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Pharmacologie

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Pharmacologie

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Presentation Transcript


    1. Pharmacologie Science des drogues Etude des médicaments

    2. Définition du médicament Article L115 du Code la Santé Publique On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales , ainsi que tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier les fonctions organiques.

    3. Fonction du médicament Fonction thérapeutique Fonction préventive: individuelle ou collective Fonction curative: étiologique, substitutive, symptomatique Fonction diagnostique

    4. Origine des médicaments Origine végétale ( morphine, mucilage…) Origine animale Les hormones, les enzymes, les insulines Les excipients pharmaceutiques Origine synthétique: synthèse ou hémisynthèse Origine biogénétique Méthode de génie génétique

    5. Dénomination des Médicaments Un nom chimique Une DCI ou dénomination commune internationale Un nom de marque ou de spécialité

    6. Prescription et délivrance Rédaction de l’ordonnance par un médecin Individuelle: nom et prénom du patient Age et poids pour les enfants Durée du traitement Délivrance de l’ordonnance par un pharmacien ou un préparateur ( sauf certains médicaments) Prescriptions limitées pour certains médicaments

    7. Dénomination Règlementation Médicaments liste I Médicaments liste II Médicaments stupéfiants Règle des 7, 14, 28 jours Médicaments à prescription particulière

    8. Dictionnaire VIDAL Résumé des caractéristiques d’un produit ou RCP Données cliniques Propriétés pharmacologiques Données pharmaceutiques Posologies Mode d’emploi Contre -indications

    10. Eléments de pharmacocinétique Devenir du MD dans l’organisme à partir de son administration Voie d’administration la plus adaptée Posologie efficace et non toxique Marge thérapeutique de certains MD Rythme d’administration Surveillances biologique et clinique Recherche de formes galéniques nouvelles

    11. Eléménts de pharmacocinétiques Etapes physiologiques Absorption Distribution Métabolisation Elimination

    12. Pharmacocinétique Absorption Transfert du principe actif de son lieu d’administration dans le sang Voies d’administration VO,IV,nasal,perlingual,pulmonaire…..

    13. Pharmacocinétique Distribution Distribution du sang aux différents tissus Principe actif dans le sang sous 2 formes Forme libre = forme active Forme liée aux protéines plasmatiques pouvant entrainer des interactions médicamenteuses par phénomènes de compétition Cas des AVK……….

    14. Pharmacocinétique Métabolisation But Rendre les PA liposolubles suffisamment hydrosolubles pour permettre leur élimination par les urines ou la bile Transformation du PA en métabolites grace au foie sous l’effet d’enzymes spécifiques

    15. Pharmacocinétique Métabolisation interactions médicamenteuses Les systèmes enzymatiques 50 CYT P450 dans foie et intestin L’induction enzymatique L’inhibition enzymatique

    17. Systèmes enzymatiques Inducteurs Phénobarbital Carbamazépine Rifampicine Corticoïdes Barbecue Griséofulvine Alcool faible dose Inhibiteurs Macrolides Dextropropoxyphène Conazolés Cimétidine Fluoxétine,fluvoxamin Nelfinavir Jus de pamplemousse Alcool forte dose

    18. Pharmacocinétique Elimination Directement par le rein principal organe d’excrétion Soit le plus souvent après métabolisation particulièrement par le foie ( bile ) Elimination dans lait maternel Poumons, glandes salivaires,glandes sudoripares

    19. Pharmacocinétique Elimination Paramètres d’élimination Demi-vie : temps nécessaire pour que la quantité de principe actif présent dans l’organisme ait diminué de moitié Notion de clairance S’applique à un organe(rein, foie…) Volume de sang que cet organe peut épurer d’une substance donnée par unité de temps

    20. Voies d’administration des médicaments Voies d’administration immédiates ou parentérales Effet thérapeutique très rapide Intolérance du md par VO Inactivation du md par les acides de l’estomac Pas de passage hépatique IV,IM,SC,ID……

    21. Voies d’administration des médicaments Voies d’administration médiates Digestives Perlinguale, orale,rectale Pulmonaire aérosols Cutanée Muqueuses Nasale,oculaire,vaginale,utérine

    23. Les Antibiotiques

    24. Antibiotiques Notions de bactériologie Classification des germes Les virus Les bactéries: une seule cellule sans noyau Cocci(staphylocoques,gonocoque) Bacilles(bacille diphtérique,entérobactéries) Spirochètes Chlamydia et rickettsie Les champignons microorganismes agents de mycoses La découverte des ATB a constitué une véritable révolution dans le domaine des maladies infectieuses. L’antibiothérapie a sauvé un très grand nombre de vies et on a cru que les maladies infectieuses seraient un jour toutes jugulées: à tort Mais l’apparition et l’extension rapide du phénomène de résistance aux ATB a assombri ce tableau: Les ATB perdent de leur efficacité et les maladies que l’on croyaient maitrisées réapparaissent. Les BACTERIES appartiennent au vaste ensemble des microbes qui comprennent: virus, champignons et parasites. Elles sont constituées d’une seule cellule dépourvue de noyau,contiennent un seul chromosome qui se présente sous forme d’un long filament d’ADN. Les bactéries pathogènes sont à l’origine de multiples maladies infectieuses et en 1995 responsables de 17millions de décès dans le monde. Les ATB sont des substances naturelles produites par des bactéries du sol et certains champignons qui à faible concentration agissent sur d’autres bactéries sans être toxique pour l’homme. Pour se protéger de l’action des ATB, les bactéries ont du développer des mécanismes de résistance. Premiers agents antibactériens= sulfamides en 1937 Premier ATB découvert en 1928 par Fleming et introduit en thérapeutique en 1941: la PENICILLINE G produite par un champignon qui avait contaminé une culture de laboratoire. 1er ANTITUBERCULEUX efficace= LA STEPTOMYCINE en 1943 puis de nouvelles familles d’ATB sont apparues. VIRUS: petites particules invisibles au MO 1 seul type d’acide nucléique ne se x qu’à l’intérieur des cellules vivantesLa découverte des ATB a constitué une véritable révolution dans le domaine des maladies infectieuses. L’antibiothérapie a sauvé un très grand nombre de vies et on a cru que les maladies infectieuses seraient un jour toutes jugulées: à tort Mais l’apparition et l’extension rapide du phénomène de résistance aux ATB a assombri ce tableau: Les ATB perdent de leur efficacité et les maladies que l’on croyaient maitrisées réapparaissent. Les BACTERIES appartiennent au vaste ensemble des microbes qui comprennent: virus, champignons et parasites. Elles sont constituées d’une seule cellule dépourvue de noyau,contiennent un seul chromosome qui se présente sous forme d’un long filament d’ADN. Les bactéries pathogènes sont à l’origine de multiples maladies infectieuses et en 1995 responsables de 17millions de décès dans le monde. Les ATB sont des substances naturelles produites par des bactéries du sol et certains champignons qui à faible concentration agissent sur d’autres bactéries sans être toxique pour l’homme. Pour se protéger de l’action des ATB, les bactéries ont du développer des mécanismes de résistance. Premiers agents antibactériens= sulfamides en 1937 Premier ATB découvert en 1928 par Fleming et introduit en thérapeutique en 1941: la PENICILLINE G produite par un champignon qui avait contaminé une culture de laboratoire. 1er ANTITUBERCULEUX efficace= LA STEPTOMYCINE en 1943 puis de nouvelles familles d’ATB sont apparues. VIRUS: petites particules invisibles au MO 1 seul type d’acide nucléique ne se x qu’à l’intérieur des cellules vivantes

