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Programme DSA formation des premiers répondants

Programme DSA formation des premiers répondants. Régie régionale de la santé et des services sociaux de la région de Québec. Programme de formation pour le défibrillateur semi-automatique Cégep de Sainte-Foy. Michel Deschênes, urgentologue, C.H.U.Q. Pavillon C.H.U.L.

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Programme DSA formation des premiers répondants

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  1. Programme DSA formation des premiers répondants Régie régionale de la santé et des services sociaux de la région de Québec

  2. Programme de formation pour le défibrillateur semi-automatiqueCégep de Sainte-Foy • Michel Deschênes, urgentologue, C.H.U.Q. Pavillon C.H.U.L. • Jean Lapointe, urgentologue, C.H.U.Q. Pavillon C.H.U.L. • Jean-François Prévost, urgentologue, C.H.U.Q. Pavillon C.H.U.L. • Guylaine Vachon, urgentologue, C.H.U.Q. Pavillon C.H.U.L.

  3. TABLE DES MATIÈRES • Introduction • Mort subite d’origine cardiaque • Protection des voies respiratoires et ventilation • Anatomie cardiaque • Système conducteur • Défibrillation • Protocoles

  4. Arrêt cardio-respiratoire et chaîne de survie. • L’accès rapide au système d’urgence • L’initiation rapide des manœuvres de RCR • L’accès rapide à la défibrillation • L’accès rapide à l’ACLS (intubation, solutés, médication) Lorsqu’elle est indiquée, la défibrillation permet de réanimer jusqu’à 80 % des personnes en ACR si elle est appliquée en moins de 2 minutes. Par la suite, les chances de réanimation diminues de 10% à chaque minute où il n’y a pas de manœuvres de rcr effectuée auprès de la victime.Le facteur temps est donc primordial.

  5. Présentation de la formation • Préalables • Objectifs généraux • Objectifs spécifiques • Planification de la formation • Évaluations • Seuil de réussite

  6. Préalables • Être un premier répondant reconnu par la municipalité • Avoir lu le cahier de formation avant le début du cours • Avoir suivi avec succès le cours de base de la rcr de la FMCQ • Avoir suivi avec succès le cours de premier répondant

  7. Objectifs généraux • Connaître les concepts théoriques qui régissent l’utilisation du DSA en pré hospitalier • Reconnaître les situations cliniques d’application des différentes interventions • Maîtriser l’utilisation du DSA selon les protocoles d’intervention clinique des premiers répondants

  8. Objectifs spécifiques • Décrire sommairement l’anatomie cardiaque • Décrire sommairement l’électrophysiologie cardiaque en relation avec l’électrocardiographie de base • Décrire adéquatement le but et les avantages de la défibrillation précoce • Décrire les principales indications et contre-indications d’une défibrillation • Décrire de façon précise les accessoires et les paramètres de contrôle du Lifepak 500® de Physio control ® • Appliquer précisément le protocole d’utilisation du DSA

  9. Planification de la formation • Durée de la formation: 12 heures • Cours magistral: 4 heures • Laboratoires pratiques: 6 heures • Examens pratique et théorique: 2 heures • Ratio instructeur/étudiant: 1/6 pour les laboratoires pratiques

  10. Évaluations • Un examen théorique de 25 questions à choix multiples d’une durée d’une heure • Un examen pratique sur la maîtrise des protocoles de DSA Une reprise possible sur les lieux si un échec à l’examen pratique. Pas de reprise si échec à l’examen théorique.

  11. Seuil de réussite • Examen théorique: 80% • Examen pratique: 100%

  12. II – Mort subite d’origine cardiaque • Définition Les causes de la mort subite se résumes ainsi: • Cardiovasculaires: 60% • Respiratoires: 15% • Système nerveux central: 15% • Divers: 10%

  13. Mort subite d’origine cardiaque • Une subdivision de la mort subite d’origine cardiaque est utile. On distingue: - mort par arythmie subite (infarctus) - mort par insuffisance cardiaque (OAP) La mort survenant moins d’une heure suivant le début des symptômes est spécifiquement due à la mort par arythmie cardiaque subite. Si la mort subite par arythmie survient habituellement chez des patients connus angineux, c’est-à-dire avec une histoire d’angine ou d’infarctus, elle est la première manifestation d’une maladie coronarienne athérosclérotique (MCAS) dans 20% de ceux-ci.

  14. Causes de la mort subite d’origine cardiaque • Dans la très grande majorité des cas de mort subite, l’ischémie cardiaque est l’anomalie sous jacente.

