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Enseigner l’étude de la langue au Cycle 3 Mercredi 1 er décembre M.Satrin

Enseigner l’étude de la langue au Cycle 3 Mercredi 1 er décembre M.Satrin. Une enquête récente Analyse de Fabienne Vernet, Université de Grenoble. Danièle MANESSE et Danièle COGIS : Orthographe à qui la faute ? ESF éditeur, 2007

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Enseigner l’étude de la langue au Cycle 3 Mercredi 1 er décembre M.Satrin

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  1. Enseigner l’étude de la langue au Cycle 3 Mercredi 1er décembre M.Satrin

  2. Une enquête récente Analyse de Fabienne Vernet, Université de Grenoble • Danièle MANESSE et Danièle COGIS : • Orthographe à qui la faute ? • ESF éditeur, 2007 • Principe de l’enquête : une dictée effectuée en 1987 pour une large population d’élèves du CM2 à la 3eme reproposée à une large population d’élèves en 2005. • Travail d’analyse des résultats

  3. Augmentation considérable du nombre d’erreurs orthographiques : • 1987 : 8 erreurs lourdes / 2005 :13 erreurs lourdes • Entre le CM2 et la 3e les élèves diminuaient leur score d’erreurs par 3, aujourd’hui ils le diminuent par 2. • L’écart entre les élèves de 1987 et ceux de 2005 est de 2 ans : ceux de 5e en 2005 ont le niveau des CM2 d’il y a 20 ans. • Les CM2 de 2005 sont ceux qui, avec les 4eme présentent la plus forte augmentation du nombre de fautes lourdes.

  4. Les écarts sont importants si l’on considère certains critères précis: • ZEP / hors ZEP : un an d’écart dans les scores • (les 6e ZEP réussissent au niveau des CM2 hors ZEP, qui eux-mêmes réagissent comme des CE2 d’il y a 20 ans). • Les filles réussissent mieux que les garçons. • En moyenne, les filles ont une année d’avance dans leurs compétences sur les garçons, ce qui était déjà le cas en 1987. • 25 % des élèves concentrent les réussites • 25 % concentrent les scores les plus élevés des erreurs : on connait tous la grande hétérogénéité des classes (mêmes constats pour PISA ou PIRLS).

  5. Analyse qualitative des erreurs • si l’on compare les élèves 1987 et les élèves 2005, on constate : • ◦ moins d’erreurs de ponctuation • ◦ une amélioration en orthographe lexicale en 2005. • En revanche, on voit une nette augmentation du nombre d’erreurs de grammaire dues à une mauvaise application des règles de grammaire ou à une absence de traitement • grammatical des unités de la phrase.

  6. Bilan • En analyse, on peut dire que si les élèves progressent en orthographe lexicale pure, ils régressent dans le traitement phrastique, donc grammatical. • Dans le même temps, on ne voit pas d’amélioration des scores de compréhension.

  7. Analyse des résultats aux évaluations nationales CE1 et CM2 • Quelques données chiffrées Année 2010

  8. 1: Agir par le facteur temps 2 : Agir par l’organisation et la planification du travail des élèves 3: Agir par la démarche

  9. Agir par le facteur temps

  10. Quelques éléments à considérer • Les élèves de 8 ans commencent à construire la notion de pluriel (voir les travaux de Brissaud, Fayol, Totereau) • Les élèves de 8 ans sont loin d’avoir fini d’apprendre à lire : • Un étudiant ou un adulte effectue la reconnaissance • orthographique d’un mot en 600 millisecondes • Un enfant de 11 ans en 1,5 seconde • Un enfant de 8 ans en 2,5 secondes

