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Introduction ECONOMIE-CN-13-Janvier-2025

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Introduction ECONOMIE-CN-13-Janvier-2025

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  1. UNIVERSITE DES SCIENCES SOCIALES ET DE GESTION DE BAMAKO (USSGB) Faculté des Sciences économiques et de gestion (FSEG) COURS D’INTRODUCTION À L’ÉCONOMIE ET À LA COMPTABILITÉ NATIONALE/2024

  2. PLAN DU COURS Introduction CHAPITRE 1 : NOTIONS DE SCIENCE ÉCONOMIQUE I)Définitions et objet de la Science Economique II) Les besoins III) Les biens et services IV) Les deux grandes approches de l’analyse économique CHAPITRE 2 : L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE I) Les fonctions économiques principales II) Les systèmes économiques

  3. 2eme partie: LES ÉLÉMENTS DE COMPTABILITÉ NATIONALE CHAPITRE 1 : CADRES COMPTABLES, AGENTS ET OPÉRATIONS I)Le cadre spatial et temporel de la comptabilité nationale II) Les agents et les opérations économiques CHAPITRE 2 : LES AGRÉGATS DE LA COMPTABILITÉ NATIONALE ET LA MESURE DES PERFORMANCES DE L’ÉCONOMIE NATIONALE I)Le Produit Intérieur Brut et Le Produit National Brut III) Le Revenu National CHAPITRE 3 : LES COMPTES DES SECTEURS INSTITUTIONNELS

  4. BIBLIOGRAPHIE • EUZEBY Alain, « Introduction à l'économie politique – 1. Concepts et mécanismes », Ed Presses Universitaires de Grenoble, Grenoble, 2000 • GUERRIEN Bernard, « Dictionnaire d’Analyse Economique » édition Repères, la Découverte, Paris 1998 • MANKIW Gregory N & TAYLOR Mark P, « Les principes de l’Economie, 2eme Edition européenne, Nouveaux Horizons, 2011 • STIGLITZ Joseph E, « Principes d’Economie Moderne », Nouveaux Horizons, De Boeck Université, Paris, Bruxelles, 2000 • BERGOUIGNAN Marie-Claude et Brana Sophie, TD Comptabilité nationale, Dunod, 3ème édition, 2011 • BOURNAY Jacques et PIRIOU Jean-Paul, « La comptabilité nationale », Ed. La Découverte, coll. « Grands repères / Manuels », 16ème édition, 2012

  5. INTRODUCTION La science économique fait partie des sciences sociales et s’intéresse donc au comportement des hommes. En tant que science relativement nouvelle, elle est une préoccupation pour : • l'homme qui aspire à l'amélioration de son bien-être matériel et moral. • les chefs d'entreprise dont l'objectif c'est la production, la vente et surtout le profit. • les gouvernants qui doivent définir une politique économique susceptible de répondre aux préoccupations des administrés, et donc de gérer au mieux le patrimoine de la société.

  6. Chapitre1 : Notions de science économiqueI) Définitions et objet de la Science Economique Le mot « économie » tire ses origines des mots grecs « oikos » qui veut dire la maison ou la cité et « nomos » qui signifie les normes ou les règles. Donc étymologiquement parlant, l’économie signifierait l’ensemble des règles ou des normes qui régissent l’administration du patrimoine de la maison ou de la cité. Depuis cette définition, la conception de l’économie a évolué en passant par trois phases.

  7. Les trois phases d’évolution dans la conception de l’économie • l'économie est d’abord comprise comme la science qui étudie les phénomènes par lesquels les hommes tendent à satisfaire leurs besoins à l'aide des ressources rares (notion de coût d’opportunité). • Ensuite l’économie s’attèlera à décrire le système qui gouverne les rapports qui naissent entre les hommes dans la recherche de satisfactions à leurs besoins (notion d’échanges onéreux). • Enfin l’économie cesse d’être neutre et adopte une posture proactive. Désormais elle sert d’instrument pour fixer des objectifs, définir les moyens et mesurer les résultats en ce qui concerne l’amélioration du bien-être des individus (notion d’instrument de développement).

