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Motivation, contenus et approches pédagogiques pour la grammaire au cycle 2

La grammaire : Une strate de conscience menant à la beauté M. BARBERY, L'Élégance du hérisson . Motivation, contenus et approches pédagogiques pour la grammaire au cycle 2. Louviers, Vernon, Les Andelys, mars 2010. Objectifs de cette animation.

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Motivation, contenus et approches pédagogiques pour la grammaire au cycle 2

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Presentation Transcript


  1. La grammaire : Une strate de conscience menant à la beauté M. BARBERY, L'Élégance du hérisson Motivation, contenus et approches pédagogiques pour la grammaire au cycle 2 Louviers, Vernon, Les Andelys, mars 2010

  2. Objectifs de cette animation • De quoi parle-t-on quand on évoque la grammaire dans les programmes ? • Échanger à propos de notre lecture des programmes de 2008 et des pratiques mises en place de la grande section au CE1. • Faire le point sur les activités et les contenus pouvant motiver les élèves dans l’enseignement de la grammaire au cycle 2. • Suggérer des démarches et quelques pistes de travail. • Se doter de quelques repères sur les pratiques et les outils actuellement utilisés dans les classes.

  3. Objectifs de cette animation Pourquoi enseigner la grammaire ? Quelle grammaire enseigner ? Comment enseigner la grammaire ? Les contenus de la grammaire ont été profondément modifiés et étendus depuis les programmes de 1995 : alors que la grammaire se limitait traditionnellement à la phrase, elle s’est ouverte au texte et au discours, pour servir d'outil d'apprentissage de la production d'écrits. Nous sommes dépaysés face aux bouleversements profonds et rapides des programmes de l'école primaire, notamment sur la grammaire, en un laps de temps très court : les programmes de 2002 ont été remplacés par ceux de 2007 qui ont été suppléés par ceux de 2008. A chaque fois, l’enseignement de la grammaire a été rénové.

  4. Le déroulé de la matinée • 9 h -10 h 15 : Présentation des enjeux et contenus de l’enseignement de la grammaire au cycle 2. • 10 h 15 – 10 h 30 : pause pour se diriger vers les travaux de groupes • 10 h 30 – 11 h 30 : travaux de groupes • 11h 30 : synthèse et conclusions

  5. Un diagnostic qui doit nous mobiliser avec circonspection Le soir tombait. Papa et maman, inquiets, se demandaient pourquoi leurs quatre garçons n’étaient pas rentrés. Les gamins se sont certainement perdus, dit maman. S’ils n’ont pas encore retrouvé leur chemin, nous les verrons arriver très fatigués à la maison. Pourquoi ne pas téléphoner à Martine ? Elle les a peut-être vus ! Aussitôt dit, aussitôt fait ! À ce moment, le chien se mit à aboyer. Un état des lieux entre 87 et 2007 Une enquête lourde

  6. Un état des lieux en 2010 Des enquêtes récentes Le nombre d’erreurs a augmenté en moyenne : de 10,7 en 1987 à 14,7 en 2007. Le pourcentage d’élèves qui faisaient plus de quinze erreurs était de 26 % en 1987, il est aujourd’hui de 46 %. Ce sont principalement les erreurs grammaticales qui ont augmenté : de sept points en moyenne en 1987 à onze en 2007. Par exemple, 87% des élèves conjuguaient correctement le verbe «tombait » dans la phrase « Le soir tombait. » ; ils ne sont plus en 2007 que 63%. En revanche, sur des conjugaisons difficiles pour les élèves de CM2, comme l’accord avec l’auxiliaire « avoir », le pourcentage de réussite n’évolue pas : environ 30 % des élèves, que ce soit en 1987 ou en 2007, écrivent correctement le verbe «vus » dans la phrase « Elle les a peut-être vus ! ».

