès dans le sang. • La coloration jaunâtre cutanéo-muqueuse est le témoin d'une hyperbilirubinémie (la bilirubine sérique est normalement de 5 à 17 µmol/l ; un subictère apparaît au-delà de 25 µmol/l et l’ictère est franc au-dessus de 50 µmol/l).

  3. ICTERE A BILIRUBINE LIBRE [bilirubine libre ≥ 70 % de la bilirubine totale] • hyper production de bilirubine libre par hémolyse (les capacités de captation et d'excrétion hépatocytaire sont alors dépassées).

  4. ICTERE A BILIRUBINE LIBRE [bilirubine libre ≥ 70 % de la bilirubine totale] • déficit de la glycuroconjugaison ; la production de bilirubine libre est alors normale (maladie de Gilbert ou syndrome de Crigler-Najar),

  5. ICTERE A BILIRUBINE CONJUGUEE [bilirubine conjuguée ≥ 70 % de la bilirubine totale] = cholestase = diminution ou arrêt de la sécrétion biliaire dans le duodénum. - accumulation pigments biliaires : ictère, prurit - bradycardie - urines foncées (bières brunes) - déficit en sels biliaires : malabsorption des graisses - décoloration des selles (selles blanc mastic) - augmentation de la concentration enzymes hépatiques (phosphatases alcalines, 5’ nucléotidases, g-GT)

  6. LES CAUSES DE LA CHOLESTASE • Cholestase intra-hépatique : • altération des systèmes de transport et de sécrétion de la bile par les hépatocytes (cholestase hépatocellulaire ou canaliculaire) • obstruction des voies biliaires intra-hépatiques • Cholestase extra-hépatique : obstruction des voies biliaires situées en aval du foie

  7. ICTERE ET FIEVRE • Devant un ictère, la présence d'un état fébrile ne permet en rien d'affirmer une origine infectieuse. Des substances pyrogènes peuvent être libérées à la faveur d'une autre affection (hémolyse de cause non infectieuse, maladie auto-immune, cancer,...).

  8. ICTERES D’ORIGINE INFECTIEUSE • l’ictère peut être : • hémolytique à bilirubine libre : paludisme, …

  9. Le cycle de Plasmodium ANOPHELE FEMELLE STADE HEPATIQUE FEMELLE MALE GAMETOCYTES SPOROZOÏTE MEROZOÏTE CYCLE ERYTHROCYTAIRE ASEXUE SCHIZONTE

  10. ICTERES D’ORIGINE INFECTIEUSE • l’ictère peut être : • cholestatique par atteinte hépatocellulaire dans les hépatites virales, les sepsis sévères, la leptospirose ictérohémorragique, par obstruction des voies biliaires intrahépatiques dans la cholangite sclérosante secondaire à une infection à CMV ou à cryptosporidies au cours du sida, ou enfin par obstacle extra-hépatique avec dilatation des voies biliaires dans l’angiocholite sur obstacle (lithiase, tumeur, parasitose,…).

  11. PROCEDURE DIAGNOSTIQUE (1) • Recherche de signes de gravité : • insuffisance cardio-circulatoire, en cas d'hémolyse massive ou de sepsis sévère • insuffisance hépatocellulaire, en cas d'hépatite fulminante • insuffisance rénale, en cas d'hémolyse massive ou de sepsis sévère.

  12. PROCEDURE DIAGNOSTIQUE (2) • Préciser le type de l'ictère (bilirubine libre ou conjuguée) : Cf. données cliniques : urines, selles, … + données biologiques

  13. HEMOLYSE : Anémie, hyper réticulocytose, chute de l'haptoglobine, et hémoglobinurie. Interrogatoire : • antécédents personnels ou familiaux de maladie hémolytique, • séjour en pays impaludé, … Fièvre et symptômes d'accompagnement : • fièvre continue, tierce ou quarte, frissons, • splénomégalie, en faveur d'un paludisme, • paleur Bilan étiologique : • frottis sanguin et une goutte épaisse (paludisme), • sérologies virales : EBV, CMV, VHA, VHB, VIH, arboviroses ou infections à germes intracellulaires (mycoplasme, Chlamydia,...), peuvent engendrer des anémies auto-immunes

  14. ICTERES FEBRILES A BILIRUBINE CONJUGUEE (1) • Préciser le siège de la cholestase : intra- ou extrahépatique. • Diagnostics : ictère conjonctival, fièvre à 40°, frissons intenses, douleurs thoraciques et foyer pulmonaire systématisé de la "pneumonie à pneumocoque aux yeux d'or".

