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Écrire pour mieux lire d’après les travaux d’André OUZOULIAS

Écrire pour mieux lire d’après les travaux d’André OUZOULIAS. Faire écrire des élèves non lecteurs dès la GS pour prévenir les difficultés dans l’apprentissage de la lecture et/ou y remédier Pourquoi? Comment? Quoi?. Pourquoi ?.

briana
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Écrire pour mieux lire d’après les travaux d’André OUZOULIAS

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Presentation Transcript


  1. Écrire pour mieux lired’après les travaux d’André OUZOULIAS Faire écrire des élèves non lecteurs dès la GS pour prévenir les difficultés dans l’apprentissage de la lecture et/ou y remédier • Pourquoi? • Comment? • Quoi?

  2. Pourquoi ? • Mobilisation de l’élève face à l’écrit : Asymétrie lecture-écriture • Des différences qui s’accentuent gravement entre les élèves: • 25 fois moins de temps d’activité réelle en lecture • 2 fois moins de temps d’activité réelle en écriture • Mauvaise compréhension de la tâche de lecture • Quel est le but de la lecture? Quel est le résultat attendu pour des élèves qui manquent d’expérience familiale? • Quels actes doit-on enchaîner pour y parvenir? « la maîtresse récite » • Meilleur compréhension de l’acte d’écrire • En écriture, le résultat est « visible  » • Les actes qu’on enchaîne sont observables, descriptibles

  3. Pourquoi ? • Placer l’élève au départ de la boucle de communication: émetteur • Représentation initiale: il veut dire quelque chose • La mise en mot: il doit trouver comment le dire • L’écriture: consigner ce dire par écrit • Éclairage de la position de récepteur et du chemin à parcourir pour celui-ci: reconstituer à partir de marques écrites, le dire et ensuite le « vouloir dire ».

  4. Pourquoi ? • Comprendre que l’écriture note le langage et construire la notion de mots: E. Ferreiro • Les enfants ne savent pas que l’écriture note le langage • Les enfants pensent que l’écriture représente les choses: conception pictographique de l’écriture • Ils distinguent cependant écriture et dessin, mais pensent que ce sont deux alternatives de représenter le monde

  5. Illustration avec la situation dite « des canards »Observation de THOMAS, 5 ans et 2 mois • « Un canard » : • HMS • « Trois canards » : • HMS HMS HMS • « Un petit canard » : • HMS … ?!

  6. Illustration avec la situation dite « des canards »Observation de THOMAS, 5 ans et 2 mois • « Un canard » : • HMSO • « Trois canards » : • HMSO HMSO HMSO • « Un petit canard » : • HMS

  7. Illustration avec la situation dite « des canards »Observation de THOMAS, 5 ans et 2 mois • « Un canard » : « Pas de canard » • HMSO On peut pas écrire car il y en a pas. • « Trois canards » : • HMSO HMSO HMSO • « Un petit canard » : • HMS

  8. Pourquoi? • Ce type d’enfant a déjà une conception de ce que doit être un mot: • Plusieurs lettres: au moins 3 • Des lettres variées • Mais cette notion graphique du mot  écrit ne représente pas une unité du langage: le mot est ici confondu avec la notion de nom. •  attention à l’utilisation des prénoms en travail de lecture qui peut renforcer cette conception pictographique de l’écriture.

  9. Pourquoi? • L’enfant ne peut pas s’appuyer sur son expérience de l’oral pour comprendre ce qu’est un mot: la notion de mot n’est pas naturelle. • Les clauses (groupe de souffle) et les syllabes sont les unités naturelles de l’oral : on ne parvient au concept de mot qu’à travers un enseignement de l’écrit. • Quelle difficulté pour les enfants de compter les mots à l’oral!!!

  10. Pourquoi? • Un enfant qui voudrait parler d’« un grand cheval blanc », pense qu’il suffit d’un mot pour l’écrire et non pas 4: il ne le saura qu’en passant par l’expérience de l’écrit • L’exemple du Mac Do: l’enfant écrit M, pour dire qu’il est allé manger au restaurant avec ses parents: c’est grâce au questionnement guidé que l’élève va produire une phrase (beaucoup de motss!) qui traduit la situation vécue.

  11. Pourquoi? • Construire le sens de la lecture: la notion de « début de mot » et de « fin de mot » nécessaire à la découverte de la graphophonologie.