  8. Quelques définitions données à l’économie • Alfred Marshall : « l’économie est la science qui étudie le comportement humain dans l'aménagement des ressources rares ». • Jean Baptiste SAY : « l'économie est une simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses ». • François Perroux : « l’économie est la science de l’aménagement onéreux du monde extérieur ». Chaque définition correspond à une phase donnée de l’évolution de l’économie. NB :Antoine de Montchrestien est le 1er à avoir évoquer l’expression « science économique » en 1615.

  9. II) Les besoins Le besoin est le désir de la possession d’un bien, pour palier à un sentiment de manque. Les individus et les sociétés se trouvent confrontés à des besoins divers c'est-à-dire une volonté de prévenir ou de faire cesser une sensation désagréable, voire de provoquer une sensation agréable. Sans besoins, il n’y a donc aucun sens à l’activité économique.

  10. 2.1. Les types de besoins Il existe deux grandes catégories de besoins : • les besoins primaires • et les besoins secondaires

  11. Les besoins primaires ou besoins physiologiques Ce sont des besoins touchant à l'alimentation, à l'habillement et au logement. Leur satisfaction est indispensable pour l’homme et sa survie. Ils sont indispensables à la reproduction de l’espèce. Ils peuvent se traduire en nombre de calories dont l'homme a besoin par jour pour vivre par exemple.

  12. Les besoins secondaires  Il s’agit de tous les autres types de besoins autres que primaires. Ce sont les besoins dont la satisfaction n’est pas vitale. Il s’agit par exemple du besoin de mobilité, d’aller au cinéma, d’étudier.

  13. 2.2. Quelques caractéristiques des besoins • La multiplicité : ils semblent illimités dans leur quantité et dans les sociétés modernes, le progrès technique contribue à faire naître constamment de nouveaux besoins. • La saturabilité : l'intensité du besoin diminue au fur et à mesure qu'il reçoit satisfaction. Au-delà d'un certain seuil de satisfaction le besoin est saturé. • La complémentarité vient de ce que l'utilisation d'un bien pour satisfaire un besoin nécessite l’utilisation d’un autre bien. Exemple : Le besoin de déplacement à l’aide d’un engin motorisé entraîne le besoin de carburant.

  14. 2.2. Quelques caractéristiques des besoins (suite) • La substituabilité vient de ce qu'un besoin peut être remplacé par un autre pour des raisons multiples (âges, revenus, résidence). Statistiquement, la part relative de l'alimentation dans les dépenses des ménages décroît alors que d'autres consommations (loisirs, hygiène-beauté-santé) croissent. • La comparabilité : Tout individu est capable d’établir une hiérarchie dans l’intensité de ses besoins et d’établir des priorités.

  15. III) Les biens et services Pour satisfaire ses besoins illimités et solvables, l'homme doit disposer des ressources nécessaires. Ces ressources ou ces biens sont limités car ils sont rares, parfois trop rares, ou mal répartis dans l'espace, ou hors de portée financière. Les biens sont soient des objets matériels tangibles (biens proprement dits), soient des biens immatériels intangibles (les prestations de services).

  16. 3.1. Les types de biens On peut distinguer deux grandes catégories de biens et services : • Les biens et services durables • Et les biens et services non durables

  17. Les biens durables Ce sont des biens dont l’utilité économique est détruite de manière progressive et lente sur une période plus ou moins longue dans la satisfaction des besoins. Dans cette catégorie on retrouve les éléments immobilisés du patrimoine comme les habitations, les immeubles, les machines, l’électroménager, les meubles, l’habillement, etc. Leur utilisation s’étale de manière plus ou moins longue dans le temps.

  18. Les biens non durables Ce sont des biens dont le transfert d’utilité dans la satisfaction des besoins s’effectue de manière relativement courte dans le temps. Très souvent ils disparaissent dès leurs premières utilisations. Cette catégorie de biens comprend les produits alimentaires, l’énergie, etc. On les appelle aussi des biens fongibles ou biens périssables.

  19. 3.2. Quelques caractéristiques des biens Les biens, qu’ils soient de consommation durable ou non durable, ont trois caractéristiques principales : • l’utilité, • la complémentarité, • et la substituabilité.

