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Les semences fourrag res

Les semences fourragres. Semences : gnralits. . Importante activit conomique dans le secteur des semences fourragres : un des maillons marchands de la Filire Fourrages Importance de la cration varitale en France Importance des surfaces en production de semences Fort dveloppement de l

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Les semences fourrag res

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    1. Les semences fourragères Les semences fourragères

    2. Les semences fourragères La place de la sélection privée et publique française et européenne dans les espèces fourragères a fait l’objet d’une étude publiée récemment dans la revue Fourrages[1]. Cette étude s’est basée sur le nombre de variétés créées et inscrites par les différents sélectionneurs sur les différentes espèces. Cette méthode de mesure ne tient pas compte des volumes vendus qui peuvent aussi être fonction de la stratégie de marketing des entreprises. Cette étude a mis en évidence que quelques obtenteurs assurent la plus grande part de la création de nouvelles variétés. En effet, parmi les 62 obtenteurs des 354 variétés réparties entre 12 espèces (bromes, dactyle, fétuques élevée et des prés, fléole des prés, ray-grass anglais, hybride et italien, lotier, luzerne, trèfle violet, trèfle blanc et autres trèfles), les 9 premiers obtenteurs contribuent à 57% des obtentions avec plus de 15 variétés chacun. Les obtenteurs sont en général spécialisés sur une espèce ou un groupe d’espèces. La part des obtentions françaises est importante notamment en fétuque et en luzerne. Elle est par contre faible à très faible pour le ray-grass anglais et le trèfle blanc. Les obtenteurs français sont d’une part l’INRA et d’autre part des sélectionneurs privés. La recherche privée française sur les espèces fourragères est une des plus dynamiques d’Europe. Sa caractéristique essentielle est l’existence de l’ACVF (Association des Créateurs de Variétés Fourragères). En son sein, deux sections se consacrent aux espèces fourragères. La section Graminées Fourragères regroupe les Etablissements Barenbrug-Tourneur-Recherche, Carneau, Limagrain DLF, RAGT et Verneuil Recherche. La section Luzerne regroupe Barenbrug-Tourneur-Recherche, Limagrain, Florimond Desprez, RAGT et Verneuil Recherche. Ces sections travaillent en collaboration avec l’INRA, l’Institut étant partenaire de l’ACVF. Il est à noter que, parmi les principaux sélectionneurs de fourragères pérennes, certains présentent une spécialisation quasi-totale sur ces espèces. C’est le cas pour Barenbrug ainsi que pour la RAGT. C’est également le cas pour Limagrain dans la mesure où les opérations de sélection sur les graminées fourragères sont conduites par le Groupe DLF. Les établissements de sélection étrangers sont de différentes nationalités. Cependant, en terme de nombre d’obtentions et en terme de volume de marché, il est clair que ce sont les pays d’Europe du Nord, Pays-Bas, Danemark et dans une moindre mesure l’Allemagne et la Grande Bretagne, qui représentent l’essentiel. Il reste l’exception du trèfle blanc où la Nouvelle-Zélande occupe encore et toujours une place importante. Les évolutions de la sélection privée européenne sont notables. Les regroupements de sociétés sont importants conduisant à la constitution de groupes de dimension européenne et mondiale. C’est la cas de structures telles que Barenbrug-Tourneur-Recherche spécialisé sur les fourrages pérennes, de Limagrain-DLF et enfin du groupe Advanta issu du rapprochement de Van Der Have et de Zeneca. 2 Les semenciers Le plus souvent, les obtenteurs sont aussi les distributeurs des variétés fourragères. Cependant, dans le cas des espèces fourragères, la similarité n’est pas totale. Des groupes qui sont uniquement distributeurs sont actifs dans le domaine des fourrages pérennes, et des sélectionneurs peuvent être distributeurs de variétés dont ils ne sont pas les obtenteurs. L’activité des différents distributeurs des espèces fourragères est présentée dans le Tableau 34. Les volumes des ventes de chaque semencier sur les différentes espèces ne sont pas disponibles pour des raisons de confidentialité. Une estimation pourrait en être obtenue via les volumes de vente de chaque variété.La place de la sélection privée et publique française et européenne dans les espèces fourragères a fait l’objet d’une étude publiée récemment dans la revue Fourrages[1]. Cette étude s’est basée sur le nombre de variétés créées et inscrites par les différents sélectionneurs sur les différentes espèces. Cette méthode de mesure ne tient pas compte des volumes vendus qui peuvent aussi être fonction de la stratégie de marketing des entreprises. Cette étude a mis en évidence que quelques obtenteurs assurent la plus grande part de la création de nouvelles variétés. En effet, parmi les 62 obtenteurs des 354 variétés réparties entre 12 espèces (bromes, dactyle, fétuques élevée et des prés, fléole des prés, ray-grass anglais, hybride et italien, lotier, luzerne, trèfle violet, trèfle blanc et autres trèfles), les 9 premiers obtenteurs contribuent à 57% des obtentions avec plus de 15 variétés chacun. Les obtenteurs sont en général spécialisés sur une espèce ou un groupe d’espèces. La part des obtentions françaises est importante notamment en fétuque et en luzerne. Elle est par contre faible à très faible pour le ray-grass anglais et le trèfle blanc. Les obtenteurs français sont d’une part l’INRA et d’autre part des sélectionneurs privés. La recherche privée française sur les espèces fourragères est une des plus dynamiques d’Europe. Sa caractéristique essentielle est l’existence de l’ACVF (Association des Créateurs de Variétés Fourragères). En son sein, deux sections se consacrent aux espèces fourragères. La section Graminées Fourragères regroupe les Etablissements Barenbrug-Tourneur-Recherche, Carneau, Limagrain DLF, RAGT et Verneuil Recherche. La section Luzerne regroupe Barenbrug-Tourneur-Recherche, Limagrain, Florimond Desprez, RAGT et Verneuil Recherche. Ces sections travaillent en collaboration avec l’INRA, l’Institut étant partenaire de l’ACVF. Il est à noter que, parmi les principaux sélectionneurs de fourragères pérennes, certains présentent une spécialisation quasi-totale sur ces espèces. C’est le cas pour Barenbrug ainsi que pour la RAGT. C’est également le cas pour Limagrain dans la mesure où les opérations de sélection sur les graminées fourragères sont conduites par le Groupe DLF. Les établissements de sélection étrangers sont de différentes nationalités. Cependant, en terme de nombre d’obtentions et en terme de volume de marché, il est clair que ce sont les pays d’Europe du Nord, Pays-Bas, Danemark et dans une moindre mesure l’Allemagne et la Grande Bretagne, qui représentent l’essentiel. Il reste l’exception du trèfle blanc où la Nouvelle-Zélande occupe encore et toujours une place importante. Les évolutions de la sélection privée européenne sont notables. Les regroupements de sociétés sont importants conduisant à la constitution de groupes de dimension européenne et mondiale. C’est la cas de structures telles que Barenbrug-Tourneur-Recherche spécialisé sur les fourrages pérennes, de Limagrain-DLF et enfin du groupe Advanta issu du rapprochement de Van Der Have et de Zeneca.

