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Pr. François FERAL

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  1. Réunion annuelle du projet ANR MACROES (2010-2014)Macroscope pour le système océanique Macroscope for oceanic earth Paris Jussieu , 9-11- Mai 2011Tâche n°5: Exploitation des ressources marines et gouvernanceVolet 5.4: Gouvernance par le Droit de la mer, le Droit des pêches et le Droit économique Dr. Florence GALLETTI Chargée de recherche IRD, Juriste,  Droit public, UMR 212 EME Ecosystèmes Marins Exploités - CRH- Sète, France florence.galletti@ird.fr Dr. David ROCA IR contractuel, Juriste CERTAP (CDED EA 4216), Université de Perpignan david.roca@univ-perp.fr Pr. François FERAL Pr. de Droit public, CERTAP (CDED EA 4216) et Directeur d’études USR 3278 CRIOBE, Université de Perpignan feral@univ-perp.fr Bertrand CAZALET Juriste - IR contractuel CERTAP (CDED EA 4216), Associé à l’USR 3278 CRIOBE Université de Perpignan bertrandcazalet@yahoo.fr

  2. Fondamentaux des modes de décisions et d’actions sur les zones marines On ne peut envisager lesréactions des institutionsau changement climatique sans connaître le cadre légal de gestion des espaces (gestion horizontale et verticale)et des ressources (par espèces ou pêcheries) dont la gestion est de plus en plus convoitée, valorisée, décriée, ou commentée 1.) Choix MACROES: un cadre légal de la gouvernance de l’accès aux ressources et territoires marins renseigné à travers 3 aspects: - droit international de la mer (F. Galletti plutôt): - droit international économique et du droit de la biodiversité marine (D. Roca et F.Galletti plutôt) - droit des pêches (B. Cazalet et F. Féral plutôt)

  3. 2.) Systèmes de gouvernance dans le monde et utilité comparée quelques modèles complets ou recomposés derègles, d’administration de l’espace et desintérêts étatistes ou régionaux des contraintes inhérentes à la gouvernance juridique des stratégies développées par les détenteurs du pouvoir de décision pour y faire face ou les transformer (adaptabilité) parfois du compromis pour l’acceptabilité sociale de la règle de droit de la mer, de droit économique et surtout de droit environnemental au final: règles et actions souvent en contradictionavec les exigences qu’imposerait une décision d’agir prise sur une base scientifique naturaliste (gouvernance scientifique stricto sensu) ou à cause d’une décision conseil qui ne vient pas, ou.. , ou…

  4. Prévisionnel Mois 12 (CERTAP) ,Droit économique et biodiversité (D. Roca) Mois 18 (EME 212 ) Droit de la mer (F.Galletti) CERTAP) ,Droit économique et biodiversité (D. Roca) Mois 24 et 36 (CERTAP) Droit des pêches (B. Cazalet,,F. Féral) Résultats Mai 2011Restitutions de tâche 5.4 dans le projet MACROES(2010-2014) Mois 12+: (EME 212 ) Droit de la mer : 1 (Galletti) (CERTAP) Droit Public : 1 ( Feral) (CERTAP) Droit économique : 1 ( Roca) Mois 18: Mois 24 et 36 (CERTAP) Droit des pêches

  5. Mois 12 + (EME 212) Droit de la mer F.Galletti, 2011, « Le droit de la mer, régulateur des crises pour le contrôle des espaces marins et de leurs ressources; le poids des États en développement ? », Revue MED 159, éd De Boeck, 2011, 15pages. Question traitée: avec l’ONU et les institutions concernées par les utilisations de la mer (OMI, FAO), le  droit de la mer  tente de remplir unefonction : la régulation des crises, guerres et conflits maritimes, entre États, pour le contrôle des espaces marins Se sont alors multipliées les règles depuis 1950 (1958,1960,1973-1982, 1994,1999 etc.) majoritairement appliquées, avec les effets produits suivants: -le droit des emprises sur la mer(zonages et statuts), - les conflits concernés (nature et typologie des conflits) - les instruments juridiques du droit de la mer (formalisation et résolution du conflit ) but: organiser une gouvernance clarifiée et plus apaisée des pouvoirs étatistes sur les zones marines

  6. Dans la construction du  droit de la mer, les Etats sont à égalité. Mais quelles égalités? La gouvernance des zones marines montre des zones plus vitales que d’autres, pour certains Etats, ou certains groupes d’Etats Hypothèse de travail: un groupe a retenu l’attention, celui des Etats en développement (PED) , pour voir : -s’ils contribuentà la construction du droit de la mer -s’ilsont une influence dans l’histoire de la gouvernance des espaces marins ancienne et actuelle Réponses : -les PED ont influé sur les règles du droit de la mer pour voir traitées leurs préoccupations (de pêche côtières ou hauturières, sécuritaires, développementalistes etc.,) - les PED ont utilisé sélectivement les possibilités, et les modes de règlement des différents offerts en droit de la mer