  11. Mot installé avec représentations sonore, sémantique, orthographique, c’est bien connu mais aussi dans un classement grammatical (classes de mots) et probablement de fonction dans la phrase • (rôle du verbe, rôle d’un adjectif…) pour que des substitutions soient possibles et pour que des relations soient faites. • Les notions fondamentales sont longues à installer • Les nouveaux programmes conduisent à accumuler précocement des savoirs et savoir- faire • Il faut donc reconsidérer la manière d’aborder et de structurer les notions et l’organisation des apprentissages

  12. 3 incidences pédagogiques • Il y a nécessité d’amener très tôt l’enfant à réfléchir sur les catégories de la langue, dès le CP • Les apprentissages nécessitent beaucoup de temps, lié au temps développemental donc une récurrence des activités s’impose • Il faut prendre le temps de structurer les apprentissages

  13. Ce que nous disent les programmes

  14. Savoir lire, écrire et parler le français conditionne l’accès à tous les domaines du savoir et l’acquisition de toutes les compétences. La langue française est l’outil premier de l’égalité des chances, de la liberté du citoyen et de la civilité : • elle permet de communiquer à l’oral comme à l’écrit, dans diverses situations • elle permet de comprendre et d’exprimer ses droits et ses devoirs. Faire accéder tous les élèves à la maîtrise de la langue française, à une expression précise et claire à l’oral comme à l’écrit, relève de l’enseignement du français mais aussi de toutes les disciplines. Chaque professeur et tous les membres de la communauté éducative sont comptables de cette mission prioritaire de l’institution scolaire. La fréquentation de la littérature d’expression française est un instrument majeur des acquisitions nécessaires à la maîtrise de la langue française

  15. Connaissances

  16. L’expression écrite et l’expression orale doivent être travaillées tout au long de la scolarité obligatoire, y compris par la mémorisation et la récitation de textes littéraires. L’apprentissage de l’orthographe et de la grammaire doit conduire les élèves à saisir que le respect des règles de l’expression française n’est pas contradictoire avec la liberté d’expression : Il favorise au contraire une pensée précise ainsi qu’un raisonnement rigoureux et facilement compréhensible. L’élève doit maîtriser suffisamment les outils de la langue que sont le vocabulaire, la grammaire et l’orthographe pour pouvoir lire, comprendre et écrire des textes dans différents contextes. L’apprentissage de la grammaire et de l’orthographe requiert des exercices spécifiques distincts de l’étude des textes.

  17. Le vocabulaire Enrichir quotidiennement le vocabulaire des élèves est un objectif primordial, dès l’école maternelle et tout au long de la scolarité obligatoire. Les élèves devront connaître : – un vocabulaire juste et précis pour désigner des objets réels, des sensations, des émotions, des opérations de l’esprit, des abstractions – le sens propre et le sens figuré d’une expression ; – le niveau de langue auquel un mot donné appartient ; – des mots de signification voisine ou contraire ; – la formation des mots, afin de les comprendre et de les orthographier.

  18. La grammaire Les élèves devront connaître : – la ponctuation ; – les structures syntaxiques fondamentales ; – la nature des mots et leur fonction ; – les connecteurs logiques usuels (conjonctions de coordination, conjonctions de subordination, adverbes) ; – la conjugaison des verbes ; – le système des temps et des modes.

  19. L’orthographe Il est nécessaire d’atteindre une maîtrise correcte de l’orthographe, dans les écrits spontanés des élèves, dès la fin de l’école primaire. Le perfectionnement de l’orthographe jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire est cependant une nécessité. Pour cela, la dictée est un outil indispensable d’apprentissage et d’évaluation, mais c’est par une vigilance particulière dans toutes les situations d’enseignement que cette maîtrise pourra être acquise. Les élèves devront connaître les principales règles d’orthographe lexicale et grammaticale (mots invariables, règles d’accord, orthographe des formes verbales et des pluriels).