  20. L’utilité économique d’un bien est sa capacité à satisfaire un besoin. • La complémentarité est la caractéristique des biens dont l’association est nécessaire pour la satisfaction d’un même besoin. Ainsi, deux biens sont dits complémentaires s’ils ne peuvent être dissociés pour la satisfaction d’un même besoin. Par exemple la voiture et le carburant, le tableau et la craie sont des compléments ou des biens complémentaires. • La substituabilité est le caractère d’un bien qui peut remplacer un autre bien dans la satisfaction d’un même besoin. Ainsi, deux biens sont dits substituables s’ils peuvent être dissociés pour satisfaire un même besoin (café et thé, poisson et viande, etc.).

  21. IV) Les deux grandes approches de l’analyse • La microéconomie La microéconomie s’intéresse au comportement des consommateurs, des entreprises, des marchés particuliers ainsi qu’à la répartition des revenus. En micro éco, le point de départ est l’analyse à l’échelle d’un agent économique. Le consommateur possède ainsi une fonction d’utilité et le producteur une fonction de production. Le programme du consommateur est de maximiser son utilité sous contrainte de son revenu. Celui du producteur est de maximiser son profit sous contrainte de coût de la production.

  22. 2) La macroéconomie Dans le cadre de la macroéconomie, l’économie est saisie dans sa globalité. Le point de départ de l’analyse macro économique se situe à l’échelle de tous les agents économiques. La macroéconomie s’intéresse à la performance globale d’un pays; celle-ci est associée à des variables comme le chômage et l’inflation.

  23. Chapitre2: L’activité économiqueI) Les agents économiques Un agent économique est une cellule élémentaire, un centre autonome d’action et de décision. Il peut s’agir d’unepersonne physique (commerçant, paysan, consommateur, etc.) ou d’une personne morale (Entreprise, Administration, etc.). Donc il y a différentes catégories d’acteurs ou agents économiques qui tissent entre eux des rapports d’échanges multiples moyennant des transferts monétaires dans le cadre d'un circuit économique encore appelé « diagramme de flux circulaires ».

  24. Exemple de circuit économique simplifié

  25. Interprétation et discussion Le schéma de flux circulaires est un instrument pédagogique permettant de décrire l’interdépendance des différents agents économiques. Les relations entre agents sont matérialisés par des transferts de propriétés physiques ou réelles (flux physiques ou réels) en contrepartie des transferts monétaires et financiers (flux financiers) sur les différents types de marchés. Le marché représente le lieu, souvent abstrait, où se rencontrent une offre et une demande pour aboutir à des échanges caractérisés par la formation des prix .

  26. Les principales catégories d’agents économiques La multiplicité des agents économiques et la variété des opérations qu’ils effectuent, rendent impossible le suivi individuel de leurs opérations. Ainsi, les agents économiques sont regroupés au sein des groupes homogènes suivant certains critères comme par exemple : • la fonction économique principale (consommation, production de biens et services, opérations financières, distribution, etc.), • la nature et l’origine de leurs ressources.

  27. Le système de comptabilité nationale français défini chaque agent économique comme étant une unité institutionnelle et les regroupements d’agents comme dessecteurs institutionnels et en distingue 06 principaux. • Les ménages (MEN) Un ménage se défini comme une personne seule établit à son propre compte ou un ensemble de personne vivant sous un même toit. La fonction économique principale des ménages est la consommation et leurs revenus proviennent essentiellement des rémunérations obtenues de leur travail et des capitaux qu’ils détiennent. Le secteur compte aussi les entreprises individuelles (agriculteurs, petits industriels, artisans, commerçants, professions libérales), qui vendent des biens et des services non financiers.

  28. Les entreprises ou les institutions non financières La fonction principale des entreprises est la production des biens et services dans un but lucratif. A cet effet, elles combinent des moyens de production acquis sur les différents marchés. Les ressources des entreprises proviennent des bénéfices réalisés (autofinancement) ou auprès des autres secteurs en capacité de financement (endettement).

