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1. LA BIOSPHERE
2. Introduction 1970: centenaire du terme « ECOLOGIE ». On commence à en parler dans les médias; pourquoi?
Première vision de notre planète depuis l’espace! Elle est FINIE!
L’économie et la politique n’ont pas encore fait leur révolution copernicienne!
Les ressources sont limitées.
La pollution ne connaît pas de frontière!
C’est la seule planète habitable! Et elle est fragile!
Les conditions qui permettent la vie se trouvent dans une fourchette étroite!
3. Approche de la Biosphère
4. L’anatomie de la Biosphère Sa taille: de – 100 m à + 6000 m
Ses caractéristiques générales:
Beaucoup d’énergie disponible utilisée pour:
Créer de la BIOMASSE;
Entretenir la vie (respiration)
L’importance de la biomasse dépend de nombreux facteurs que l’on peut regrouper dans 2 classes; BME p.114-122
Les facteurs ABIOTIQUES
Physiques:
Chimiques:
Les facteurs BIOTIQUES
Les facteurs LIMITANTS:
Sur terre: l’eau et la température
Dans les océans: les engrais
Dans l’eau douce: les courants, la lumière, les engrais.
5. Caractéristiques générales des BIOMES La Biosphère se diversifie en BIOMES selon l’importance des facteurs abiotiques, biotiques et limitants.
Les biomes sont des
Unités fonctionnelles: Exemple: la forêt caducifoliée
Stables dans le temps
Et qui se perpétuent par la reproduction, un peu comme un organisme qui remplace constamment ses molécules usées.
Ils sont eux-mêmes constitués d’ECOSYSTEMES composés de:
BIOTOPES:Exemple: lac oligotrophe de montagne
COMMUNAUTES: de producteurs, consommateurs, décomposeurs
6. Les Biomes terrestres Forêt ombrophile:
Pratiquement autonome;
Plus de 1500 mm de précipitations/an
Pas de saisons
Caractéristiques biologiques:
Enorme biomasse: 1700 t/ha mais 2 t/ha d’humus!
Enorme biodiversité Ex: 300 espèces/100 m2 avec 600 individus. 44% des espèces/2% du territoire habité.
Arbres géants, lianes, épiphytes, grandes spécialisations adaptatives…
7. Les Biomes terrestres Savane arborée.
De 1500 mm à 500 mm de précipitations.
Caractéristiques biologiques:
Le règne des graminées
Grande biomasse de mammifères.
Déserts chauds
Moins de 200 mm de précipitations.
Caractéristiques biologiques:
Faible biodiversité
Adaptation végétale: rapidité, vis souterraine, stockage.
Adaptation animale: récupération de l’eau métabolique.
8. Les Biomes terrestres Ecosystèmes sclérophylles.
Zones tempérées chaudes, précipitations saisonnières. Maquis, garrigue. Forêt sempervirente de chênes verts ou pubescents.
Forêt caducifoliée.
Plus de 1000 mm de précipitations. Climat tempéré.
Forêts de chênes, hêtres, érables…
Biomasse de 350 t/ha avec 15 t/ha d’humus.
Très riche litière favorable à l’agriculture. Lessivage possible.
9. Les Biomes terrestres Steppes.
Moins de 1000 mm de précipitations.
Beaucoup de graminées.
Grands herbivores disparus, remplacés par de l’élevage.
Taïga.
Faibles mais constantes précipitations (0,4-0,7 m)
Basse température moyenne
Faible biodiversité
Sols acides, tourbeux.
Toundra
Permafrost, saison de 60 jours environ
Faible biodiversité; arbres nains, graminées, lichens
10. Les Biomes océaniques Récifs coralliens
Beaucoup de lumière
Grande biodiversité; symbioses, auto-entretien
Mers froides
Upwelling; richesse en engrais venus du fond
Grande biomasse
Plateaux continentaux
Lumière jusqu’au sol
Estuaires, deltas, riches en engrais
Eaux tropicales
Très pauvre biomasse!
Oasis abyssaux
11. Physiologie de la Biosphère Homéostase étonnante depuis plus de 3,5 milliards d’années!
12. L’HYPOTHESE GAIA ?Notre planète serait-elle vivante!
13. PASADENA: Californie; automne 1965 James Lovelock, biochimiste consultant à la NASA,participe à la conception du robot « Vicking » chargé de rechercher une vie éventuelle sur MARS
Mais comment savoir si quelque chose est vivant ou inerte?
Aucune définition disponible ne le satisfait!
14. L’ŒIL DE L’EXTRATERRESTRE Lovelock se demande comment un extraterrestre saurait qu’il y a de la vie sur terre.
La réponse est dans le déséquilibre de son atmosphère!