  7. Un état des lieux en 2010 Des enquêtes récentes Danièle MANESSE et Danièle COGIS : Orthographe à qui la faute ? ESF éditeur, 2007 Principe de l’enquête: unedictéeeffectuée en 1987 pour une large population d’élèves du CM2 à la 3ème, reproposée à une large population d’élèves en 2005. Cette enquête est corroborée par la DEPP. Note d’information 12-08 : « Lire, écrire, compter : les performances des élèves de CM2 à vingt ans d’intervalle 1987-2007 ». • Augmentation sensible du nombred’erreursorthographiques : • 1987 : 8 erreurslourdes / 2005 : 13 erreurslourdes. • Entre le CM2 et la 3e les élèvesdiminuaientleur score d’erreurs par 3, aujourd’hui, ils le diminuent par 2.

  8. 1987 2005 langue 1) mauvais découpage 3 4 2) aberration dans la représentation 2 5 3) substitution d’un mot 6 3 grammaire 4) cumul de fautes 5 8 5) accords (les adjectifs et les verbes) 36 44 lexique 7) forme éloignée 10 6 8) forme approchante 19 16 signes 9) signes et majuscules 19 14 TOTAL 100 100 Un état des lieux en 2010 Des enquêtes récentes L’analyse des fautes en %

  9. Un état des lieux en 2010 Des enquêtes récentes Des résultats qui interrogent et doivent mobiliser. Des résultats qui sont à analyser aussi avec circonspection pour éviter de s’engager dans une reproduction des pratiques anciennes sans discernement. Le rapport à la règle et l’attention des élèves sont des éléments essentiels sur lesquels l’école peut achopper.

  10. La grammaireQue doit-on enseigner à l’école élémentaire et au cycle 2 ?

  11. Programmes au cycle 2

  12. Finalités de la grammaire au cycle 3

  13. Grammaire L’organisation des savoirs au cycle 3

  14. L’organisation des savoirs La présentation des savoirs dans les programmes de 2008 ne prédéfinit pas une programmation des apprentissages. Chaque enseignant peut articuler les différentes notions à aborder en fonction de leur rattachement au nom et au verbe. Il est donc de la responsabilité de chacun , selon le principe de la liberté pédagogique, de choisir l’organisation qu’il estimera être la plus propice au sens et à l’appropriation des savoirs pour les élèves. A noter que depuis 2002, l’enseignement de la grammaire n’a fait fait l’objet d’un document d’application ou d’accompagnement pour ce programme. Un dossier très riche a été rédigé mais jamais autorisé à parution.

  15. Que doit-on enseigner au cycle 2 ?

  16. Que doit-on enseigner en maternelle ? Maîtrise du langage oral En manipulant la langue, en écoutant des textes lus, les enfants s’approprient les règles qui régissent la structure de la phrase, ils apprennent l’ordre habituel des mots en français. À la fin de l’école maternelle, ilsutilisentde manière adaptée les principales classes de mots (articles, noms, verbes, adjectifs, adverbes, prépositions) et produisent des phrases complexes. Ils composent progressivement des unités plus larges que la phrase : un énoncé, de très courts récits, des explications. L’objectif essentiel de l’école maternelle est l’acquisition d’un langage oral riche, organisé et compréhensible par l’autre. À l’école maternelle, l’enfant établit des relations avec d’autres enfants et avec des adultes. »

  17. A l’école maternelle, compétences attendues En relation avec les activités et les lectures, l’enseignant veille à introduire chaque semaine des mots nouveaux (en nombre croissant au fil de l’année et d’année en année) pour enrichir le vocabulaire sur lequel s’exercent ces activités. Les enfants apprennent ainsi le vocabulaire (noms, verbes, adjectifs, adverbes, prépositions) qui leur permet non seulement de comprendre ce qu’ils entendent (qui fait quoi ? à qui ? où ? quand ? comment ?), mais aussi d’échanger en situation scolaire, avec efficacité, et d’exprimer leur pensée au plus juste.

  18. A l’école maternelle, compétences attendues L'album écho est constitué des photos de l'enfant, accompagnées chacune d'un petit texte de l'oral qui reprend ses propositions spontanées mais en les complexifiant un petit peu, un peu au-delà de ses possibilités du moment, pour notamment l'aider à : - mettre en place et diversifier ses pronoms sujets ; - diversifier les prépositions ; - se construire un système de temps de plus en plus élaboré ; - complexifier, …et pas du tout pour l'inciter à académiser ses propositions, en les glissant par exemple dans le moule de la déclarative simple GN GV, plutôt caractéristique de l'écrit. « Le bonhomme répare ta voiture. ») n’appartient donc PAS DU TOUT au registre oral des enfants (2% des productions).

