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L’organisation du territoire français

L’organisation du territoire français. Construction pas à pas d’un croquis en classe de 1eS. Etape 1 : comprendre le sujet. « L’ORGANISATION DU TERRITOIRE FRANCAIS ». C’est une notion-clé en géographie que vous retrouverez en Terminale : p. ex « L’organisation du territoire des Etats-Unis ».

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L’organisation du territoire français

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Presentation Transcript


  1. L’organisation du territoire français Construction pas à pas d’un croquis en classe de 1eS

  2. Etape 1 : comprendre le sujet

  3. « L’ORGANISATION DU TERRITOIRE FRANCAIS » C’est une notion-clé en géographie que vous retrouverez en Terminale : p. ex « L’organisation du territoire des Etats-Unis » Pour cela il faut écrire les termes et les expliquer et dégager une problématique : Qu’est-ce que mon croquis doit montrer ? Le fond de carte muet est donné avec les principales villes Comment s’organise le territoire français Mais que signifie « organisation » ?

  4. Expliquer les termes du sujet : « organisation » et « territoire » Tout territoire est organisé, structuré par plusieurs facteurs : • des pôles, des axes qui forment un réseau. • des grandes portions du territoire caractérisées par - leur inégal dynamisme, et (ou) leur profil économique - leur inégal dynamisme démographique (attractivité ou zone de départ) - la présence ou l’absence de grandes métropoles qui concentrent la richesse (souvent la pauvreté aussi) , le savoir et le pouvoir économique Il faut donc essayer de les délimiter (choisir les limites qui les séparent les unes des autres) et de les hiérarchiser. • Un territoire est en constante évolution. Il faut donc montrer également les « dynamiques spatiales », c’est à dire les évolutions récentes et en cours, voire quelques perspectives d’avenir (projets…). • Une ouverture internationale p.ex continentale, mondiale : investissements étrangers, positions frontalières, prolongement des principaux axes vers les Etats voisins, immigration ou émigration

  5. Pour comprendre le mot organisation d’un territoire on peut partir d’un paysage Angle de vue de la photo) Vue aérienne oblique : Le Touquet-Paris-Plage Source : http://www.survoldefrance.fr/index.php?lang=FR

  6. Comment s’organise l’espace de ce paysage typique de la riviera du Nord ? Parc des sports Semis urbain, résidences indviduelles de villégiature Eglise, mairie Espace bâti dense, cœur de la ville Axe parallèle au littoral Front de mer : hôtels Accès à la plage Plage, espaces récréatifs, parkings

  7. Etape 2 : mobiliser et classer les connaissances

  8. Travail préparatoire : la lecture des cartes sur les sites et dans le manuel • Site de cartographie de l’INSEE • http://www.statistiques-locales.insee.fr/esl/accueil.asp • Site de l’observatoire des territoires : • http://www.territoires.gouv.fr/indicateurs/portail_fr/indicateurs_fr/p32_fr.php • votre manuel p. 132-133 et (chapitre 7) • La cartothèque du site académique de Strasbourg  • http://tinyurl.com/3xqxz9

  9. A. La population française : dynamiques démographiques Cartes ayant servi pour la première partie :I. « L’inégal dynamisme du territoire français » Evolution de la population par bassin d’emploi 1999-2006 On observe que les fortes croissances se concentrent à la périphérie de Paris et de quelques autres métropoles : Nantes, Toulouse, Montpelier,Nice-Marseille, Lyon (vers les Alpes) et Strasbourg. Une vaste zone de faible croissance ou de stagnation va de la Champagne et de la Lorraine jusqu'aux Pyrénées en passant par le Massif Central. La Bretagne, les Pays de la Loire connaissent une croissance importante : Axe Rennes – Nantes et littoraux. La Normandie et sont aussi peu dynamiques en dehors des grandes villes et du littoral.