    25. Notions de bactériologie Défenses naturelles La phagocytose Intervention des globules blancs La fabrication d’anticorps Par des cellules spécialisées: les lymphocytes PHAGOCYTOSE: LES GB DU SANG PEUVENT DETRIURE LES GERMES PATHOLOGIQUES PHAGOCYTOSE: LES GB DU SANG PEUVENT DETRIURE LES GERMES PATHOLOGIQUES

    26. Notions de bactériologie Définitions Germes saprophytes et pathogènes Infections communautaires et nosocomiales TOUT INDIVIDU HEBERGE DE NOMBREUX GERMES SUR LA PEAU , LES MUQUEUSES ET L’INTESTIN. Ces germes qui vivent en bonne entente avec l’organisme sont dis SAPROPHYTES Certains sont toujours pathogènes Un germe saprophyte peut devenir pathogène à l’occasion d’un déséquilibre de la flore normale ( traitements antibactériens ou en cas de déficit immunitaire par exemple)TOUT INDIVIDU HEBERGE DE NOMBREUX GERMES SUR LA PEAU , LES MUQUEUSES ET L’INTESTIN. Ces germes qui vivent en bonne entente avec l’organisme sont dis SAPROPHYTES Certains sont toujours pathogènes Un germe saprophyte peut devenir pathogène à l’occasion d’un déséquilibre de la flore normale ( traitements antibactériens ou en cas de déficit immunitaire par exemple)

    27. Antibiotiques Historique 1928 observation de Flemming:la Penicilline G produite par un champignon ayant contaminé une culture de laboratoire 1941 La pénicilline fait son apparition en thérapeutique 1943 la streptomycine premier antituberculeux

    28. Antibiotiques Caractéristiques Origine naturelle, produites par des bactéries du sol et certains champignons Origine semi-synthétique Origine synthétique

    29. Antibiotiques caratéristiques Un Atb agit à un niveau précis Sur certaines structures Sur des réactions métaboliques Cible spécifique: la bactérie Toxicité sélective

    30. Antibiotiques mécanisme d’action Inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne (penicillines) Altération de la membrane cytoplasmique Inhibition de la synthèse des protéines (streptomycine) ( tetracyclines) Inhibition de la synthèses des acides nucléiques ( quinolones)

    31. Antibiotiques 5 catégories 1- inhibiteurs de la synthèse de la paroi bactérienne les béta- lactamines Pénicillines et céphalosporines Fosfomycine Glycopeptides bacitracine

    32. Antibiotiques 2- Antibiotiques actifs sur les enveloppes membranaires Polymixines Gramicidines et tyrocydine

    33. Antibiotiques 3- Antibiotiques inhibiteurs des synthèses protéiques (ribosomes) Aminosides Macrolides, lincosamides,streptogramines Tétracyclines Chloramphénicol Acide fusidique

    34. Antibiotiques 4- Antibiotiques inhibiteurs des acides nucléiques Rifamycines quinolones novobiocine 5-nitroimidazoles nitrofuranes

    35. Antibiotiques 5- Antibiotiques inhibiteurs de la synthèse des folates (métabolisme énergétique de la bactérie) Sulfamides Triméthoprime associations sulfamides-triméthoprime

    36. Antibiotiques mesure de l’action d’un antibiotique en fonction de son spectre d’activité Spectre large Spectre limité Spectre étroit L’étendue de l’activité antibactérienne d’un ATB définit son spectre. Plus un ATB détruit de types de bactéries différentes, plus son spectre est large.L’étendue de l’activité antibactérienne d’un ATB définit son spectre. Plus un ATB détruit de types de bactéries différentes, plus son spectre est large.

    37. Antibiotiques Définitions Concentration minimale inhibitrice ou CMI plus petite concentration d’ATB qui inhibe toute culture visible après 18 heures de culture à 37°C

    38. ANTIBIOTIQUES Définitions Antibiotique bactériostatique inhibe ou ralentit la croissance bactérienne. Son élimination est assurée par des processus de défense de l’organisme Antibiotique bactéricide détruit totalement les germes

    39. Antibiotiques Définitions Effet antagoniste Atb bactériostatique + Atb bactéricide Addition d’effets Recherchée: synergie avec 2 Atb Non recherchée: augmentation des effets indésirables

    40. Antibiotiques Résistance Définition Croissance en présence d’une concentration d’Atb supérieure à la concentration qui inhibe normalement les souches sensibles de l’espèce

    41. Antibiotiques Résistance FATALE illusion! Véritable MENACE! Résistantes du jour au lendemain! Multirésistances! Nombre croissant d’échecs thérapeutiques Grands pouvoirs d’adaptation des bactéries Situation pouvant devenir critique!

