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Métapsychologie – L’angoisse

Métapsychologie – L’angoisse. (2). Freud : ISA Résumé. Les points essentiels de ce texte théorique . Freud va garder l’idée d’Otto Rank que la naissance fournit un moule expressif à l’angoisse

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Métapsychologie – L’angoisse

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Presentation Transcript


  1. Métapsychologie – L’angoisse (2)

  2. Freud : ISARésumé

  3. Les points essentiels de ce texte théorique • Freud va garder l’idée d’Otto Rank que la naissance fournit un moule expressif à l’angoisse • Mais il insiste sur le fait que le contenu psychique de l’affect d’angoisse reste déterminé par les expériences existentielles ultérieures

  4. Renouvelle sa théorie • Il insiste sur ce que l’angoisse est éprouvée par le Moi • Il renouvelle sa théorie en faisant du refoulement, la conséquence de l’angoisse • Ce n’est plus une « angoisse automatique » mais une « angoisse-signal »

  5. Angoisse, pulsions agressives et symptôme • Rapport entre angoisse, refoulement des pulsions agressives et formation de symptôme

  6. Freud se rapproche d’un modèle naturaliste • Nouvelle théorie : en partant du fait que l’angoisse existe dans le monde animal • Ainsi il va parler du danger réel dont un exemple c’est l’animal féroce • Ce danger requiert une défense, attaquer ou fuir • Le traumatisme c’est un danger réel

  7. De l’angoisse de réel à l’angoisse névrotique • De cette angoisse de réel il va penser l’angoisse névrotique • L’angoisse de réel est l’angoisse devant un danger connu • L’angoisse névrotique est angoisse devant un danger que nous ne connaissons apparemment pas. C’est undanger de pulsion • Le danger de pulsion est lié au fait de la culture, du fait que nous dépendons les uns des autres

  8. Soumission et punition • L’enfant devra donc respecter les règles de la cultureet des parents • Surtout en ce qui concerne la maîtrise de ses pulsions et l’obéissance aux interdits • Sous peine de punition ou de perte de l’amour

  9. Déplaisir contre DÉPLAISIR • Angoisse : signal de déplaisir avec une incidence sur le processus pulsionnel qui mènera au refoulement • L’angoisse devient un signal de danger • Lesujet se soumet à l’angoisse comme à une vaccination, pour échapper, par une éruption affaiblie de malêtre, à un accès non affaibli de souffrance

  10. Mémoire et prévention • C’est un progrès lorsqu’une situation traumatique est prévue • L’angoisse = attente du trauma + une répétition atténuée de celui-ci • L’angoisse est non seulement la mémoire d’un traumatisme mais aussi prévention d’un nouveau traumatisme

  11. L’intériorisation du danger • La revendication pulsionnelledevient un danger interneparce que sa satisfaction entraînerait un danger externe • C’est l’intériorisation du danger, lorsque le danger interne représente un danger externe

  12. Pulsion et punition • Le danger réel c’est une attaque externe indépendante des pulsions du sujet, il attaque de toute façon • Tandis que la perte de l’amour et la punition dépendent du comportement du sujet, donc de la pulsion

  13. Dangers externes et internes • Ainsi les pulsions deviennent dangereuses • Nous pouvons maintenant combattre le danger externe par des mesures prises contre des dangers internes • On se protége de l’extérieur en se protégeant de l’intérieur

  14. Refoulement et symptôme • La formation du symptôme est liée au refoulement • L’angoisse deviendra cause du symptôme à travers l’instance plaisir-déplaisir • L’angoisse de punition est le moteur de la défense, du refoulement, et de la formation du symptôme

  15. NC et punition • Dans le cas de la névrose de contrainte il s’agit d’une série de comportements qui protègent de l’angoisse • L’angoisse de punition est intériorisée : ce sera le sur-moi qui prendra la place du père

  16. Angoisse sociale et exclusion • C’est à travers de la NC que Freud développe ce qu’il appelle l’angoisse sociale ou angoisse de conscience • C’est la punition du sur-moi, du père impersonnel lorsque le danger est intériorisé • C’est aussi la peur de l’exclusion

  17. Les instances punitives • Dans la NC c’est l’action de pénitence qui évitel’angoisse • Il va décrire les 4 instances qui auront une double fonction, à la fois protectrices et castratrices du sujet : Nature, culture, père et sur-moi • La menace de la nature est remplacée par la menace de la punition de la loi

  18. L’ Angoisse Destruction et Culpabilité

  19. Mélanie Klein

  20. Positions paranoïde-schizoïde et dépressive • Ces concepts : base d’une théorie du développement • Elle a retiré ces états de la pathologie pour l’inclure dans le développement normal • Dans ses premiers articles : Angoisse en termes de relation d’objet • Elle cherche à accorder ses formulations avec Freud et les phases libidinales d’Abraham