  29. Les institutions financières La fonction principale des institutions financières est la production et la vente des biens et services financiers. Elles financent l’activité économique en collectant les disponibilités financières auprès des agents à capacité de financement, pour les mettre ensuite à la disposition des agents à besoin de financement. Elles jouent donc un rôle d’intermédiation financière.

  30. Les institutions financières (suite) Les ressources des institutions financières sont constituées par des fonds qu'elles collectent : • dépôt à vue ou à terme, • vente de titres, • emprunt... Elles regroupent aussi les sociétés d’assurance (y compris les mutuelles) et ont pour fonction principale la transformation des risques individuels en risques collectifs, en garantissant le paiement d'une indemnité en cas de réalisation d'un risque. Leurs ressources proviennent des primes payées par les assurés en vertu de contrats librement consentis.

  31. Les administrations Les administrations produisent des services non marchands. Il existe deux types d’administrations : • Les administrations publiques (APU). Leurs recettes proviennent des taxes, impôts, cotisations sociales ; et sont reversées aux collectivités ou aux structures de l’Etat. • Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). Elles regroupentles associations, les syndicats, les partis politiques les organisations religieuses, etc. Leurs ressources proviennent des cotisations des membres, des dons et legs qu’elles utilisent pour produire des services non marchands destinés aux ménages.

  32. Le reste du monde (RM) Le reste du monde désigne tous les échanges ayant lieu entre l’économie nationale (agents résidents) et l’économie étrangère (agents non-résidents). Ce n’est donc pas un véritable secteur institutionnel Le reste du monde représente par exemple l’ensemble des opérations effectuées entre le Mali et tous les autres pays et institutions du monde. Ces opérations sont comptabilisées dans la Balance des paiements.

  33. II) Les fonctions économiques Les fonctions économiques principales sont : • la production, • la consommation, • l’échange, • la répartition, • l’investissement et l’épargne. Nos développement porteront essentiellement sur les concepts de production et de consommation.

  34. 2.1. Le concept de la production La production désigne l’activité socialement organisée destinée à créer des biens et services. Elle est surtout le fait des entreprises. La richesse d'un pays est évaluée à partir du niveau de sa production de biens et de services, et le bien-être de ses populations en dépend. Pour produire, l’entreprise combine des facteurs de production. Ces facteurs sont, entre autres : • Le travail, • Le capital, • Les ressources naturelles, • Le progrès technique et l’information.

  35. Les facteurs de production L’analyse classique retient la production comme étant la résultante de la combinaison de deux facteurs : le capital et le travail. P = f(K,L), cela signifie que la production P est obtenue à partir de K unités de capital et L unités de travail. Pour varier le niveau de sa production, l’entreprise peut faire varier la quantité de l’un des facteurs de production (généralement le travail), l’autre restant constant; ou faire varier les deux facteurs simultanément. Dans le premier cas (sur le court terme) on parle de rendementsnon proportionnels. Le second cas (sur le long terme) correspond aux rendements dits d’échelle.

  36. Les facteurs de production (suite) A partir de la formule générale, on peut calculer une productivité moyenne par facteur : PL= Qté B&S/Qté L ; PK= Qté B&S/Qté K

  37. Les facteurs de production (suite) On peut calculer également une productivité marginale par facteur : PmL= ΔQté B&S/ΔQté L ; PmK= ΔQté B&S/ΔQté K

  38. Les facteurs de production (suite) L’amélioration de la productivité dépend d’un certain nombre d’éléments : • La performance des équipements utilisés. Par exemple, la charrue est plus performante que la houe ; mais le tracteur est encore plus performant. • La qualification des travailleurs c'est-à-dire leur formation professionnelle. • Les progrès de la science et des techniques permettent une forte progression de la productivité.

  39. La loi des rendements non proportionnels Cette loi démontre qu’il existe des limites aux rendements des facteurs et quelque soit le type de combinaison proposé. La loi des rendements non proportionnels s’énonce comme suit : « Si une production quelconque réclame l'emploi de deux ou plusieurs facteurs de production et si l'on augmente progressivement, de la même dose la quantité employée d'un facteur, tandis que la quantité de l'autre ou des autres facteurs reste inchangée, le produit marginal du facteur variable (c'est-à-dire le rendement apporté par l'unité additionnelle de facteur variable employée) s'élève jusqu'à un certain point, puis décroît ».