    3. Les semences fourragères Semences fourragères vente en France Progression du ray-grass anglais (fourrages + gazons) Fluctuation du ray-grass d’Italie Stabilité des légumineuses Une synthèse de l’évolution du marché des semences fourragères, hors maïs ensilage et racines et tubercules, espèces et variétés a été présentée par Arnaud (1996)[1]. Il apparaît que sur les 20 dernières années, la plupart des espèces prairiales ont peu ou légèrement régressé. Seul le ray-grass anglais a vraiment progressé, vraisemblablement en raison de sa valeur alimentaire et de sa pérennité. Cette augmentation est plus particulièrement sensible entre 1975 et 1985. Cependant, il faut rester prudent par rapport à ces chiffres dans la mesure où sur cette période, il peut y avoir confusion entre les usages fourrages et gazons. Une analyse de l’évolution variétale pour chacune des principales espèces fourragères considérées dans l’étude d’Arnaud montre que l’offre variétale s’est fortement diversifiée, comme c’est le cas depuis plus longtemps pour la plupart des espèces de grande culture. Cette diversification de l’offre s’illustre dans la part de marché prise par les variétés les plus commercialisées. Seul le trèfle blanc échappe pour partie à cette évolution dans la mesure où une seule variété, d’origine néo-zélandaise, capte encore 70% du marché. Les progrès dont ont effectivement bénéficié les éleveurs au cours des dernières années ont davantage porté sur des améliorations qualitatives (résistance aux maladies, valeur alimentaire) que quantitatives (potentiel de production de matière sèche). L’adaptation au pâturage des graminées prairiales a sensiblement progressé alors que ce caractère n’est pas directement pris en compte pour l’inscription des variétés. Cependant les notations de remontaison, de souplesse du feuillage contribuent à apprécier ce caractère. La résistance aux maladies du feuillage des graminées et légumineuses fourragères ainsi que la résistance aux nématodes de la luzerne ont fortement progressé. Les surfaces consacrées en France à la production de semences fourragères en 2000 étaient au total de 46611 ha se répartissant en de 11 278 ha pour les graminées fourragères, 10502 ha pour les graminées à gazons et 24 709 ha pour les Légumineuses à petites graines et vesces. Les surfaces de production de semences de graminées fourragères sont constantes sur les 7 dernières années à l’exception d’un fléchissement en 1994 et 1995. Elles sont beaucoup plus variables en légumineuses en raison des variations des surfaces en production de semences de luzerne.Une synthèse de l’évolution du marché des semences fourragères, hors maïs ensilage et racines et tubercules, espèces et variétés a été présentée par Arnaud (1996)[1]. Il apparaît que sur les 20 dernières années, la plupart des espèces prairiales ont peu ou légèrement régressé. Seul le ray-grass anglais a vraiment progressé, vraisemblablement en raison de sa valeur alimentaire et de sa pérennité. Cette augmentation est plus particulièrement sensible entre 1975 et 1985. Cependant, il faut rester prudent par rapport à ces chiffres dans la mesure où sur cette période, il peut y avoir confusion entre les usages fourrages et gazons. Une analyse de l’évolution variétale pour chacune des principales espèces fourragères considérées dans l’étude d’Arnaud montre que l’offre variétale s’est fortement diversifiée, comme c’est le cas depuis plus longtemps pour la plupart des espèces de grande culture. Cette diversification de l’offre s’illustre dans la part de marché prise par les variétés les plus commercialisées. Seul le trèfle blanc échappe pour partie à cette évolution dans la mesure où une seule variété, d’origine néo-zélandaise, capte encore 70% du marché. Les progrès dont ont effectivement bénéficié les éleveurs au cours des dernières années ont davantage porté sur des améliorations qualitatives (résistance aux maladies, valeur alimentaire) que quantitatives (potentiel de production de matière sèche). L’adaptation au pâturage des graminées prairiales a sensiblement progressé alors que ce caractère n’est pas directement pris en compte pour l’inscription des variétés. Cependant les notations de remontaison, de souplesse du feuillage contribuent à apprécier ce caractère. La résistance aux maladies du feuillage des graminées et légumineuses fourragères ainsi que la résistance aux nématodes de la luzerne ont fortement progressé. Les surfaces consacrées en France à la production de semences fourragères en 2000 étaient au total de 46611 ha se répartissant en de 11 278 ha pour les graminées fourragères, 10502 ha pour les graminées à gazons et 24 709 ha pour les Légumineuses à petites graines et vesces. Les surfaces de production de semences de graminées fourragères sont constantes sur les 7 dernières années à l’exception d’un fléchissement en 1994 et 1995. Elles sont beaucoup plus variables en légumineuses en raison des variations des surfaces en production de semences de luzerne.

