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Intervention de Christian Lajoux Président des Entreprises du Médicament (Leem) 11 octobre 2007

Mutations de l ’ Industrie du M é dicament : Quelles missions pour la visite m é dicale ? Quel rôle de la visite m é dicale dans le bon usage ?. Intervention de Christian Lajoux Président des Entreprises du Médicament (Leem) 11 octobre 2007. Quelle mission des Entreprises du Médicament ?.

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Intervention de Christian Lajoux Président des Entreprises du Médicament (Leem) 11 octobre 2007

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Presentation Transcript


  1. Mutations de l’Industrie du Médicament :Quelles missions pour la visite médicale ?Quel rôle de la visite médicale dans le bon usage ? Intervention de Christian Lajoux Président desEntreprises du Médicament (Leem) 11 octobre 2007

  2. Quelle mission des Entreprises du Médicament ? • Une mission pour faire avancer la santé pour tous • Les Entreprises du Médicament ne font pas un métier comme les autres. Elles découvrent, fabriquent et mettent sur le marché des produits de santé qui font partie des « biens essentiels » • Cette mission répond à des enjeux lourds et croissants de santé publique • Maladies encore incurables malgré les progrès, pathologies émergentes (Sida, Ebola, grippe aviaire), pathologies mouvantes, vieillissement de la population… • Ce « bien essentiel » est conçu, produit et diffusé dans un cadre très réglementé avec des acteurs professionnels et publics qui partagent cette mission d’acteurs de santé.

  3. Un secteur stratégique de l’économie française • 339 entreprises opérant sur le sol français • 3,9 Mds€ (11,3 % du CA) investis en France dans la R&D (2004) • 24,35 Mds€ de CA réalisé en France en 2006 • 22 000 personnes employées en R&D sur un effectif total de 101 000 • 4ème producteur mondial et 1er producteur européen • 220 site industriels répartis sur tout le territoire • Troisième secteur exportateur français après l’automobile et le secteur aéronautique / spatial • 5,6 % : part de la France dans le marché mondial du médicament. La France est le 4ème marché

  4. Un contexte de rupture (1/3) • Des conditions de progrès en pleine mutation • Un nouveau modèle d’innovation (génomique, protéomique, biologie, chimie) • Une part croissante des médicaments de très haute technologie (Biomédicaments) • 35% des biomédicaments déjà sur le marché France/Europe • Un processus d’innovation dépendant d’une dynamique de société (scientifique, politique, économique) • Une modification du modèle économique • Une escalade des investissements de R&D (900 M$) • La mise à disposition des patients de produits ciblés • Les pertes de brevets : • Le niveau le plus haut jamais atteint avec 18 Mds$ exposés au risque générique et bientôt l’arrivée des biosimilaires

  5. Un contexte de rupture (2/3) • Une complexité croissante des politiques de régulation • Déficits des comptes sociaux • Une pression croissante sur les prix, des mesures de déremboursements et des exigences supplémentaires en matière de coût/efficacité • Une concurrence internationale en mutation • Une compétitivité entre territoires réunissant les conditions les plus favorables au progrès thérapeutique • Connaissances scientifiques fondamentales, techniques de production, coordination publique-privée, rôle des nouveaux acteurs (patients, ONG…), politique fiscale incitative… • Une redistribution géographique des pays « champions » • États-Unis : 1er financeur mondial de la Recherche depuis 1997 • Une compétitivité nouvelle des pays émergents sur les activités de production avec une remontée vers les Sciences du vivant

  6. Un contexte de rupture (3/3) • Des attentes sociétales fortes • Une demande forte d’indépendance de l’expertise et de la décision • Une attente confirmée des professionnels de santé en termes d’information scientifique et de bon usage (centrage de l’information sur la démonstration de l’effet du produit) • Des patients désireux d’être mieux informés et davantage impliqués • Une moralisation internationale et des implications déontologiques de plus en plus fortes • Cadre législatif et réglementaire (national et européen) • Règles internes aux entreprises de « Corporate Governance »

