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REUSSIR DES PARCOURS D INSERTION : QUEL RENOUVELLEMENT DES PRATIQUES D ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ET PLUS PARTICULIEREMEN

sommaire. L'insertion : une dfinition polysmique : de quelle insertion parle-t-on ?Une mthode d'accompagnement des savoirs et des comptences. Description de la mthode et de ses effets dans le cadre d'une recherche-action sur la russite des publicsLa russite des parcours : de nouvelles prati

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REUSSIR DES PARCOURS D INSERTION : QUEL RENOUVELLEMENT DES PRATIQUES D ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ET PLUS PARTICULIEREMEN

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Presentation Transcript


    1. REUSSIR DES PARCOURS D’INSERTION : QUEL RENOUVELLEMENT DES PRATIQUES D’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ET PLUS PARTICULIEREMENT DES JEUNES EN DIFFICULTE FACE AUX SAVOIRS DE BASE ANNECY LE 28 NOVEMBRE 2007

    2. sommaire L’insertion : une définition polysémique : de quelle insertion parle-t-on ? Une méthode d’accompagnement des savoirs et des compétences. Description de la méthode et de ses effets dans le cadre d’une recherche-action sur la réussite des publics La réussite des parcours : de nouvelles pratiques d’accompagnement : les éléments de réussite ou comment inscrire l’insertion comme un temps de formation et de développement des personnes, un temps relié à l’activité économique et culturelle des territoires

    3. Quelques données… le taux de chômage des jeunes en France est de 23,10 % (Pologne, Grèce, Slovaquie) (INSEE juin 07 – chômage des jeunes) 23,1 % de jeunes sans emploi, âgés de 18 à 25 ans ainsi que les jeunes diplômés (de niveau V au niveau III) n’ont pas droit aux minimas sociaux. les petits boulots exercés ne se déroulent pas sur un temps assez grand pour qu’ils obtiennent une allocation chômage (six mois d’activité pour être indemnisés). Ceux qui travaillent connaissent souvent des statuts précaires.

    4. La pauvreté chez les jeunes Selon le Rapport de l’Observatoire National de la Pauvreté et des Exclusions -2005-2006- la pauvreté pèse davantage sur les jeunes générations. La population pauvre est plus jeune que la population totale : les moins de 25 ans sont surreprésentés parmi les individus considérés comme pauvres par rapport à leur place dans la population française dans son ensemble. L’analyse du taux de pauvreté par tranche d’âge confirme cette situation : au seuil de 60 % du revenu médian, le taux de pauvreté est de 14,9 % pour les moins de 16 ans, 16 % pour les 16-24 ans, puis de 10,8 % pour toutes les tranches supérieures. Cette grande pauvreté des jeunes reste élevée malgré une réduction du taux de la pauvreté des enfants depuis 1997 puisque ce taux est passé de 16,6 % à 15,1 % au seuil de 60 % et de 8,4 % à 6,9 % au seuil de 50 %.

    5. le risque de pauvreté décroît avec le niveau de formation initiale et l’absence de diplôme correspond au risque de pauvreté maximum… …Pour les filles comme pour les garçons. Toutefois les conditions d’insertion professionnelle des filles et des garçons restent inégales par rapport au diplôme. En effet, si l’obtention d’un CAP ou d’un BEP reste un facteur d’intégration pour un garçon, il n’en va pas de même pour une fille pour laquelle l’obtention d’un baccalauréat est essentiel.

    6. Les Etats Généraux de la FNARS de 2006 font part d’une enquête menée en Ile de France cette même année montrant que l’échec scolaire et les faibles niveaux de qualification des jeunes entraînaient des obstacles très préjudiciables à leur insertion  exigence de niveau trop élevé à l’entrée dans des modules de formation, manque de place pour eux et sévère sélection, sentiment d’injustice, de discrimination, problèmes de financement de la formation, difficulté à trouver des entreprises pour engager des formations par l’alternance, etc.…

    7. Les jeunes sans qualification Ils constituent un groupe à part différent des autres jeunes de bas niveau de formation : leur employabilité est telle que leur avenir sur le marché du travail est souvent compromis.