    4. Les semences fourragères Semences fourragères Part des différentes espèces dans les ventes en France en 2001

    5. Les semences fourragères Semences fourragères Importations (% ventes) Les importations de semences sont massives sur plusieurs espèces. C’est particulièrement important pour le ray-grass anglais qui est l’une des deux premières espèces pour les volumes de vente. Parmi les légumineuses fourragères, le taux d’importation est particulièrement élevé pour le trèfle blanc où il oscille entre 90 et 100%. Si on analyse de façon précise le taux d’autosuffisance calculée selon: (Vente + Export – Import)/Vente, on constate que ce taux a évolué de façon différente selon l’espèce considérée. Alors que la situation n’a absolument pas évolué sur le trèfle blanc tout au long de la période. A l’inverse, dans le cas du ray-grass anglais, la totalité des semences provenait d’importations en 1982. En 1999, le taux d’autosuffisance atteint 60%. Pour expliquer cette évolution, il faut prendre en compte les changements intervenus dans toute la filière. En effet, depuis le début des années 1980, un effort de recherche et de sélection a été entrepris sur cette espèce, à la fois au sein de l’INRA (DGAP, travail de recherche entrepris sur RGA à Clermont-Ferrand) et des entreprises de sélection regroupées au sein de l’ACVF. Ce travail se concrétise maintenant par l’inscription de variétés issues de la sélection française. Dans le même temps, la montée en puissance d’entreprises semencières a été notable. Ces entreprises ont contribué au développement des bassins de production et au progrès technique chez des agriculteurs spécialisés dans la production de semences. Les importations de semences sont massives sur plusieurs espèces. C’est particulièrement important pour le ray-grass anglais qui est l’une des deux premières espèces pour les volumes de vente. Parmi les légumineuses fourragères, le taux d’importation est particulièrement élevé pour le trèfle blanc où il oscille entre 90 et 100%. Si on analyse de façon précise le taux d’autosuffisance calculée selon: (Vente + Export – Import)/Vente, on constate que ce taux a évolué de façon différente selon l’espèce considérée. Alors que la situation n’a absolument pas évolué sur le trèfle blanc tout au long de la période. A l’inverse, dans le cas du ray-grass anglais, la totalité des semences provenait d’importations en 1982. En 1999, le taux d’autosuffisance atteint 60%. Pour expliquer cette évolution, il faut prendre en compte les changements intervenus dans toute la filière. En effet, depuis le début des années 1980, un effort de recherche et de sélection a été entrepris sur cette espèce, à la fois au sein de l’INRA (DGAP, travail de recherche entrepris sur RGA à Clermont-Ferrand) et des entreprises de sélection regroupées au sein de l’ACVF. Ce travail se concrétise maintenant par l’inscription de variétés issues de la sélection française. Dans le même temps, la montée en puissance d’entreprises semencières a été notable. Ces entreprises ont contribué au développement des bassins de production et au progrès technique chez des agriculteurs spécialisés dans la production de semences.

