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QUELQUES POEMES DE VIE

QUELQUES POEMES DE VIE. Poèmes de Bernadette GONET. Diaporama de Jacky Questel. Ces poèmes sont de vraies "  gouttes de vie  " . Ils ont été retrouvés, après son décès, dans la chambre d’une personne de la Nièvre, Bernadette GONET, qui est décédée il y a quelques mois.

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QUELQUES POEMES DE VIE

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Presentation Transcript


  1. QUELQUES POEMES DE VIE Poèmes de Bernadette GONET Diaporama de Jacky Questel

  2. Ces poèmes sont de vraies " gouttes de vie ". Ils ont été retrouvés, après son décès, dans la chambre d’une personne de la Nièvre, Bernadette GONET, qui est décédée il y a quelques mois. Ils sont arrivés jusqu’à moi par le plus grand des hasards. Mais est-ce vraiment un hasard ?

  3. LE FAUTEUIL Bien souvent tu me tendais les bras, Je passais vite à côté de toi, Je m’asseyais quelques instants, Car je n’avais pas bien le temps. M’asseoir je n’y pensais pas, Toujours remuer jambes et bras, Un accident m’est arrivé, Je ne t’ai plus jamais quitté. Objet de repos et de lassitude, Nous partageons nos habitudes Objet inanimé, Tu comprends mon immobilité. Pas de secret l’un pour l’autre, Rarement l’un sans l’autre, De certains je me choquais, Avec toi c’est la liberté.

  4. BIQUET Flocon devait être ton nom, Puisque comme neige tu es né, Biquet est devenu ton nom, Puisque ta couleur a changé. Sur mes genoux tu passes des heures, Moi te faisant des caresses avec douceur, J’aime ton poil doux et soyeux, Autour de tes petits yeux bleus. Toi mon compagnon d’hiver Avec moi près de la cheminée Je te voyais encore hier Ronronnant tout émerveillé. Biquet mon petit chat fripon, Capricieux petit compagnon, Tu fais ce qu’il te plait, Tout en restant aussi secret.

  5. POMPON Petit chat jaune et blanc, Tu vivais bien calmement, Avec ton copain Youpi, Vous avez fait tant de parties. Tu avais tes habitudes journalières, Et tes manies bien familières. Des heures pour ta toilette, Mais courtoisie et élégance parfaites. Dès que mon fauteuil roulait, Sur mes genoux tu bondissais ; Petit chat cultivé, Tu te plaisais en société. Tes deux petits yeux bleus, Te donnaient l’air langoureux, Ronronnant à mes caresses, Tu t’étirais avec tendresse. Décembre par un jour de pluie, Hélas tu es parti, Ta destinée était écrite, Pour toujours tu me quittes

  6. LA MAIN La main qui se présente tout nue, Cette main que l’on serre dans la rue, La main qui se tend à moi, Cette main que je ne connais pas. Partie du corps bien animée, Tu touches à toutes activités, L’homme a besoin de toi, Mais il ne comprend pas. Un jour tu ne bouges plus, Tu étais mon inconnue, Je veux te commander, Mais je t’ai condamnée. Je te cherche et t’appelle, Je te veux toujours belle, Tes fonctions sont limitées, Mais elles sont tant désirées. Heureux celui dont les mains, Auront un lendemain, Qu’il les observe et les caresse, Elles méritent cette tendresse.

  7. PATIENCE Vertu qu’un jour l’on découvre, Par simple résignation de soi, Ou en t’imposant parfois, Dans la persévérance je te trouve. Patience : quelle grande maîtrise Tu sais nous demander ! Subir sans toujours accepter, Ainsi les êtres se déguisent. Patience, nous avons besoin de toi, Dans le calme ou la colère ; Afin de ne pas déplaire, L’homme fait appel à toi. Que ce soit dans un métier, Par nécessité ou par obligation, Nous connaissons ton nom, Si précieuse et noble qualité.

  8. TEDDY Dans un berceau de fougères, Tu es arrivé petite et légère, Tu as grandi devenant coquine, Dans ta douce robe rouquine. Tes yeux de biche marron, Bordés de cils très longs, Offraient un regard affectueux, Qui était compris de nous deux. Ensemble nous avons joué A toi je me suis confiée, Tu as partagé mon malheur, Tu m’as gardée avec douceur. Combien d’étés au soleil, Furent pour nous une merveille, Les années de nous se sont emparées, Tu dors maintenant pour l’éternité.