  19. A l’école maternelle, compétences attendues Quatre objectifs prioritaires à poursuivre sur le plan syntaxique : 1. Aider l’élève à différencier les pronoms : L’ordre d’émergence des pronoms en fonction de l’âge étant : il, elle, ils, elles, je, tu, on et plus tardivement nous et vous. 2. Aider l’élève à se construire et à maîtriser le système des temps des verbes :Il est primordial de montrer le temps qui passe. Tous les élèves pourront ainsi s’emparer du système temporel : avant, maintenant, après. - À l’âge de trois ans, les enfants utilisent le présent, le passé composé et le futur construit avec le verbe « aller ». - Entre quatre et cinq ans, l’imparfait émerge. - À cinq ans et plus, apparaissent tous les futurs y compris le futur antérieur.

  20. A l’école maternelle, compétences attendues Un objectif prioritaire à poursuivre sur le plan syntaxique : • 3. Aider l’élève à construire et à maîtriser des phrases syntaxiquement complexesLa complexité amorcée en section de moyens se développe en section de grands puis à l’école élémentaire, phénomène majeur de la construction de la syntaxe chez l’enfant. On constate que les structures des phrases énoncées par les enfants sont extrêmement élémentaires et certaines formes que l’on croit simples ne sont pratiquement jamais présentes dans leurs productions tout au long l’école primaire. Les pourcentages restent pratiquement stables de la section de moyens au cours moyen : • - 75 % de formes élémentaires « Y’a un p’tit garçon. C’est le p’tit garçon. I fait du vélo. » ; • 20 % de détachements ; avec ajout d’un pronom en position sujet « Le petit garçon i fait du vélo. » ; • - 3 % de présentations sous la forme de l’addition de deux phrases élémentaires • « Y’a un petit garçon qui fait du vélo. » ; • - 2 % de déclaratives simples ce qui correspond à la forme écrite souhaitée « Le petit garçon fait du vélo. ».

  21. A l’école maternelle, compétences attendues Quatre objectifs prioritaires à poursuivre sur le plan syntaxique : 4. Aider l’enfant à concentrer sa syntaxe, la rapprochant de la forme écrite aboutie, ce qui n’est pas prioritaire en maternelle. Cela revient à observer comment l’écrit finit par laisser sa trace dans l’oral. Ce phénomène est très tardif et intervient au mieux au cycle 3. Il faut du temps pour que le phénomène d’imprégnation de ces tournures syntaxiques vues à l’écrit, agisse. Les élèves doivent acquérir de l’aisance dans le maniement des formes complexes. La phase de complexification doit être bien acquise, bien intégrée. C’est la densité de phrases complexes qui est le plus gros travail des élèves entre la grande section et le cours moyen.

  22. Que doit-on enseigner ? De l’école maternelle, à l’école élémentaire À la fin de la grande section de l’école maternelle, l’élève a largement accru son vocabulaire, il est capable de s’exprimer, d’écouter et de prendre la parole. Il comprend un récit lorsqu’il est lu par un adulte, il distingue clairement les sonorités de la langue et les signes graphiques qui les représentent à l’écrit. Les apprentissages de la lecture et de l’écriture, qu’il s’agisse des mots, des phrases, des textes, menés de pair, se renforcent mutuellement tout au long du cycle 2. Ces apprentissages s’appuient sur la pratique orale du langage et sur l’acquisition du vocabulaire ; ils s’accompagnent d’une première initiation à la grammaire et à l’orthographe.