    6. Les semences fourragères Semences fourragères Auto-suffisance L’auto-suffisance en ray-grass anglais a fortement augmenté au cours de 20 dernières années pour atteindre 60%, ceci étant le fruit d’une action concertée de l’ensemble des acteurs de la Filière. Pour d’autres espèces, comme le trèfle blanc, la quasi-totalité des ventes en France est couverte par des exportations. Les importations de semences sont massives sur plusieurs espèces. C’est particulièrement important pour le ray-grass anglais qui est l’une des deux premières espèces pour les volumes de vente. Parmi les légumineuses fourragères, le taux d’importation est particulièrement élevé pour le trèfle blanc où il oscille entre 90 et 100%. Si on analyse de façon précise le taux d’autosuffisance calculée selon: (Vente + Export – Import)/Vente, on constate que ce taux a évolué de façon différente selon l’espèce considérée. Alors que la situation n’a absolument pas évolué sur le trèfle blanc tout au long de la période. A l’inverse, dans le cas du ray-grass anglais, la totalité des semences provenait d’importations en 1982. En 1999, le taux d’autosuffisance atteint 60%. Pour expliquer cette évolution, il faut prendre en compte les changements intervenus dans toute la filière. En effet, depuis le début des années 1980, un effort de recherche et de sélection a été entrepris sur cette espèce, à la fois au sein de l’INRA (DGAP, travail de recherche entrepris sur RGA à Clermont-Ferrand) et des entreprises de sélection regroupées au sein de l’ACVF. Ce travail se concrétise maintenant par l’inscription de variétés issues de la sélection française. Dans le même temps, la montée en puissance d’entreprises semencières a été notable. Ces entreprises ont contribué au développement des bassins de production et au progrès technique chez des agriculteurs spécialisés dans la production de semences. L’auto-suffisance en ray-grass anglais a fortement augmenté au cours de 20 dernières années pour atteindre 60%, ceci étant le fruit d’une action concertée de l’ensemble des acteurs de la Filière. Pour d’autres espèces, comme le trèfle blanc, la quasi-totalité des ventes en France est couverte par des exportations. Les importations de semences sont massives sur plusieurs espèces. C’est particulièrement important pour le ray-grass anglais qui est l’une des deux premières espèces pour les volumes de vente. Parmi les légumineuses fourragères, le taux d’importation est particulièrement élevé pour le trèfle blanc où il oscille entre 90 et 100%. Si on analyse de façon précise le taux d’autosuffisance calculée selon: (Vente + Export – Import)/Vente, on constate que ce taux a évolué de façon différente selon l’espèce considérée. Alors que la situation n’a absolument pas évolué sur le trèfle blanc tout au long de la période. A l’inverse, dans le cas du ray-grass anglais, la totalité des semences provenait d’importations en 1982. En 1999, le taux d’autosuffisance atteint 60%. Pour expliquer cette évolution, il faut prendre en compte les changements intervenus dans toute la filière. En effet, depuis le début des années 1980, un effort de recherche et de sélection a été entrepris sur cette espèce, à la fois au sein de l’INRA (DGAP, travail de recherche entrepris sur RGA à Clermont-Ferrand) et des entreprises de sélection regroupées au sein de l’ACVF. Ce travail se concrétise maintenant par l’inscription de variétés issues de la sélection française. Dans le même temps, la montée en puissance d’entreprises semencières a été notable. Ces entreprises ont contribué au développement des bassins de production et au progrès technique chez des agriculteurs spécialisés dans la production de semences.

    7. Les semences fourragères Semences fourragères évolution de l’auto-suffisance en RGA Les volumes des ventes en ray-grass anglais et en fétuque élevée incluent à la fois les semences destinées à une utilisation en fourrages et en gazons. Les deux produits ne sont explicitement séparés que depuis la création d’un catalogue Gazons en 1990. Avant cette date, la séparation entre les deux utilisations peut être obtenue sur la base des conditionnements. Les volumes de graminées fourragères destinées à une utilisation en gazons sont importants. Cependant, les volumes financiers ne sont pas proportionnels dans la mesure où les semences de gazons sont vendues à des prix plus bas par les établissements multiplicateurs. A titre d’exemple, en 1997, les semences de ray-grass anglais gazons sont rétribuées à 8-9 F/kg alors que celles destinées à une utilisation fourragère le sont à 15-18 F/kg pour des coûts de production similaires. En fétuque élevée, les prix sont respectivement de 10-14 F/kg et 22-25 F/kg. Sur la base des données disponibles depuis 1991, la part des gazons parmi les semences est de 46.4% pour le ray-grass anglais et de 55.5% pour la fétuque élevée. En 1998, elle était de 53% pour la fétuque élevée et 48% pour le ray-grass anglais. Au sein des graminées fourragères, les ray-grass anglais et d’Italie représentent l’essentiel des ventes tandis qu’en légumineuses fourragères, c’est la luzerne qui représente les principaux volumes de vente. La progression du trèfle violet depuis 1992 s’explique par l’utilisation de cette espèce dans les mélanges destinés à la jachère. Les volumes des ventes sont donc susceptibles de suivre les taux de mise en jachère comme semble l’indiquer le fléchissement des ventes sur la campagne 1995/96.Les volumes des ventes en ray-grass anglais et en fétuque élevée incluent à la fois les semences destinées à une utilisation en fourrages et en gazons. Les deux produits ne sont explicitement séparés que depuis la création d’un catalogue Gazons en 1990. Avant cette date, la séparation entre les deux utilisations peut être obtenue sur la base des conditionnements. Les volumes de graminées fourragères destinées à une utilisation en gazons sont importants. Cependant, les volumes financiers ne sont pas proportionnels dans la mesure où les semences de gazons sont vendues à des prix plus bas par les établissements multiplicateurs. A titre d’exemple, en 1997, les semences de ray-grass anglais gazons sont rétribuées à 8-9 F/kg alors que celles destinées à une utilisation fourragère le sont à 15-18 F/kg pour des coûts de production similaires. En fétuque élevée, les prix sont respectivement de 10-14 F/kg et 22-25 F/kg. Sur la base des données disponibles depuis 1991, la part des gazons parmi les semences est de 46.4% pour le ray-grass anglais et de 55.5% pour la fétuque élevée. En 1998, elle était de 53% pour la fétuque élevée et 48% pour le ray-grass anglais. Au sein des graminées fourragères, les ray-grass anglais et d’Italie représentent l’essentiel des ventes tandis qu’en légumineuses fourragères, c’est la luzerne qui représente les principaux volumes de vente. La progression du trèfle violet depuis 1992 s’explique par l’utilisation de cette espèce dans les mélanges destinés à la jachère. Les volumes des ventes sont donc susceptibles de suivre les taux de mise en jachère comme semble l’indiquer le fléchissement des ventes sur la campagne 1995/96.

