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L’enseignement de la compréhension

L’enseignement de la compréhension. Circonscription Orléans-Saran Mercredi 20 septembre 2006. Les incontournables de l’apprentissage de la lecture. L’identification des mots  (le modèle à deux voies) L’apprentissage de la compréhension 

zedekiah
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L’enseignement de la compréhension

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Presentation Transcript


  1. L’enseignement de la compréhension Circonscription Orléans-Saran Mercredi 20 septembre 2006

  2. Les incontournables de l’apprentissage de la lecture • L’identification des mots  (le modèle à deux voies) • L’apprentissage de la compréhension  • Les textes, les livres et la littérature de jeunesse 

  3. L’apprentissage de la compréhensionQuelques composantes importantes • L’importance du lexique • La construction de la référence (anaphores, pronoms,…) • La construction de la cohérence (inférences, chronologie, personnages, traitement des implicites, etc.) • L’interprétation, l’arrière fond culturel

  4. L’apprentissage de la compréhensionla dimension transversale • de l’apprentissage de la lecture • Préférer : « On lit POUR comprendre » • À la formule : « Lire, c’est comprendre » • En effet, on confond souvent le but à atteindre • et les moyens d’y parvenir !

  5. LECTUREET COMPRÉHENSION • La compréhensionpeut et doit s’enseigner ! • Comment l’enseigner ?

  6. LECTURE et COMPRÉHENSIONla compréhension doit et peut s’enseigner Les chercheurs rappellent avec force que tout lecteur, et à plus forte raison un enfant, a une capacité limitée de traitement de l’information : seul un nombre restreint d’opérations cognitives peut être conduit de manière concomitante.

  7. LECTURE et COMPRÉHENSIONla compréhension doit et peut s’enseigner C’est pourquoi tous les chercheurs s’accordent à dire qu’il faut un enseignement spécifique de la compréhension du discours oral avant même l’apprentissage de la lecture, dès l’école maternelle, oral et écrit ensuite, pendant l’apprentissage de la lecture et tout au long de l’enseignement primaire, voire au collège.

  8. LECTURE et COMPRÉHENSIONla compréhension doit et peut s’enseigner Ils soulignent en outre que si la compréhension est très souvent évaluée dans les classes, elle n’est que rarement enseignée en tant que telle.

  9. LECTURE et COMPRÉHENSIONla compréhension doit et peut s’enseigner Il y a un consensus fort pour penser que les élèves en phase d’apprentissage du code ou qui éprouvent des difficultés sérieuses à identifier les mots ne sont pas à même de conduire une activité de compréhension au cours même de la lecture. Ce travail d’automatisation est donc nécessaire. Mais il ne suffit pas.

  10. LECTURE et COMPRÉHENSIONla compréhension doit et peut s’enseigner L’obstacle majeur que rencontrent les élèves dans l’activité de compréhension d’un texte est la mise en relation des informations nouvelles avec celles qu’ils avaient déjà mémorisées et traitées.

  11. LECTURE et COMPRÉHENSIONquelques pistes pour enseigner la compréhension • Le renforcement préalable du vocabulaire • Le travail spécifique et explicite sur les relations anaphoriques et inférentielles. • Apprendre à comprendre

  12. LECTURE et COMPRÉHENSIONun enseignement stratégique  On lit pour comprendre, ce qui est loin d’être une évidence chez tous les enfants » (Bernardin-2001) Apprendre à comprendre permet d’asseoir une véritable posture de lecteur actifen quête de sens et de combiner des stratégies comme la prédiction, la clarification du sens, le questionnement à construire et le résumé.

  13. La prédiction(source: D. Lafontaine, université de Liège)faire des hypothèses et les confronter au texte Le but est d’amener les enfants à se rendre compte qu’ils ne comprennent pas et à réparer la perte ou l’absence de compréhension. En maternelle, ce type de processus est essentiellement abordé sous forme de sensibilisation, l’enseignant se montrant en modèle. Lors de la lecture d’albums ou d’autres matériels écrits, l’enseignant illustre par son comportement qu’il rencontre dans les textes des obstacles à la compréhension.

  14. La prédiction(source: D. Lafontaine, université de Liège)faire des hypothèses et les confronter au texte « Tiens, là, je n’ai pas compris, moi. Je vais relire plus attentivement… ». « Vous avez compris, vous ? » « Qu’est-ce qui se passe ? »… Progressivement, avec les élèves de CP et de CE1, on structurera les stratégies à adopter pour maintenir la compréhension : se poser des questions en cours de lecture pour s’assurer que l’on a compris, relire ce qui précède, aller voir un peu plus loin… Ce référentiel s’enrichira au fil des années

  15. La clarification du sensfaire des hypothèses et les vérifier Un enfant qui ne connaît pas l’enjeu ou qui ne se rend pas compte qu’il n’a pas compris, n’est évidemment pas gêné par les mots ou les phrases qu’il ne comprend pas. Chaque fois que l’enseignant rencontre, lors des lectures qu’il fait aux enfants, un mot qui peut poser un problème de compréhension, il s’arrête : « Vous connaissez ce mot-là ? Moi, je ne connais pas, qu’est-ce que cela veut dire à votre avis … ? Que peut-on faire quand on ne connaît pas un mot… ? ».