  21. Position : concept structural • Le concept de position permet des fluctuations constantes entre les 2 positions • Le terme de « position»  concept structural • Position= organisation du sujet • Décrit la nature des relations d’objets, de l’angoisse, de la culpabilité, et des défenses

  22. Prolongement de la seconde topique • Développement de l’enfant  résolution du conflit entre les pulsions de vie et de mort • Idées d’après la seconde topique :« Au delà du principe du plaisir » • Importance des spéculations sur la pulsion de mort • Position paranoïde-schizoïde : projection de la pulsion de mort provoque la crainte des persécuteurs

  23. Pulsion de mort et angoisse • Mauvais objets réintrojectés : aspect persécuteur du surmoi • Position paranoïde guide les considérations concernant l’angoisse  angoisse de persécution • Angoisse :phénomène majeur du système psychique • Pulsion de mort et angoisse : développés davantage que les questions libidinales et du désir

  24. Objet idéal X Pulsions agressives • Pulsion de vie crée un objet idéal • Objet idéal introjecté par une identification partielle • Conditions de vie favorables moins de projections des pulsions agressives • Projections diminuent la persécution diminue

  25. Naissance de la position dépressive • Conditions favorables clivage diminue entre les objets idéaux et persécuteurs • Tout est prêt pour l’intégration de l’objet : Position dépressive • Clinique : angoisses de persécution et angoisses mélancoliques plus fréquents que la position dépressive • L’angoisse mélancolique se manifeste à travers la culpabilité (auto-persécution)

  26. Position paranoïde X Position dépressive • Position paranoïde : sujet clivé, bien X mal • Sujet fragmenté  se confond avec l’objet par identification projective • Position dépressive : conflit des pulsions opposées • Position mélancolique ; le mal est introjecté (contraire de la position paranoïde)

  27. Position paranoïde • Position paranoïde : relation d’objet égocentrique et toute-puissante • L’objet est partiel : il n’est pas un sujet mais une partie anatomique • L’objet est clivé en objets idéaux et persécuteurs • Le sujet et l’objet sont clivés  Idéalisation

  28. L’angoisse dans la position paranoïde • L’angoisse dans la position paranoïde se manifeste de deux façons : • À travers la peur de l’action de la pulsion de mort tournée vers l’intérieur, donc autodestructrice • Ou bien la peur des persécuteurs

  29. Position dépressive idéale • Angoisse mélancolique proportionnelle à la distance Image du moi - moi idéal • Moi idéal important dans l’exigence mélancolique • Position dépressive idéalisée par MK ; c’est presque le but de l’analyse • Les objets sont des personnes, perçus comme objets totaux  ils ne sont pas clivés

  30. Position dépressive : Ambivalence et Agressivité • Position dépressive : relation d’objet ambivalente objet en corrélation avec le surmoi • Surmoi actif lorsque la culpabilité se manifeste • Angoisseconcerne la perte de l’objet due à l’agressivité du sujet • La peur du sujet est liée à l’identification à l’objet

  31. Culpabilité persécutrice • Avec la culpabilité : glissement de la position dépressive vers la position mélancolique • Position mélancolique : sentiment de responsabilité de l’agression • culpabilité de nature persécutrice • Objet attaqué dans le fantasme : vécu comme vindicatif suite aux projections

  32. Surmoi mélancolique • Projections nombreuses dans le surmoi mélancolique • Le surmoi fait la transition entre persécution et culpabilité • Dans le remords, l’objet attaqué attaque à son tour • Il y a reconnaissance de la responsabilité et sentiment de persécution

  33. Identification et agressivité • Position dépressive : dépendance avec identification aux bons objets • Avec le développement physiologique la dépendance diminue et donc l’hostilité aussi décline • Introduction de l’ambivalence • MK souligne le fait que dépendance et agressivité se trouvent en corrélation

  34. Position dépressive et réparation • La réparationdiminue la dépendance du sujet vis-à-vis de l’objet externe • Diminution parallèle du recours à des manoeuvresdéfensives de type projective • Avènement d’une certaine puissance qui fera le sujet sortir du cycle agressivité/angoisse

  35. Stades du développement • Le passage de la position paranoïde-schizoïde à la position dépressive n’annule pas la perspective des stades du développement libidinal • Les deux positions sont enracinées dans le stade oral, moment où le nourrisson est dépendant du sein pour sa nourriture • Les forces libidinales et destructrices passent du stade oral au stade génital

  36. Origine de l’enracinement anal • Dans la position dépressive, l’objet détruit est assimilé au déchet • Des tendances maniaques et dépressivesentraînent une anxiété vis-à-vis des déchets • Le besoin de retenir s’alterne avec le besoin opposé d’expulser