  15. Causes de la mort subite d’origine cardiaque • Il y a trois situations qui sont fortement associées à la fibrillation ventriculaire (FV), qui est l’arythmie fatale la plus souvent rencontrée en extra hospitalier. - un infarctus aigu du myocarde (25%) - une ischémie cardiaque (angine) transitoire (25%) - une anomalie structurale sous jacente (50%) qui est habituellement due à un ancien infarctus

  16. L’infarctus du myocarde • L’ischémie cardiaque résulte d’un manque d’oxygène dû à une insuffisance du débit sanguin, consécutif à un rétrécissement (sténose) des artères coronaires. • L’infarctus du myocarde est la nécrose (mort) d’une partie du muscle cardiaque, habituellement causé par un blocage complet d’une artère coronaire. • La rupture d’une plaque de cholestérol qui obstrue la lumière du vaisseau sanguin est la cause la plus fréquente.

  17. L’infarctus du myocarde • Malgré la croyance populaire, la majorité des IM (infarctus du myocarde) ne surviennent pas à l’effort. • Toute douleur entre la mâchoire et l’ombilic peut et doit être considérée comme d’origine cardiaque jusqu’à preuve du contraire.

  18. Présentation clinique de l’IM • L’apparition nouvelle d’une douleur thoracique suspecte d’ischémie cardiaque au repos ou à l’effort léger. • Une augmentation en fréquence ou en sévérité d’une douleur angineuse ou l’apparition d’angine au repos pour la première fois chez un patient connu angineux. • Une douleur thoracique suspecte prolongée chez un patient connu angineux qui n’est pas soulagée par le repos ou la prise de nitroglycérine (TNT).

  19. Présentation clinique de l’IM • La douleur thoracique suspecte d’angine: • Centrale (douleur rétro sternale i.e. drs) • Une pression, une pesanteur, un étau. • Tend à augmenter en intensité sur plusieurs minutes. • Peut irradier aux épaules, aux bras (surtout au bras gauche), au cou, à la mâchoire ou au dos. • Malaise épigastrique et semble être une « indigestion ». • Présence de diaphorèse, nausées, dyspnée ou étourdissements.

  20. Présentation clinique de l’IM • Il est recommandé d’être évalué dans un centre hospitalier dès qu’une douleur angineuse chez un patient connu cardiaque n’est pas soulagée par la prise de 3 nitros (aux 5 minutes) sur une période de 10 minutes.

  21. Les facteurs de risques de la MCAS • Tabagisme • Hypercholestérolémie • Hypertension artérielle • Diabète • Histoire familiale de MCAS • Homme • Femme ménopausée • Âge • Sédentarité

  22. III – protection des voies aériennes et ventilation • Anatomie Les voies aériennes sont constituées de l’ensemble des conduits qui mènent des orifices du nez et de la bouche aux alvéoles pulmonaires. • Larynx • Trachée • Bronches • Poumons • Alvéoles pulmonaires

  23. III – protection des voies aériennes et ventilation • Les échanges gazeux: Le corps humain doit procéder avec l’environnement à des échanges gazeux qui ont deux rôles: • L’oxygénation des tissus. L’oxygène constitue un élément fondamental pour le fonctionnement des cellules du corps humain. Le cerveau est sensible au manque d’oxygène. • L’expulsion du CO2 produit par les cellules.

  24. III – protection des voies aériennes et ventilation • Des échanges gazeux efficaces constituent la base de la ventilation. Ces échanges gazeux s’effectuent au niveau des alvéoles pulmonaires. • L’oxygène traverse la paroi des alvéoles et se transfère dans les capillaires sanguins qui entourent les alvéoles. • Le CO2 produit par le fonctionnement normal des cellules est ramené vers les poumons par le système veineux.

  25. III – protection des voies aériennes et ventilation • Pour les voies respiratoires supérieures, on parle généralement d’obstruction mécanique par un obstacle quelconque. Les trois causes principales d’obstruction des VAS sont: • La langue poussée en arrière chez le patient comateux. • Les dentiers et partiels (une des première chose à vérifier et à enlever lors des manœuvres de RCR). • Les vomissements (toujours avoir une succion prête).

  26. III – protection des voies aériennes et ventilation • Pour les voies respiratoires inférieures, les obstructions sont habituellement causées par un processus pathologique qui interfère avec la ventilation des alvéoles: - œdème aigu pulmonaire (OAP), - pneumonie - cancer

  27. Dégagement des voies aériennes • Les manœuvres de «Chin-lift», de «Jaw-trust», et de «Head-tilt» • Si un traumatisme est suspecté, la meilleure méthode à ce moment est le «Jaw-trust » • La canule oro-pharyngée (Guedelle)

  28. III – protection des voies aériennes et ventilation • Certains moyens simples peuvent aider à prévenir l’aspiration chez les patients avec atteinte de l’état de conscience: • Éviter de stimuler le pharynx inutilement • Position en décubitus latéral de sécurité • Utilisation de la succion au besoin • Éviter les ventilations à trop fortes pression qui peuvent distendre l’estomac et favoriser les vomissements