  12. Pourquoi? • C'est la main du jeune « écriveur » qui structure le regard du jeune lecteur • « Maman », c’est toutes les lettres • Les lettres « ma » représentent la syllabe[ma] qu’on dit d’abord et « man » la syllabe qu’on dit ensuite: ce que l’on écrit en premier est aussi ce que l’on prononce en premier et la fin du mot écrit note ce qu’on entend à la fin du mot

  13. Pourquoi? • L'écriture oblige à inscrire sur la page les lettres les unes après les autres: elle conduit ainsi naturellement à l'épellation, condition nécessaire à la lecture. • L’épellation permet: • Un traitement analytique des mots • La mémorisation orthographique • De s’interroger sur les régularités: compréhension du principe alphabétique • D’entrer plus facilement dans l’écriture cursive • Permet de mettre en relief les premières analogies (exemple de Charlotte qui écrit chat)

  14. Pourquoi? • L’écriture permet de mémoriser les mots de haute fréquence • Faire écrire le plus souvent possible les élèves les moins expérimentés face à l'écrit , c'est tenter de les amener à se construire, de façon accélérée, une expérience de l'écritcomparable à celle des autres enfants . • Il ne s'agit évidemment pas de substituer l'écriture de petits textes à la lecture d'albums.

  15. Comment? • En mettant en place un procédé pédagogique qui dépasse la « dictée à l’adulte » • Mise en situation: se mettre dans la peau d’un élève non lecteur. • Produire dans l’écriture « symbol » une phrase en s’aidant de petites comptines connues oralement et écrite en police « symbol » • Dégager les procédures utilisées et les difficultés rencontrées • « Il y a longtemps, j’ai trouvé dans l’herbe verte trois plumes de poule toutes rouges. »

  16. Comment? • Il y a longtemps, j’ai trouvé dans l’herbe verte trois plumes de poule toutes rouges. • Procédures: • Difficultés:

  17. Exemple de M • Au bois • Vendredi 5 novembre, • on est allé au bois • avec Martine et Sylvie. • On a ramassé des feuilles • de toutes les couleurs. • On a ramassé • des feuilles marrons, • des jaunes, • des rouges • et des vertes. • On les a collées • et ça a fait • un grand bonhomme d’automne. • Il est très beau ! Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Dimanche midi, on est allé au restaurant avec papa et maman. On a mangé des frites et de la glace. C’était bien ! Ruben

  18. Exemple de M • Au bois • Vendredi 5 novembre, • on est allé au bois • avec Martine et Sylvie. • On a ramassé des feuilles • de toutes les couleurs. • On a ramassé • des feuilles marrons, • des jaunes, • des rouges • et des vertes. • On les a collées • et ça a fait • un grand bonhomme d’automne. • Il est très beau ! Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Dimanche midi, on est allé au restaurant avec papa et maman. On a mangé des frites et de la glace. C’était bien ! Ruben

  19. Comment? • En s’entrainant de manière ludique • Redire les textes en montrant chaque ligne-clause • Signalement de clauses, de groupes de mots ou de mots • Verbalisation de clauses, de groupes de mots ou de mots • Dictée-recherche • Verbalisation de phrases réalisées avec des clauses, des groupesde mots ou des mots • Je n'ai plus de chandelle.Je n'ai plus de chandelle. • Prete-moi du pain et de l'huile. Prête-moi du pain et de l'huile. • Production de phrases avec des étiquettes où figurentdes éléments du (des) texte(s)

  20. Comment? • Choisir des textes de références • un intérêt sémantique: évoque un événement qui a marqué les élèves • un contenu linguistique intéressant :de nombreuses expressions ou mots dont les élèves pourront avoir besoin pour écrire leurs propres textes. • Choisir des comptines qui se prêtent à servir de référence

  21. Exemple de comptine référence Sur le plancher... Sur le plancher, une araignée se tricotait des bottes. Dans un flacon, un limaçon enfilait sa culotte. J'ai vu dans le ciel une mouche à miel pincer sa guitare. Les rats tout confus sonnaient l'angélus au son de la fanfare.

  22. Exemple de comptine référence Surle plancher... Sur le plancher, une araignée se tricotait des bottes. Dans un flacon, un limaçon enfilait sa culotte. J'ai vu dansle ciel une mouche à miel pincer sa guitare. Les rats tout confus sonnaient l'angélus au son de la fanfare.

