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Cas clinique 1

Cas clinique 1. Une jeune fille de 24 ans se présente aux urgences pour une éruption prurigineuse survenue le matin même. L’éruption comporte des papules fugaces érythémateuses et oedémateuses à contours nets. Elle ne présente pas d’ATCD particulier et ne prend aucun traitement.

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Cas clinique 1

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Presentation Transcript


  1. Cas clinique 1

  2. Une jeune fille de 24 ans se présente aux urgences pour une éruption prurigineuse survenue le matin même. • L’éruption comporte des papules fugaces érythémateuses et oedémateuses à contours nets. • Elle ne présente pas d’ATCD particulier et ne prend aucun traitement

  3. 1) Quel est votre diagnostic ? • 2) Que recherchez-vous à l’interrogatoire? • 3) Quelles en sont les principales causes? • 4) Prescrivez-vous des examens complémentaires ? Si oui, lesquels ? • 5) Quel traitement lui proposez-vous ? • 6) Quelle forme clinique vous aurait conduit à hospitaliser la patiente ?

  4. 1) Quel est votre diagnostic ? • Urticaire aiguë • 2) Que recherchez-vous à l’interrogatoire? • Un facteur déclenchant : alimentaire, médicamenteux, dans les heures précédant l’éruption

  5. 3) Quelles en sont les principales causes ? • Urticaires physiques : • Urticaire retardé à la pression • U cholinergique • U au froid • U aquagénique • U solaire • Urticaire de contact immunologique Ig E dépendant (latex, aliments, médicaments…) ou non immunologique (orties, méduses, chenilles processionnaires…)

  6. Urticaire d’environnement : piqûres d’hyménoptères • Urticaire alimentaires : le plus souvent de mécanisme non immunologique par des aliments histaminolibérateurs consommés en grande quantité • Urticaires médicamenteuses : apparaissant dans les minutes ou les heures suivant la prise • Urticaire de cause infectieuse : viroses (VHB, MNI, CMV…) pour urticaire aiguë, parasitoses (giardiase, ascaridiase, toxocarose, helicobacter pylori…) pour urticaire chronique

  7. Autres causes : • Urticaire idiopathique : 50 à 80 % des urticaires chroniques n’ont pas de cause retrouvée • Œdème angio-neurotique : lié à un déficit quantitatif ou qualitatif en inhibiteur de la C1 estérase (transmission autosomique dominante pour la plupart).

  8. 4) Prescrivez-vous des examens complémentaires ? • Non, le diagnostic est clinique. • 5) Quel traitement lui proposez-vous ? • Traitement symptomatique : antihistaminique anti-H1(Aerius, Xyzall, Polaramine…) seul ou en association avec d’autres antihistaminiques pdt 1 à 3 semaines. Une corticothérapie orale courte (3 à 5 j) peut être proposée dans les formes profuses et très prurigineuses. • Eviction du facteur déclenchant éventuel

  9. 6) Quelle forme clinique vous aurait conduit à hospitaliser la patiente ? • œdème de Quincke ou angio-œdème de localisation oropharyngée. • Signes de gravité = apparition d’une dysphonie et hypersalivation pouvant précéder l’asphyxie si l’œdème siège sur la glotte. • L’œdème de Quincke peut être le signe inaugural d’un choc anaphylactique. • Ttt : cortico IV (solumedrol), anti-H1 IV (polaramine), adrénaline si besoin (0.25 à 0.5 mg SC ou IM

  10. Œdème de Quincke

  11. La patiente revient en consultation 2 mois plus tard, très gênée par une éruption quasi-quotidienne. L’interrogatoire et l’examen clinique ne retrouve aucun facteur étiologique. • 1) Quel est votre nouveau diagnostic ? • 2) Lui prescrivez-vous un bilan ? Si oui, lequel ? • 3) Quel traitement lui proposez-vous ? • 4) Quel bilan minimum réalisez-vous en cas de résistance à un traitement bien conduit ?

  12. 1) Quel est votre nouveau diagnostic ? • Urticaire chronique • 2) Lui prescrivez-vous un bilan ? Si oui, lequel ? • Non, pas de bilan systématique sans point d’appel.

  13. Selon l’orientation clinique : • Tests allergologiques de contact, tests cutanés physiques • Cause infectieuse • Dysthyroïdie • Maladie auto-immune • Allergie alimentaire • Allergie médicamenteuse • Urticaire associée à un syndrome inflammatoire • Syndrome de vasculite urticarienne

  14. 3) Quel traitement lui proposez-vous ? • 1ère intention : anti-H1 pendant au moins 3 mois, voire plusieurs années • Si échec : association de l’anti-H1 à une autre molécule (autre anti-H1, anti-H2, kétotifène…)

  15. 4) Quel bilan minimum réalisez-vous en cas de persistance de l’urticaire malgré un traitement bien conduit ? • NFS, VS, Ac anti-TPO (TSH si Ac Anti-TPO positifs)

  16. Dermographisme

  17. Dermatophytie

  18. Pemphigoïde bulleuse

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