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Le président égyptien et le premier ministre israélien en novembre 1977

Le président égyptien et le premier ministre israélien en novembre 1977. Consigne : Après avoir replacé le document dans le contexte du conflit israélo-arabe, vous montrerez en quoi ce discours rompt avec la politique menée par les États arabes envers Israël depuis 1948.

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Le président égyptien et le premier ministre israélien en novembre 1977

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Presentation Transcript


  1. Le président égyptien et le premier ministre israélien en novembre 1977

  2. Consigne : Après avoir replacé le document dans le contexte du conflit israélo-arabe, vous montrerez en quoi ce discours rompt avec la politique menée par les États arabes envers Israël depuis 1948. • DISCOURS DU PRÉSIDENT ÉGYPTIEN DEVANT LA KNESSET le 20 novembre 1977En novembre 1977, le président égyptien Anouar el-Sadate entame un voyage historique de trois jours en Israël au cours duquel il rencontre le premier ministre Menahem Begin. Le moment fort de son voyage est l'allocution qu'il prononce devant les députés de la Knesset, le parlement israélien. • Personne n'imaginait que le chef d'Etat du plus grand pays arabe, sur les épaules de qui reposent la plus grande partie du fardeau et la responsabilité principale dans le problème de la guerre et de la paix au Proche-Orient, pourrait se déclarer disposé à aller sur la terre de l'adversaire alors que nous étions encore dans un état de guerre et que nous souffrons toujours des effets de quatre guerres en trente ans. [...] • [...]l'appel à une paix permanente et juste, fondée sur le respect des résolutions des Nations Unies, est aujourd'hui devenu une expression non équivoque de la volonté internationale, que ce soit dans les capitales officielles ou au niveau de l'opinion publique mondiale, qui influe sur l'élaboration de la politique et sur la prise des décisions. • [...]Je suis venu chez vous pour qu'ensemble nous puissions construire une paix permanente et juste et éviter que soit versée une seule goutte de sang d'un seul Arabe ou d'un seul Israélien. [...]Pourquoi laisserions-nous aux générations futures un héritage de sang et de mort, des orphelins, des veuves, des familles brisées et les gémissements des victimes ? • Je vous dis, en vérité, que la paix ne sera réelle que si elle est fondée sur la justice et non sur l'occupation des terres d'autrui. Il n'est pas admissible que vous demandiez pour vous-mêmes ce que vous refusez aux autres. Franchement, dans l'esprit qui m'a poussé à venir aujourd'hui chez vous, je vous dis : vous devez abandonner une fois pour toutes vos rêves de conquêtes. Vous devez abandonner aussi la croyance que la force est la meilleure façon de traiter avec les Arabes. Vous devez comprendre les leçons de l'affrontement entre vous et nous. L'expansion ne vous apportera aucun bénéfice. [...] • Qu'est-ce que la paix pour Israël ? Vivre dans la région avec ses voisins arabes en sûreté et en sécurité. A cela, je dis oui. Vivre à l'intérieur de ses frontières, à l'abri de toute agression. A cela je dis oui. Obtenir toutes sortes de garanties qui sauvegarderaient ces deux points. A cette demande, je dis oui. [...]Il y a de la terre arabe qu'Israël a occupée et qu'il continue à occuper par la force des armes. Nous insistons sur un retrait complet de ce territoire arabe, y compris Jérusalem arabe. Jérusalem où je suis venu comme dans une cité de paix, la cité qui a été et qui sera toujours l'incarnation vivante de la coexistence entre les fidèles des trois religions. Il est inacceptable que quiconque puisse penser à la position spéciale de Jérusalem en termes d'annexion ou d'expansion. Jérusalem doit être une ville libre, ouverte à tous les fidèles. [...] • Si vous avez trouvé la justification légale et morale de l'établissement d'une patrie nationale sur un territoire qui n'était pas le vôtre, alors il vaut mieux que vous compreniez la détermination du peuple palestinien à établir son propre Etat, une fois de plus, dans sa patrie. En toute honnêteté, je vous dis que la paix ne peut-être obtenue sans les Palestiniens. Ce serait une grossière erreur, dont les conséquences seraient imprévisibles, que de détourner nos yeux du problème ou de le laisser de côté.

  3. Présenter le document Premier paragraphe

  4. Consigne : Après avoir replacé le document dans le contexte du conflit israélo-arabe, vous montrerez en quoi ce discours rompt avec la politique menée par les États arabes envers Israël depuis 1948. • DISCOURS DU PRÉSIDENT ÉGYPTIEN DEVANT LA KNESSET le 20 novembre 1977En novembre 1977, le président égyptien Anouar el-Sadate entame un voyage historique de trois jours en Israël au cours duquel il rencontre le premier ministre Menahem Begin. Le moment fort de son voyage est l'allocution qu'il prononce devant les députés de la Knesset, le parlement israélien. • Personne n'imaginait que le chef d'Etat du plus grand pays arabe, sur les épaules de qui reposent la plus grande partie du fardeau et la responsabilité principale dans le problème de la guerre et de la paix au Proche-Orient, pourrait se déclarer disposé à aller sur la terre de l'adversaire alors que nous étions encore dans un état de guerre et que nous souffrons toujours des effets de quatre guerres en trente ans. [...]

