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ANNA JULIA COOPER (1858?-1964) DE L’ESCLAVAGE A LA SORBONNE

ANNA JULIA COOPER (1858?-1964) DE L’ESCLAVAGE A LA SORBONNE. Mémoire de DEA Octobre 2004 Université Paris-Sorbonne (ParisIV) Sylvana Ah-laye - Projet: « Montmartre à l’époque du Jazz » en réalité virtuelle – Virtual "Jazz-Age Montmartre". Remerciements.

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ANNA JULIA COOPER (1858?-1964) DE L’ESCLAVAGE A LA SORBONNE

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Presentation Transcript


  1. ANNA JULIA COOPER (1858?-1964) DE L’ESCLAVAGE A LA SORBONNE Mémoire de DEA Octobre 2004 Université Paris-Sorbonne (ParisIV)Sylvana Ah-laye - Projet: « Montmartre à l’époque du Jazz » en réalité virtuelle – Virtual "Jazz-Age Montmartre"

  2. Remerciements Dr Stephanie Y. Evans,(Ph.D.)Assistant Professor, African American StudiesCenter for Women’s Studies and Gender Research3332 Turlington HallUniversity of FloridaBox 118120Gainesville, 32611352-392-6088 phone352-294-0007 faxWeb page: http://plaza.ufl.edu/drevans

  3. INTRODUCTION • Anna Julia Cooper est l’une des grandes figures de l’Intelligentsia Afro-américaine et un personnage hors du commun. Elle s’est exprimée à travers son œuvre et son parcours universitaire exemplaire contre les oppressions d’une société raciste et en opposition à la mentalité d’une société dominée par des hommes noirs ou blancs. • Anna Julia Cooper fut la première femme Afro-américaine, née esclave à soutenir une thèse de Doctorat en Sorbonne. • Anna Julia Cooper a notamment mis en avant des théories modernes sur le féminisme et sur l’éducation, que ce soit dans ses œuvres (essais, poèmes, articles...) ou ses interventions dans des conférences.

  4. L’ENFANCE ET L’ESCLAVAGE • Naissance d’Anna Julia Cooper le 10 août 1858 ou 1859? Anna Julia Cooper est née le 10 août 1858à Raleigh en Caroline du Nord, mais d’autres sources citent 1859. Il faut souligner que les registres administratifs des naissances et des décès étaient rares quand l’esclavage était encore légal. • L’Affiliation parentale Anna Julia Cooper est née esclave, sa mère Hanah Stanley fut femme de chambre et l’on suppose qu’elle fut également la ‘maîtresse esclave’ d’un homme blanc, le Dr Fabius Haywood. • Anna Julia Cooper est âgée de 6 ou 7 ans lorsque la Guerre Civile prend fin et que l’esclavage est aboli.

  5. Depuis son plus jeune âge, la vocation d’Anna Julia Cooper a été de devenir enseignante, l’éducation de la communauté Afro-américaine a été son chemin de croix… DES CAPACITES SCOLAIRES PRECOCES

  6. Saint-Augustine’s Normal School & Collegiate Institute: Raleigh, Caroline du Nord (1870-1884) • Grâce à une bourse d’étude, Anna Julia Cooper intègre l’Institut Saint-Augustine. Fondée en 1868, l’école forme de futurs enseignants (des anciens esclaves). • Elle est désignée élève/enseignante à l’âge de 7 ans. • En 1877, elle rencontre son futur mari qui enseigne également à Saint-Augustine, Georges C.Cooper, qui décèdera 2 ans plus tard en 1879.

  7. 1881: OBERLIN COLLEGE • Le Lycée Oberlin a été fondé par des abolitionnistes, ce fut également la première école aux Etats-Unis à intégrer des Afro-américains et des femmes. • Parmi les élèves: Mary Church Terrel. Anna Julia Cooper y exprime déjà ses idées et s’engage pour défendre la communauté afro-américaine et les femmes noires. • En 1884: elle obtient une licence et un MA de Mathématiques.