  20. Capacités

  21. Lire Au terme de la scolarité obligatoire, tout élève devra être capable de : – lire à haute voix, de façon expressive, un texte en prose ou en vers ; – analyser les éléments grammaticaux d’une phrase afin d’en éclairer le sens ; – dégager l’idée essentielle d’un texte lu ou entendu ; – manifester sa compréhension de textes variés, qu’ils soient documentaires ou littéraires ; – comprendre un énoncé, une consigne ; – lire des œuvres littéraires intégrales, notamment classiques, et rendre compte de sa lecture.

  22. S’exprimer à l’oral Il s’agit de savoir : – prendre la parole en public ; – prendre part à un dialogue, un débat : prendre en compte les propos d’autrui, faire valoir son propre point de vue – rendre compte d’un travail individuel ou collectif (exposés, expériences, démonstrations...) ; – reformuler un texte ou des propos lus ou prononcés par un tiers ; – adapter sa prise de parole (attitude et niveau de langue) à la situation de communication (lieu, destinataire, effet recherché) ; – dire de mémoire des textes patrimoniaux (textes littéraires, citations célèbres).

  23. Utiliser des outils L’élève devra être capable d’utiliser : – des dictionnaires, imprimés ou numériques, pour vérifier l’orthographe ou le sens d’un mot, découvrir un synonyme ou un mot nécessaire à l’expression de sa pensée ; – des ouvrages de grammaire ou des logiciels de correction orthographique.

  24. Attitudes L’intérêt pour la langue comme instrument de pensée et d’insertion développe : Le socle commun de connaissances et de compétences – la volonté de justesse dans l’expression écrite et orale, du goût pour l’enrichissement du vocabulaire ; – le goût pour les sonorités, les jeux de sens, la puissance émotive de la langue ; – l’intérêt pour la lecture (des livres, de la presse écrite) ; – l’ouverture à la communication, au dialogue, au débat.

  25. PREMIER PALIER POUR LA MAÎTRISE DU SOCLE COMMUN : COMPÉTENCES ATTENDUES À LA FIN DU CE1 Compétence 1 : La maîtrise de la langue française L’élève est capable de : - s’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié ; - lire seul, à haute voix, un texte comprenant des mots connus et inconnus ; - lire seul et écouter lire des textes du patrimoine et des œuvres intégrales de la littérature de jeunesse, adaptés à son âge ; - lire seul et comprendre un énoncé, une consigne simples ; - dégager le thème d’un paragraphe ou d’un texte court ; - copier un texte court sans erreur dans une écriture cursive lisible et avec une présentation soignée ; - écrire sans erreur sous la dictée un texte de 5 lignes en utilisant ses connaissances lexicales, orthographiques et grammaticales ; - utiliser ses connaissances pour mieux écrire un texte court ; - écrire de manière autonome un texte de 5 à 10 lignes.

  26. À la fin du CM2 l’élève est capable de : • écouter autrui, • prendre la parole en respectant le registre de langue adapté, • lire avec aisance (à haute voix, silencieusement) et comprendre un texte • rédiger un texte (récit, description, poème, compte rendu...) en utilisant ses connaissances en vocabulaire et en grammaire, • orthographier correctement un texte simple de dix lignes-lors de sa rédaction ou de sa dictée-en se référant aux règles connues d’orthographe et de grammaire ainsi qu’à la connaissance du vocabulaire • - dire de mémoire de manière expressive des poèmes et des textes en prose.

  27. hors-série n° 3 du 19 juin 2008hors-série n° 3 du 19 juin 2008 CYCLE DES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX - PROGRAMME DU CP ET DU CE1 FRANÇAIS Au cours préparatoire, l’apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des mots et par l’acquisition progressive des connaissances et compétences nécessaires à la compréhension des textes. Le code alphabétique doit faire l’objet d’un travail systématique dès le début de l’année. Les apprentissages de la lecture et de l’écriture, qu’il s’agisse des mots, des phrases, des textes, menés de pair, se renforcent mutuellement tout au long du cycle. Ces apprentissages s’appuient sur la pratique orale du langage et sur l’acquisition du vocabulaire ; ils s’accompagnent d’une première initiation à la grammaire et à l’orthographe.