  15. ICTERES FEBRILES A BILIRUBINE CONJUGUEE (2) Lésion du parenchyme hépatique Lésion des voies biliaires ALAT/ASAT très augmentées ALAT/ASAT : N/peu augmentées écho : voies biliaires fines écho : dilatation biliaire ± lésion du foie ± obstacle Hépatites virales +++ Angiocholite : Abcès hépatiques lithiase +++ pyogènes parasites (ascaris, douves…) amibes Leptospiroses Cholangite sclérosante : Kystes hépatiques : CMV hydatidose cryptosporidies échinococcose Hépatites granulomateuses mycobactéries fièvre Q Hépatites toxiques : Tumeurs : alcool, médicaments pancréas, voies biliaires Cancer I ou II du foie, Lymphomes

  16. Hépatites virales • A, B, C, D, E, • G (GBV), TTV • NA-NB-NC-ND-NE-NG

  17. Hépatite A

  18. Clinique (1) • Formes asymptomatiques fréquentes (75 % chez enf. de moins de 2 ans ; 60 % entre 2-4 ans). Incubation courte : 2 à 6 semaines Forme aigue : phase préictérique : 1 à 3 semaines • anorexie, douleurs hypochondre droit, asthénie, • syndrome grippal (fièvre, céphalées, myalgies), • arthralgies, urticaire phase ictérique : décoloration des selles, urines foncées

  19. Clinique (2) • Hépatites fulminantes : • 1% après 40 ans contre 1/1000 chez l’enfant (toxico.) • Confusion/coma + effondrement facteur V • Mortalité : 50% • Transplant. hépa. ; IFNb (3 MU/j (42j) déb 19-33 j) • Il n’existe pas de formes chroniques.

  20. LA LEPTOSPIROSE

  21. LEPTOSPIROSE • 2002 : 653 dont 365 pour la métropole, soit un taux d'incidence moyen correspondant à 0,61/100000 • 2/3 au 2ème semestre (octobre +++) • Sérotypes : Leptospira grippotyphosa 25 % Leptospira ictero-hemorragiae 25 % Leptospira canicola 20 % • Champagne-Ardennes, Franche-Comté, Sud-Ouest, Nouvelle Calédonie ++

  22. Contamination : contact cutané ou muqueux au niveau d’une plaie avec une eau infectée • Expositions professionnelles minoritaires (1/3) • Pathologie des loisirs : contacts animaux, baignades… (2/3) • Incubation : 15 jours

  23. LEPTOSPIROSE • Grippe d’été • Aspects cliniques : fièvre, myalgie, ictère flamboyant, méningite, atteinte rénale • Sérologies (macro-agglutination, Elisa, Matin et Pettit) • Pénicilline G 6 à 8 M/j - 10 j • Vaccination : J0 - J15 – M6 – A2 Efficace uniquement sur L. icterohemorragiae

  24. L’ANGIOCHOLITE • Typiquement : triade douleur de l'hypochondre droit, fièvre et ictère se constitue en 24 à 48 heures. Des frissons témoignant de bactériémies itératives sont fréquemment associés. L'obstacle est le plus souvent lithiasique mais peut être tumoral. • Autres : • pullulations microbiennes dans une anse en Y (en cas d'antécédent de chirurgie bilio-digestive) • dysfonctionnement du sphincter d'Oddi, • parasitoses intra- cholédociennes (ascaris, douves,...), • cholangites (notamment à CMV, à cryptosporidies ou à microsporidies au cours du SIDA)...

More Related