  8. LES PREMIERESEXPERIENCES DANS L’ENSEIGNEMENT • Wilberforce University(Ohio):1884-1885. • Saint-Augustine’s High School (Caroline du Nord ) : 1885-1887. • Washington High School. • Anna Julia Cooper intègre la Washington High School en 1887 (renommée plus tard « M Street School » et en 1916, «Dunbar High School » en mémoire du poète Afro-américain Paul Laurence Dunbar). • Le lycée prépare les étudiants qui désirent poursuivre des études supérieures à l’Université. Anna Julia Cooper passera 40 ans dans cet établissement, d’abord en tant qu’enseignante et plus tard en tant que “Principal” de l’établissement. • Professeur de langue à l’Institut Lincoln (Jefferson City, Missouri), elle est aussi directrice du département des langues.

  9. De 1911 à 1913,elle a étudié à la Guilde Internationaleà Paris pour apprendre la phonétique française, l’histoire et la Civilisation française. Elle obtient des certificats avec “mention honorable”. Son professeur d’Histoire à la Guilde Internationale est Paul Privat Deschanel. • Entre temps, elle adopte les cinq petits-enfants de son frère.

  10. L’UNIVERSITE DE COLUMBIA • 1914-1917 Grâce aux certificats et aux mentions obtenues à la Guilde Internationale, elle s’inscrit le 3 juillet 1914 à l’Université de Columbia à 56 ans pour préparer un doctorat. Cependant elle ne peut pas se permettre de s’établir à New York car elle doit conserver sa fonction d’enseignante à mi-temps à la Washington High School. • « La résidence », imposée de septembre à juin à Colulmbia ne peut lui convenir: en effet, démissionner de la Washington High School, signifierait pour elle et ses enfants, une perte de salaire. • Elle prend une année sabbatique pour effectuer des recherches à Paris et compléter son doctorat : Le Pèlerinage de Charlemagne : Voyage à Jérusalem et à Constantinople (publié en France en 1925) sous la direction du professeur Alexander professeur d’Histoire et de Langue Française à l’Université de Columbia. Elle obtient une équivalence en Sorbonne à la Faculté des Lettres de Paris. Mais deux mois plus tard, elle reçoit un télégramme de la Washington High School qui exige son retour ou bien elle risque de perdre son poste.

  11. Dans son autobiographie intitulée The Third Step (1929), Anna Julia Cooper raconte son séjour passé à Paris, son expérience de la vie parisienne et sa soutenance.

  12. Anna Julia Cooper obtient sa carte d’identité dans la Salle des Etrangers à l’Hôtel de Ville. • L’Ambassade des Etats-Unis serait intervenu pour accélérer les démarches administratives. • L’Ambassadeur Américain à Paris à cette époque est Myron T.Herrick (1921-1929) : en photo. • Anna Julia Cooper s’inscrit au Collège des Etrangers afin de pouvoir présenter ces épreuves devant la Faculté des Lettres de Paris.

  13. LE CINQUIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS

  14. De retour à Paris, elle choisit un nouveau sujet pour son doctorat à la Sorbonne intitulé: L’attitude de la France à l’égard de l’esclavage pendant la Révolution (1925). • Elle est déjà venue en France: en 1900 en tant que touriste et à la Guilde Internationale entre 1911 et 1913 pour étudier.

  15. Anna Julia Cooper a habité à Paris dans le 5ème arrondissement au 4 rue Rollin, ex-rue Neuve-St-Etienne du Mont (Bernardin de Saint-Pierre, l’auteur de Paul et Virginie, y a également vécu). Par ailleurs, la rue Rollin est proche de l’Université de la Sorbonne et de la rue Saint-Jacques où elle a suivi des cours.

  16. LES RENCONTRES A PARIS • L’Abbé Félix Kleina été le plus grand soutien d’Anna Julia Cooper (« Que Dieu vous protège et bénisse vos courageux desseins », prière adressée à Anna Julia Cooper), il est aussi l’auteur de Au Pays de la Vie Intense, un livre dédié au Président Theodore Roosevelt, dans lequel Felix Klein relate une visite effectuée à la M Street School. Anna Julia Cooper avait pour habitude de le rencontrer à Meudon. Nombre de ses ouvrages ont été couronnés par l’Académie Française et traduits en plusieurs langues. • Germaine Robert Léger: Anna Julia Cooper aurait habité chez elle pour y écrire sa thèse et grâce à elle, elle a pu également visité la Chambre des Députés. • M. Oualid:professeur à la Faculté de Droit, il assiste en compagnie d’Anna Julia Cooper à des conférences. • M. Bernard:Professeur d’Histoire, spécialiste de la Colonisation. • Paul Privat Deschanel qui fut son professeur d’Histoire à la Guilde Internationale. • M. Stoechi: La Ligue des Droits de l’Homme. • Le Chicago Tribune(publié à Paris) : un journaliste qui rencontre Anna Julia Cooper souhaite écrire un article à son propos.