  16. La clarification du sensfaire des hypothèses et les vérifier Bien sûr, tous les enseignants expliquent aux enfants les mots difficiles rencontrés dans les textes. Mais l’enseignement stratégique est plus que cela. Le but est de faire prendre conscience aux enfants que pour résoudre un problème - clarifier le sens d’un mot, d’une phrase, il existe des stratégies efficaces.

  17. La clarification du sensfaire des hypothèses et les vérifier Si un enfant rencontre le mot « bicyclette » dans un texte, avise un dessin à proximité et lit « vélo », on peut à la fois encourager le mouvement qui l’a poussé à se servir de l’illustration, mais aussi, s’il en est capable à cet âge, à se servir d’autres indices, éventuellement en faisant appel à l’aide d’autres enfants.

  18. La clarification du sensfaire des hypothèses et les vérifier « Tu penses que c’est « vélo » ? Cela commence par quoi « vélo » ?Tu connais un autre mot qui commence par « v » ? Victor ?Oui, c’est très bien… Va un peu voir au porte-manteau comment cela s’écrit Victor ! Le mot ici - bicyclette- cela commence comme Victor ? Non…alors ce n’est sûrement pas « vélo ». Tu reconnais des lettres dans ce mot (en montrant du doigt bicyclette) ? L’enfant montre « ette » : - « Oui, très bien, cela te fait penser à quoi ? Ah, c’est comme dans Juliette, bravo ! » Et, par combinaison d’indices, les enfants peuvent ainsi arriver à trouver qu’il s’agit de bicyclette, et non de vélo. On soulignera ici toute l’importance de l’étayage fourni par l’enseignant

  19. Le questionnement à construire Le but est d’arriver à installer chez les enfants une représentation riche et ouverte de ce qu’est « comprendre un texte ». Très nombreux sont en effet les élèves, même à l’issue de leur scolarité primaire voire plus loin, qui ont chevillé au corps la conviction que la réponse à une question de compréhension se trouve nécessairement écrite dans le texte, et de préférence à un seul endroit du texte.

  20. Le questionnement à construire Si l’enfant n’est jamais confrontéà des questions « ouvertes », ambitieuses,de « vraies questions »,il ne peut se construire qu’une représentation pauvre de la lecture-compréhension

  21. LECTURE et COMPRÉHENSIONun enseignement stratégique La stratégie de contrôle et de régulation est très importante : elle vise à réparer la perte de compréhension quand on ne comprend pas ;des métaphores sont éclairantes : trouver son chemin, avoir un plan, tomber dans une impasse, faire demi-tour, demander de l’aide…Pour accéder au sens implicite et inférentiel, ce sont les discussionsqui sont les plus efficaces

  22. LECTURE et COMPRÉHENSION Pour l’élève qui apprend à lire, il s’agit en fait de savoir • quand il comprend ou ne comprend pas ; • ce qu’il comprend ou ne comprend pas ; • ce qui lui manque ou dont il a besoin pour comprendre ; • ce qu’il peut faire pour améliorer sa compréhension.

  23. Les textes, les livres et la littérature de jeunesse • Diversifier les supports de lecture, leur attribuer une fonctionnalité. • Lecture en réseau pour une mise en relation des textes. • La liste à transmettre d’un cycle à l’autre

  24. Les textes, les livres et la littérature de jeunesse Des référents incontournables: • Bernard Devanne (et son site) • Catherine Tauveron • Le Site « Télémaque » de l’Académie de Créteil • Le site « Ricochets » et bien d’autres….

  25. Les lectures en réseaux La littérature enfantine foisonne ainsi d’albums qui vont permettre de mettre les livres en réseaux : réseaux de personnages, de structures de récit, d’auteurs,d’illustrateurs... Tout un travail peut alors s’engager sur l’interprétation, la recherche de l’implicite, les indices, les déclencheurs, les personnages archétypes tels que le renard, l’ogre, la sorcière...

  26. Les lectures en réseaux À la lecture du Petit chaperon rouge et de ses multiples versions ou réécritures, les enfants découvrent avec stupeur que dans la version de Perrault, le texte source, la petite fille meurt mangée par le loup. À force d’engranger des histoires et des clés d’interprétation, les élèves deviennent capables de comprendre les mécanismes, d’anticiper sur les intentions des personnages et de prendre plaisir à ce jeu qui s’établit entre le texte, donc l’auteur, et le lecteur.

  27. Les lectures en réseaux VALISE « CHAPERON ROUGE » Petit chaperon vert (Le) Solotareff- Nadja Petit chaperon rouge (Le) Grimm Petit chaperon rouge (Le) Rascal Petit chaperon rouge (Le) Perrault Grasset Petit chaperon rouge (Le) Perrault Bilboquet Petit lapin rouge Rascal Chapeau rond rouge De Pennart Loup est revenu (Le) De Pennart Contes de Grimm Grimm Contes à l'envers Dumas-Moissart Rouge rouge petit chaperon rouge Van de Vendel VALISE « POLICIER » Chatterton détective Treizième chat noir(Le) Affaire du rubis (L') Double meurtre à l'abbaye Flash sur l'assassin Sans atout et le cheval fantôme Doigts rouges (Les ) Hasard en pétard (Le)

  28. Conclusion • La spirale de la lecture Mieux lire – lire plus –la satisfaction de la lecture • L’irréversibilité de la lecture Un objectif à atteindre en fin de CM2

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