    8. En France, un individu est officiellement considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 681 euros. (Observatoire des Inégalités – 18/09/2007) 3,5 MILLIONS D’ALLOCATAIRES DE MINIMA SOCIAUX mais au total 6 millions en vivent. (Observatoire des Inégalités – 18/09/2007)? Montant du RMI au 1/10/2007 : 441 euros/personne seule, 661 euros pour un couple sans enfant. (Observatoire des Inégalités – 18/09/2007)?

    9. INEGAUX FACE A LA PAUVRETE Au 3 juillet 2006 (Observatoire des Inégalités)? On compte 22,9 % de pauvres parmi les non-diplômés, contre 5 % pour les titulaires d’un bac technique ou d’un diplôme supérieur.

    10. Quel renouvellement pour l’insertion ? Quels accompagnements pouvons-nous mettre en place auprès des publics dans un contexte si défavorable à l’emploi ? Comment faire de l’insertion une chance pour tout individu d’accès et de maintien dans l’emploi ? Une approche renouvelée des pratiques professionnelles demande de ne plus raisonner seulement en terme de dispositifs ou de mesures, mais de construire des partenariats de territoire et d’intégrer dans la réflexion commune les avis du public avec lequel nous travaillons.

    11. Pour une insertion réussie ? Quand l’évaluation est portée par le demandeur d’emploi et les accompagnateurs : démarche participative Rechercher la réussite plus que l’échec Le passage par l’écriture comme Cités de Mémoires Cités de Mémoires : les institutionnels pensent que les DE ont des savoirs. Ils disent qu’il est important de regarder les réussites (procédés pour sortir de l’exclusion). Ils disent que les acteurs de l’insertion ont des métiers aux contours flous.

    12. Les chômeurs ont des idées… Prendre en compte le potentiel de chacun comme outil de lutte contre l’exclusion. Utiliser les dispositifs à bon escient. L’accompagnement : la personne est seule autorisée à poser un diagnostic sur son projet en comprenant les conditions d’accès au monde du travail dans le cadre d’un apprentissage singulier né de la relation d’aide. Il s’agit de travailler la relation, cela débouche sur la réussite.

    13. De quelle réussite parle-t-on ? L’insertion n’est pas synonyme d’intégration (notion administrative qui sert de qualificatif aux dispositifs –ensemble de règles et de mesures- de politique sociale. Insérer : Faire entrer dans. Alors que les personnes demandent une insertion comme une appartenance à un groupe ou à une société qui se sent liée par des croyances, des valeurs similaires, demandent de participer à un grand ensemble sans cesse renforcé par des interactions régulières.

    14. De quelle réussite parle-t-on ? Réduire les gens selon des déterminants administratifs est une forme caricaturale qui focalise des représentations et des stéréotypes, cela stigmatise les gens et fabrique de l’exclusion. C’est notre propre altérité qui est questionnée.

    15. Résister à l’insertion à tout prix ! Comment sortir de la spirale d’un système d’insertion qui fait de la personne « à insérer » le jouet d’un dispositif complexe plutôt qu’un sujet capable de formuler un projet et le mettre en œuvre ? L’INTERACTION…

    16. De quelle réussite parle-t-on ? Développer l’idée qu’il est opportun de développer les intelligences, d’apprendre à connaître le monde du travail, ses conditions d’accès, de maintien, ses formes, la formation obligatoire… plutôt que de former à des métiers//besoin des entreprises.

    17. A la recherche d’une insertion réussie… Les jeunes réunionnais… Cité de Mémoires… Les jeunes disent : pour réussir, il faut sortir de soi, aller vers les autres, trouver des gens qui vous comprennent, être dynamique. Etre associés au choix nous permet de développer notre désir d’apprendre.

    18. A la recherche d’une insertion réussie… Les acteurs de l’insertion disent : c’est la sollicitation des apprentissages déjà acquis et la stimulation de la confiance en soi. Cette posture nous permet de ranimer des intuitions essentielles quant à l’insertion.