    8. Les semences fourragères Semences fourragères exportations de luzerne La luzerne est la principale espèce pour les exportations de semences Vers les pays du Sud de l’Europe Marchés fluctuants Les exportations de semences fourragères sont faibles en volume et ne concernent pratiquement que la luzerne. Les volumes des exportations pour cette espèce varient, selon les années, de 15 à 45 000 quintaux. Ces fluctuations sont directement liées à l’activité du marché de la semence de luzerne dans les pays du Sud de l’Europe où se trouvent les marchés des semences de luzerne produites en France. Les marchés ont été obtenus grâce à la qualité des semences produites en France et à leur prix de revient. Les conditions climatiques françaises, en particulier dans le Centre-Ouest, Pays de Loire et Poitou-Charentes, permettent de combiner des niveaux de production attractifs pour les agriculteurs multiplicateurs et des bonnes qualités germinatives des graines produites. Il faut également noter que ces volumes représentent des volumes financiers importants en valeur absolue et contribuent à l’équilibre financier de ce secteur d’activité. En luzerne, la France constitue le premier exportateur européen et l’un des premiers mondiaux, le premier client étant l’Italie. L’évolution des ventes en France montre une forte croissance du ray-gras anglais, en particulier en raison de l’augmentation des ventes en gazons qui représente aujourd’hui 50% des volumes de vente pour cette espèce. Les volumes vendus en légumineuses sont stables depuis 1990 après une forte diminution. Les volumes en ray-grass d’Italie sont très fluctuants, cette espèce étant utilisée comme appoint en fonction des stocks fourragers des exploitations.Les exportations de semences fourragères sont faibles en volume et ne concernent pratiquement que la luzerne. Les volumes des exportations pour cette espèce varient, selon les années, de 15 à 45 000 quintaux. Ces fluctuations sont directement liées à l’activité du marché de la semence de luzerne dans les pays du Sud de l’Europe où se trouvent les marchés des semences de luzerne produites en France. Les marchés ont été obtenus grâce à la qualité des semences produites en France et à leur prix de revient. Les conditions climatiques françaises, en particulier dans le Centre-Ouest, Pays de Loire et Poitou-Charentes, permettent de combiner des niveaux de production attractifs pour les agriculteurs multiplicateurs et des bonnes qualités germinatives des graines produites. Il faut également noter que ces volumes représentent des volumes financiers importants en valeur absolue et contribuent à l’équilibre financier de ce secteur d’activité. En luzerne, la France constitue le premier exportateur européen et l’un des premiers mondiaux, le premier client étant l’Italie. L’évolution des ventes en France montre une forte croissance du ray-gras anglais, en particulier en raison de l’augmentation des ventes en gazons qui représente aujourd’hui 50% des volumes de vente pour cette espèce. Les volumes vendus en légumineuses sont stables depuis 1990 après une forte diminution. Les volumes en ray-grass d’Italie sont très fluctuants, cette espèce étant utilisée comme appoint en fonction des stocks fourragers des exploitations.

    9. Les semences fourragères Semences fourragères Part des variétés inscrites en France dans les ventes en 2001-2002

    10. Les semences fourragères L’émergence des ventes de mélanges fourragers Rendue possible par l’évolution de la réglementation française en 2004 Sur la campagne 2005-06, les ventes de mélanges représentent 17% des ventes d’espèces fourragères Les variétés inscrites au catalogue officiel français contribuent à 81% du tonnage en mélange En 2005-06, les principales espèces introduites en mélanges sont le ray-grass anglais, le dactyle, la fétuque des prés, la fétuque élevée et le trèfle blanc.