    42. Antibiotiques résistance En 20 ans la consommation d’Atb a doublé Prescription à grande échelle et inapropriée Traitements trop courts, trop longs,et mauvais dosages Recours intensifs à des Atb dans l’élevage animal industriel

    43. Antibiotiques résistance Mécanismes mise en jeu par la bactérie Bloquer l’Atb et l’empécher de pénétrer dans sa structure (perméabilité) Excréter l’Atb qui a réussi à pénétrer mais sans pouvoir agir Modifier la cible que cherchait à atteindre l’Atb Inactivation de l’Atb par une enzyme

    44. Antibiotiques résistance Comment une bactérie devient-elle résistante? Sur le plan génétique Par mutation sur le chromosome bactérien (la résistance est transmise à la descendance) Acquisition par la bactérie d’une information génétique provenant d’une autre bactérie déjà résistante ( résistance transmise d’une bactérie à une autre)

    45. Antibiotiques Sensibilité et résistance Classification des bactéries en fonction des résultats de l’antibiogramme en Espèces sensibles Espèces résistantes Espèces modérément sensibles Inconstamment sensibles voire effet imprévisible ANTIBIOGRAMME: TECHNIQUE DE LABO POUR DETERMINER LA SENSIBILITE D’UNE BACTERIE. Méthode: diffusion en gélose: un disque en buvard imprégné d’ATB est déposé dans une boite de gélose où pousse une culture de germes à étudier. L’ATB se diffuse dans la gélose et s’il est actif sur le germe inhibe la croissance de celui-ci en suivant un cercle concentrique plus ou moins grand selon la sensibilité du germe à l’antibiotique en question. .Cet examen se fait avec plusieurs disques contenant des ATB différentsANTIBIOGRAMME: TECHNIQUE DE LABO POUR DETERMINER LA SENSIBILITE D’UNE BACTERIE. Méthode: diffusion en gélose: un disque en buvard imprégné d’ATB est déposé dans une boite de gélose où pousse une culture de germes à étudier. L’ATB se diffuse dans la gélose et s’il est actif sur le germe inhibe la croissance de celui-ci en suivant un cercle concentrique plus ou moins grand selon la sensibilité du germe à l’antibiotique en question. .Cet examen se fait avec plusieurs disques contenant des ATB différents

    46. Antibiotiques critères de choix Nature du germe Sensibilité de la bactérie déterminée par antibiogramme Localisation de l’infection Mode d’administration Posologie et durée du traitement Contre-indications du médicament

    47. Antibiotiques critères de choix Effets indésirables Ecologie microbienne (spectre) Coût du traitement

    48. Antibiotiques Critères de choix Contre-indications Allergie IR pour les Atb éliminés par voie urinaire IH pour les Atb éliminés par le foie Grossesse et allaitement Nourrissons IAM

    49. Antibiotiques Critères de choix Effets indésirables Réactions allergiques Démangeaisons, éruptions cutanées, oedèmes, voire un état de choc rare Troubles digestifs Par destruction de la flore intestinale d’où l’émergence de mycoses

    50. Antibiotiques conclusion Médicaments destinés aux infections bactériennes, inefficaces sur les virus Grand choix mais des échecs parfois dus à la résistance de certaines bactéries CLINS = comités de lutte contre les infections nosocomiales surveillent son évolution en milieu hospitalier

    51. Médicaments de la coagulation

    52. Médicaments de le Coagulation Rappels Physiologiques de l’Hémostase

    53. Médicaments de la coagulation Numération formule sanguine – NFS Globules rouges Globules blancs Plaquettes (témoin de la coagulation) Dernière étape de la coagulation Fibrinogène ? fibrine (caillot) ? lyse du caillot thrombine plasmine GR = 3.8 5.8 GB = 4 à 10 000 PLAQUETTES = 150 000 à 450 000 Fibrinogène = protéine soluble Fibrine = protéine insoluble GR = 3.8 5.8 GB = 4 à 10 000 PLAQUETTES = 150 000 à 450 000 Fibrinogène = protéine soluble Fibrine = protéine insoluble

    54. Médicaments de la Coagulation Définitions Thrombose: formation d’un caillot Embolie: migration d’un caillot à point de départ artériel ou veineux Artériel: hémiplégie à partir de la carotide Veineux: embolie pulmonaire à partir du réseau saphène (migration du caillot au niveau de l’artère pulmonaire) Les thromboses sont veineuses ou artérielles

    55. Médicaments de la coagulation Rappels physiologiques de l’hémostase Coagulation Changement d’état physique du sang Passage de l’état liquide à celui de gel résistant: le caillot Plusieurs mécanismes successifs lors d’une lésion: Temps vasculaire: vasoconstriction Temps plaquettaire: agrégation de plaquettes Temps plasmatique: formation d’un caillot de fibrine

    56. Médicaments de la coagulation Les thromboses veineuses Obstruction de la veine par le caillot ou phlébite Membres chauds augmentés de volume Jambes +++ Douleur sur le trajet de la veine Tachycardie

    57. Médicaments de la coagulation Les thromboses veineuses 3 grands facteurs la favorisent: Stase veineuse: alitement,compression axe veineux Altération de la paroi veineuse (valvules) Hypercoagulabilité (déficit antithrombine III, protéine C, protéine S) Circonstances favorisantes immobilisation

    58. Médicaments de la coagulation Les thromboses veineuses voyage Obésité Age > 40ans Période post opératoire Grossesse, contraception orale, THS Cancers Anomalies biologiques congénitales ou acquises de l’hémostase

    59. Médicaments de la coagulation Les thromboses artérielles Obstruction de l’artère par le caillot ou plaque d’athérome Membre froid et décoloré Circonstances favorisantes Tabac Perturbation du métabolisme des lipides Hypertension artérielle

    60. Médicaments de la coagulation Thromboses Les anticoagulants sont destinés à prévenir la thrombose à limiter son extension, son aggravation ne dissolvent pas les caillots mais empêchent la formation de nouveaux caillots.