  23. A l’école maternelle, des outils • Modalités d’observation • Évaluations GS • Grilles proposées par Philippe Boisseau • Situations ou actions d’aide • Albums échos (pronoms, syntaxe et vocabulaire) • Parler dans les coins jeux, lotos ( vocabulaire) • Lire des albums « comme à la maison »

  24. Que doit-on enseigner au cycle 2 ? Lire : Savoir déchiffrer et reconnaître la signification des mots ne suffit pas pour lire une phrase ou un texte ; les élèves apprennent aussi à prendre appui sur l’organisation de la phrase ou du texte qu’ils lisent. Ils acquièrent le vocabulaire et les connaissances nécessaires pour comprendre les textes qu’ils sont amenés à lire. Ecrire : Les élèves apprennent à rédiger de manière autonome un texte court : rechercher et organiser des idées, choisir du vocabulaire, construire et enchaîner des phrases, prêter attention à l’orthographe.

  25. Que doit-on enseigner au cycle 2 ? La première étude de la grammaire concerne la phrase simple. Les marques de ponctuation et leur usage sont repérés et étudiés. Les élèves apprennent à identifier la phrase, le verbe, le nom, l’article, l’adjectif qualificatif, le pronom personnel (formes sujet). Ils apprennent à repérer le verbe d’une phrase et son sujet. Les élèves distinguent le présent, du futur et du passé. Ils apprennent à conjuguer les verbes les plus fréquents, des verbes du 1er groupe, être, avoir, aux quatre temps les plus utilisés de l’indicatif : présent, futur, imparfait, passé composé. Ils apprennent à conjuguer au présent de l’indicatif les verbes faire, aller, dire, venir. La connaissance des marques du genre et du nombre et des conditions de leur utilisation sera acquise à l’issue du CE1.

  26. Que doit-on enseigner au CP ? La phrase : - identifier les phrases d’un texte en s’appuyant sur la ponctuation (point et majuscule). Les classes de mots : - reconnaître les noms et les verbes et les distinguer des autres mots ; - distinguer le nom et l’article qui le précède ; identifier l’article ; - approche du pronom : savoir utiliser oralement les pronoms personnels sujets. Les genres et nombres : - repérer et justifier des marques du genre et du nombre : le s du pluriel des noms, le e du féminin de l’adjectif,les terminaisons -nt des verbes du 1er groupe au présent de l’indicatif. Le verbe : - utiliser à l’oral, le présent, le futur et le passé composé.

  27. Que doit-on enseigner au CE1? La phrase : approche des formes et types de phrase : savoir transposer oralement une phrase affirmative en phrase négative ou interrogative. Les classes de mots : distinguer selon leur nature : les verbes, les noms, les articles, les pronoms personnels (formes sujet), les adjectifs qualificatifs ; le nom : distinguer nom propre et nom commun ; l’article : commencer à repérer les articles élidés (l’) et contractés (du, au, aux) ; manipuler d’autres déterminants ; approche de l’adverbe : modifier le sens d’un verbe en ajoutant un adverbe.

  28. Que doit-on enseigner au CE1? Les fonctions : Dans la phrase simple où l’ordre syntaxique régulier sujet-verbe est respecté, identifier le verbe et son sujet (sous la forme d’un nom propre, d’un pronom ou d’un groupe nominal) ; approche de la notion de circonstance : savoir répondre oralement aux questions où ? quand ? pourquoi ? comment ? ; Les genres et nombres : Connaître et appliquer les notions de masculin/féminin, singulier/pluriel ; connaître et appliquer la règle de l’accord du verbe avec son sujet, et, dans le groupe nominal, la règle de l’accord entre le déterminant et le nom qu’il détermine, entre l’adjectif qualificatif et le nom qu’il qualifie.

  29. Que doit-on enseigner au CE1? Le verbe : Comprendre la correspondance entre les temps verbaux (passé, présent, futur) et les notions d’action déjà faite, d’action en train de se faire, d’action non encore faite ; identifier le présent, l’imparfait, le futur et le passé composé de l’indicatif des verbes étudiés ; trouver leur infinitif ; conjuguer les verbes du 1er groupe, être et avoir, au présent, au futur, au passé composé de l’indicatif ; conjuguer les verbes faire, aller, dire, venir, au présent de l’indicatif.