    11. Les semences fourragères Les surfaces en multiplication

    12. Les semences fourragères Les surfaces en multiplication évolution dans le temps

    13. Les semences fourragères Les surfaces en multiplication

    14. Les semences fourragères Les surfaces en multiplication

    15. Les semences fourragères Les surfaces en multiplication

    16. Les semences fourragères Forte augmentation de la productivité grainière en France

    17. Les semences fourragères Des espèces produites dans les zones les plus favorables exemple du ray-grass anglais

    18. Les semences fourragères Des espèces produites dans les zones les plus favorables exemple de la luzerne

    19. Les semences fourragères Ces surfaces sont essentiellement concentrées dans le Centre-Ouest de la France et en particulier le Val de Loire ainsi qu’en Champagne. Cette concentration régionale s’explique par les conditions pédo-climatiques favorables pour l’une ou l’autre des espèces fourragères et par la spécialisation des agriculteurs-multiplicateurs, des entreprises semencières et le développement d’outils industriels conséquents dans ces régions permettant le triage des graines, leur nettoyage et le conditionnement. Cette localisation correspond aussi à des stratégies permettant des mises en marchés de graines dans les mois qui suivent la récolte (implantation de prairies en automne) limitant d’autant les coûts de stockage. Les zones de production de semences ont évolué pour se concentrer dans les régions ayant le plus fort potentiel agronomique et chez des agriculteurs spécialisés à forte technicité. La première région de production de semences fourragères et à gazons est la Région Pays de Loire. En graminées, la Picardie et Champane-Ardennes sont les autres grandes régions de production alors qu’en luzerne, il s’agit du Sud-Ouest et du Sud-Est. Cette production bénéficie d’une aide couplée.Ces surfaces sont essentiellement concentrées dans le Centre-Ouest de la France et en particulier le Val de Loire ainsi qu’en Champagne. Cette concentration régionale s’explique par les conditions pédo-climatiques favorables pour l’une ou l’autre des espèces fourragères et par la spécialisation des agriculteurs-multiplicateurs, des entreprises semencières et le développement d’outils industriels conséquents dans ces régions permettant le triage des graines, leur nettoyage et le conditionnement. Cette localisation correspond aussi à des stratégies permettant des mises en marchés de graines dans les mois qui suivent la récolte (implantation de prairies en automne) limitant d’autant les coûts de stockage. Les zones de production de semences ont évolué pour se concentrer dans les régions ayant le plus fort potentiel agronomique et chez des agriculteurs spécialisés à forte technicité. La première région de production de semences fourragères et à gazons est la Région Pays de Loire. En graminées, la Picardie et Champane-Ardennes sont les autres grandes régions de production alors qu’en luzerne, il s’agit du Sud-Ouest et du Sud-Est. Cette production bénéficie d’une aide couplée.

    20. Les semences fourragères Répartition sur le territoire de la production de semences fourragères en 2004

    21. Les semences fourragères Le flux variétal Le renouvellement des variétés s’est accéléré au cours des dernières années Chez la plupart des espèces, un petit nombre de variétés assure une part très importante du marché Ray-grass anglais Dactyle Luzerne

    22. Les semences fourragères Contribution des variétés au marché: ray-grass anglais

    23. Les semences fourragères Contribution des variétés au marché: dactyle

    24. Les semences fourragères Contribution des variétés au marché: luzerne

    25. Les semences fourragères Marché mondial des semences fourragères à l’export Second marché à l’export en valeur en raison des facilités techniques de transport La FIS créée en 1924 n’a concerné que les semences fourragères jusqu’en 1950