  28. hors-série n° 3 du 19 juin 2008hors-série n° 3 du 19 juin 2008 CYCLE DES APPR0FFONDISSEMENTS- PROGRAMME DU CE2 CM1 ET DU CM2 FRANÇAIS C’est par des activités spécifiques en français, mais aussi dans toutes les activités scolaires, que s’acquiert l’autonomie en lecture et en écriture. La progression dans la maîtrise de la langue française se fait selon un programme de lecture et d’écriture, de vocabulaire, de grammaire, et d’orthographe. Un programme de littérature vient soutenir l’autonomie en lecture et en écriture des élèves. L’étude de la langue française (vocabulaire, grammaire, orthographe) donne lieu à des séances et activités spécifiques. Elle est conduite avec le souci de mettre en évidence ses liens avec l’expression, la compréhension et la correction rédactionnelle. L’appui sur un manuel de qualité pour chacun des volets de l’enseignement du français est un gage de succès. L’ensemble des connaissances acquises en français contribue à la constitution d’une culture commune des élèves.

  29. 3 - Étude de la langue françaiseVocabulaire L’acquisition du vocabulaire accroît la capacité de l’élève à se repérer dans le monde qui l’entoure, à mettre des mots sur ses expériences, ses opinions et ses sentiments, à comprendre ce qu’il écoute et ce qu’il lit, et à s’exprimer de façon précise et correcte à l’oral comme à l’écrit. Au CP et au CE1, l’attention a été surtout portée sur le vocabulaire concret de la vie quotidienne (repères temporels, perceptions, activités quotidiennes, vie scolaire et familiale, lexique des parties du corps, de la santé et de la maladie). Tout en poursuivant cette acquisition, l’enseignement du vocabulaire à partir du CE2 diversifie systématiquement les champs de signification (mots se référant à des environnements différents du cadre de vie quotidien, mots abstraits). La structuration et l’extension du vocabulaire des élèves font l’objet de séances et d’activités spécifiques ; la découverte, la mémorisation et l’utilisation de mots nouveaux s’accompagne de l’étude des relations de sens entre les mots. Cette étude repose, d’une part, sur les relations de sens ( synonymie, antonymie, polysémie, champs lexicaux, regroupement de mots sous des termes génériques, identification des niveaux de langue), d’autre part, sur des relations qui concernent à la fois la forme et le sens (famille de mots). Elle s’appuie également sur l’identification grammaticale des classes de mots. L’usage du dictionnaire, sous une forme papier ou numérique, est régulière. Tous les domaines d’enseignement contribuent au développement et à la précision du vocabulaire des élèves. L’emploi du vocabulaire fait l’objet de l’attention du maître dans toutes les activités scolaires.

  30. Grammaire L’enseignement de la grammaire a pour finalité de favoriser la compréhension des textes lus et entendus, d’améliorer l’expression en vue d’en garantir la justesse, la correction syntaxique et orthographique. Il porte presque exclusivement sur la phrase simple : la phrase complexe n’est abordée qu’en CM2. Des activités spécifiques visent à la description et à la mémorisation des mécanismes de la langue française. L’élève apprend à identifier les types et formes de phrase, les principales classes et fonctions des mots, à maîtriser l’utilisation des temps verbaux, à mémoriser et à appliquer les règles qui prévalent dans la langue française écrite. Il acquiert progressivement le vocabulaire grammatical qui se rapporte aux notions étudiées. Il mobilise ses connaissances dans les activités d’écriture.