  30. Lire les programmes La phrase cycle 2 : approche des formes et types de phrase : savoir transposer oralement une phrase affirmative en phrase négative ou interrogative. Formes : positive (affirmative) ou négative. Types énonciatifs fondamentaux : déclarative, interrogative, injonctive. Type énonciatif expressif : exclamative. Les types de phrases au cycle 3

  31. La phrase en forme avec l’approche des 4 types ?

  32. Enseigner la grammaire Quelle langue enseigner ? De quelle description, l’enseignant a-t-il besoin ? L'enseignant a besoin d'une vue claire du système de la langue, pour les évaluations des élèves, les programmations qu'il a à faire. " Pour que les enfants ne fassent pas trop de grammaire, il faut que l'enseignant en fasse beaucoup ". L'enseignant doit se poser des questions sans nécessairement les poser aux élèves : pourquoi la diversité ? Pourquoi plusieurs descriptions possibles d'une langue ? Quelles normes, quelles références les plus pertinentes pour l'enseignement du français langue maternelle ? Il est indispensable que l'enseignant maîtrise le système de description.

  33. Enseigner la grammaire Trois incidences pédagogiques • Il y a nécessitéd’amenertrèstôtl’enfant à réfléchir sur les catégories de la langue, dès le CP. • Les apprentissages nécessitent beaucoup de temps, lié au temps développementaldoncunerécurrence des activitéss’impose. • Il fautprendre le temps de structurer les apprentissages.

  34. Enseigner la grammaire • Toujoursaller du langage à la langue. • Toujoursaller de l’oralversl’écrit. Cas de la conjugaison. • Aller du texte vers la phrase et le mot. • Objectif du cycle 2 : faire passer les élèves d’une pratique immédiate du langage (de proximité et de communication) à une mise à distance de la langue, à une pratique raisonnée de la langue. Des principes forts à mettre en oeuvre

  35. Enseigner la grammaire Relèvent de la grammaire descriptive des éléments de : • De phonologie • De morphologie • De vocabulaire • De syntaxe • Les apprentissages en grammairesontdoncfortement en interaction avec d’autresdomaines de l’étude de la langue.

  36. Démarches et attentions

  37. Deux types de pensée • Comparer pour chercher le point commun • Allervers la notion, le concept : l'abstraction • Le sujetconfronte des éléments pour en faire émerger les points communs, caractéristiques, relation ou structure. • Expérimenter pour voir, conséquence d'un acte, solution à trouver. • Le sujet se place du point de vue des conséquences d’un acteou d’un principe, met ceux-ci à l’épreuve de leurseffets et stabilise oumodifiesa proposition initiale. • Si je faiscela , alorsje … Pensée inductive Penséedéductive

  38. Une démarche déductive • L’accord du verbe avec son sujet • « Petitslapons • Dehors, on entend le vent pleurer. Les méchants ours blancsgrondent en grinçant des dents et depuislongtempsest mort le soleil du nord ! (…) » Georges Fourest • Consigne : Recopie la phrase soulignée. Entoure le verbe. Souligne le groupesujet. Le groupesujetest-il au singulierou au pluriel ? Et le verbe ? La règle suit immédiatement: « Lorsquele sujetest au singulier, on écritle verbe au singulier : Un ours gronde. Lorsquele sujetest au pluriel, on écritle verbe au pluriel : Des ours grondent. On ditquele verbes’accorde avec son sujet. »

  39. Une démarche inductive Contrairement à la démarche déductive, qui, à partir d'un seul exemple (souvent une phrase écrite au tableau), faisait déduire une règle générale, aussitôt mise en œuvre dans des exercices d'application, il est préférable d’utiliser la démarche inductive.  Utiliser la démarche inductive, c'est fonder des généralisations, des régularités, à partir de faits observés, de cas individuels. C'est en agissant sur des éléments linguistiques (tris, manipulations, comparaisons, classements, repérages,...), en dégageant des caractéristiques,  que l'élève s'approprie la langue.  L'objectif est de "comprendre les logiques de la langue", et non d'appliquer des règles mal maîtrisées : la mémorisation et l'application mécanique ne doivent pas remplacer la réflexion et la compréhension.