  5. Nature du document

  6. Ce que je sais du contexte

  7. Analyse du document selon l’axe indiqué par la consigne Consigne : Après avoir replacé le document dans le contexte du conflit israélo-arabe, vous montrerez en quoi ce discours rompt avec la politique menée par les États arabes envers Israël depuis 1948.

  8. Quelle est la politique menée par les États arabes depuis 1948 ? • Faute d’éclaircir ce point, le travail sera impossible

  9. Repérage des « ruptures » • Personne n'imaginait que le chef d'Etat du plus grand pays arabe, sur les épaules de qui reposent la plus grande partie du fardeau et la responsabilité principale dans le problème de la guerre et de la paix au Proche-Orient, pourrait se déclarer disposé à aller sur la terre de l'adversaire alors que nous étions encore dans un état de guerre et que nous souffrons toujours des effets de quatre guerres en trente ans. [...] • [...]l'appel à une paix permanente et juste, fondée sur le respect des résolutions des Nations Unies, est aujourd'hui devenu une expression non équivoque de la volonté internationale, que ce soit dans les capitales officielles ou au niveau de l'opinion publique mondiale, qui influe sur l'élaboration de la politique et sur la prise des décisions. • [...]Je suis venu chez vous pour qu'ensemble nous puissions construire une paix permanente et juste et éviter que soit versée une seule goutte de sang d'un seul Arabe ou d'un seul Israélien. [...]Pourquoi laisserions-nous aux générations futures un héritage de sang et de mort, des orphelins, des veuves, des familles brisées et les gémissements des victimes ? • Je vous dis, en vérité, que la paix ne sera réelle que si elle est fondée sur la justice et non sur l'occupation des terres d'autrui. Il n'est pas admissible que vous demandiez pour vous-mêmes ce que vous refusez aux autres. Franchement, dans l'esprit qui m'a poussé à venir aujourd'hui chez vous, je vous dis : vous devez abandonner une fois pour toutes vos rêves de conquêtes. Vous devez abandonner aussi la croyance que la force est la meilleure façon de traiter avec les Arabes. Vous devez comprendre les leçons de l'affrontement entre vous et nous. L'expansion ne vous apportera aucun bénéfice. [...] • Qu'est-ce que la paix pour Israël ? Vivre dans la région avec ses voisins arabes en sûreté et en sécurité. A cela, je dis oui. Vivre à l'intérieur de ses frontières, à l'abri de toute agression. A cela je dis oui. Obtenir toutes sortes de garanties qui sauvegarderaient ces deux points. A cette demande, je dis oui. [...]Il y a de la terre arabe qu'Israël a occupée et qu'il continue à occuper par la force des armes. Nous insistons sur un retrait complet de ce territoire arabe, y compris Jérusalem arabe. Jérusalem où je suis venu comme dans une cité de paix, la cité qui a été et qui sera toujours l'incarnation vivante de la coexistence entre les fidèles des trois religions. Il est inacceptable que quiconque puisse penser à la position spéciale de Jérusalem en termes d'annexion ou d'expansion. Jérusalem doit être une ville libre, ouverte à tous les fidèles. [...] • Si vous avez trouvé la justification légale et morale de l'établissement d'une patrie nationale sur un territoire qui n'était pas le vôtre, alors il vaut mieux que vous compreniez la détermination du peuple palestinien à établir son propre Etat, une fois de plus, dans sa patrie. En toute honnêteté, je vous dis que la paix ne peut-être obtenue sans les Palestiniens. Ce serait une grossière erreur, dont les conséquences seraient imprévisibles, que de détourner nos yeux du problème ou de le laisser de côté.

  10. Le dernier paragraphe Portée historique et limites

  11. Portée historique • Ils reçurent le prix Nobel de la paix • Et :

  12. Le premier ministre israélien Begin, le président égyptien Sadate et président de États-Unis Carter, à Washington. Les accords de Camp David préfigurent la signature, six mois après, du traité de paix israélo-égyptien de 1978

  13. Limites • Le président égyptien n’explicite pas le rôle des Etats-Unis • Surtout il présente les États arabes unis sur cette question alors qu’un véritable front du refus va naître Toutefois, suite à la signature de cet accord, l’Égypte sera exclue de la Ligue arabe et Sadate deviendra l’ennemi des islamistes extrémistes. Il bénéficiera en revanche de nouvelles relations avec les Etats-Unis. • Cependant même son assassinat le 6 octobre 1981 ne remet pas en cause l’attitude de l’Egypte

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