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Projet d’établissement de la Petite Enfance de la ville de Narbonne

Projet d’établissement de la Petite Enfance de la ville de Narbonne le 4 juillet 2012. L’écriture du projet d’établissement est une obligation légale inscrite dans le décret du 7 juin 2010. Le projet d’établissement se compose de trois parties : Le projet social ;

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Projet d’établissement de la Petite Enfance de la ville de Narbonne

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  1. Projet d’établissement de la Petite Enfance de la ville de Narbonne le 4 juillet 2012

  2. L’écriture du projet d’établissement est une obligation légale inscrite dans le décret du 7 juin 2010. • Le projet d’établissement se compose de trois parties : • Le projet social ; • Le projet éducatif ; • Le projet pédagogique . • Il comprend aussi les dispositions concernant : • Les prestations d’accueil proposées ; • L’accueil des enfants présentant un handicap ou une maladie chronique ; • La présentation des compétences professionnelles ; • L’implication des familles dans la vie des établissements ; • Les relations avec les organismes extérieurs ; • Pour l’accueil familial, les modalités de formation continue pour les assistantes maternelles. • Le projet d’établissement , c’est « se projeter » vers un avenir en affirmant la position des établissements dans l’environnement. • Le projet permet la clarification et l’affirmation de valeurs, d’objectifs et d’actions à plusieurs dimensions: sociales, éducatives et pédagogiques. • Il permet à la fois: • D’améliorer la qualité de l’accueil des enfants et des familles; • De servir de guide aux pratiques professionnelles; • De rendre lisible les choix éducatifs de l’institution en direction des partenaires extérieurs. Cadre légal

  3. Le rôle des établissements d’accueil de jeunes enfants dans la société • Offrir aux familles une diversité dans les modes d’accueil qu’ils soient collectifs ou familiaux; • Permettre aux parents de concilier vie professionnelle et vie familiale; • Permettre aux parents d’avoir du temps pour eux; • Permettre aux parents de chercher un emploi; • Favoriser l’égalité dans le travail des hommes et des femmes; • Participer à la vie économique du territoire; • Accueillir les enfants dont les parents sont dans une situation de précarité; • Permettre une première socialisation avant l’entrée à l’école maternelle.

  4. Les missions des établissements d’accueil de jeunes enfants • Veiller à la santé, à la sécurité, au bien-être et au développement des enfants; • Concourir à l’intégration sociale des enfants en situation de handicap ou atteint d’une maladie chronique; • Faciliter la socialisation du jeune enfant; • Garantir un accueil de qualité aux familles par une prise en charge globale des besoins de leur enfant; • Etablir une relation de confiance entre les enfants et les professionnels; • Etre à l’écoute des parents; • Accompagner les parents vers une nouvelle expérience; • Aider l’enfant à grandir dans un nouveau lieu autre que le milieu familial; • Procurer à l’enfant un espace de jeu adapté à ses besoins et propice aux rencontres; • Offrir aux familles un service de qualité garanti par une équipe pédagogique pluridisciplinaire.

  5. Le projet social • Le projet social permet de connaître : • Le tissu humain de la ville avec son environnement économique; • Les différentes couches sociales et les métiers exercés; • Les taux d’activité féminins; • Les taux de natalité; • L’origine des personnes qui vivent à Narbonne (de naissance, d’autres régions, d’autres pays).  • Quelques chiffres (sources Insee et service état civil) : • Nombre d’habitants dans l’Aude : 353 980 en 2008; • Nombres d’habitants sur le territoire narbonnais : 104 379 en 2008; • Nombre d’habitants à Narbonne : 51 005 en 2008 dont plus de 50% des habitants ont plus de 45 ans. • Sur Narbonne: • Nombre de naissance en 2010 : 551 • Nombre de naissance en 2011 : 565

  6. Le projet social • En 2008, la population se répartit en 14280 familles : • Couple sans enfant : 7000 • Couple avec enfant : 4793 • Famille monoparentale : 2669 (292 hommes et 2377 femmes) • 47.1% des ménages comportent des enfants dont : • Famille de 1 et 2 enfants : 40.3% (5746 familles) • Familles nombreuses 3 enfants et plus : 6.9% (974 familles) • De 1999 à 2008, le nombre de familles monoparentales et les couples sans enfants ont augmenté. • Le nombre de couples avec enfants a diminué du fait de leur migration de Narbonne vers les villages environnants. • A Narbonne, pour la tranche d’âge 0/5 ans, il y avait 2952 enfants en 2005 pour 3067 enfants en 2009 et 3254 enfants en 2011.

  7. Le projet social • En 2008, le tissu économique se compose de 92 % de très petites entreprises dont 61.6% sans salarié. • Les grands employeurs de Narbonne sont : • La Poste : 1392 salariés; • Centre hospitalier : 1300 salariés; • Mairie : 800 salariés; • Narbonne accessoires : 620 salariés; • Autoroute : ASF : 660 salariés; • AREVA (Malvésy) : 250 salariés. • Les emplois par catégories socio professionnelles : • Agriculteurs : 0.8% • Artisans, commerçants, chefs d’entreprise : 7.8% • Cadres et professions intellectuelles supérieures : 11.1% • Professions intermédiaires : 27.2% • Employés : 31.1% • Ouvriers : 22% • En 2008, le taux d’activité féminin est de 63% dans le département de l’Aude contre 61% sur Narbonne dont 51% des femmes ont une activité professionnelle. • Pour rappel, le taux d’activité comprend les personnes qui ont un emploi et qui sont au chômage.