    19. Une volonté à réveiller… LA PERSONNALISATION DE LA RELATION D’AIDE Gilbert : je le reconnais comme une personne capable de trouver une solution à ses problèmes. Je suis ici pour l’aider bien sûr, mais je travaille avec lui de façon à se qu’il devienne autonome dans la résolution de ses difficultés.

    20. La confiance en soi L’entretien : construction d’une reconnaissance mutuelle des deux personnes en entretien bâtie sur un contexte qui englobe et dépasse les contraintes de temps, les enjeux économiques et l’urgence. Le temps de la narration des expériences, la découverte et la valorisation des acquis.

    21. La confiance en soi Le questionnement socratique : le pédagogue ne fait que révéler le savoir qui est porté par l’élève. Menon. Les conditions de la confiance : une bonne connaissance de soi, la gestion de ses émotions, des choix effectués en toute autonomie. (Alex Mucchielli)?

    22. Les chemins de la réussite Les dispositifs peuvent être transformés par l’expérience professionnelle et par la professionnalisation constante des acteurs de l’insertion. L’insertion doit d’abord se dégager de l’économique pour réussite Une relation d’empowerment de territoire (Mission Locale, Ardie 47 -Agen, La Cité des Métiers de Paris)?

    23. Les chemins de la réussite La situation de chômage est transformée en réussite par la personne qui prend appui sur son expérience, mobilise ses savoirs, ses émotions, ses croyances et ses valeurs ACCEPTER DE CHANGER… (plus facile à dire qu’à faire).

    24. Le changement Cambiare : action en mouvement. Questions posées à chacun d’entre nous : quel est le but de ma vie ? Quelle personne je souhaite devenir ? Quelle est ma place dans ce monde ? Chez les jeunes, les demandeurs d’emploi c’est s’appuyer sur l’énergie mise en œuvre pour faire du sport par exemple, un groupe de musique… ces efforts sont transférables et permettent de changer dans un comportement parfois de consommateur, d’attente que « l’autre (le conseiller) face à ma place »

    25. Le changement Une expression du sens de l’existence : lieu de ressourcement qui conduit à mettre le problème d’emploi avec d’autres dimensions de la vie. C’est aussi le changement du regard (Lamia) – (Mouloud)?

    26. Le changement des professionnels Les acteurs de l’insertion disent que leur métier est l’aide aux autres. En dépit des valeurs humanistes qu’ils énoncent, ils disent qu’aider l’autre nécessite une bonne connaissance de soi, une analyse lucide des ses sentiments et un regard sans concession sur les difficultés qui surgissent lorsque l’on est en présence d’autrui venu nous rencontrer. (Capitaine insertion)?

    27. Faire avec les objectifs… Ils disent : puis-je comprendre l’autre dans ses véritables intentions ? Suis-je capable d’en accepter toutes les formes ? Ils disent : il faut favoriser un sentiment de sécurité réciproque. Mais l’accompagnateur est-il lui-même en sécurité ? (injonctions paradoxales d’objectifs à atteindre). Ce manque peut faire glisser furtivement des attitudes d’accompagnement vers des comportements parfois inconscients qui installent une dépendance dangereuse. Elle se nourrit d’une profusion de conseils : projection de ses propres peurs…

    28. Faire avec les objectifs… Les professionnels de l’insertion doivent s’aider eux-mêmes pour lutter contre la prolifération des modèles mécanistes du traitement social du chômage Ils doivent montrer leur capacité d’innovation, reconnaître et faire reconnaître leurs compétences et leurs compétences expérientielles.