  9. VIVRE Vivre : que veut dire ce mot ? Voir, imaginer le beau, Vaincre les difficultés, Vouloir ensemble partager. Idéal de l’être humain, Indique-lui le chemin, Invite-le à espérer, Immortelle soit sa gaieté. Vivre pleinement sa vie, Voir si loin le paradis… Vous qui souhaitez vivre, Venez : la joie délivre. Regardez de tous vos yeux, Rien que l’immense ciel bleu. Redonnez joie et bonheur, Rayonnez dans tous les cœurs. Éternel et seul espoir, Nous t’entendons dans le noir. Cette étoile qui scintille, C’est la vie qui pour nous brille.

  10. ILLUSIONS Illusions je me faisais, Dans ce monde tout nouveau, Pour toujours je me voyais Ou tout semble gai et beau. On se trouve des amis, On échange un sourire, Déjà nous sommes unis, Mais hélas il faut partir. Ce monde n’était pas le mien, J’ai rêvé l’impossible, Je reviens sur mon chemin, Car ce n’était qu’une idylle. Ce n’était qu’une rêverie, Quelques espoirs perdus, Que l’on a vite bâtis, Souvenirs sont devenus

  11. AZALEE En 1976 début janvier, A Frasnay tu naissais. Parmi les douze enfants, Que nous donnait ta maman. C’est toi que l’on choisit, Entre tous les petits, Très mince et très fine, Dans ta démarche tu te dandines. Vêtue de ta robe fauve, A grand pas tu te sauves, Quand liberté t’est donnée, Bien vite t’es échappée. Caressante et affectueuse, Taquine et malicieuse, D’une coquine tu as la tête, Le cœur toujours en fête.

  12. VOULOIR Vouloir devenir grand, C’est le souhait des enfants, Vouloir toujours plus haut, C’est la devise qu’il nous faut. Vouloir faire un effort, Apporte un réconfort, Vouloir garder l’espoir, C’est obtenir la gloire. Le courage comme la volonté, Sont deux grandes qualités, L’homme a toujours le choix, Vivre ou tomber dans le désarroi. A la vie nous nous accrochons, Ensemble nous le voulons, Conquérants sans armes, Nous oublions le drame.

  13. VIVRE SANS MARCHER Combien de temps faut-il marcher Pour comprendre, lorsque l’on est privé, Que nos jambes ont leur utilité, Et d’elles dépend notre mobilité. Qu’il soit homme, ou encore enfant, Qu’il marche à pas de loup, ou de géant, De notre corps, elles assurent le déplacement, L’homme n’y pense pas, marche inconsciemment. Si les valides te trouvent petit, Lorsque tu es pour toujours assis, Tu es un homme toi aussi, Qui sait se battre dans la vie. Sois fier, même dans ton immobilité, Ta place est dans la société, On a besoin de tes idées, Tu ne dois pas vivre effacé.

  14. L’ESPOIR Qui es-tu, espoir ? Celui que l’on connaît, C’est toi qui rassures. Celui que l’on cherche, C’est toi qui réconfortes. Celui que l’on attend, C’est toi qui es trop court. Celui qui est perdu, C’est toi qui sauves. Celui que l’on retrouve, C’est toi qui aides à vivre L’espoir.

  15. MARQUISE Gentille petite chienne exquise, Tu marchais comme une marquise, Obéissante et fidèle compagne, Tu te plaisais dans ma campagne. Craintive à la vue de ton maître, Sur mes genoux tu aimais être, Coquine et bonne gardienne, Délicate petite chienne. Comprenant mon infirmité, Tu étais là pour me protéger, Quinze mois ensemble : On se quitte et tu trembles. Tu me donnes ton garçon, Mon plus câlin compagnon, Avec lui je pense à toi, Dans son allure c’est toi que je vois.

  16. L’AMITIE Ce mot illuminé, D’une grande simplicité, Né d’une profonde sincérité. L’amitié c’est créer des liens, Peut-être les tiens, les miens, Avec aussi d’autres humains. L’amitié c’est parfois marcher, Sans jamais rien se dire, Heureux seulement de se réunir. L’amitié sentiment d’espoir, De paix, de bonheur et de gloire, Le souhait d’un jour y croire.

  17. COCOTTE D’où viens-tu ? Petite inconnue, A moi l’on t’apporte, Pour que je t’adopte. Tu cours partout, Tu voles sur mes genoux, Avec ton petit bec, Tu picores dans les assiettes. Tu vis à la maison, Ayant pour compagnons, Quatre chats et trois chiens, Qui sont aussi les miens. Minuscule mais envieuse, Tu deviens capricieuse, Vers grand père tu viens cacher Tes quatre petits bébés.

  18. Poèmes : Bernadette GONET Photos trouvées sur Internet, traitées dans PhotoFiltre. Musique : Ernesto Cortazar - Une voix Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/

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