  8. Le lien entre le projet social et le projet éducatif • Le projet social permet : • d’aller à la rencontre de l’autre ; • de créer des liens entre les établissements d’accueil de jeunes enfants et les familles ; • d’apporter de la cohérence dans le travail de chacun donc dans l’accueil des familles. • Le projet éducatif permet de « pouvoir vivre ensemble au quotidien » pour : • Les enfants • Les familles • Les professionnels • Pour « pouvoir vivre ensemble au quotidien », il faut : • Savoir écouter ; • Se comprendre ; • Savoir dire les choses.

  9. Le lien entre le projet social et le projet éducatif • L’intégration des parents est importante dans la vie de l’établissement et doit se traduire dans le projet éducatif de la ville. • Ce projet permet : • D’expliquer la raison et la manière dont fonctionne l’établissement qui accueille leur enfant; • D’inviter les parents à entrer et à participer à la vie de la crèche; • Aux familles d’accompagner l’équipe lors des sorties. • Ces différents points permettent aux professionnels de prendre en compte la spécificité du quartier dont dépend la structure, d’orienter les projets et les pratiques professionnelles.

  10. Le projet éducatif • Les valeurs républicaines : • Le respect de laïcité, de neutralité et d’égalité pour tous ; • Le respect d’accueillir l’enfant dans ses différences sociales, culturelles, cultuelles; • Le respect de la culture et des origines de chacun. • 2. Le service public : • Une règle commune pour toutes les familles ; • Une discrétion professionnelle ; • Un secret professionnel. • 3. Les attitudes professionnelles primordiales : • Ne pas juger ; • Ne pas faire de favoritisme. • Garantir l’accueil d’un individu unique tout en construisant autour de lui une action éducative, publique, consciente, volontaire et commune, en collaboration avec les parents. • Accompagner les parents ; • Soutenir la parentalité ; • Permettre l’évolution des pratiques professionnelles ; • Développer le travail partenarial avec : le Centre d’Action Médico Social Précoce, la Protection Maternelle et Infantile et l’Aide Sociale à l’Enfance… ; • Accéder à la formation.

  11. Les professionnels du service Petite Enfance s’engagent à respecter : • L’éducation donnée par les parents ; • L’intégrité du parent en tant que personne responsable et décideur de l’éducation donnée à son enfant ; • L’enfant lors des soins corporels, de son intimité, de sa pudeur ; • Le rythme du développement, de vie de chaque enfant en cohérence avec les besoins du groupe d’enfants dans le lequel il évolue ; • La culture, l’histoire et l’origine de l’enfant. • Chaque collègue quelque soit ses différences, comme : • son métier; • son statut; • sa fonction; • sa situation sociale; • ses différentes expériences professionnelles. Le respect • Ce respect passe par : • La politesse envers l’enfant ; • La proposition d’activités libres et choisies par l’enfant ; • La mise en œuvre d’actions qui permettent le libre choix et la libre expression de l’enfant ; • L’aménagement de l’espace qui permet à l’enfant sous la présence bienveillante de la professionnelle : • D’avoir envie de jouer • De pouvoir jouer • De ne rien faire • D’accéder à ses objets transitionnels

  12. L’adaptation et la socialisation • La première étape de la socialisation de l’enfant en tant qu’individu, est l’adaptation. • L’intégration de l’enfant en tant qu’individu dans le collectif, est la socialisation. • Pour tous les enfants, l’intégration est une nécessité qui se décline en deux étapes : • L’adaptation : • C’est un temps important pour l’enfant, pour la famille et pour l’équipe. Ce temps doit être souple, il est à construire en partenariat avec le(s) parent (s). • Le déroulement de l’adaptation sera précisé lors du premier entretien avec la directrice de l’établissement. • La socialisation : • Le premier lieu de socialisation de l’enfant est sa famille. • L’établissement d’accueil de jeunes enfants est le deuxième lieu de socialisation. • Pour cela, l’équipe accompagne progressivement : • L’enfant vers les autres enfants ; • L’enfant vers les autres adultes ; • L’enfant vers l’acquisition d’une / de son autonomie ; • L’enfant vers l’acquisition des règles sociales, de la vie en collectivité ; • L’enfant vers d’autres lieux : La médiathèque, La maison de la Fée Bistande, les animations du R.A.M.

  13. L’adaptation et la socialisation • L’intégration d’un enfant porteur de handicap : • Il est nécessaire de travailler un projet d’accueil pour un enfant porteur de handicap et de développer un travail partenarial avec les services ressources du territoire. • Le projet d’accueil permet : • Une ouverture réciproque entre l’enfant porteur de handicap et les autres ; • Une collaboration avec les parents en tenant compte de leur questionnement face au handicap de leur enfant ; • Un partage des difficultés rencontrées et du sentiment d’isolement qui peuvent être source d’angoisse et d’inquiétude pour les parents et les équipes.

