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LE LANGAGE A L’ ECOLE MATERNELLE

LE LANGAGE A L’ ECOLE MATERNELLE . Isabelle Rimbau Conseillère pédagogique généraliste. I. LES PRINCIPALES ETAPES de l’évolution du langage oral :.

saad
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LE LANGAGE A L’ ECOLE MATERNELLE

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  1. LE LANGAGE A L’ ECOLE MATERNELLE Isabelle Rimbau Conseillère pédagogique généraliste

  2. I. LES PRINCIPALES ETAPES de l’évolution du langage oral : La période prélinguistique : • La prononciation des premiers mots émerge en moyenne vers 10/ 12 mois. • Cependant, avant cet âge, le nourrisson est particulièrement actif : Il va apprendre à reconnaître les phonèmes de sa langue, ainsi que les principaux mots familiers avant même de pouvoir les prononcer.

  3. L’apprentissage des phonèmes : • L’apprentissage des phonèmes de la langue est lié à une capacité innée de percevoir l’ensemble des contrastes sonores utiles pour la parole [b] [d]…. Le nourrisson de quelques jours est parfaitement sensible à ce type de différences. • A partir de l’âge de six mois environ, les nourrissons vont progressivement perdre cette capacité à distinguer les contrastes non pertinents pour leur langue maternelle. • Jusqu’au sixième mois, la progression dans la production des sons est principalement déterminée par des contraintes physiologiques. • Aux vocalisations réflexes (soupirs, gémissements, cris, bâillement) se mêlent des séquences de sons constituées de syllabes « primitives ». C’est le babillage.

  4. Vers l’âge de six mois, il devient capable de contrôler ses ajustements phonatoires. C’est le babillage canonique (production de syllabes simples de type consonne- voyelle). On note dans cette période une préférence pour les consonnes occlusives (p/b/t/d) ; les consonnes nasales (m) et les voyelles les plus ouvertes (a).

  5. 2. L’apprentissage des mots : Le bébé doit disposer de l’ensemble d’informations suivant, au plus tard vers l’âge de onze mois : • Les contraintes phonotactiques : Exemple : séparation entre [r] [t] [p] • Les régularités distributionnelles : plus les suites de sons sont utilisées fréquemment, plus elles ont de chances de constituer un mot. • La prosodie de la parole : intonation et rythme de la parole.

  6. B. La période linguistique : 1. Sur le plan de l’émission : • La période linguistique est caractérisée à son début, par l’acquisition d’un premier capital de mots et par l’apparition d’énoncés rudimentaires. • A partir de l’âge de trois ans : L’enfant va progressivement abandonner les structures rudimentaires et s’approprier des constructions linguistiques de plus en plus conformes au langage de l’adulte. Cette évolution qualitative s’accompagne d’une évolution quantitative importante sur le plan du vocabulaire. • Les premiers mots produits véhiculent un sens que l’enfant généralise à plusieurs objets ou situations qui présentent des caractéristiques communes (exemple « dodo ») • Stade du mot- phrase.

  7. A un an : 5 à 10 mots acquis L’évolution devient alors rapide … • A deux ans : deux cents mots environ. • La période des trois ans en moyenne est marquée par un enrichissement du vocabulaire : 1 500 mots vers quatre, cinq ans. Sur le plan qualitatif, on observe l’apparition d’énoncés. Cependant, l’acquisition de phrases grammaticales (phrase caractérisée par un ensemble de règles) ne semble pas résulter d’un simple processus de répétition ou d’imitation. L’enfant participe activement à la construction de son propre langage : il déduit de l’expérience linguistique des principes de fonctionnement qu’il applique à des situations nouvelles. Pour progresser sur le plan du langage, il effectue constamment une comparaison entre ses propres productions et celles que lui adresse son entourage. Exemple: généralisation de l’emploi d’une marque du participe passé à tous les groupes verbaux « le chat a mordé ».