    61. Médicaments de la coagulation héparines et pentasaccarhide Héparines standards ou non fractionnées HNF (Calciparine R) Héparines fractionnés de bas poids moléculaires HBPM Pentasaccarhide (Fondaparinux)

    62. Médicaments de la coagulation Héparines Substance anticoagulante naturelle(foie) HNF et HBPM sont des anticoagulants à action rapide Utilisées dans le traitement prophylactique et curatif des thromboses veineuses profondes Recherche a pour but: conserver l’activité antithrombotique de l’héparine tout en réduisant le risque hémorragique et celui de thrombopénie immunoallergique; Thrombopénie: diminution des plaquettes en dessous de 150 000/mm3 Efficacité des HBPM est au moins identique à celle de HNF, leur tolérance semble meilleure, ajustements posologiques rarement nécessaires et la surveillance biologique allégée Recherche a pour but: conserver l’activité antithrombotique de l’héparine tout en réduisant le risque hémorragique et celui de thrombopénie immunoallergique; Thrombopénie: diminution des plaquettes en dessous de 150 000/mm3 Efficacité des HBPM est au moins identique à celle de HNF, leur tolérance semble meilleure, ajustements posologiques rarement nécessaires et la surveillance biologique allégée

    63. Médicaments de la coagulation Héparines Utilisation administration par voie IV ou SC Pas d’effet anticoagulante par VO IV: en discontinue(toutes les 4,6,12h) ou en continu avec une seringue électrique SC: au niveau de la ceinture abdominale Ne pas administrer en IM

    64. Médicaments de la coagulation Héparines Actions pharmacologiques Action anticoagulante Action antithrombotique Pharmacocinétique Métabolisées au niveau du foie Ne traverse pas le placenta Ne passe pas dans le lait

    65. Médicaments de la coagulation Héparines Indications thérapeutiques À titre préventif et curatif Traitement préventif de la maladie thrombo-embolique En chirurgie à risque modéré ou élevé (orthopédique ou gynécologique) Traitement des thromboses veineuses profondes constituées Traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde

    66. Médicaments de la coagulation Héparines Indications thérapeutiques (suite) Prévention de la coagulation du circuit de la coagulation extracorporelle au cours des dialyses

    67. Médicaments de la coagulation Héparines Surveillances des traitements hépariniques HBPM : NFS, plaquettes avant le traitement puis 2 fois par semaine pendant 3 semaines puis 1 fois par semaine HNF: NFS,plaquettes, avant traitement puis 2 fois par semaine

    68. Médicaments de la coagulation Héparines Surveillances des traitements hépariniques Toute baisse (30à50%) de la numération plaquettaire (thrombopénie)doit être prise en compte (entre le 5e et 21e jour) Contrôle immédiat de cette numération Suspension du traitement héparinique Relais par AVK si possible

    69. Médicaments de la coagulation Héparines Effets indésirables Hémorragiques Dus soit à un surdosage,soit à une maladie associée soit à une IAM Mineurs: ecchymoses,épistaxis,gingivorragies Graves: hématomes,saignements allongés Traitement: diminuer ou supprimer l’héparine Retour à une coagulabilité normale en quelques heures Injection IV de sulfate de protamine si nécessaire

    70. Médicaments de la coagulation Héparines Effets indésirables(suite) Non hémorragiques Allergie Thrombopénies rares

    71. Médicaments de la coagulation Héparines Contre-indications Antécédents de thrombopénie Pour les HBPM en traitement curatif dans IR sévère (élimination rénale – risque d’accumulation et augmentation du risque hémorragique) Evaluation systématique de la fonction rénale chez le sujet agé Traitement > 10 jours LES HBPM ETANT PRINCIPALEMENT ELIMINES PAR LE REIN TOUTE ALTERATION SEVERE DE LA FONCTION RENALE PROVOQUE UN RISQUE D’ACCUMULATION ET DONC AUGMENTE LE RISQUE HEMORRAGIQUE. EN CAS D’ INSUFFISANCE RENALE LES HBPM SONT CI A POSOLOGIES ELEVEE EN TRAITEMENT CURATIF. UNE HEPARINE NON FRACTIONNEE PEUT ETRE PRESCRITE CAR PAS D’INTERVENTION RENALE DANS SON ELIMINATION.LES HBPM ETANT PRINCIPALEMENT ELIMINES PAR LE REIN TOUTE ALTERATION SEVERE DE LA FONCTION RENALE PROVOQUE UN RISQUE D’ACCUMULATION ET DONC AUGMENTE LE RISQUE HEMORRAGIQUE. EN CAS D’ INSUFFISANCE RENALE LES HBPM SONT CI A POSOLOGIES ELEVEE EN TRAITEMENT CURATIF. UNE HEPARINE NON FRACTIONNEE PEUT ETRE PRESCRITE CAR PAS D’INTERVENTION RENALE DANS SON ELIMINATION.

    72. Médicaments de la coagulation Héparines Interactions médicamenteuses(IAM) Aspirine Anti inflammatoires AVK Corticoïdes

    73. Médicaments de la coagulation Pentasaccarhide ou Fondaparinux Fondaparinux ou ARIXTRA? Anti-thrombotique uniquement Prévention des thromboses veineuses profondes après chirurgie orthopédique Traitement des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires aigües

    74. Médicaments de la coagulation Pentasaccarhide ou Fondaparinux Effets indésirables Hémorragies Troubles digestifs, hépatiques et cardiovasculaires Posologie Fonction du risque: préventif ou curatif Fonction du poids

    75. Médicaments de la coagulation Pentasaccarhide ou fondaparinux Avantages - Pas de thrombopénie avec Arixtra? - Pas de surveillance biologique - Alternative à la prescription des HBPM

    76. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK Action Ralentissent la coagulation du sang Actifs par VO après un délai de 18 heures Utilisés dans la prévention de la maladie thrombo-embolique en relais de l’héparinothérapie Traitement de longue durée

    77. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK Surveillance biologique Premier bilan de coagulation au bout de 48 heures Équilibre biologique : 6 à 8 jours Posologies variables d’un patient à l’autre Mesure de l’INR toutes les 48heures pendant 6 jours puis 1 fois par semaine pendant 1 mois puis 1 fois par mois (INR entre 2 et 3) INR cible = 2,5 dans la plupart des indications

    78. Médicament de la coagulation Antivitamines K ou AVK Surveillance biologique: TP/INR Pourquoi le TP ? Le taux de prothrombine explore la voie extrinsèque de la coagulation et donc les facteurs II,(V),VII,X dont 3 sont vitamine K dépendants. Le TP est donc le test de surveillance aux traitements antivitamine K

    79. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK Pourquoi l’INR L’INR ou International Normalized Ratio est une correction mathématique du TP pour les différences de sensibilité des thromboplastines INR=(TQ du patient/TQ témoin)puissance ISI INR=1 correspond à un patient normal sans traitement Standardisation des TP