  14. L’autonomie et l’accompagnement • Le degré d’autonomie évolue à chaque étape du développement de l’enfant. • L’autonomie, c’est le respect de la différence de chaque enfant. • Elle évolue en fonction de ses capacités, de ses désirs et de ses intérêts. • L’enfant a le désir de faire seul. Les professionnels laissent vivre l’enfant, lui donnent le choix de ses expériences dans le respect des règles de la collectivité. • Les professionnels relayent chaque jour auprès des parents les propositions faites à leur enfant et ses réactions. Il est essentiel à chaque moment de la journée d’encourager, de féliciter et de valoriser les initiatives des enfants. • L’autonomie est favorisée par l’accompagnement quotidien de l’enfant par les professionnels. • accompagner, c’est sécuriser par le regard, la parole et le geste ; • accompagner, c’est aider l’enfant ; • accompagner, c’est respecter les étapes de son développement ; • accompagner, c’est expliquer, montrer et autoriser à faire seul. • Les professionnels accompagnent les parents dans leurs questionnements et leurs inquiétudes.

  15. L’individualité dans la collectivité • Chaque enfant est différent. • Chaque enfant a sa personnalité. • Chaque enfant doit être considéré comme un individu à part entière. • A tout moment de la journée l’enfant a droit à une relation privilégiée individualisée à sa demande ou sur proposition de l’adulte. • Au sein du collectif, l’accompagnement individualisé se traduit au travers des pratiques professionnelles suivantes : • Appeler un enfant par son prénom ; • Déterminer des emplacements personnels au travers d’espaces nominatifs : casier, porte- manteaux, lit ; • Proposer une poche à doudou ; • Effectuer un accueil individualisé le matin et le soir ; • Offrir dans la journée, un temps privilégié pour chaque enfant au moment des jeux, des repas, des changes. • Le système de référence est aussi une réponse à l’accueil individualisé de l’enfant. • La relation individualisée permet une meilleure connaissance des parents et de l’enfant.

  16. La sécurité affective et physique • Les professionnels garantissent la sécurité physique et affective de chaque enfant accueilli. • La sécurité affective nait de la qualité de la relation parents / professionnels afin d’assurer une continuité entre l’établissement d’accueil et la famille. L’équipe à travers des échanges avec les parents, continue de faire vivre la vie familiale au sein de l’établissement. • La sécurité physique et affective se conçoit par : • L’aménagement évolutif de l’espace : • Repères spatiaux et temporels ; • Accessibilité aux jeux, aux doudous. • L’accompagnement de l’adulte au travers de : • L’observation ; • La verbalisation ; • La disponibilité du professionnel ; • Les limites posées, formulées et maintenues ; • La mise en place de rituels quotidiens.

  17. Le travail d’équipe • La valeur première d’un travail d’équipe, c’est la cohérence. • Pour maintenir une continuité de qualité de service, une cohérence institutionnelle doit exister entre les élus, la Direction Générale des Services, la direction du service, les directions des structures et les équipes. • La cohérence d’équipe passe par le dialogue, les réunions et les écrits : • Le règlement de fonctionnement, • Le projet éducatif, • Les différents outils définis par le projet pédagogique de chaque établissement. • La cohérence d’équipe permet d’avoir une position professionnelle rassurante à l’égard du parent.

  18. Le lien entre le projet éducatif et les projets pédagogiques • Le projet pédagogique est la mise en œuvre des valeurs éducatives défendues par les professionnels. • Le projet pédagogique définit les différents temps de la journée de l’enfant. • Le projet pédagogique est propre à chaque établissement d’accueil de jeunes enfants. • D’un avis collégial, l’ensemble des moyens évoqués ci-dessous, va servir de tremplin pour la construction ou l’évolution du projet pédagogique propre à chaque établissement. • Observer ; • Ecouter ; • Réconforter : moyen humain / Enjeu professionnel ; • Objets transitionnels ; • Disponibilité ; • Prendre du temps ; • Communiquer : verbaliser / expliquer « par des mots sur ce qu’il vit// par des mots simples // enfant averti des changements » ; • Communiquer, échanger, partager, dialoguer ; • Sécuriser ;

  19. Le lien entre le projet éducatif et les projets pédagogiques • Respecter sa curiosité, ses envies tout en sécurisant son espace ; des locaux et du mobilier adaptés ; • Poser des limites qui doivent être formulées et maintenues ; • Accompagner verbalement, physiquement, visuellement et sereinement ; • « Le soutenir » tout en respectant son individualité et son autonomie ; • Repère dans la relation. La référente est autant importante pour l’enfant que pour sa famille ; • Le jeu mis à disposition ; • Le Livre ; • Le projet passerelle crèche / école ; • Le professionnel assure la fiabilité du cadre autour de l’enfant ; Personnel qualifié auprès de l’enfant ; • La participation des parents à la vie de la crèche par les réunions en petites familles ou en section / la fête de fin d’année/ le conseil de crèche.

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