Elle contient des gaz qui sont très réactifs:
2O2 + CH4 -> CO2 + 2H2O
15. ET LES AUTRES PLANETES? Mars est morte!
Son atmosphère ténue ne contient presque que du CO2
Vénus est morte!
Son atmosphère brûlante ne contient presque que du CO2
16. HOMEOSTASE PLANETAIRE Le Soleil est, aujourd’hui, 25% plus lumineux qu’au début de la Biosphère!
Or la température globale n’a pas beaucoup varié!
Lovelock suggère que la planète, dans son ensemble, est capable d’homéostase!
17. EQUILIBRE DYNAMIQUE Chaque année la vie doit injecter un milliard de tonnes de CH4 pour conserver 1,7 ppm!
Qu’est-ce qui est responsable de cette constance?
C’est la Vie… depuis le sol et les océans!
18. HOMEOSTASE PLANETAIRE TROP CHAUD?La Biosphère diminue la concentration de gaz à effet de serre. TROP FROID?La Biosphère augmente la concentration de gaz à effet de serre.
19. L’HYPOTHESE GAIA La vie a dû, très vite, prendre le contrôle de toute la planète.
Sinon, elle n’aurait pas pu survivre à cause de grandes fluctuations des conditions physiques.
20. DAISYWORLD Soit une planète toute neuve.
On y sème des graines de marguerites.
Des fleurs claires réfléchiront la lumière et la planète restera froide.
Des fleurs foncées la réchaufferont.
21. GEOPHYSIOLOGIE Supposons que la couleur d’un champ de marguerites influence son environnement immédiat
Si le soleil est trop chaud, le champ de marguerites claires sera plus frais: elles prospéreront alors que les foncées régresseront.
Le climat sera rafraîchi puisque les claires ne transforment pas la lumière en chaleur.
L’inverse est possible aussi.
L’interaction des deux variétés de marguerites va stabiliser la température globale pendant un certain temps. Cette biosphère primitive contrôlera son environnement à son avantage!
22. DAISYWORLD: la simulation L’exercice « L’hypothèse GAIA » permet de simuler l’évolution de la température d’une planète en jouant sur les couleurs de populations de marguerites qui la peuplent.
23. Physiologie de la Biosphère Fluctuations
Cycliques
Rythmes journalier, saisonnier, annuels, inconnus (glaciations…)
Catastrophiques
Impacts météoritiques, modifications climatiques…
24. Physiologie de la Biosphère Interactions des populations (sauf nourriture)
Espèces pionnières colonisatrices: bactéries chimioautotrophes, lichen, algues…
Espèces dépendantes
Une seule espèce profite du lien
Dépendance faible: lieu de nidification, plantes ombrophiles…
Dépendance forte: orchidées, mimétisme, parasitisme… BME p.126-130
Plusieurs espèces profitent du lien
Dépendance faible: mousse et pin, pollinisation, flore intestinale, poisson nettoyeur…
Dépendance forte: termites, fourmis champignonnières, mycorhizes, lichen, acacia bicorne et fourmis…
25. Physiologie de la Biosphère Interactions des populations (suite)
Espèces concurrentes
Concurrence stricte: artificielle, accidentelle (espèces envahissantes) BME p.124-125
Concurrence faible: cohabitation qui aboutit à des associations typiques: le CLIMAX. Ex: les Successions. BME p. 153
26. Physiologie de la Biosphère La niche écologique. BME p. 136, 159
Métaphores:
Pour l’économiste: le CRENEAU à exploiter
Pour le sociologue: la PROFESSION
Dans les conditions normales, climaciques, il ne peut y avoir qu’une seule espèce par niche.
Observations artificielles:
Envahissement de niches libres, explosion démographique. Ex: lapins en Australie, figuiers de barbarie, mildiou, phylloxera, (Sida?).
Introduction d’espèces concurrentes pour une niche: Ex. verge d’or, écureuil gris, robinier…
Elimination d’une espèce suivie de l’explosion démographique d’une autre. Ex: insecticide et ravageurs.
27. Physiologie de la Biosphère La niche écologique (suite)
Observations naturelles: successions (eaux polluées…), zonation littorales, parulines…
Observations expérimentales:
Variation de différents paramètres d’une niche écologique
L’évolution devrait favoriser la spécialisation des espèces, de sorte que les volumes ne se chevauchent plus.
Les niches se spécialisent, se diversifient: une même niche peut être partagée à différents moments de la journée. Ex: buse diurne, chouette nocturne.
28. Conclusion