  31. La phrase - Connaissance et emploi pertinent des phrases déclarative, interrogative, injonctive et exclamative, des formes affirmative et négative, active et passive. - Utilisation adéquate des signes de ponctuation usuels (point, point d’interrogation, point d’exclamation, virgule, point-virgule, deux points introduisant une énumération ou des paroles rapportées, guillemets encadrant des paroles rapportées). Les classes de mots - Identification, selon leur nature, des mots suivants : les verbes, les noms, les déterminants (articles - définis et indéfinis -, déterminants possessifs, démonstratifs, indéfinis, interrogatifs, exclamatifs), les adjectifs qualificatifs, les pronoms (personnels, possessifs, démonstratifs, indéfinis, interrogatifs, relatifs), les adverbes, les prépositions, les conjonctions de coordination, les conjonctions de subordination. - Utilisation adéquate de la substitution pronominale, ainsi que des conjonctions de coordination et autres mots de liaison (adverbes). - Compréhension et expression correcte des degrés de l’adjectif et de l’adverbe (comparatif, superlatif). Les fonctions des mots - Identification du verbe, de son sujet (nom propre, groupe nominal ou pronom), et des compléments du verbe : complément d’objet direct et indirect, complément d’attribution, compléments circonstanciels (de lieu, de temps, de manière et de cause), complément d’agent. - Compréhension de la notion de circonstance : distinction entre les compléments d’objet et d’attribution d’une part, les compléments circonstanciels d’autre part. - Identification de l’attribut du sujet. - Identification des éléments du groupe nominal et de leurs fonctions : déterminant, adjectif qualificatif épithète ou apposé, complément du nom, proposition relative complément du nom. Le verbe - Connaissance et utilisation du vocabulaire relatif à la morphologie des temps verbaux (radical, terminaison ; personne, nombre ; temps, mode, voix ; auxiliaire). - Compréhension de la valeur temporelle des temps verbaux : temps verbaux du passé, du présent, du futur ; antériorité d’une action par rapport à une autre.

  32. Le verbe - Connaissance et utilisation du vocabulaire relatif à la morphologie des temps verbaux (radical, terminaison ; personne, nombre ; temps, mode, voix ; auxiliaire). - Compréhension de la valeur temporelle des temps verbaux : temps verbaux du passé, du présent, du futur ; antériorité d’une action par rapport à une autre. - Conjugaison des verbes des premier et deuxième groupes, d’êtreet avoir, d’aller, boire, dire, faire, partir, pouvoir, prendre, rendre,savoir, venir, voir, vouloir aux modes et temps suivants de la voix active : indicatif (présent, futur simple, imparfait, passé simple, passé composé, futur antérieur, plus-que-parfait, passé antérieur), conditionnel présent, subjonctif présent, impératif présent, infinitif présent, participe présent et passé. - Conjugaison des verbes des premier et deuxième groupes à l’indicatif présent et futur de la voix passive. - Utilisation à bon escient des temps et modes étudiés. Les accords Connaissance et utilisation - des règles et des marques de l’accord dans le groupe nominal : accord en genre et en nombre entre le déterminant, le nom et l’adjectif qualificatif ; - des règles de l’accord en nombre et en personne entre le sujet et le verbe ; - des règles de l’accord du participe passé construit avec être et avec avoir (cas d’un complément d’objet direct postposé) ; - des règles de l’accord de l’adjectif qualificatif, qu’il soit épithète, apposé ou attribut du sujet.

  33. Les propositions - Connaissance de la distinction entre phrase simple et phrase complexe ; entre proposition indépendante (coordonnée, juxtaposée), proposition principale et proposition subordonnée. Utilisation de la phrase complexe en percevant ses articulations. - Connaissance et emploi pertinent de la proposition relative (dans le groupe nominal), de la proposition conjonctive par que (complément d’objet direct). Orthographe Une attention permanente est portée à l’orthographe. La pratique régulière de la copie, de la dictée et de la rédaction ainsi que des exercices diversifiés assurent la fixation des connaissances acquises : leur application dans des situations nombreuses et variées conduit progressivement à l’automatisation des graphies correctes. La relecture et la correction des textes sont systématiques. Les élèves sont habitués à utiliser les outils appropriés. Orthographe grammaticale - Les élèves sont entraînés à orthographier correctement les formes conjuguées des verbes étudiés, à appliquer les règles d’accord apprises en grammaire (voir plus haut), à distinguer les principaux homophones grammaticaux (à-a, où-ou…). - Les particularités des marques du pluriel de certains noms (en -al, - eau, - eu, - ou ; en -s, - x, - z) et de certains adjectifs (en -al, - eau, - s, - x) sont mémorisées.

