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Déclaration et gestion d’un cas d’Infection Invasive à Méningocoque (IIM) Rôle de la Cellule de Veille et de Gestion Sanitaire. Dr Audrey JOLY - ARS de Picardie. Déroulé de la présentation. Histoire naturelle de l’IIM Réception du signalement Validation du signalement
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Déclaration et gestion d’un cas d’Infection Invasive à Méningocoque (IIM) Rôle de la Cellule de Veille et de Gestion Sanitaire Dr Audrey JOLY - ARS de Picardie
Déroulé de la présentation Histoire naturelle de l’IIM Réception du signalement Validation du signalement Gestion autour d’un cas Clôture du signalement
Histoire naturelle de l’IIM • Méningocoque : • Bactérieexclusivementhumaine, commensale du rhinopharynx, très fragile • Transmission par voieaérogène • Acquisition au niveau du rhinopharynx • Portage asymptomatique • Rarementsuivid’une IIM (tauxd’incidence en 2011 : 0,97/100 000 habitants) • Période de contagiosité de 10 jours • Maladie transmissible, touchant essentiellement les sujets jeunes avec un taux de létalité 10 % et un taux de séquelles 7 %
Validation du cas Présenced’aumoins 1 des 4 critèressuivant: • Isolement bactériologique de méningocoque ou PCR positive à partir • d'un site normalement stérile • OU d'une lésion cutanée purpurique • Présence de diplocoque Gram négatif à l'examen direct du L.C.R. • L.C.R. évocateur de méningite bactérienne purulente ET • Soit éléments purpuriquescutanés • Soit antigène soluble méningococcique dans le L.C.R., le sang ou les urines • Présence d'un purpura fulminans
Gestion autour d’un cas • Mise en place de l’antibioprophylaxie +/- de la vaccination • Transmission de la DO à l’InVS • S’assurer de l’envoi de la souche au CNR pour la surveillance • Remontée au ministère et au préfet en fonction du cas
Modalités de la chimioprophylaxie • Pourquoi ? • Empêcher l’apparition de la maladie et éradiquer le portage de la souche chez les sujets contacts • Prévenir la diffusion de la souche dans la population • Par qui ? • Recommandation par le médecin et/ou l’IDESP de la CVGS en partenariat avec les PS (éducation nationale, médecin traitant, médecin hospitalier, médecin du travail…) • Prescription par le médecin hospitalier pour la famille proche et par les médecins traitants • Quand ? • Dans les plus brefs délais 24 à 48 heures et inutile au-delà de 10 jours • A qui est-elle recommandée ? • « Sujet contacts » pour l’antibiothérapie
Définition d’un sujet contact • « Personneayantétéexposée directement aux sécrétions rhinopharyngées d’un cas dans les 10 jours précédents son hospitalisation» • moins d’un mètre • en face à face • et d’une durée de plus d’une heure • Principalement des personnes qui vivent ou sont gardées sous le même toit • Lors d’un contact « bouche à bouche », le temps importe peu • Pour les professionnels de santé : uniquement si manœuvres à risque
Intérêt de bien cibler les « sujets contact » • Cibler tous les cas contacts pour éviter l’apparition d’un cas secondaire • Ne traiter que les cas contact afin de ne pas prescrire de façon abusive les antibiotiques • risque d’entraîner une sélection de souches résistantes
Les antibiotiques utilisés • Antibiotique de référence : Rifampicine • Posologie par voie orale, pendant deux jours • Adaptée en fonction de l’âge du patient • Utilisation possible chez la femme enceinte • Effets secondaires : • diminution de l’efficacité de contraceptifs oraux • coloration rouge des sécrétions: urines, liquide lacrymal • Ceftriaxone ou Ciprofloxacineen cas de CI ou de résistance documentée • et confirmée à la rifampicine
La vaccination : relai de l’antibiothérapie • Pourquoi ? • Risque de réintroduction de la souche pathogène • Modalités : • de façon systématique pour les sérogroupes A/C/Y/W135 • pas de vaccination pour le sérogroupe B de manière générale sauf dans certaines conditions pour le méningocoque B14 : P1-7,16 • pour les personnes de la communauté de vie • délai : le plus précocement possible dès la connaissance du sérogroupe avec des recommandations différentes
Quelques réponses aux questions les plus fréquentes • Il est inutile de faire une désinfection rhino-pharyngée • Il est inutile de faire un prélèvement rhino-pharyngé chez les sujets contacts • Les sujets contacts peuvent poursuivre leurs activités (scolaire, sport…) • L’établissement continue de fonctionner normalement sans désinfection particulière
Clôture du dossier • Clôture des dossiers de façon collégiale par la plateforme de veille et d’urgence sanitaire • Envoi de la DO complétée à l’InVS • Retour au signalant sur les résultats de l’investigation
MERCI DE VOTRE ATTENTION !