  8. Les énoncés évoluent ainsi d’une forme rudimentaire de type « agent- action » vers la phrase de type « sujet/ verbe/ complément // adjectif ». • L’entrée dans le langage est également marquée par l’apparition des pronoms personnels. Si l’emploi du « moi » est repérable dès l’âge de deux ans, il faut attendre l’âge de trois ans pour voir apparaître les « je, tu, il … » • A la même période, l’enfant commence à maîtriser les articles et les prépositions (à dans, sur ..). L’emploi des subordinations « qui, parce que … » émerge vers quatre, cinq ans.

  9. 2. Sur le plan de la réception : • Vers l’âge de deux ans et demi, trois ans, la compréhension est à dominante lexicale (identification du mot et mise en relation avec le contexte). • A partir de trois ans et demi/ quatre ans, les capacités de compréhension deviennent plus performantes : elles prennent en compte les aspects morphosyntaxiques du langage oral. « Ex : demain, nous irons jouer »/ représentation mentale du lieu évoqué et des actions possibles …) • C’est seulement à six, sept ans que l’enfant devient capable de se distancier dans une situation de communication et de concevoir les représentations de l’interlocuteur : nécessité de préciser les choses, atténuer les effets d’un énoncé … L’enfant prend à socialiser son langage.

  10. II. DE LA DIFFICULTE AU TROUBLE : • Difficultés ou troubles fonctionnels : Il s’agit de troubles simples du langage (TSDL) « bénins » dans la mesure où ils se comblent entre trois et cinq ans sans laisser de séquelles. • Le cadre explicatif de ces troubles serait celui d’un simple retard de maturation. • Les troubles sont dits fonctionnels car ils sont liés à des difficultés de l’utilisation de l’appareil bucco- phonatoire. • La rééducation orthophoniste est alors très efficace.

  11. 1. Les troubles de l’articulation : Ils se manifestent par l’erreur permanente et systématique dans la prononciation d’un phonème quelle que soit sa position dans le mot. • 2. Le bégaiement : Il se manifeste par une perturbation du rythme de la parole, une mauvaise utilisation de la parole et des tics. • 3. Le retard simple de parole : c’est un trouble phonologique qui va toujours dans le sens d’une simplification phonologique. • 4. Le retard simple de langage : c’est un retard dans la vitesse d’acquisition du langage avec un déficit à la fois syntaxique, phonologique et lexical. • 5. Trouble non développemental : ex aphasie.

  12. B. Les troubles structurels : 1. Définition : • Les troubles spécifiques du langage sont des troubles structurels. • Ils comportent de véritables déviances graves et durables.Ces troubles sont actuellement répertoriés dans la classification internationale des maladies (O.M.S.) • Les troubles spécifiques du langage sont définis par la négative. C’est une définition par exclusion. Ils surviendraient en dehors d’une déficience intellectuelle ou sensorielle, de troubles psychopathologiques, d’une privation affective ou une insuffisance de fréquentation scolaire. • Il n’existe pas de groupe homogène mais on distingue plusieurs types de dysphasies avec divers degré de sévérité : Dysphasie d’émission. Dysphasie de réception Dysphasie mixte. • D’autres classifications de dysphasies existent.

  13. 2. Les manifestations dysphasiques possibles sont : • Expression linguistique très pauvre mais désir de communiquer. • Richesse de communication gestuelle pour compenser. • Langage parfois tout à fait inintelligible. • Conscience phonologique souvent très perturbée. • Manque de mots/ confusions de vocables • Syntaxe déficitaire. • Compréhension au mieux littérale.

  14. III. LE LANGAGE A L’ECOLE MATERNELLE : • - Les activités de communication • - Le langage en situation • - Le langage d’évocation (évoquer des évènements en leur absence : évènements passés, à venir, imaginaires) • - La familiarisation avec le français écrit ; construire une première culture littéraire. Exemple : programmation.

