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Financement conventionnel de l’Électrification rurale Les Fonds d’Electrification Rurale: acteurs centraux du financement après les réformes. Anjali Shanker - IED Dakar 15 Juin 2009. Financer l’électrification rurale. Une infrastructure
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Financement conventionnel de l’Électrification ruraleLes Fonds d’Electrification Rurale:acteurs centraux du financement après les réformes Anjali Shanker - IED Dakar 15 Juin 2009
Financer l’électrification rurale • Une infrastructure • Intensive en capital, avec une rentabilité économique à long terme • Nécessaire à l’aménagement du territoire • Qui conditionne l’émergence d’activités génératrices de revenus
Impulsions nécessaires • Volonté politique • Planification nationale • Une programmation • Localisation, choix techniques, chiffrages • Mobilisation organisationnelle • Allocation de ressources nationales et mobilisation financière adéquate
Contextes organisationnels / financiers observés • Ressources nationales et dons sont rares: il importe de faire levier: • Mobilisation de crédits long terme • Mobilisation d’investissements privés • Au sein même de l’opérateur national (ONE): • lève de la dette à partir d’une « redevance », de contributions des collectivités locales • Grands concessionnaires (Sénégal, Mali): • En sus de la dotation de l’Etat, apportent des Fonds Propres et une capacité d’emprunt (PPP) • A travers les Fonds d’Electrification Rurale, qui sont aujourd’hui les plus généralisés
Que sont ces « fonds »? Etat des lieux • « Mandat tacite » d’assurer le financement de l’électrification du territoire national… • En ont-ils véritablement les moyens? • Parfois simplement un compte qui reçoit des subventions et les redistribue. • Structurer pour faire levier ! • Soit directement de part un droit à emprunter et prêter, donc implique un statut juridique d’intermédiaire financier? • Ou indirectement à travers un mandataire financier qui en a la capacité? • Ou par un partenariat financier avec une banque nationale de développement qui elle-même peut devenir prêteur sur ses fonds
Maximiser les ressources • Les dotations et dons – Base pérenne nécessaire • À partir de redevances qui peuvent avoir diverses assiettes • De dotations de l’Etat, négociées tous les ans… • Dons de bailleurs de fonds, ad hoc… • Les cofinancements, par projets • Des collectivités locales • Des usagers / associations d’usagers • Des investisseurs privés • Emprunts à long terme, assurent une visibilité • De la coopération internationale • De la part des banques nationales, souvent surliquides • Emissions obligataires • Essentiel de maximiser l’effet de levier des subventions: • En l’affectant aux projets à plus fort impact • En jouant un rôle de « garantie »
Désigner un intermédiaire financier, spécialisé • Le « fonds » doit pouvoir juridiquement emprunter et prêter, devenir « contrepartie » • Soit directement de part ses statuts • Soit à travers un « agent » sélectionné par appel d’offres, banque nationale (…Guinée, Mali, Ethiopie) • Exemple de la REC (Rural Electrification Corp.) en Inde • Centralise les redevances des concessionnaires • Mobilise les dotations de l’Etat Central • Analyse les demandes des concessionnaires, qui mobilisent des dotations complémentaires des autorités locales • Prête aux concessionnaires • Se refinance sur le marché obligataire et aux conditions IDA auprès des Bailleurs de fonds • D’abord extension réseau, puis mini réseaux et décentralisé
Présenter un Programme « bancable » ou « mobilisateur » Un « pipe », ensemble de projets • Dès lors que le prêt est d’une maturité maximale de 7 à 10 ans • Que l’apport est de 5-20% • Que la subvention est de 30 – 50% • On en vient à financier du diesel ou des kits solaires aux usagers, rarement de la micro hydro / biomasse en Afrique (plus facilement en Asie à coûts plus faibles) • Ex: Guinée, qui a potentiel hydro et biomasse: • 18 premiers projets sont diesel, malgré financements sur >10 ans • sur 32, un seul hydro, 4 PV, et • la BERD constate déjà des difficultés de fonctionnement – désabonnements suite à augmentation tarifs.
Présenter un Programme (2) • Enjeu réel à passer à des maturités de 15 à 20 ans, taux < 5% pour : • mobiliser le potentiel d’énergies renouvelables (qui devient « typiquement » bancable avec <30% subventions dans ces conditions, et étant donné les niveaux de tarifs constatés) • Amortir les connections réseau pour les localités lointaines • Pour s’affranchir du diesel et de ses coûts de fonctionnement • Ce sont des conditions classiquement possibles pour des banques de développement nationales et internationales … que les Fonds se doivent de mobiliser
Présenter un Programme (3) • Le fonds pourra rechercher des co financements auprès des banques implantées dans le pays, sur certains segments d’activité: • d’abord en ne les sollicitant que pour une part minime • En proposant des garanties • Des formations à l’analyse des projets • De manière à « construire leur appétit » • Le Fonds doit être capable de présenter un portefeuille de projets programmé avec des profils risque / rentabilité différents; • Peut-on imaginer que le fonds intègre dans son portefeuille des projets potentiellement plus rentables comme certaines renouvelables connectées au réseau ?
Un défi de taille pour les Fonds, et donc pour notre atelier d’échanges • Dans un contexte où l’Accès au Services électriques devient un thème important pour les bailleurs • Tels la Commission Européenne (Facilité 2, GEEREF), Bilatéraux • Merci de votre attention