  34. Orthographe lexicale - L’orthographe relative aux correspondances grapho-phoniques, y compris la valeur des lettres en fonction des voyelles placées à proximité (s/ss, c/ç, c/qu, g/gu/ge) ou de la consonne suivante (n devenant m devant b, m p) ainsi que l’usage du h aspiré initial sont maîtrisés. - L’orthographe des mots les plus fréquents, notamment les mots invariables, ainsi que des mots fréquents avec accents, est mémorisée. - L’apprentissage orthographique repose aussi sur l’application des “règles d’orthographe” ou régularités dans l’écriture des mots (redoublement de consonnes, lettres muettes, finales de mots de grande fréquence).

  35. Agir par l’organisation et la planification du travail des élèves

  36. Agir par l’organisation et la planification du travail des élèves L’importance du temps scolaire • Nécessité d’un temps continu et récurrent. • C’est une préoccupation de tous les instants qui ne tolère pas la pédagogie du zapping • Temps scolaire déterminant : quand on compare les emplois du temps des classes de dans une même circonscription on constate des écarts de pourcentages considérables : jusqu’à 40 % du temps scolaire en moins en français dans le temps hebdomadaire soit quasi une demi-année de perdue.

  37. Le volume horaire à respecter • 8 heures à utiliser pour le français, ce qui suppose un temps de 2H quotidiennes. C’est un dû et un minimum pour progresser • Bien distinguer le temps spécifique français du temps d’apprentissage de la langue dans les disciplines

  38. Savoir gérer le volume horaire • Plus on allonge la longueur des plages horaires, moins on est efficace (perte de l’objectif, dilution de l’activité, perte de concentration, perte de la clarté cognitive). • Plus on est en REP ou dans une classe en difficulté, plus il faut fractionner les plages cf Chauveau et ses préconisations

  39. Selon quels critères répartir les activités dans l’emploi du temps? • En fonction des objectifs visés • En fonction de la phase de l’apprentissage visé • Il est raisonnable de consacrer au moins une heure/jour à l’étude de la langue (beaucoup de maîtres font plus) • Il ne faut pas craindre les séances spécifiques consacrées à l’apprentissage de la langue

  40. Deux catégories d’activité • Objectifs : • conduire les élèves à • changer les représentations qui sont les leurs. • prendre le temps de • construire la compréhension d’une notion. • Objectifs : • systématiser les apprentissages et développer des automatismes • relancer l’intérêt et la curiosité pour la langue Activités courtes Activités voie longue

  41. Activités courtes et récurrentes • Deux plages de 15 minutes, une à dominante orthographique, une à dominante grammaticale, une à dominante lexicale en alternance • Objectif à expliciter auprès des élèves • Bien cibler l’acquisition du jour ou la compétence visée • Imprimer un rythme à l’activité, comme en calcul mental • Conserver les liens avec les activités d’écriture et de lecture dans les disciplines

  42. Activités courtes et récurrentes • Divers possibles : • Phrase dictée du jour (de l’observation à l’écriture) • Analyse logique de phrase • Transformations de phrases (jeu des messages) : • déplacement, substitution, remplacement, suppression • Activités de systématisation.

  43. Activités voie longue • Plages horaires dans lesquelles on se fonde sur la démarche abordée. • Activités liées à d’autres activités de lecture et d’écriture • Une notion ne peut se construire en une seule séance d’une seule phase. Elle nécessite au moins quatre séances

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