    80. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK Surveillance biologique Zone d’efficacité thérapeutique à atteindre et à maintenir défini par rapport au risque thrombo embolique Valeurs normales sans traitement TP= 70-100% INR=1 SEUL l’INR DOIT ETRE REALISE POUR SURVEILLER LES TRAITEMENTS PAR AVK

    81. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK

    82. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK Effets indésirables Accidents hémorragiques Surdosage : posologies ou IAM Arrêt du traitement ou si risque hémorragique injection IV de vitamine K Accidents non hémorragiques Hépatite Agranulocytose Allergie Arrêt du traitement

    83. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK Indications thérapeutiques Traitement de longue durée (VO) Prévention de la maladie thrombo embolique Prévention des embolies

    84. Médicaments de la coagulation Antivitamines K ou AVK Contre – indications Antécédents d’accidents aux AVK Atteinte hépatique sévère Existence d’une lésion susceptible de saigner ( angiome) Grossesse

    85. Antivitamines K Précautions et conseils de prescription Risques hémorragiques et signes évoquant un surdosage Ecchymoses, gingivorragies, épistaxis d’apparitions spontanées, hémorragies conjonctivales Hématurie, douleurs lombaires, ménorragies, rectorragies, hémoptysies TP<20% ou INR>5 = contrôle biologique rapide et CS auprès du médecin

    86. Antivitamines K Précautions et conseils de prescription A ne pas faire Pas d’injection IM sous AVK, pas de ponctions, pas d’injections articulaires En cas d’oubli, ne pas doubler la dose Associations médicamenteuses ( aspirine, allopurinol, thyroxine, antibiotiques, oestrogènes…

    87. Antivitamines K Précautions et conseils Informez et éduquez votre patient Contrôles biologiques réguliers de l’INR l’indication pour lequel ce traitement lui a été prescrit l’INR cible Prendre son AVK le soir au repas Alimentation Riche en Vit K: oignons, choux, épinards, thé vert Pauvre en Vit K: céréales, fruits

    88. AVK Précautions et conseils Informez et éduquez votre patient(suite) Connaître les risques hémorragiques liés au traitement et les signes annonciateurs d’un surdosage connaître le risque lié à l’automédication (1ère cause d’accident iatrogène) 500 000 patients sous AVK (1% de la population)

    89. ANTIVITAMINES K COUMADINE? ou warfarine SINTROM? ou MINISINTROM? (acénocoumarol) PREVISCAN? ( fluindione)

    90. ANTI INFLAMMATOIRES

    91. Anti inflammatoires

    92. AINS Rappels Médicaments capables de diminuer ou de supprimer les réactions inflammatoires Phase vasculaire initiale: chaleur, rougeur, œdème et douleur Phase secondaire d’inflammation cellulaire ou temps cellulaire Phase tardive de réparation

    93. AINS Rappels Les réactions anti inflammatoires sont sous la dépendance de médiateurs de l’inflammation: les Prostaglandines Anti inflammatoires = inhibition de la synthèse des prostaglandines (PG)

    94. AINS Définitions Hétérogènes par leur appartenance à 4 classes chimiques différentes Homogènes par leurs effets: Anti inflammatoires Anti pyrétiques Analgésiques Anti agrégant plaquettaire

    95. AINS Mécanisme d’action Inhibition de la synthèse des Prostaglandines

    96. AINS Effets pharmacologiques Inhibition de la cyclooxygénase dont il existe 2 isomères: La cyclooxygénase 1 ou COX 1, enzyme synthétisant les PG participant à la protection de la muqueuse gastrique La cyclooxygénase 2 ou COX 2 , enzyme synthétisant préférentiellement les PG impliquées dans la réaction inflammatoire

    97. AINS Effets pharmacologiques AINS bloquent la Cox 1 et la Cox 2 COXIBS inhibent sélectivement la Cox 2 mais effets indésirables cardiovasculaires non négligeables

    98. AINS Utilisation thérapeutique Etats inflammatoires Rhumatologie Traitement symptomatique de longue durée dans l’arthrose douloureuse , invalidante et dans les rhumatismes inflammatoires Traitement symptomatique de courte durée: lombalgie, tendinite…….. Traitement de la fièvre

    99. AINS Effets indésirables Toxicité gastro duodénale Hypersensibilité Troubles neurologiques Toxicité rénale Perturbation de la fonction plaquettaire

    100. AINS Effets indésirables Toxicité gastro duodénale Principal effet indésirable des AINS Simples nausées, épigastralgies, ulcération, hémorragies digestives Accidents dose – dépendant Favorisée par des antécédents de lésions digestives dont les ulcères Toxicité fonction de la galénique, du patient, de la posologie

    101. AINS Effets indésirables Hypersensibilité Réactions cutanées: urticaire,dermatoses bulleuses, œdème de Quincke Incidence respiratoire Bronchospasme Troubles neurologiques Troubles auditifs, céphalées, vertiges, syndrome de Reye (encéphalopathie)

    102. AINS Effets indésirables Toxicité rénale Malades âgés, déshydratés ou en insuffisance rénale augmentation de la toxicité de certains md Perturbation de la fonction plaquettaire Tous les AINS ont des propriétés anti agrégant plaquettaire AU NIVEAU CARDIOVASCULAIRE Les AINS peuvent entrainer une rétention hydrosodée:ce risque doit être pris en compte chez les patients présentant des atcd d’HTA , d’insuffisance cardiaques et d’oedèmes AU NIVEAU RENAL Comme d’autres md connus pour inhiber la synthèse des PG, les AINS peuvent induire une IR aigue Attention au sujets traités par diurétiques, présentant un risque d’hypovolémie ou une altération de la fn rénale Attention aux épisodes de gastroentérites et de déshydratation par fortes chaleurs AU NIVEAU CARDIOVASCULAIRE Les AINS peuvent entrainer une rétention hydrosodée:ce risque doit être pris en compte chez les patients présentant des atcd d’HTA , d’insuffisance cardiaques et d’oedèmes AU NIVEAU RENAL Comme d’autres md connus pour inhiber la synthèse des PG, les AINS peuvent induire une IR aigue Attention au sujets traités par diurétiques, présentant un risque d’hypovolémie ou une altération de la fn rénale Attention aux épisodes de gastroentérites et de déshydratation par fortes chaleurs