  7. Exemple:PED engagés dans ces voies pour faire trancher leurs conflits avec des issues diverses : Saint-vincent-et-les-grenadines 2010, Bangladesh 2010, Chili 2009, Pérou 2008, Costa Rica 2005, Roumanie 2004, Malaisie 2003, El Salvador, 2002 et 1992, Nicaragua 2001, Sénégal 1995, Cameroun 1994, Guinée 1989, Tunisie 1978… Exemple: 29 affaires impliquant un différend à aspect maritime devant la CIJdepuis 1947, la dernière en 2008 est le différend Pérou/Chili sur la création de zone maritime chilienne, 18 devant le TIDM depuis sa création en 1999, dont la dernière en 2010 est le différend de délimitation de la frontière maritime Bangladesh/Myanmar dans le golfe du Bengale Exemple: les PED ont plutôt activé uncontentieux de la délimitation maritime, insulaire, et terrestre et du droit de navigation (Pérou/Chili 2008, Costa-Rica/Nicaragua 2005, Roumanie/Ukraine 2004, Cameroun/Nigeria 1994, El Salvador/Honduras 2002-et- 1992 , Nicaragua/Colombie 2007…), ou de levée de saisie et d’immobilisations de navire par l’État côtier (Saint-vincent-et-les-grenadines/Espagne 2011, Belize/France 2001, Panama/Yémen 2001,Panama/France 2000, Seychelles/France 2000,Saint-vincent-et-les-gren./Guinée 1997…), plutôt qu’un contentieux lié aux pêcheries (sauf Chili/Union Européenne 2009), au plateau continental (sauf Tunisie/Jamahiriya Libyenne 1978, 1982, 1984) ou à l’exploitation (sauf Malaisie/Singapour suite aux poldérisations par Singapour à l'intérieur et à proximité du détroit Johor). Globalement ces 3 derniers contentieux ont été engagés par des pays riches [1]

  8. Les changements: Les PED, distancés aujourd'hui par les Etats maritimes Les Etats maritimes, rapprochés par de nouveaux caractères (géographiques, filières d’activités…) et de nouveaux objectifs (environnement ou halieutique)paraissent davantage capables d’influer -dans les enceintes de production du droit- sur la gouvernance des espaces et ressources, et de la faire évoluer La gestion du risque lié aux conséquences -sur les hommes -du changement climatique (submersion, famine, appauvrissement etc.), bien qu’affectant plus les pays pauvres que les pays développés, ne change pas la donne de ces influences sur la gouvernance juridique effective… pour le moment…. Une réflexion sur une transformation du droit international et national est en cours: ex: repenser le statut juridique de la haute mer et surtout des activités nationales qui y ont cours, par exemple, ex: des Etats meneurs (activisme juridique?)

  9. Mois 12+ (CERTAP) Droit public, Action publique, Environnement article publié: F. Féral, «  L’extension récente de la taille des aires marines protégées: une progression des surfaces inversement proportionnelle à leur normativité », Colloque Gestion intégrée des zones côtières, La Rochelle, mai 2010, publié revue électronique Vertigo, 15 pages. Question traitée: Dans un contexte de course mondialisée aux aires marines protégées (AMP) de grandes tailles, l’article développe les raisons du phénomène, et notamment l’aspect du débordement des AMP en ZEE ou en haute mer, ou leur installation en haute mer La question des surfaces et des niveaux de protection des AMP occupent plusieurs disciplines scientifiques, le droit y compris. Or l’analyse de la politique française d’extension des AMP, notamment au Sud, montre -qu’en terme de gouvernance- la progression des surfaces est souvent inversement proportionnelle à leur normativité. Faire grand est-ce donc faire reculer le droit national? Des tendances relatives à ces emprises en mer de grandes tailles peuvent-elles être posées?

  10. Mois 12+ (CERTAP) Droit économique et biodiversité marine article en cours de relecture par les referee et validé pour publication: D. Roca, 2011, « Droit de l’OMC, pêche maritime et changement climatique » 25 pages Question traitée: Le droit de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), qui n’a pas au départ de vocation environnementale, est-il susceptible seul d’assurer la préservation de la ressource marine affectée par le changement climatique ? Et de quelle manière, par quels mécanismes juridiques et avec quelles limites?

  11. Mois 12++ (CERTAP) Droit de l’environnement et droit économique appliqué aux ressources B. Cazalet Question traitée: Deux entrées: Marché et Territoire • CITES (convention Washington 1973) : 1) Objet spécifique de conservation avec action sur le marché ; 2) Caractéristiques des espèces et de l’économie halieutique (exemples); 3) Relations institutionnelles (OMC); 4) Intégration des effets du changement climatique ? Approche multicritères, fondée sur les principes de prévention et de précaution (risque) • Aménagement spatial : 1) Objet général (AMP biodiversité) ou spécifique de conservation (AMP pêche); 2) Rapprochement progressif sur la base des outils et principes internationaux de préservation , (conventions, directives FAO, grandes AMP, etc.) en particulier ceux liés au changement global ; 3) Recomposition des approches de gouvernance : des droits économiques privilégiés aux responsabilités environnementales renforcées de Etats côtiers (ZEE) et des organisations régionales des pêches

  12. MERCI

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