  7. Toutes ces évolutions amènent les entreprises à adapter leur stratégie • Importance croissante d’une offre de « solution santé globale » aux patients • Intégration de nouvelle parties-prenantes : patients, partenaires institutionnels, cliniciens et pharmaciens à hôpital, assureurs privés • Optimisation de la productivité et de la rentabilité dans toutes les activités (R&D, production commercialisation) • Fragmentation de la chaîne de valeur et accroissement de l’externalisation • Optimisation des lancements • Développement des outils d’analyse marketing pour mieux appréhender les caractéristique de l’environnement et du marché • Mise en place de règles d’autodisciplines de plus en plus strictes de la recherche clinique à la promotion

  8. France : quelle situation ? • France : fruit d’une pression croissante des payeurs, des signaux verts qui passent à l’orange et au rouge… • 2006 : un décrochage historique du CA • + 0,7 % (- 0,3 % à périmètre constant) à comparer à + 5,5 % dans la dernière décennie • Conséquence de cette situation sans précédent… • Frein aux investissements des groupes mondiaux sur le territoire français • Stagnation du solde de la balance commerciale • Interruption de la dynamique de création d’emploi

  9. France : les axes de travail pour l’avenir • Ressources à la hauteur de nos objectifs de Santé et de développement économique • Développement de la Recherche • En s'appuyant sur les pôles de compétitivité (sites vitrine mondiale) et les plans gouvernementaux santé (Cancer, Alzheimer) • Production et mutations industrielles • En s’appuyant sur notre position actuelle de leader et en développant les réseaux de savoir-faire autour de la production • Marketing et Promotion • Les emplois en marketing et en promotion sont très largement conditionnés par la politique du médicament qui détermine l’attractivité du marché et par les choix d’organisation des acteurs (centralisation / décentralisation)

  10. Dans ce contexte de rupture, quelles missions pour la Visite médicale ?Quel rôle dans le bon usage ?

  11. Une tendance à la contraction des effectifs de VM • Les effectifs en 2005 et 2006 : une population déjà en décroissance, non du seul fait des départs en retraite • 2005 : 23 238 VM • 2006 : 22 702 VM Source AGVM • La vision prospective confirme cette tendance à la baisse • A horizon 2010 : - 5000 VM, soit plus de 20% des effectifs • La diminution devrait toucher essentiellement les réseaux de ville • Les création de poste attendues à hôpital ne compenseront pas les pertes d’emploi Sources : Étude prospective de l’Observatoire des métiers du Leem (2004) Étude EUROSTAF (2006) Étude AEC Partners (2006)

  12. Une nécessaire évolution des métiers de la promotion • Développement de relations de proximité avec des professionnels de santé de plus en plus divers • Renforcement de la promotion à l’hôpital • Des spécialistes dédiés aux relations entreprise /CRAM, ARH, URML, assurances complémentaires, associations de patients • Développement de la VM à distance • Évolution du discours vis-à-vis du médecin • Intensification du discours médical et accroissement des connaissances scientifiques • Repositionnement du rôle du Visiteur médical sur l’accompagnement thérapeutique des patients et la promotion du bon usage • Exigences d’un capacité d’analyse médico-économique de l’environnement et du secteur

  13. Quel rôle du VM en matière de bon usage ? • Principe: une légitimité déontologique et économique des entreprises d’informer le médecin pour une juste prescription et pour défendre au mieux les intérêts du patient • Une volonté collective de la profession : renforcer l’autorégulation de la promotion et la qualité de la visite médicale (réforme du diplôme, rôle du CEMIP, Référentiel de Bonnes pratiques de 2003, Charte de la Visite médicale de 2004) • Un rôle reconnu par les Pouvoirs publics du VMdans le BUM (Charte de 2004) « tout en évitant le mésusage et les dépenses inutiles » • Bon usage et éthique : conditions pour que la suspicion de jadis puisse faire place à une confiance justifiée et nous permettre ainsi de poursuivre notre mission de progrès thérapeutique !

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