    103. AINS Interactions médicamenteuses 1/Associations déconseillées Anticoagulants Héparine DIU 2 AINS, aspirine Hypoglycémiants Lithium 2/Précautions d’emploi Diurétiques (IR) Antihypertenseurs Béta bloquants

    104. AINS/COXIB Bon usage des AINS Avant de prescrire Evaluer le risque digestif Antécédents d’ulcère gastroduodénal ou d’effets indésirables sous AINS Spécifiques des coxibs: Évaluation du risque cardiovasculaire (antécédents récents d’infarctus du myocarde et d’AVC)

    105. AINS/COXIBS Bon usage des AINS Lors de la prescription: Respect des indications et des posologies Pas de traitement systématique au long cours Respect des contre-indications Ulcère gastro duodénal évolutif Saignement gastro intestinal Début du 6iéme mois de grossesse

    106. AINS/COXIBS Bon usage des AINS Précautions d’emploi Pas de coprescriptions: 2 AINS ou AINS+Coxib ou AINS+ aspirine Prendre en compte le risque hémorragique si associé à un anticoagulant ou un antiagrégant plaquettaire Pas de prescription en cas d’insuffisance rénale

    107. AINS/COXIBS Bon usage des AINS Lors de la prescription – spécifique des Coxibs Uniquement dans arthrose et polyarthrites rhumatoïdes CI au cours de la grossesse AINS+COXIBS jamais Continuation du traitement antiagrégant plaquettaire conjointement

    108. AINS/COXIBS Bon usage des AINS Surveillance du traitement Rechercher les effets indésirables surtout digestifs imposant l’arrêt du traitement par AINS classiques Evaluation du risque cardiovasculaire avant et pendant le traitement en cas de prescription de Coxibs

    109. AINS/COXIBS Conseils pratiques Au moment de la délivrance Médicaments pas anodins Nombreuses interactions Efficacité et tolérance Variable selon les molécules Tolérance individuelle Prise médicamenteuse au milieu du repas, ou avec un IPP

    110. AINS Utilisés par voie générale Arylcarboxyliques Surgam*, Voltarène*, Biprofénid*, Apranax* Fénamates Nifluril* Oxicams Mobic*, Feldène* Anti cox 2 Celebrex*

    111. CORTICOÏDES Généralités Anti-inflammatoires stéroïdiens ou corticostéroïdes Hormone naturelle (cortisone) synthétisée par les glandes surrénales, isolée en 1930 Molécules synthétisées utilisées pour leurs effets immunosuppresseurs et anti-inflammatoires

    112. Corticoïdes propriétés pharmacologiques Anti-inflammatoires Immunosuppresseurs Antiallergiques

    113. Corticoïdes Propriétés pharmacologiques Anti-inflammatoires Agissent à tous les stades de l’inflammation, inhibant toutes les phases du processus inflammatoire quelque soit la cause( chimique,traumatique, infectieuse, immunologique) Effet spectaculaire sur l’inflammation locale ( rougeur, chaleur, douleur) Effet spectaculaire sur les signes généraux ( fièvre, VS)

    114. Corticoïdes Propriétés pharmacologiques Immunosuppresseurs Diminuent la réponse immunitaire de l’organisme Conséquences: Contre-indication en cas d’infection Indication dans les greffes d’organes pour éviter le rejet Utilisés dans les maladies auto immunes

    115. Corticoïdes Propriétés pharmacologiques Antiallergiques Médicament antiallergique très puissant Formes pharmaceutiques Comprimés, injectables, crèmes, pommades aérosols, collyres

    116. Corticoïdes Effets pharmacologiques Traitements courts < à 1 semaine même à forte dose peu de risque d’effets indésirables – pas de régime - Traitements longs > à 15 jours et à fortes doses Développement d’effets indésirables dont les effets métaboliques régime

    117. Corticoïdes Effets indésirables Effets métaboliques généraux Effet immunosuppresseur Freination hypophysaire Troubles digestifs Troubles oculaires Troubles neuropsychiques Troubles endocriniens

    118. Corticoïdes Effets indésirables Effets métaboliques généraux Redistribution des graisses: obésité face, cou, tronc Hyperglycémiant et donc diabétogène Augmentation du catabolisme protéique avec une fonte musculaire, une diminution de la trame protéique de l’os et une fragilité osseuse

    119. Corticoïdes Effets indésirables Effets métaboliques généraux(suite) Fuite calcique avec déminéralisation osseuse l’ostéoporose est une complication majeure de la corticothérapie Fractures et tassements vertébraux Effets minéralocorticoïde: rétention hydrosodée (œdème et hypertension) et fuite urinaire du potassium

    120. Corticoïdes Effets indésirables Effet immunodépresseur Vérifier l’absence de toute infection Freination hypophysaire Risque d’insuffisance surrénalienne lors d’un traitement prolongé Troubles digestifs Nausées, vomissements Ulcérogène en association avec un AINS

    121. Corticoïdes Effets indésirables Troubles oculaires Risque d’aggravation si existence d’une infection préalable Troubles neuro psychiques Effets stimulant, euphorie, troubles du sommeil, état dépressif possible à l’arrêt du traitement Troubles endocriniens: aménorrhée et retard de croissance chez l’enfant

    122. Corticoïdes Conseils lors de la prescription Régime désodé strict Inutile pour une corticothérapie < 15 mg par jour Apport de potassium inutile pour une corticothérapie < 15 mg par jour Régime pauvres en glucides rapides Régime riche en protéines

    123. Corticoïdes Conseils lors de la prescription Apport calcique suffisant alimentaire ou médicamenteux Maintien d’une activité physique Prévention des accidents digestifs pas systématique mais en cas de forte dose préférable

    124. Corticoïdes Traitements Prednisone 1mg, 5mg, 20mg comprimés Cortancyl* Prednisolone 5mg, 20mg comprimés Solupred* Traitement d’attaque:0,35 à 1,2mg/kg/jour Traitement d’entretien: 5 à 15mg/jour Maladies inflammatoires 0,75 à 1,2mg/kg/jr