    26. Les semences fourragères Semences fourragères Questions Développement des semences fermières (20% en RGI) Commercialisation des mélanges fourragers. Directive 98/95/CE modifiant la directive 66/401/CEE. Dérogation à l’application de cette directive jusqu’en février 2004 à la demande des professionnels Dans le cadre de la réforme de la PAC proposée en 2003, ces aides seront intégrées au soutien historique aux exploitations Les semences sont produites dans le cadre de contrats de production de semences. Pour chaque récolte des prix de référence en vue d’arbitrage sont négociés. En cas d’absence d’accord, les prix sont alors le fruit d’un engagement professionnel des établissements producteurs. Le prix payé à l’agriculteur inclut des aides issues du FEOGA. Ces aides peuvent représenter une part substantielle du prix payé à l’agriculteur. Dans le cadre d’un marché mondial ouvert, avec des volumes d’échanges importants, il est intéressant de comparer les prix payés aux agriculteurs dans les différentes zones de production. Cette comparaison est difficile pour certaines espèces pour lesquelles on manque d’identification claire et où l’on a différents types de qualités de semences produites. Elle est par contre possible en luzerne. Dans la zone Pacific North West des Etats-Unis, les prix payés aux agriculteurs multiplicateurs en 1999 varient de 1.15 à 1.4 US$/lb (2.53 à 3.08 US$/kg) pour les variétés de dormance 2 à 5 (la dormance des variétés flamandes cultivées en France est 4-5) et de 1.6 à 1.9 US$/lb (3.52 à 4.19 US$/kg) pour les variétés non dormantes (dormance 8 à 10) (données communiquées par John Reich, Cal West, CA, USA). La compétitivité des productions européennes semble donc très bonne, à l’échelle mondiale. En 2002, la Commission européenne a décidé de plafonner à 100 M.Euros le volume total d’aides accordées à ce secteur, avec une co-responsabilité des différents pays européens. Dans des proportions beaucoup plus faibles que chez les espèces autogames, on assiste au développement de l’utilisation de semences fermières chez les espèces fourragères. Le ray-grass d’Italie est de loin l’espèce la plus concernée. Dans une moindre mesure, on retrouve cette pratique chez le ray-grass anglais et la luzerne. Le taux d’utilisation de semences fermières n’est pas estimée avec précision mais il pourrait atteindre 20% chez le ray-grass d’Italie (J.D. Arnaud, GNIS, comm. pers.). Les raisons présidant au développement de ces pratiques sont les mêmes que sur les grandes cultures, à savoir le coût des semences et le développement du triage à façon. Comme chez les autres espèces concernées, la réflexion en cours sur les semences fermières et la rétribution des obtenteurs devrait permettre d’apporter des réponses à cette situation. Chez les espèces fourragères, les produits commercialisées sont des variétés pures, alors qu’en gazons, on commercialise des mélanges de variétés inscrites, les noms des variétés présentes dans le mélange ainsi que le taux d’incorporation étant inscrit sur le produit commercialisé. A l’initiative de pays d’Europe du Nord, il existe à ce jour, à l’échelle européenne, une pression très forte en vue de l’autorisation de la commercialisation de mélanges chez les espèces fourragères. La profession semencière française s’y oppose pour le moment à l’unanimité et bénéficie d’une dérogation jusqu’en février 2004. Les questions que pose la commercialisation des mélanges sont nombreuses. Elles sont d’une part d’ordre légal : certification, protection des droits des obtenteurs, des droits des utilisateurs (qualité des différentes variétés présentes dans un mélange, exactitude des taux d’incorporation, risque de présence de variétés de mauvaise valeur agronomique). Elles sont d’autre part d’ordre technique. Comment se comportent les mélanges, en fonction de la diversité du matériel inclus ? Faut-il limiter les mélanges à des mélanges intra-spécifiques ? Quelles sont les bases physiologiques qui président à la constitution d’un mélange en vue d’atteindre certains objectifs de production, de qualité, de pérennité ? Très peu d’éléments sont disponibles sur ces questions.Les semences sont produites dans le cadre de contrats de production de semences. Pour chaque récolte des prix de référence en vue d’arbitrage sont négociés. En cas d’absence d’accord, les prix sont alors le fruit d’un engagement professionnel des établissements producteurs. Le prix payé à l’agriculteur inclut des aides issues du FEOGA. Ces aides peuvent représenter une part substantielle du prix payé à l’agriculteur. Dans le cadre d’un marché mondial ouvert, avec des volumes d’échanges importants, il est intéressant de comparer les prix payés aux agriculteurs dans les différentes zones de production. Cette comparaison est difficile pour certaines espèces pour lesquelles on manque d’identification claire et où l’on a différents types de qualités de semences produites. Elle est par contre possible en luzerne. Dans la zone Pacific North West des Etats-Unis, les prix payés aux agriculteurs multiplicateurs en 1999 varient de 1.15 à 1.4 US$/lb (2.53 à 3.08 US$/kg) pour les variétés de dormance 2 à 5 (la dormance des variétés flamandes cultivées en France est 4-5) et de 1.6 à 1.9 US$/lb (3.52 à 4.19 US$/kg) pour les variétés non dormantes (dormance 8 à 10) (données communiquées par John Reich, Cal West, CA, USA). La compétitivité des productions européennes semble donc très bonne, à l’échelle mondiale. En 2002, la Commission européenne a décidé de plafonner à 100 M.Euros le volume total d’aides accordées à ce secteur, avec une co-responsabilité des différents pays européens. Dans des proportions beaucoup plus faibles que chez les espèces autogames, on assiste au développement de l’utilisation de semences fermières chez les espèces fourragères. Le ray-grass d’Italie est de loin l’espèce la plus concernée. Dans une moindre mesure, on retrouve cette pratique chez le ray-grass anglais et la luzerne. Le taux d’utilisation de semences fermières n’est pas estimée avec précision mais il pourrait atteindre 20% chez le ray-grass d’Italie (J.D. Arnaud, GNIS, comm. pers.). Les raisons présidant au développement de ces pratiques sont les mêmes que sur les grandes cultures, à savoir le coût des semences et le développement du triage à façon. Comme chez les autres espèces concernées, la réflexion en cours sur les semences fermières et la rétribution des obtenteurs devrait permettre d’apporter des réponses à cette situation. Chez les espèces fourragères, les produits commercialisées sont des variétés pures, alors qu’en gazons, on commercialise des mélanges de variétés inscrites, les noms des variétés présentes dans le mélange ainsi que le taux d’incorporation étant inscrit sur le produit commercialisé. A l’initiative de pays d’Europe du Nord, il existe à ce jour, à l’échelle européenne, une pression très forte en vue de l’autorisation de la commercialisation de mélanges chez les espèces fourragères. La profession semencière française s’y oppose pour le moment à l’unanimité et bénéficie d’une dérogation jusqu’en février 2004. Les questions que pose la commercialisation des mélanges sont nombreuses. Elles sont d’une part d’ordre légal : certification, protection des droits des obtenteurs, des droits des utilisateurs (qualité des différentes variétés présentes dans un mélange, exactitude des taux d’incorporation, risque de présence de variétés de mauvaise valeur agronomique). Elles sont d’autre part d’ordre technique. Comment se comportent les mélanges, en fonction de la diversité du matériel inclus ? Faut-il limiter les mélanges à des mélanges intra-spécifiques ? Quelles sont les bases physiologiques qui président à la constitution d’un mélange en vue d’atteindre certains objectifs de production, de qualité, de pérennité ? Très peu d’éléments sont disponibles sur ces questions.