  29. IV - Anatomie cardiovasculaire de base • Circulation sanguine • Les veines caves inférieure et supérieure • L’oreillette droite • Le ventricule droit • La circulation pulmonaire • Les veines pulmonaires • L’oreillette gauche • Le ventricule gauche • L’aorte • La circulation systémique

  30. Anatomie cardiovasculaire de base

  31. Anatomie cardiovasculaire de base

  32. Anatomie cardiovasculaire de base • C’est le ventricule gauche qui accompli la majeure partie du travail de pompe du cœur • Il faut toujours utiliser le pouls carotidien pour évaluer la présence ou l’absence d’une pulsation cardiaque • Le sang qui nourri le cœur provient de vaisseaux appelés artères coronaires

  33. Anatomie cardiovasculaire de base • L’infarctus peut occasionner deux problèmes graves: • L’insuffisance cardiaque • Œdème aigu pulmonaire (OAP) • L’hypotension artérielle (choc cardiogénique) • Arythmies cardiaques

  34. V – Le système conducteur L’ECG (électrocardiogramme) est un reflet de l’activité électrique du cœur.

  35. Rythme sinusal • Un rythme sinusal normal a une fréquence entre 60 et 100 battements par minute. • Bradycardie = FC < 60/minute • Tachycardie = FC > 100/minute

  36. arythmies • Tachycardie ventriculaire (TV) • Fibrillation ventriculaire (FV) • Asystolie

  37. Fibrillation ventriculaire (FV) • La fibrillation ventriculaire est l’arythmie fatale la plus souvent rencontrée lors d’une mort subite en extra hospitalier. • Grossière: de grande amplitude. Elle comporte les meilleures chances de revenir à un rythme normal s’il y a défibrillation. • Fine: de faible amplitude. Elle comporte un moins bon pronostique. • Dans l’évolution naturelle d’un acr, le rythme évolue habituellement d’une FV grossière à une FV fine puis vers une asystolie. • Le seul traitement efficace est la défibrillation.

  38. asystolie • Aucune activité électrique ou contraction • Rythme terminal • Le pronostique est très mauvais • Aucune défibrillation n’est indiquée

  39. VI - défibrillation • Champ d’action du DSA: - TV > 120/minute sans pouls. - Fibrillation ventriculaire. La défibrillation n’est d’aucune utilité pour les patients en asystolie.

  40. DSA • Indication de l’utilisation du DSA: - tout patient en ACR • Contre-indication à l’utilisation du DSA: - moins de 25 kg (55 livres) - polytraumatisé (relatif)

  41. Défibrillation • Électriquement, la FV se transforme avec le temps en asystolie, il est donc primordial d’agir rapidement.

  42. Défibrillation • Les électrodes: - la première se place à droite de la portion supérieure du sternum. - la seconde se place en latéral franc, sur la ligne axillaire (sous l’aisselle gauche), légèrement sous le mamelon.

  43. Défibrillation • L’énergie délivrée au patient est la suivante: - choc 1: 200 joules - choc 2: 300 joules - choc 3 et tous les suivants: 360 joules

  44. Défibrillation • Aucun danger pour le premier répondant dans les circonstances suivantes: - patient mouillé mais retiré de l’eau - patient sur une surface métallique - patient sur de la neige ou de la glace

  45. Protocole DSA • Démarche à suivre: - révision du matériel - préparation initiale - sécurité des lieux - évaluation de l’ABC - prise de pouls - critères d’exclusion - décision du protocole DSA à suivre

  46. Protocole d’ACR • Le concept de « boite » - série d’analyses (1 à 3) sur un patient en acr pouvant conduire ou non à le défibriller (1 à 3 fois) - pas de limite de boite - entre les boites, la rcr est effectuée Transfert des informations aux ambulanciers

  47. Protocole d’ACR • Pour débuter une boite, le PR appui sur le bouton « analyse » • Trois réponses possibles se présentes • Choc conseillé • Choc non conseillé • Une invite vocale « mouvements détecté, arrêtez le mouvement » se fait entendre, suivie d’une tonalité d’avertissement. • - mouvements du patient • - mouvements du patient en raison de respirations agonisantes • - interférences électriques

  48. Protocole d’ACR • C’est pour la FV et la TV > 120/minute sans pouls que la défibrillation précoce peut avoir un effet bénéfique sur le patient. • Après une défibrillation, n’importe quel rythme peut survenir. Le patient peut avoir un rythme normal ou être en asystolie ou avoir le même rythme qu’avant la défibrillation.

  49. Protocole d’ACR • ABC • Boite 1 • 60 secondes RCR • Boite 2 • 60 secondes RCR • Boite 3 • Continuer comme cela jusqu’à l’arrivé des ambulanciers

  50. Protocole d’ACR • Il est très important de se rappeler qu’il faut toujours vérifier la présence d’un pouls carotidien (10 secondes) avant de demander une analyse, ainsi qu’après.

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