  10. Les retraités Comment expliquer cette évolution ? Le solde migratoire global et celui des retraités et des jeunes actifs 1990-99 - • Le solde migratoire global montre l’attractivité dans un croissant périphérique du territoire : de l’Alsace à la Bretagne en passant par les Midis et l’ouest littoral, les Alpes du Nord. En revanche lle de France, le Nord-Est (sauf l’Alsace) et le Centre ont des soldes positifs faibles ou même négatifs. • Remarquer le poids des métropoles dans l’attractivité et comme zones de départ. + Les jeunes adultes 20-35 ans

  11. Le solde naturel et la fécondité • La France jeune et féconde est au Nord et à l’Est. A une autre échelle, ce sont les principales villes qui concentrent la population jeune même dans des régions vieillissantes comme l’Auvergne ou le Languedoc Roussillon. Exceptions : Limoges, Nice - Menton. On remarque que la France des petites villes et rurale du centre et du Sud-Ouest connaît un fort vieillissement de la population d’autant plus que la fécondité est faible (exceptions la Dordogne et le Tarn-et-Garonne)

  12. B. L’inégal dynamisme économique : les PIB régionaux Madian Elodie • Les principaux PIB sont ceux de l’Ile de France (500 M d’€ en 2006, 29% du PIB français ), Rhône-Alpes (174 M d’€), PACA (130) et Nord-Pas-de-Calais (90). • La croissance du PIB (1996-2006) a été forte dans les régions du Midi et de l’Ouest, (>50%) secondairement en Ile de France. Ces régions ont bénéficié d’investissements et d’un rattrapage par rapport à l’Est. Croissance de la population et croissance économique se conjuguent donc. Les retraités qui arivent du Nord ont également contribué à la croissance. Jismie Marion Emergence d’une « Sun belt » française qui témoigne d’une « tertiarisation » de l’économie.

  13. PIB/hab Revenu disponible brut, indice Revenu/hab et niveau des qualifications • Les cartes permettent de nuancer les contrastes de richesse un PIB/hab élevé ne signifie pas un Revenu/hab élevé (Pays-de-la-Loire ou Midi-Pyrénées) et inversement (Limousin). Les hauts niveaux de qualification ne signifient pas non plus que le revenu/hab sera élevé (Bretagne). • Les régions du N.Ouest ont des inégalités importantes que montre la carte du revenu effectivement disponible Le PIB/hab en 2006. Aucune ligne de force ne dégage si ce n’est le poids écrasant de l’Ile de France : 43370 € alors que la de Rhône-Alpes n’atteint pas 30000 €/hab. Les chiffres élevés sont Revenu résultant de la répartition de la valeur ajoutée, de la distribution des revenus de la propriété et des opérations de redistribution. Niveau des qualifications Élevé :

  14. Conclusion du I. L’inégal dynamisme… Qu’est-ce que la confrontation de ces cartes nous a-t-elle permis de constater ? A. Population, démographie. - Le solde migratoire dessine un croissant dynamique qui va de l’Est (Alsace) vers l’ouest en passant par le Midi ? Ce sont des régions attractives mais pas pour toutes les classes d’âge. - Le poids de l‘Ile de France dans les migrations (attraction - répulsion), - Le solde naturel : fort au Nord faible au centre et au sud qui ont une population vieillissante. B. Niveau de vie, économie. - Les contrastes de richesse sont importants entre territoires. Ici aussi le poids de l’ile de France est écrasant : presque 1/3 du PIB français pour 18% de la population. Mais toutes les régions limitrophes d’Ile-de-France ne bénéficient pas de cette proximité (Picardie). - Emergence d’une « Sun belt » française et en tout cas un rattrapage du sud et de l’ouest. - Les activités, les hauts revenus se concentrent dans et autour des métropoles qui bénéficient de la présence de technopôles, de grandes universités. - Le dynamisme et la richesse de certaines régions n’est dû qu’à leur capitale régionale (Limousin avec Limoges, Auvergne avec Clermont Ferrand , Midi-Pyrénées avec Toulouse).

  15. A. Les profils économiques des régions : part de l’agriculture, de l’industrie, des services marchands dans le PIB en %) II. Comment expliquer ces contrastes ? La séparation Est industriel – Ouest agricole n’est plus valable. En allant sur le site de l’Observatoire des territoires et en choisissant les valeurs ajoutées des différentes branches industrielles on voit bien que la ligne Le Havre – Marseille n’est plus valable (Industrie automobile à l’ouest, biens d’équipement dans le Midi, à l’ouest, en Bourgogne etc.) Services marchands( particuliers et entreprises) (incluent le tourisme) p.190 Industrie voir cours p. 184 Agriculture-Pêche-Forêt (Primaire) p.190

  16. La part de l’emploi dans les secteurs fragiles • Secteurs fragiles : Textile, chaussure, équipement du foyer, combustibles, édition imprimerie, composants électroniques. Bref, c’est le secteur de la petite industrie diffuse concurrencé par l’importation de produits venant des pays à bas coûts. Cette crise touche surtout les villes petites et moyennes (en dessous de 50 000 hab)

  17. B. Profil social et attractivité • L’attractivité d’une région est-elle due au faible taux de chomage ? Voir aussi carte 4 p.176.

