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Day Créations réflexives

Day Créations réflexives. 2009. Mes diaporamas sont hébergés sur le site : Le Petit Saumanais http://petit.saumanais.free.fr. Défilement manuel. Un monument historique. L’église de Carleton-sur-Mer.

Pat_Xavi
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Day Créations réflexives

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Presentation Transcript


  1. Day Créations réflexives 2009 Mes diaporamas sont hébergés sur le site : Le Petit Saumanais http://petit.saumanais.free.fr Défilement manuel

  2. Un monument historique L’église de Carleton-sur-Mer

  3. En juillet 1755, les autorités britanniques prirent la décision d’arrêter et de déporter les Acadiens. Commença alors pour ces déracinés une longue et cruelle errance qui dura plus d’une décennie, voire davantage dans certains cas.

  4. D’abord réfugiés à Ristigouche, au fond de la baie des Chaleurs, un groupe de quelque150 Acadiens vint ensuite se cacher dans les bois de la rivière Bonaventure aux environs de 1760-1761. En 1766, les autorités anglaises accueillirent favorablement une requête que leur avait soumise, depuis Bonaventure, Charles Dugas et Benjamin LeBlanc et leur permirent de venir s’installer sur des terres situées entre Ristigouche et le Cap Noir. C’est ainsi que Carleton, qui s’appelait alors Tracadièche, fut fondée par un petit groupe de déportés acadiens qui erraient depuis onze ans.

  5. Vers 1773, le père jésuite Jean-Baptiste de la Brosse fit construire une première chapelle à Tracadièche. Dans une lettre adressée à l’évêque de Québec en 1789, l’abbé Joseph-Mathurin Bourg, premier prêtre résident de la baie des Chaleurs, décrivait ainsi cette chapelle : • «Lorsque je suis venu à Tracadièche, présentement Carleton, j’ai trouvé une petite chapelle bâtie par ordre du Révérend Père de la Brosse, située directement au milieu de la paroisse. Quelques années après, d’un commun consentement des habitants du lieu, je l’ai fait allonger; ensuite, croyant certainement que ce serait en ce lieu qu’on bâtirait par la suite une église plus considérable, je pris le parti d’acheter cette habitation de l’habitant qui était située sur cette terre avant la bâtisse de cette chapelle et, ensuite de donner gratis à l’église suffisamment de terrain pour le cimetière, la bâtisse d’une église, un presbytère et jardin pour le curé.»

  6. Dès 1789, l’abbé Bourg fut autorisé par son évêque à construire une première église sur le site qu’il avait choisi. Mais le 8 février 1791, un incendie détruisit la nouvelle église et tout son contenu. Carte postale ancienne Collection R. Day

  7. Dès 1789, l’abbé Bourg fut autorisé par son évêque à construire une première église sur le site qu’il avait choisi. Mais le 8 février 1791, un incendie détruisit la nouvelle église et tout son contenu.

  8. Une nouvelle église fut donc reconstruite, mais la petite communauté de Carleton n’était pas au bout de ses peines, comme en témoigne une lettre que fit parvenir à l’évêque de Québec l’abbé Louis-Joseph-Caron, en mai 1797 : • «Notre église de Tracadièche est en grande réparation et doit être incessamment refaite à neuf. Un coup de vent furieux en a emporté une partie du toit; j’ai fait détruire le reste et nous attendons Georges [Deschemard], le constructeur de l’église de Ristigouche et Bonaventure, pour élever la nôtre sur ce même plan, mais nos moyens sont faibles et l’incertitude pour la pêche prochaine nous donnent bien quelques inquiétudes.»

  9. L’église actuelle, dans sa forme originale, fut construite à partir de 1850, alors que l’abbé Nicolas Audet était curé de la paroisse. Elle fut bénite solennellement le 7 novembre 1854 et placée sous le patronage de saint Joseph. Elle s’élevait sur un plan rectangulaire, sans aucune saillie. Sa façade se terminait par un pignon triangulaire défini par les pentes du toit. L’encadrement classique des 3 portails, la fenêtre serlienne au-dessus du portail central et l’oculus au sommet du pignon traduisaient l’influence de l’architecture anglaise.

  10. Au cours des années, l’église a fait l’objet de nombreux travaux . En 1891, sous l’égide du curé François-Adelme Blouin, des travaux majeurs de décoration furent effectués par des artistes canadiens, dont le peintre Charles Huot (1858-1917). Avec ses colonnes corinthiennes sans cannelures et sa voute en anse de panier ornée de toiles marouflées, l’intérieur de l’église de Carleton figure, avec celui de l’église de Bonaventure, parmi les plus beaux de la Gaspésie. Le chœur de l’église est décoré de plusieurs tableaux du peintre Antoine Plamondon (1804-1895) dont une œuvre réalisée en 1882 et représentant la mort de saint Joseph. Plusieurs de ces toiles font présentement l’objet de restauration par le Centre de conservation du Québec. L’église a été briquetée en 1917, dotée d’un carillon en 1919 et a fait l’objet d’autres travaux et réparations en 1933, 1941, 1951 et 2008.

  11. Écrin pour reliquaire Garni d’un capitonnage de tissus, ce boîtier utilisé à Carleton et datant de la fin du XIXe siècle servait à transporter un reliquaire pour des offices particuliers. (Musée acadien du Québec à Bonaventure)

  12. Documentation ▪Michel Landry et Laval Lavoie, Histoire de Carleton ~ Tracadièche ~ 1766-1996, éd. du Septentrion, 1997. ▪Claude Bergeron, «Regard sur l’architecture religieuse de la Gaspésie», Revue Gaspésie, septembre 1992. ▪Jules Bélanger et al., Histoire de la Gaspésie, Boréal Express/IQRC, 1981. ▪Réginald Day, Histoire de Nouvelle, éd. Musée de la Gaspésie, 1992. Photographies R. Day Musique Anthony Holborne, «BonaSperanza», interprété par Hespèrion XXI sous la direction de Jordi Savall Conception R. Day Octobre 2009

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