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Les conséquences de la crise sur les pays en développement Exposé au club Convictions 19 mai 2009

Les conséquences de la crise sur les pays en développement Exposé au club Convictions 19 mai 2009. Pourquoi la crise atteint-elle les pays en développement?. Les canaux de transmission : -le commerce (ralentissement importations des pays du Nord)

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Les conséquences de la crise sur les pays en développement Exposé au club Convictions 19 mai 2009

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Presentation Transcript


  1. Les conséquences de la crise sur les pays en développement Exposé au club Convictions 19 mai 2009

  2. Pourquoi la crise atteint-elle les pays en développement? Les canaux de transmission : -le commerce (ralentissement importations des pays du Nord) -la fuite des capitaux privés vers la « qualité » -les transferts (taux de chômage des migrants qui augmente, flux en baisse et revenus en baisse) -l’aide au développement qui diminue et change de nature

  3. La dépression dans les pays développés a un impact immédiat sur le volume du commerce mondial : baisse de l’ordre de 25% en 2008, sans doute autant en 2009.

  4. Riz : la chute après le pic

  5. Coton : prix structurellement bas

  6. Bilan sur le commerce • Affaiblissement pour les pays structurellement exportateurs de produits manufacturés. Chine, croissance à 6% au T1 2009 (dont -3% de déflation, la demande extérieure nette est négative mais la consommation et l’investissement restent dynamiques grâce au plan de relance de 480M$) • Pays de l’OPEP fragilisés. • Dans les PED : faible impact de la baisse des cours du pétrole (effet quasi nul pour l’Afrique dans son ensemble, les pays producteurs impactés) • Donc des effets inter-pays très variés • Afrique : des effets intra-pays massifs. Gain pour les villes (le riz est souvent importé), pertes pour les campagnes car le cours des exportations baisse en moyenne (question de la parité du CFA à poser)

  7. Les transferts de migrants • Ils ont pris une importance croissante ces dernières années. • On cite souvent ce chiffre : les transferts vers les PED représentent désormais trois fois l’APD. • Des flux privés qui alimentent la consommation, l’immobilier et l’investissement privé ou collectif de manière plus marginale.

  8. La baisse des transferts fait suite à une très forte hausse depuis le tournant du Millénaire

  9. Les transferts de migrants : fin de la croissance. Source : Banque mondiale

  10. Bilan transferts • Une baisse probable des flux migratoires n’a qu’un impact à terme sur les transferts. Ce sont les stocks, et non les flux, qui ont une importance à court terme. • Des flux résilients et peu volatils par rapport aux autres flux de capitaux. • Un canal peu affecté et sur lequel les pays du Nord ont peu de prise de toute façon.

  11. APD • La baisse conjoncturelle n’est pas encore perceptible, mais : -les prêts augmentent au détriment des subventions (opportunité pour la BM, le FMI, la BEI, la KfW ou l’AFD) -plusieurs Etats ont annoncé des baisses importantes -la baisse relative et absolue des PIB au Nord va entraîner des baisses continues de l’aide en termes relatifs pour les pays du Sud

  12. Synthèse • En ce qui concerne l’économie réelle, les PED sont autant atteints que les pays du Nord. Evidemment, compte tenu de la croissance démographique dans certains pays le PIB par tête va reculer en 2009 et 2010. • Va-t-on assister à des crises de la dette ou à des effets de contagion via le système financier?

  13. Les « spreads » sur les pays émergents : un risque important pour les budgets des Etats en développement. Le coût « relatif » de l’endettement s’est accru de 4 points en un an. Le coût absolu de 3 points environ.

  14. Afrique du Sud : une perception modérée du risque mais un coût de financement élevé quand même.

  15. Turquie

  16. Brésil

  17. Exemple de la Tunisie : toute sanction économique n’est pas forcement méritée… La hausse des spreads atteint même les meilleurs risques

  18. Gabon : sanction des Etats pétroliers

  19. Bilan global • Une contraction du commerce mondial qui invite les pays qui tirent la croissance de leurs exportations à changer de modèle. Exemple chinois assez convaincant (mais pb du chômage qui sera dur à endiguer) • Les pays dépendants de l’aide extérieure connaîtront des difficultés et doivent entreprendre des réformes structurelles (pb monnaie, équilibre rural/urbain, gouvernance, démographie) • Le canal des transferts peu impacté à court terme (sauf pour les pays qui sont de gros récepteurs, Maroc, Philippines, Etats insulaires, Sénégal), mais risque à long terme si les pays du Nord ferment les frontières. • L’APD entame une période de déclin chez les bailleurs traditionnels, qui ne sera pas forcément compensée par l’arrivée des nouveaux bailleurs (Chine par exemple)? • L’effet du surcroît de coût de financement est majeur pour tous les PED (coût pour chaque Etat compris entre 1 et 3 pts de PIB) : cela plaide pour une aide accrue.

  20. Agir • Maintenir l’APD pour les pays les plus touchés, et les populations les plus touchées. Politique du gvrt français exact opposé. • Augmenter encore les financements des bailleurs, car les émergents, petits ou grands, ne «méritent» pas les primes de risque qui leur sont imposées, avec risque d’extension du deleverageing! • C’est le retour de l’action collective, dans un contexte de marchés défaillants…

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