    29. Tout l’art des professionnels… Est de convaincre les jeunes de rompre avec des attitudes traditionnelles d’attente qu’un autre face à leur place. Est d’être convaincu de sa compétence à la médiation entre les dispositifs, les jeunes, le monde du social, le monde de l’insertion, les entreprises, le culturel. Est d’être convaincu qu’il est un acteur du développement local

    30. Tout l’art des professionnels… Etre convaincu que son métier est au cœur des sciences humaines et que dans sa pratique quotidienne, il fait appel aux champs suivants : La pédagogie, l’andragogie, La psycho, la socio, le droit du travail, l’économie, l’interculturalité, l’antropologie, etc.…

    31. Cela peut se faire si… Le professionnel accepte de prendre le risque de changer aussi. Chaque accompagnement est un challenge, un défi pour soi. Les entreprises acceptent de changer leur regard sur les jeunes, les demandeurs d’emploi, le monde de l’insertion et du social. Les jeunes et les demandeurs d’emploi n’acceptent plus d’être aidés. Ainsi pourquoi ne pas imaginer un modèle conçu par des actions bâties sur des démarches participatives : les demandeurs d’emploi, les professionnels, le territoire engagés dans un mouvement d’échanges et de construction de savoirs réciproques. Cela existe… mais pas assez.

    32. Cela peut se faire si… Dans cette nouvelle posture pourront émerger des changements originaux, des reconnaissances mutuelles, où chacun travaillera sa propre relation à l’autre pour tenter d’en dégager toute forme d’exclusion. Où chaque individu accompagné pourrait prendre des responsabilités dans l’émergence de son parcours, engagé dans un mouvement d’échanges et de constructions de savoirs réciproques.

    33. Cela peut se faire si… Où libéré des liens d’assujettissement à des droits et des devoirs, il sortirait de l’anonymat du public pour devenir un citoyen qui n’éprouverait plus de difficulté d’accès et de maintien à l’emploi durable.

    34. SYNTHESE GROUPE 2 : Quels nouveaux besoins de professionnalisation pour les métiers de l’accompagnement des parcours - définition de « personnes en difficulté » - nécessité d’une appropriation par la personne des démarches liées au parcours

    35. Atelier 2 - nécessité d’une articulation entre la rigidité des dispositifs, des « peurs » de la personne et des institutions. - COMMENT FAIRE CETTE ARTICULATION ? - Donner une visibilité des dispositifs et des acteurs agissant sur le territoire économique et social.

    36. Atelier 2 - favoriser les liens entre les différentes réponses : créer du maillage, des synergies, même au-delà des études de cas. PISTES ENVISAGEES : - mise en commun des connaissances autour d’un langage commun. (lisibilité des dispositifs). - la veille documentaire sur questions de société. - travail en réseau et en collectif. - acquérir une bonne connaissance des différents secteurs et acteurs de l’insertion et des fonctions de chacun.

    37. ATELIER 1 QUELS PARCOURS ? QUELS ACTEURS - approche globale centrée sur la personne. - partir de ses besoins et souhaits, faire émerger la parole, écoute active. Co-construire du sens dans les orientations, le parcours. Permettre au jeune de devenir acteur de son parcours et de sa réflexion.

    38. ATELIER 1 - favoriser l’exploration de son parcours, de ses réussites, de ses échecs, valoriser son parcours, ré-activer ses compétences et ressources. - proposer des outils, des méthodos de construction de projets et mettre l’info à disposition. - l’insertion professionnelle passe par l’aide à la résolution de problématiques périphériques (logement, santé, famille). - créer du maillage entre les dispositifs pour une synergie d’action.

    39. ATELIER 1 - parcours d’insertion non linéaire. souplesse et acceptation par l’acteur de l’échec. Déculpabilisation de la personne et de l’acteur. - résister, se détacher des objectifs administratifs en situant son action. - réflexion, remise en question perpétuelle de sa pratique et professionnalisation.

    40. Résister, Maillage, Co-construire du sens, Moins être axé sur l’emploi bien que c’est notre travail prescrit, Valorisation, l’estime de soi, Reconnaissance des métiers : la limite de nos interventions.

    41. SYNTHESE Prendre le temps, les étapes nécessaires, Le notion de temps est différent pour chacun d’entre nous, pour chaque personne accompagné. On peut agir dans un temps contraint ?

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