  40. La loi des rendements non proportionnels (suite) Pour bien noter que les rendements décroissants ne concernent pas le produit total, mais le produit marginal du facteur variable, ou appelle parfois la loi des rendements non proportionnels, loi de décroissance du produit marginal. En réalité, toute activité humaine commence d'abord par une phase de rendements croissants et de coûts décroissants, puis un rendement maximum pour une combinaison optimale des facteurs de production, enfin une phase de rendements décroissants et de coûts croissants.

  41. Caractéristiques des facteurs de production La production est le résultat de la combinaison des différents facteurs. Par souci de simplification, l’analyse économique classique retient deux facteurs : • le travail • et le capital.

  42. Le travail Le travail est toute activité qui produit des objets ou des services qui ont une valeur d'usage. Ainsi, la valeur d’un bien est déterminée par la quantité de travail qui lui est socialement incorporé. Cependant la théorie économique ne considère comme productives que les activités recourant à l’utilisation d’un travail rémunéré. La force de travail, est "l'ensemble des facultés physiques et intellectuelles qui existent dans le corps de l'homme, dans sa personnalité vivante, et qu'il doit mettre en œuvre pour produire des choses utiles«  (Marx). Celle-ci est une marchandise.

  43. Le capital Produire exige du travail, mais le travail seul est d'une efficacité limitée. L'homme a besoin d'outils pour accroître l'efficacité de son travail, pour augmenter l'échellede la production. Il lui faut des moyens de production ou encore du capital(capital technique). Le capital apparaît comme un ensemble de ressources hétérogènes et reproductibles dont l'emploi permet, par un détour de production, d'accroître la productivité du travail humain.

  44. Le capital peut être classé en deux catégories selon la durée d’intervention dans le processus productif : le capital fixe et le capital circulant. Le capital fixe désigne l’ensemble des biens de production qui peuvent intervenir dans plusieurs cycles de production sans subir de transformations autre que l’usure. Le capital circulant inclut l’autre partie du capital technique, à savoir l’ensemble des moyens de production qui sont transformés ou détruits au cours du processus de production.

  45. Les coûts de production Les coûts de production (coûts globaux ou totaux) désignent l’ensemble des dépenses de l’entreprise nécessaires à la réalisation de sa production. La structure des coûts globaux permet de les répartir en coûts fixes (coûts indépendants du volume de production) et en coûts variables (coûts dépendants des quantités produites). Coût total (CT) = Coût fixe (CF) + Coût variable (CV) D’autres types de coût peuvent être distingués parmi lesquels on peut citer: le coût moyen ou coût unitaire (rapport du coût total aux quantités produites), le coût marginal (supplément de coût nécessaire à la production d’une unité supplémentaire), etc. Coût moyen (CM) = CT /Qté et Coût marginal (Cm) = ΔCT/ΔQté

  46. Application sur les rendements non proportionnels: Complétez le tableau ci-dessus en calculant le produit physique marginal Qm et le produit physique moyen QM, représentez les graphiquement.

  47. Application sur les coûts de production

  48. Application sur les coûts de production (Questions) 1°) Calculer les coûts totaux; moyens et marginaux 2°) Représenter les graphiquement et en commenter l’évolution.

  49. 2.2. Le concept de la Consommation La consommation se définie comme toute diminution ou toute destruction de l’utilité économique d’un bien. C’est l'utilisation des biens et services en vue de satisfaire les différents besoins. Etymologiquement, le mot « Consommer » vient de l’expression latine « cum summa » qui signifie achever (faire la somme totale). Exemple : La cigarette est consommée lorsque le fumeur écrase le mégot, une chemise (bien de consommation semi durable) est consommée lorsque son utilisateur estime qu’elle ne répond plus à ses besoins d’habillement et cesse de la porter.

  50. Les types de consommation Il existe deux principaux types de consommation : • la consommation finale, • et la consommation intermédiaire.

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