  37. Contrôle de l’objet et fantasme • Le contrôle maniaque de l’objet est souvent lié au fantasme de le transformer en déchet • Le fantasme est omniprésent dans la théorie kleinienne • Les mécanismes obsessionnels se constituent à partir du besoin de contrôler l’objet • Pour Mélanie Klein, l’Oedipe commence à apparaître avec la position dépressive et en fait partie intégrante

  38. Origine des affects sociaux • Lorsque l’objet est perçu comme personne totale, le sujet perçoit la relation que les personnes ont entre elles • Réapparition des peurs et des désirs • À l’ambivalence, s’ajoute rivalitéet jalousie • Les sentiments de rejet, de frustration, de jalousie et d’envie sont renforcés par les projections fantasmatiques

  39. Jalousie, hostilité et culpabilité • Quels que soient ses désirs, le sujet les attribue aux autres • Et il fantasme que les autreséchangent entre eux les gratifications qu’il désire • Dans la position dépressive il y a conscience de la dépendance vis-à-vis des autres et du désir pour eux • Les attaques suscitent alors, des sentiments de perte, de culpabilité et d’angoisse dépressive

  40. Clivage et projection comme défense • Contre l’hostilité, des défenses sont mobilisées • Régression vers un fonctionnement paranoïdes • Les autres peuvent être perçus - l’un comme bon et idéalisé et l’autre comme mauvais et haïssable • Les projections peuvent produire des figures menaçantes telle l’image d’alliance de plusieurs personnes

  41. Développement et diminution des défenses • Des défenses maniaques entraînent le clivageentre les figures d’objets détruits • et les figures d’objets idéalisés et tout-puissants auxquels le sujet s’identifie • Le développementimplique la diminution du clivage et des projections

  42. Fantasmes agressifs et réparation • Le développement conduit le sujet à une conscience plus grande de ses propres désirs sexuels et agressifs • La conscience des fantasmes agressifs introduit des éléments réparateurs dans les fantasmes • Les attaques contre les objets internes sont suivies de culpabilité et angoisse de perte • désir de réparation

  43. Développement, progrès et amélioration • Cette réparation interne fournit le modèle d’une génitalité mûre ce qui sera critiqué par Lacan • La conception développementaliste est accompagnée de l’idée de progrès et d’amélioration

  44. Exemple clinique • Rêves présentés par D. C concernant la mort de sa mère • Mélanie Klein décrit dans « Le deuil et ses rapports avec les états maniaco-dépressifs», Essais de psychanalyse • « Il voyait un taureau couché, pas tout à fait mort et semblait sinistre et dangereux. D. Se tenait debout d’un côté, sa mère de l’autre. Il se sauvait, sentant qu’il avait abandonné sa mère devant un danger et qu’il n’aurait pas dû le faire; mais il espérait vaguement qu’elle s’en irait.»

  45. 2° rêve • « Il voyait un autobus venir sur lui ; apparemment sa direction n’était plus contrôlée • L’autobus roula vers un hangar. D. ne pouvait pas voir mais savait qu’il ‘volait en éclats’ • Puis deux personnes venues de derrière lui ouvraient le toit du hangar et regardaient dedans • D. ne voyait pas pourquoi elles faisaient ça, mais elles semblaient penser que c’était utile.»

  46. Interprétation de l’angoisse et de la pulsion de mort • Il rapporte dans ses associations un incident survenu au début de la maladie de sa mère : • Il avait percuté un poteau avec sa voiture • Il rentrait dans le poteau, et de la peur que lui inspirait la destruction •  interprétation de la pulsion de mort

  47. Deuil et culpabilité • Ceci le conduisit au deuil de sa mère dont jusque-là il n’avait pas parlé et à la culpabilité • Le déni signifié dans le premier rêve par le fait qu’il abandonne sa mère sur le lieu du danger était une défense contre la culpabilité et le deuil que la maladie et la mort de sa mère avait réveillé • Il devient actif, c’est lui qui abandonne

  48. L’analyse de l’angoisse : un fil conducteur • Le concept de position a permis à MK de formuler une théorie qui englobe à la fois l’angoisse et la culpabilité • Bien que l’analyse de l’angoisse ait été un fil conducteur tout au long de son oeuvre, elle n’a écrit qu’un article traitant de l’angoisse et de la culpabilité • « Sur la théorie de l’angoisse et de la culpabilité », in Développements de la psychanalyse

  49. Trois types d’angoisse • Pour Freud, deux types principaux de l’angoisse : - Peur de perdre l’objet - angoisse précoce - - Ultérieurement, l’angoisse de castration • Il n’a pas conçu la pulsion de mort en tant que cause directe de l’angoisse • Il considère la peur de la mort comme une expression de la peur de la castration

  50. Défense contre l’angoisse de mort • Pour MK, la pulsion de mort est déviée parce que son travail interne déclenche l’angoisse • Cette angoisse prend deux formes : • une angoisse de persécution appartenant à la position paranoïde-schizoïde • et une angoisse dépressive appartenant à la position dépressive

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