    125. Corticoïdes Traitements Equivalence entre prednisone et prednisolone Dose quotidienne en 1 seule fois le matin Dès amélioration, diminution progressive des doses Traitement court < 10 jours: peu de risque d’effets indésirables même à forte dose Traitement long > 10 jours: effets indésirables +++ : régime et diminution progressive des doses

    126. Corticoïdes Utilisation thérapeutique Traitement substitutif de l’insuffisance corticosurrénalienne Traitement anti-inflammatoire et/ou immunosuppresseur Traitement antiallergique en cas d’urgence

    127. Corticoïdes contre - indications Infections non contrôlées Tuberculose Infections virales ( zona, grippe, varicelle, herpès) Ulcère en poussée Diabète, hypertension, insuffisance rénale Grossesse 1er trimestre

    128. Corticoïdes Interactions médicamenteuses Associations déconseillées Médicaments donnant des torsades de pointe Précautions d’emploi Aspirine, anticoagulants oraux, hypokaliémiants, insulines, antidiabétiques oraux A prendre en compte Antihypertenseurs, vaccins vivants atténués

    129. Corticoïdes Voies d’administration La plus couramment utilisée: IM Voie IV pour les urgences Voie orale en prise unique le matin Voie locale (crèmes, pommades, lotions, gels) effet de passage systémique Collyres, gouttes, sirop

    130. Corticoïdes Bon usage des corticoïdes Résultats spectaculaires mais avec un effet rebond si arrêt brutal d’un traitement de longue durée à forte dose ( diminution progressive) Risque de candidoses ( se rincer la bouche quand corticoïdes par voie inhalée) Risques infectieux toujours possibles

    131. La douleur et ses médicaments LUTTE CONTRE LA DOULEUR: VOLONTE ETHIQUE ET HUMANISTE CHAQUE ETRE HUMAIN A FAIT L’EXPERIENCE DE LA DOULEURLUTTE CONTRE LA DOULEUR: VOLONTE ETHIQUE ET HUMANISTE CHAQUE ETRE HUMAIN A FAIT L’EXPERIENCE DE LA DOULEUR

    132. Les douleurs Définitions La douleur La comprendre, identifier sa cause, les moments où elle survient, l’évaluer… Une sensation = stimulus nocif Une émotion désagréable Caractère pluridimensionnelle de la douleur La souffrance Réactions engendrées par la douleur mettant en jeu des mécanismes affectifs, intellectuels et instinctifs La douleur: expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaireréelle ou potentielle ou décrites en terme d’une telle lésion La douleur est une plainte extrêmement fréquente, sans parralélisme avec l’intensité des lésions originelles.La douleur: expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaireréelle ou potentielle ou décrites en terme d’une telle lésion La douleur est une plainte extrêmement fréquente, sans parralélisme avec l’intensité des lésions originelles.

    133. Les douleurs Définitions La douleur totale Anxieté Douleurs somatiques Colère Dépression « la douleur est ce que le malade affirme qu’elle est et non ce que les autres croient qu’elle devrait être »

    134. La douleur Les différents types de douleurs Douleurs liées à des excès de nociception Douleurs neuropathiques ou de désafférentation Douleurs idiopathiques Douleurs d’origine psychogène

    135. La douleur Les différents types de douleurs Douleurs par excès de nociception Stimulation excessive des récepteurs périphériques Les plus fréquentes Douleurs aiguës, mécaniques ( fractures), infectieuses, dégénératives, ischémique( angine de poitrine), morphinosensibles Antalgiques classiques

    136. La douleur Les différents types de douleurs Douleurs neuropathiques ou de désafférentation Lésion ou destruction d’une structure nerveuse, sur un trajet nerveux ou médullaire Atteinte des systèmes de contrôle de la douleur Fond douloureux permanent dès le réveil Brûlures, troubles de la sensibilité, picotements, hypoesthésie ou hyperesthésie

    137. La douleur les différents types de douleurs Douleurs neuropathiques ou de désafférentation ( suite) Douleurs des amputés, douleurs postzostériennes, névrite Peu sensibles aux antalgiques classiques, pas sensibles à la morphine Antiépileptiques, antidépresseurs, neurostimulation

    138. La douleur Les différents types de douleurs Douleurs idiopathiques Typiquement : douleurs abdominales récurrentes Bilan puis diagnostic d’élimination Antalgiques classiques

    139. La douleur Les différents types de douleurs Douleurs d’origine psychogène Somatisation Reconnu après un bilan complet Pas de lésion précise, douleur atypique variable en intensité et en fréquence Antalgiques classiques et thérapeutiques non médicamenteuses (relaxation……….)

    140. La douleur Diagnostic Signal d’alarme sur un dysfonctionnement de l’organisme Aide le médecin à faire le diagnostic Douleur aigüe Apparition brutale, un signal d’alarme avec un commencement et une fin, d’intensité modérée à forte

    141. La douleur Diagnostic Douleur aigüe(suite) Un retentissement sur l’appareil locomoteur Un retentissement sur le système neurovégétatif Une mémorisation de la douleur et ses conséquences Douleurs dentaires, lombalgies,coliques néphrétiques, infarctus du myocarde

    142. La douleur Diagnostic Douleur chronique Au delà de 3 à 6 mois Devient une véritable maladie avec son traitement Sans début ni limite Diminution de la tolérance à la douleur, le patient a tendance à tout ramener à ses douleurs Arthrose, rhumatismes

    143. La douleur Interrogatoire Sa ou ses localisations, son étendue,ses irradiations ou douleurs projetée Son type: brûlure, élancements,décharge électrique,tiraillements, coup de poignard, fourmillements,épuisante, angoissante…. Son rythme: diurne, nocturne, été, hiver, chaud, froid, humidité

    144. La douleur Interrogatoire Ses circonstances d’apparition et ses facteurs déclenchants Les facteurs d’amélioration,de soulagement, d’aggravation Son caractère aigüe ou chronique Son intensité Les conséquences sur la qualité de vie

    145. La douleur Interrogatoire Les conséquences psychologiques sur l’humeur, le comportement du malade, sur l’entourage

    146. La douleur Evaluation de l’intensité de la douleur Questionnaires Echelles d’autoévaluation Echelle verbale simple Echelle numérique Echelle visuelle analogique Rapides, simples,permettent des mesures répétées afin d’étudier la réponse au traitement