    27. Les semences fourragères Semences fourragères Questions – les mélanges Les réticences des professionnels s’expliquent par: Le manque de lisibilité possible des mélanges La disparition des bénéfices liés aux progrès génétiques sur les variétés La difficulté de tester la valeur des mélanges Nécessité d’associer les distributions à la réflexion sur l’évolution de la réglementation (certification, commercialisation) pour protéger les utilisateurs et les sélectionneurs Nécessité de recherche permettant de comprendre puis de prédire le comportement de mélanges à partir de la valeur de ses constituants

    28. Les semences fourragères Semences fourragères Questions – les aides Les aides aux producteurs de semences: Aide FEOGA à la production Variable selon les espèces Renégociation annuellement A partir de 2002, plafonnement des aides à 100 M€ avec co-responsabilité en cas de dépassement Réforme PAC actée en 2003: intégration des aides FEOGA dans les références historiques des exploitations; découplage total pour l’ensemble des espèces fourragères

    29. Les semences fourragères Semences fourragères Questions Pourquoi les considérer comme partie intégrante de la chaîne Production de fourrages - Utilisation par les ruminants ? Peut-on traiter les semences comme une question indépendante ? Peut-on voir se développer une politique volontariste des semenciers français (et européens) à l’échelle internationale ? Conquête de marchés émergents ? Quelles conséquences pour la recherche ? A la différence des fourrages qui sont consommées sur l’exploitation ou dans un voisinage très proche (à l’exception de la luzerne déshydratée), les semences peuvent voyager sur des distances importantes. L’étude du secteur européen montre toutefois que l’essentiel des semences produites en Europe de 15 est utilisé sur le continent européen et que le volume des importations est très faible, à l’exception du trèfle blanc. Les semences fourragères constitue un matériau peu pondéreux, sec, d’un stockage et d’un transport facile. Ceci explique sans aucun doute la place des semences fourragères dans les échanges mondiaux de semences. On peut alors se poser la question de la faisabilité d’une politique volontariste de développement d’une filière à l’échelle européenne ou à l’échelle plus réduite de la France. Une telle question est totalement justifiée par l’évidence d’un impact immédiat réel de toute politique concertée volontariste (cas du ray-grass anglais depuis 1985). Ceci aurait bien évidemment des implications sur les problématiques de recherche. Les aspects production de semences sur les espèces fourragères font l’objet de très peu d’études scientifiques, les travaux étant essentiellement conduits par des instituts techniques inter-professionnels, les interventions de la recherche étant très ponctuelles. Les questions posées sont multiples : génétique de la production de semences, agro-physiologie de la production de semences et en particulier les questions du transfert des assimilats au cours de la phase de remplissage (les modèles développés sur céréales n’étant pas directement transposables sur graminées fourragères), parasitisme, physiologie de la semence et phénomènes de dormance. La question serait alors posée de savoir s’il faut développer à l’échelle française ou européenne une recherche en totalité dévolue aux semences fourragères. Cela conduit d’une façon plus large à s’interroger sur le statut des semences fourragères et en particulier sur la façon de les traiter dans la filière Fourrages. Doit-on les considérer comme une étape préliminaire de l’implantation des fourrages qui ne sont eux-mêmes que des produits intermédiaires destinés à la production de lait, de viande (ou éventuellement de paysages) ? Ou bien, peut-on les considérer comme un produit final en soi, ayant sa propre valeur marchande et pour lequel tout progrès (en production, en coût de production ou en qualité) peut conduire à occuper une position plus forte sur un marché national ou international ? A ce jour, c’est toujours l’option 1 qui a été retenue. Doit-on poursuivre dans cette voie ?A la différence des fourrages qui sont consommées sur l’exploitation ou dans un voisinage très proche (à l’exception de la luzerne déshydratée), les semences peuvent voyager sur des distances importantes. L’étude du secteur européen montre toutefois que l’essentiel des semences produites en Europe de 15 est utilisé sur le continent européen et que le volume des importations est très faible, à l’exception du trèfle blanc. Les semences fourragères constitue un matériau peu pondéreux, sec, d’un stockage et d’un transport facile. Ceci explique sans aucun doute la place des semences fourragères dans les échanges mondiaux de semences. On peut alors se poser la question de la faisabilité d’une politique volontariste de développement d’une filière à l’échelle européenne ou à l’échelle plus réduite de la France. Une telle question est totalement justifiée par l’évidence d’un impact immédiat réel de toute politique concertée volontariste (cas du ray-grass anglais depuis 1985). Ceci aurait bien évidemment des implications sur les problématiques de recherche. Les aspects production de semences sur les espèces fourragères font l’objet de très peu d’études scientifiques, les travaux étant essentiellement conduits par des instituts techniques inter-professionnels, les interventions de la recherche étant très ponctuelles. Les questions posées sont multiples : génétique de la production de semences, agro-physiologie de la production de semences et en particulier les questions du transfert des assimilats au cours de la phase de remplissage (les modèles développés sur céréales n’étant pas directement transposables sur graminées fourragères), parasitisme, physiologie de la semence et phénomènes de dormance. La question serait alors posée de savoir s’il faut développer à l’échelle française ou européenne une recherche en totalité dévolue aux semences fourragères. Cela conduit d’une façon plus large à s’interroger sur le statut des semences fourragères et en particulier sur la façon de les traiter dans la filière Fourrages. Doit-on les considérer comme une étape préliminaire de l’implantation des fourrages qui ne sont eux-mêmes que des produits intermédiaires destinés à la production de lait, de viande (ou éventuellement de paysages) ? Ou bien, peut-on les considérer comme un produit final en soi, ayant sa propre valeur marchande et pour lequel tout progrès (en production, en coût de production ou en qualité) peut conduire à occuper une position plus forte sur un marché national ou international ? A ce jour, c’est toujours l’option 1 qui a été retenue. Doit-on poursuivre dans cette voie ?

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