  17. LES PROFESSEURS A LA SORBONNE • Célestin Bouglé (1870-1940): Professeur à la Sorbonne et célèbre sociologue Français (Du socialisme utopique à la démocratie industrielle, 1932). • Charles Seignobos(1854-1942): Historien politique. • M. Sagnas : Président du jury pour la soutenance d’Anna Julia Cooper. • M. Maratheux, la personne qui aurait imprimé la thèse d’Anna Julia Cooper. • Charles Cestre : Professeur de Littérature et de Civilisation Américaine à la Sorbonne à partir de 1918.

  18. LA SOUTENANCE • « Le 21 février 1924, Madame Cooper est informée que le sujet de thèse choisi par elle a été inscrit le 20 février sur le registre de la Faculté de Paris en ces termes: L’Attitude de la France dans la question de l’Esclavage entre 1789 et 1848 ». • « Madame Cooper pourrait être interrogée sur les idées égalitaires et le Mouvement démocratique », et également sur « les mesures législatives concernant l’Esclavage aux Etats-Unis de 1787 à 1850 » (Célestin Bouglé). • La Soutenance de sa thèse pour le Doctorat a eu lieu le 23 mars 1924 à 9h Salle Richelieu. Le Jury est composé de trois professeurs parmi lesquels : Charles Cestre et Célestin Bouglé. La soutenance aurait duré trois heures.

  19. L’ATTITUDE DE LA FRANCE A L’EGARD DE L’ESCLAVAGE PENDANT LA REVOLUTION • Les Influences : • La position du Président Poincaré sur l’attitude de la France concernant l’égalité raciale. • Le Traité franco-japonais de 1896. • Les lois françaises sur la naturalisation concernant les japonais, les hindous et les noirs. • Les Discours tenus à l’Assemblée Nationale pendant la Révolution Française. • La Société des Amis Noirs. • Les Discours de Lamartine. • Mars 1842: « Banquet à Paris pour l’Abolition de l’Esclavage ».

  20. LES RECHERCHES POUR LA THESE SOUTENUE EN SORBONNE • Des visites, des interviews effectuées dans le centre du Paris des années 20. • Les Archives de Paris : un dossier est ouvert à son nom afin qu’Anna Julia Cooper puisse réunir les documents nécessaire à sa recherche et trouver les textes officiels et les originaux des discours. • La Bibliothèque Militaire et la Bibliothèque Sainte-Geneviève.

  21. Elle obtient son diplôme par le biais des canaux diplomatiques à l’Ambassade de la République Française aux Etats-Unis et devient ainsi la première femme Afro-américaine, née esclave, à obtenir en Sorbonne une thèse d’Université à l’âge de 64 ans. Elle reçoit des mains de l’Ambassadeur français, Emile Daeschner (1925-1926), une lettre qui atteste la remise du diplôme. Une cérémonie est organisée le 29 décembre 1925 à l’Université Howard à Washington D.C.en présence des représentants de l’Université de Columbia.

  22. Un article du Chicago Tribune publié en Francele28 avril 1925.

  23. THE VOICE FROM THE SOUTH Y A BLACK WOMAN (1892) • Son œuvre la plus célèbre : les deux thèmes récurrents sont l’éducation et le féminisme. • Anna Julia Cooper se déclare elle-même ‘the voice from the South’ représentant les femmes issues de la communauté Afro-américaine. • Les mouvements féministes commencent à émerger. • Son objectif est de démontrer qu’une femme noire peut aller très loin intellectuellement.

  24. DES AFRO-AMERICAINS A PARIS ET A LA SORBONNE

  25. Le Paris des années 1920 voit apparaître une communauté Afro-américaine et une certaine élite intellectuelle et artistique issue de la « Harlem Renaissance », mouvement littéraire et culturel qui a pris naissance à Harlem.

  26. D’Autres Grandes Figures Afro-américainesqui ont étudié à la Sorbonne GWENDOLYN BENNETT COUNTEE CULLEN JESSIE REDMON FAUSET CARTER G. WOODSON ANGELA DAVIS

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