  23. Quoi? • Les récits de vie • Les situations génératives

  24. Quoi? • Intérêt et limites des récits de vie • Amener l'enfant à résoudre les problèmes du passage de la pensée au langage et du langage spontané à la langue pour l'écrit • Les exigences ne sont pas si simples à gérer • Faire accéder l’élève à une formulation efficace, élaborée mais sans trahir son propos • Jouer sur l’amplification par le questionnement • Amener l’élève à s’intéresser à la cohérence • Dispositif d’aide de l’enseignant quasi individuel • Manque d’idée des élèves ou répétition des mêmes situations

  25. Quoi? • Les situations génératives • Cela permet de régler la plupart des difficultés rencontrées dans la production de récits de vie • Les productions seront plus fréquentes car possible en plus grand groupe • Pas de problème de cohérence et de cohésion car texte-matrice à structure forte • Situation rassurante et facilitante pour les élèves qui « n’ont pas d’idée » tout en laissant une part réelle de créativité

  26. Exemple de situation La souris verte Une souris verte Qui courait dans l’herbe, Je l’attrape par la queue, Je la montre à ces messieurs. Ces messieurs me disent : « Trempez-la dans l’huile Trempez-la dans l’eau, Ça fera un escargot tout chaud ! »

  27. Exemple de production La vache bleue Une vache bleue Qui chantait dans l'école, Je l'attrape par les cornes, Je la montre à ces messieurs. Ces messieurs me disent : « Trempez-la dans le yaourt Trempez-la dans l'eau, Ça fera un dromadaire tout chaud ! »

  28. D’autres situations • Autoportrait On propose le « formulaire » suivant : Je m'appelle ......... . Je suis une fille /un garçon. J'ai les cheveux ...... et les yeux ...... . Je suis né(e) le...... . Je mesure ...... et je pèse ...... . • « J'aime bien manger ......., ......... et ......... . Je n'aime pas ...... . » • « J'aime bien jouer à / au .......... à / au ......... et à / au ........... » • « J'aime bien l'histoire de ......... . » • « Quand je serai grand(e), je serai ...... », « Je voudrais apprendre à ............ . » • « J'aime / je n'aime pas l'école, parce que ...... . »

  29. D’autres situations Si j'étais... Si j'étais un animal, je serais un(e) ......... . Si j'étais une plante, je serais un(e) ........ Si j'étais un personnage d'histoire, je serais ......... . Si j'étais une fée... Si j'étais une fée (un magicien), je dirais : « Un, deux, trois, Abracadabra ! » et, avec ma baguette magique, je transformerais les ...... en ...... , les ...... en ...... , Etc.

  30. D’autres situations Affiche de l’école des loisirs « J'ai plein de livres à lire », dit Papa Ours. « Moi aussi ! » répond petit Ours. Ensuite, à partir de cette structure : « J'ai plein de livres à lire», dit Papa Ours. « Moi aussi ! », répond petit(e) Ours. « J'ai plein de feuilles à mâcher », dit maman girafe. « Moi aussi ! », répond petite girafe. « J'ai plein de souris à attraper », dit papa chat. « Moi aussi ! », répond petit chat.

  31. D’autres situations • • Les crêpes « Histoire de mots13 », chez PEMF (2000) • C'est mardi gras. Le lapin a fait une crêpe au sucre. « Qui veut ma crêpe au sucre ? » demande le lapin « Moi, je veux une crêpe à la mouche » dit la grenouille. « Moi, je veux une crêpe à la souris » dit le chat. « Moi, je veux une crêpe à l'herbe » dit le mouton. Etc. Cela se termine par : « Moi, je veux une crêpe au lapin » dit le renard. • crocodile-grenouille, girafe-feuilles d'arbres, lion-antilope, baleine-crevettes, crapaud-moustiques, loup-agneau, ours-miel, cochon d'Inde-pomme, canard-graines, • Bon appétit ! Madame Grenouille

  32. D’autres situations • Les petits riens d'Élizabeth Brami • Sentir l'odeur du pain grillé ou du chocolat quand on se réveille. • Faire un concours de grimaces, seul, devant la glace. • Commencer une collection de n'importe quoi. • Respirer de l'herbe fraîchement tondue. • En prendre une poignée dans la main et respirer en fermant les yeux. • (...) Respirer l'odeur du poulet rôti l'hiver dans la rue près de la charcuterie...

  33. D’autres situations Des yeux pour voir... Des yeux pour voir Le jour, le soir, Le petit loir, Les raisins noirs, Les raisins verts Et les éclairs Dans le miroir Des yeux pour voir Le ciel du soir, La lune rouge Un arbre noir. Pierre Gamarra • Un nez pour sentir • les fleurs, • la fumée, • le poulet rôti, • le parfum, • la confiture de framboises, • du gâteau au chocolat. • La bouche pour chanter, • crier, • sourire, • dire des bêtises, • faire des bulles, • manger, • dire non, • faire des bisous.

  34. D’autres situations • Portraits d'animaux On part de l'album de Lynda Corazza, Chaussettes (1996). Chaque double page est construite sur le même modèle : Je suis noire, j'ai des cornes et pas de taches, je suis la vache. J'ai des cornes et une maison sur le dos, je suis l'escargot. J'ai une maison sur le dos et une queue pointue, je suis la tortue. J'ai une queue en tire-bouchon et je suis grognon, je suis le cochon...

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