  40. Les opérations mentales d’appui • Comparer • Modifier • Mettre en relation • Classer (à l’intérieur d’une catégorie proposer une organisation)‏ • Trier (dans des catégories différentes)‏ • Identifier • Définir • Justifier

  41. Le langage et la langue à l’oral • Le modèle et la modélisation du langage de l’enseignant. • L’invitation à la correction syntaxique sans tomber dans l’hypercorrection. • Les exercices structuraux à l’oral comme moyen d’entraînement à privilégier aux cycle 2 et 3.

  42. Les axes paradigmatique et syntagmatique Axe syntagmatique Axe paradigmatique Les opérations de substitution, de déplacement, d’effacement et d’adjonction

  43. Partir de la lecture des textes Quel vantard! «Moi, j'ai marqué un but au foot ! déclare Simon, fier de lui. - Pfeuu... c'est nul ! répond Max qui veut toujours être le plus fort. Moi, j'ai marqué cinq buts ! - J'ai aussi gagné une bille! lui répond Simon. - Minable! renchérit Max d'un ton moqueur, moi j'ai gagné six billes! - Eh bien moi, j'ai fait une faute à ma dictée, ajoute-t-il d'un petit air malin. - Ah ! oui... eh bien moi, j'ai fait dix fautes... » Max s'aperçoit trop tard de ce qu'il vient de dire... Simon et tous ses copains éclatent de rire ! Réussir son entrée en grammaire au CE1 – A. et F. BELLANGER, RETZ, 2008 Lecture, compréhension, débat, étude des phrases, mise en scène avec étiquettes et colliers, structuration, construction de la notion de singulier-pluriel avec manipulations, construction de la règle, exercices de systématisation, courts projets d’écriture.

  44. Réussir son entrée en grammaire au CE1 A. et F. BELLANGER, RETZ, 2008

  45. Les phases de la démarche active • Observer longuement à l’oral et à l’écrit en partant souvent de textes ; • Etablir la règle ; • S’entraîner ; • Réinvestir à l’oral et à l’écrit.

  46. Phase de rédaction de la règle • Importance de la phase écrite qui gardeune trace écrite pour mémoire • La règleseule ne suffit pas. Bien l’accompagner de procéduresdéclinéesdans des fiches-outils (pour pouvoirrecontextualiser). • Importance capitaled’uneboîte à outils avec des référents simples. • Recherche de l’aptitude à décontextualiser.

  47. Phase d’entraînement • Nécessité d’une phase d’application pure pour consolider la règle et appliquer les procédures. • Prévoir suffisamment d’exercices et de types variés, dont des travaux d’écriture (bien prendre appui sur les disciplines)‏. • Nécessité d’exercices plus réflexifs qui font manipuler et qui suscitent de nouvelles questions.

  48. Phase de réinvestissement • Dans des activitéscourtes. • Danstous les domainesd’activité. • Dans des tâches de lecture et d’écriture. • Enseignementexplicite qui rend visible le réinvestissement. • Faire des liens avec les outils et les affichages.

  49. Faire des outils de la classe un vecteur de réflexion pour le cycle ou les cycles • Quedoitcontenir le cahier de l’élève ? • Comment en faire un outil de cycle ? • Quels types d’affichagesdans la classe ? • Queloutild’aide à la production d’écrit ? • Queloutild’aide à la relecture ? • Queloutild’aide à la correction ?

  50. Questionnaire pour travaux de groupes Questions générales : Quelles réactions suite à l’intervention liminaire ? Quelles incompréhensions suscitent la lecture des programmes de cycle 2 pour la grammaire ? Analyse des outils Qu’attend-on d’un manuel ou d’un outil pour enseigner la grammaire ? Décrivez ici les outils qui vous ont semblé intéressants : (Exhaustivité du programme, démarche pédagogique précise, conseils didactiques pour le maître à propos des notions enseignées, entrée par les textes, aide à la structuration des apprentissages, exercices motivants et adaptés, différenciation, remédiations proposées, piste de lecture et d’écriture…)

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