  15. IV. QUELLE ORGANISATION pour le langage ? • En collectif : Le langage en groupe- classe reste sécurisante et plus facile à mettre en œuvre. Toutefois, l’enseignant a des difficultés pour observer tous les élèves. On note aussi une certaine instabilité de la part des enfants. Le temps de parole reste très limité. La parole est souvent monopolisée par les grands parleurs. • En groupe : L’organisation est plus rassurante. Il y a plus de temps de parole, plus de sollicitations individuelles. Difficultés : Dépendance à l’adulte Climat calme propice au travail Occupationnel à éviter. • Les groupes de besoin : Les groupes homogènes de langage ne permettent pas toujours de poursuivre une compétence visée. Exemple : Quel avantage à mettre des élèves ayant des difficultés d’articulation ou de prononciation ensemble ? Il en est de même pour les groupes hétérogènes. Exemple : Les grands parleurs mélangés à de petits parleurs vont monopoliser la parole.

  16. Après évaluation, les groupes de besoin peuvent être constitués de la manière suivante : • GROUPE 1 : les grands parleurs • GROUPE 2 : Les petits parleurs • GROUPE 3 : Groupe hétérogène avec difficultés d’articulation ou de prononciation • GROUPE 4 : Groupe hétérogène avec difficultés d’articulation ou de prononciation • GROUPE 5 : Groupe composé d’enfants ayant des difficultés de compréhension (déficit lexical et syntaxique) : peut- être homogène ou hétérogène.

  17. V. QUELLES SITUATIONS D’APPRENTISSAGE : Un exemple : • local classe approprié avec un théâtre de marionnettes. • quatre marionnettes simples à base de feutrines faîtes par l’enseignante (Papa ours brun, Maman ours brun, Petit ours brun, un personnage imaginaire Cabotin) • Chaque semaine, après la motricité, les marionnettes racontent une histoire inspirée des livres (collection Bayard Jeunesse) sous forme d’échanges avec les enfants. Un ours en peluche (objet médiateur) donne la parole. • La saynète est écrite en fonction d’une compétence poursuivie (syntaxe, lexique …) ex : Petit Ours Brun dit NON (la négation) • Une fois la saynète terminée, les élèves retournent sur les bancs et attendent l’enseignante : Rappel de l’histoire. Lecture de l’histoire par l’enseignante (sans les images/ avec les images).

  18. Cinq ateliers mis en place toute la semaine (groupes de besoin constitués) : • Atelier visionnement (DVD) de l’histoire sans le son/ avec le son (avec l’ATSEM) • Images du livre mélangées permettant la reconstitution de l’histoire. • Suivant le thème abordé dans l’histoire, mise à disposition de matériel permettant des activités ludiques. • Jeu du dé (avec l’enseignante) ou jeu de l’oie … • Recherche dans les livres de Petit Ours Brun de la saynète vue. (couvertures des livres photocopiées, puis illustration intérieures ou titre …) • BILAN : Chaque jour, un atelier passe devant le groupe- classe pour expliquer ce qu’il a fait dans son atelier.

  19. Propositions de situations de départ - Situation de départ 1 (P.S.) Apport d’une corbeille de pains (différents pains) • Situation de départ 2 (M.S.) Présentation de photographies prises lors d’une cour de récréation • Situation de départ 3 (G.S.) Lecture d’album

  20. S’ EXPRIMER PRENDRE LA PAROLE DANS DES SITUATIONS DIVERSES

  21. ENTRER DANS UN DIALOGUE AVEC UN ADULTE, UN PAIR OU UN GROUPE DE PAIRS :

  22. S’ EXPRIMER DE MANIERE COMPREHENSIBLE

  23. COMPRENDRE ET UTILISER LES DIFFERENTES FONCTIONS DU LANGAGE :DECRIRE UNE SITUATION SIMPLE OU UNE IMAGE

  24. EVOQUER DES SITUATIONS ABSENTES ou IMAGINAIRES et SE FAIRE COMPRENDRE

  25. S’ INTERESSER AU LANGAGE et A SON FONCTIONNEMENTUTILISER CORRECTEMENT LE MATERIEL PHONETIQUE

  26. UTILISER UNE SYNTAXE ADAPTEE DANS LES DIFFERENTES FORMES DE DISCOURS ET L’ENRICHIR

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