  18. Les bénéficiaires de la CMU • On observe la concentration des pauvres dans les régions les plus peuplées. Attention aux nuances en changeant d’échelle ! La pauvreté francilienne se concentre à Paris et à l’Est de la capitale (Seine Saint Denis, Val de Marne) CMU : couverture maladie universelle pour les personnes pauvres (chômeurs, rmistes) ne pouvant pas cotiser à la Sécurité sociale.

  19. Que nous apprennent les profils économiques et sociaux ? • L’ancienne ligne Le Havre - Perpignan séparant la France de l’Est urbanisée, industrialisée et la France de l’Ouest rurale et agricole est en train de s’effacer. • Trois raisons essentielles à cela : - La décentralisation industrielle (p. 184) vers l’ouest et le sud 1960-1980 • Le recul des industries traditionnelles dans le Nord-Est (voir carte 2 p.176) car désormais les matières premières et la main d’œuvre de masse ne jouent plus dans la localisation des industries. (Voir exemple de la Lorraine p. 180). En revanche ,le cadre naturel, la proximité de grandes métropoles sont des facteurs plus importants (cf. Côte d’Azur, Savoie) • La tertiarisation de l’économie qui renforce les métropoles (y compris de l’ouest et du midi) : Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et les régions du Midi et du littoral atlantique (effet « Sun Belt »). (Cartes des services marchands) On parle de « métropolisation » du territoire (voir p. 110-11) car les métropoles concentrent les activités du « tertiaire supérieur » (carte 3 p. 111 et déf. P. 110) • Cependant, la France reste une grande puissance agricole (p. 190). Les régions de vignobles de prestige et de cultures maraichères se distniguent : Champagne, Bordelais, Bourgogne, Vallée du! Rône. Mais ces activités agricoles ne suffisent pas à créer un dynamisme démographique et économique (cf. Bourgogne, Champagne, Aquitaine). • Les inégalités existent à plusieurs échelles et d’abord au sein des grandes métropoles. Jules Cécile ?

  20. Le rôle des transports dans l’orgaaisation du territoire français p. 109 et 116 • Ce sont les axes majeurs qui organisent le teritoire. Ils se prolongent tous vers l’Europe. • Rôle essentiel duTGV et des principales autoroutes, de l’aéroport de Paris et des carrefours majeurs à l’échelle du continent : Lille, Lyon. Jules, Cécile Axe de la mégalopole

  21. Etape 3 : concevoir la légende

  22. La légende doit être organisée -Le Centre : Paris et l’Ile de France. Ville monde avec bourse, sièges de plus grandes sociétés, forte concentration d’emplois en Recherche & Développement, haut niveau de vie - Les périphéries dynamiques : principales métropoles régionales, technopôles, pôles de compétitivité, PIB/hab élevé, aéroports. - Les périphéries à redynamiser : zones rurales en déprise, anciennes régions industrielles en reconversion. - Dynamiques transfrontalières : capitaux étrangers, travailleurs transfrontaliers. - Forte présence de population étrangère. - Les principaux échanges : UE, Méditerranée, Monde. - Principaux axes de transport (TGV) - Zones de forte attractivité pour toutes les classes d’âge - Régions en recul démographique - Métropolisation du territoire : technopôles, universités, recherche, tertiaire supérieur, industries de pointe. - Chômage important, fort recul industriel, départ de jeunes actifs - Des littoraux dynamiques : services, tourisme - Les montagnes en essor : hautes technologies, tourisme - Zones rurales à revitaliser : activités agricoles à faible valeur ajoutée. I. Une structure en centre et périphéries. II. Des dynamiques liées aux évolutions démographiques III. Des dynamiques liées aux mutations économiques IV. L’ouverture européenne et mondiale

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