    147. La douleur Examen clinique Examen complet Allongé, debout, à la marche On note: Les impotences fonctionnelles Les mouvements signalant la douleur Les attitudes antalgiques Examen de la sensibilité cutanée

    148. La douleur Conduite du traitement Prescription d’antalgiques selon l’intensité de la douleur OMS a établi une échelle et classe la douleur selon 3 paliers A chaque palier correspond une classe d’antalgiques Évaluation clinique régulière de l’efficacité et de la tolérance de l’antalgique

    149. La douleur Paliers de l’OMS 3 paliers définis par: Intensité de la douleur ( modérée à très sévères) Classes d’antalgiques différentes Association d’antalgiques de palier différent est fréquent Douleur chronique traitement chronique

    150. La douleur Palier I Antalgiques non opioïdes ou antalgiques périphériques – douleurs faibles à modérées

    151. La douleur Palier I Paracétamol Efféralgan*, Doliprane*, Dafalgan* Différents dosages et présentations ( adultes et enfants) Antalgique, antipyrétique, pas anti-inflammatoire Effets indésirables: risque d’hépatotoxicité à forte dose

    152. La douleur Palier I Noramidopyrine (retiré) ACUPAN* ou Nefopam antalgique puissant dans les douleurs post op EI: sueurs, somnolence, nausées, vertiges… Spasmolytiques Relaxant des fibres musculaires lisses des systèmes digestif et urinaire ( spasfon*)

    153. La douleur Palier II Antalgiques opioïdes faibles – douleurs modérées à sévères

    154. DEXTROPROPOXYPHENE = ANTALVIC* 10 fois moins puissant que la morphine de synthèse Efficace pendant 4 à 6h EI: constipation, nausées, somnolence + Paracétamol = Diantalvic* + Paracétamol + Caféine = Propofan* La douleur Palier II

    155. TRAMADOL Douleurs sévères post traumatiques Douleurs chroniques rhumatismales EI: vertiges, nausées, somnolence, bouche sèche, constipation, fatigue Topalgic* TRAMADOL + PARACETAMOL Zaldiar*, Ixprim* La douleur Palier II

    156. OPIUM + Paracétamol = Lamaline* La douleur Palier II

    157. Antalgiques opioïdes forts – douleurs fortes à très fortes, intenses La douleur Palier III

    158. MORPHINE Libération prolongée sur 12 h Skénan LP* gélules 10,30,60,100,200mg Moscontin* comprimés 10,30,60,100,200mg 2 prises par 24h Libération prolongée sur 24 h Kapanol LP* 20,50,100 1 prise par 24h Libération immédiate Actiskénan*, Sévredol* La douleur Palier III

    159. La Douleur Adaptation de la Morphine Douleurs de fond soulagées correctement par une morphinothérapie LP + accès douloureux: Augmenter la dose de base est à l’origine d’EI On prescrira des interdoses de Morphine à la demande entre les prises à heures fixes

    160. La douleur Adaptation de la Morphine Interdose de morphine 1/6 de la dose de morphine LP par jour Permet si nécessaire d’augmenter la dose quotidienne de base: au delà de 4 interdoses recalculer la dose de morphine LP nécessaire sur 24 heures Utile dans les douleurs instables Délai d’action: 30 à 40 minutes Durée d’action: 4 heures

    161. La douleur Palier III FENTANYL ou Durogésic* Dispositif transdermique 25, 50, 75, 100µg 1 patch toutes les 72h (peau saine, non pileuse) Alternative à la VO dans les douleurs cancéreuses chroniques, intenses ou rebelles 75 à 100 fois plus puissant que la morphine Couverture antalgique possible par de la morphine à libération immédiate pendant la période d’adaptation

    162. La douleur Palier III HYDROMORPHONE ou SophidoneLP 1 prise toutes les 12h 4,8,16,24mg Activité 7,5 fois plus puissant que la morphine Traitement de 2ème intention dans la douleur cancéreuse en cas d’intolérance à la morphine OXYDONE ou OxycontinLP* Douleurs intenses d’origine cancéreuse

    163. La douleur Palier III EFFETS INDESIRABLES COMMUNS Troubles gastro-intestinaux La constipation persiste tout au long du traitement Prise en charge systématique par des laxatifs et des mesures hygièno-diététiques Les nausées et les vomissements fréquents en début de traitement et disparaissent au bout de 5 à 6 jours (utilisation d’un antiémétique possible)

    164. La douleur Palier III EFFETS INDESIRABLES COMMUNS Somnolence Survient en début de traitement et disparaît en quelques jours La persistance ou la réapparition d’une somnolence doit faire penser à un surdosage Confusions, hallucinations Diminution des doses ou changement de traitement Prurit (face et tronc)

    165. La douleur Palier III EFFETS INDESIRABLES COMMUNS Rétention urinaire Cauchemars, sensations vertigineuses Effets respiratoires Effet dépresseur respiratoire: signe de surdosage

    166. La douleur Palier III Dédramatiser et rassurer:le mythe! Informer le patient que les morphiniques ont une très grande efficacité et ne conduisent à aucun phénomène de dépendance dans les contextes de maladies douloureuses Rappeler les principaux effets indésirables et les moyens médicamenteux de les combattre

    167. La douleur Palier III Accoutumance aux opioïdes Augmentation des doses pour obtenir le même effet Dépendance physique Apparition d’un syndrome de sevrage à l’arrêt d’un traitement: anxiété, irritabilité, frissons, sudation, vomissements, diarrhées Diminution progressive des doses Assuétude Dépendance psychologique et toxicomanie

    168. La douleur Palier III Contre-indications absolues Insuffisance respiratoire décompensée Insuffisance hépatocellulaire sévère Epilepsie Alcool Allaitement Enfants en fonction de l’âge et des produits utilisés

    169. La douleur Palier III Alternatives thérapeutiques Accroître l’efficacité des antalgiques Massages, kinésithérapie, balnéothérapie Relaxation +++ Utilisations de certains antiépileptiques ou antidépresseur Myorelaxants Corticoïdes

    170. La douleur Palier III Texte de loi Il n’existe pas de limite supérieure pour les doses administrées tant que les effets secondaires sont contrôlés Arrêté du 25 août JO 24 septembre 1997

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