1 / 41

Le libéralisme et l’interventionnisme

Le libéralisme et l’interventionnisme.

panthea
Download Presentation

Le libéralisme et l’interventionnisme

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Le libéralisme et l’interventionnisme En tant qu’institution publique, l’État est amené à intervenir sur le plan économique pour corriger ou compléter le jeu des marchés et plus généralement, pour conduire une politique économique. Il intervient dans l’économie dans des domaines, sous des modalités et à des degrés divers . La politique économique vise ainsi, d’une part à créer les conditions d’un meilleur fonctionnement du système économique, d’autre part à en réguler l’activité à court terme, en vue d’une croissance forte et régulière, sans déséquilibres macro économiques tels que le chômage et l’inflation.

  2. Rappel : La place de l’Etat dans la vie économiquerevoir chapitre 1ère : La place de l’Etat dans l’économie

  3. Les degrés d’intervention de l’État dans l’économie

  4. L’État Les Libéraux et les Keynésiens sont à l'origine de deux conceptions de l'État dans l'économie Lecture doc 1 page 198 Lecture doc 2 page 198 • Capitalisme libéral : • XIX e siècle : État Gendarme • Le rôle de l'État se limite à : • La défense • La justice • La police • Un service public minimum • Capitalisme interventionniste : • XX e siècle : État Providence • L'État intervient dans de nombreux domaines : • Politique économique • Sécurité sociale • Vote de lois de nationalisations

  5. Plusieurs approches s’opposent au sujet du degré souhaitable de l’intervention de l’État, de la simple mise en place d’un cadre institutionnel assurant un fonctionnement normal des marchés (conception libérale) à l’exercice d’une régulation active de l’économie (conception interventionniste).

  6. Les degrés d’intervention de l’État dans l’économie La conception libérale En principe, les libéraux ne reconnaissent aucune activité économique à l’État, qui doit avoir un rôle minimal (« État minimal ») et se limiter aux fonctions « régaliennes » (activités principales) que sont le maintien de l’ordre (la police), la justice et la défense nationale. L’État a aussi pour rôle de veiller au respect des règles de fonctionnement de l’économie de marché et donc de faire respecter la concurrence (« État gendarme »).

  7. La conception interventionniste L’analyse keynésienne se situe dans l’économie de marché. Elle ne correspond ni à une volonté de toute-puissance de l’État ni à un dirigisme. Keynes a montré que le capitalisme libéral débouchait automatiquement sur le sous-emploi des facteurs de production, dont le travail. Ainsi s’explique l’existence du chômage. Il a souligné l’impuissance, à court terme, du marché lors d’une crise économique persistante. Dans ces conditions, seul l’État, qui a une vision macro-économique, peut et doit intervenir pour soutenir la demande, qui s’adresse aux entreprises, pour lutter contre le sous-emploi. L’État dispose d’un ensemble de moyens pour agir comme son budget (revoir 1ère), la fiscalité, les taux d’intérêt, les subventions, l’action sur les revenus… L'État intervient dans de nombreux domaines : politique économique, sécurité sociale, vote de lois de nationalisations

  8. Les fonctions actuelles de l’Etat • Lecture document 6 page 92 L’affectation des ressources : les dépenses publiques financent les services publics La redistribution : les recettes en provenance des impôts sont reversés aux citoyens en fonction de leurs besoins. La régulation : l’intervention de l’Etat est destinée à soutenir l’activité économique et à favoriser le rétablissement des grands équilibres.

  9. Les interventions de l’État sous contrainte La politique budgétaire et le Pacte de stabilité et de croissance Lecture document 8 page 201

  10. Les interventions de l’État sous contrainte La politique budgétaire et le Pacte de stabilité et de croissance Lecture document 8 page 201 La politique budgétaire de la France est, au même titre que celles des autres pays de la zone euro, contrainte par le Pacte de stabilité et de croissance. Ce dernier impose aux pays concernés de ne pas avoir un déficit public qui dépasse 3 % du PIB (déficit public = déficit des administrations publiques État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale). Cette règle a été instituée pour permettre la coordination des politiques budgétaires et éviter les déficits excessifs. Elle est actuellement suspendue pour aider les pays membres à surmonter la crise.

  11. Les interventions de l’État sous contrainte La politique de la concurrence et les tribunaux La politique de la concurrence de la France est également contrainte. Les pays de l’Union européenne doivent respecter un certain nombre de règles communautaires qui se situent dans la logique du marché commun. Une concurrence ne peut être équitable si certains pays subventionnent leurs entreprises et d’autres pas. Dans ce cadre, les aides d’État sont soumises à une réglementation très stricte. Un État qui souhaite accorder une aide à une ou plusieurs entreprises doit préalablement obtenir l’accord de la Commission européenne. Si un État ne se conforme pas à cette procédure, il pourra être sanctionné par la juridiction compétente, à savoir la Cour de justice de Luxembourg.

  12. Les interventions de l’État sous contrainte La politique monétaire et la BCE La politique monétaire, et donc le pouvoir de création des euros, appartient à la Banque centraleeuropéenne. La BCE, Banque centrale unique des 17 pays qui ont adopté l’euro, est indépendante à l’égard du pouvoir politique. Les gouvernements des douze États qui composent la zone euro ne peuvent pas agir sur la politique monétaire. Ils doivent respecter le pacte de stabilité.

  13. La politique économique La politique économique exprime les choix et les modalités d’action mis en œuvre par l’Etat. Elle a pour ambition de faire évoluer les structures et de répondre aux problèmes de conjoncture. La conception d’une politique économique suppose la définition d’objectifs et la manipulation d’instruments en vue de leur réalisation.

  14. La politique économique Ensemble de décisions prises par l’Etat afin d’ atteindre, à l’aide de divers instruments, les objectifs qu’il s’est fixé. Lecture document 14 page 203 Objectifs à court terme = Politique conjoncturelle Objectifs à long terme = Politique structurelle

  15. Politique conjoncturelle Politique structurelle • Parmi les décisions suivantes, distinguez celles qui appartiennent à la politique conjoncturelle de celles qui appartiennent à la politique structurelle : • Privatisation d'une grande entreprise ; • Création de laboratoires universitaires de recherche ; • Baisse des taux d'intérêt pour relancer l'activité économique ; • Construction d'une ligne de TVG La politique conjoncturelle correspond à la mise en œuvre de l’action de l’Etat pour orienter l’activité économique La politique structurelle vise à agir sur les structures de l’économie et à modifier son fonctionnement Privatisation d'une grande entreprise ; Création de laboratoires universitaires de recherche ; Construction d'une ligne de TVG Baisse des taux d'intérêt pour relancer l'activité économique

  16. Politique conjoncturelle Politique structurelle Ses objectifs : Protection de l’environnement = Politique de l’environnement Sécurité de l’approvisionnement en énergie = Politique énergétique Renforcement et amélioration de l’industrie = Politique industrielle Faire respecter la concurrence = Politique de la concurrence Etc…..

  17. Politique conjoncturelle Lecture document 11 page 202 Ses objectifs : Le plein emploi La stabilité du niveau général des prix La croissance économique L’équilibre des échanges extérieurs Ils permettent de tracer le carré magique de Kaldor qui est une représentation graphique permettant de visualiser la situation économique à partir de 4 indicateurs Le taux de chômage Le taux d’inflation Le taux de croissance du PIB Le solde de la balance des transactions courantes en % du PIB Ces 4 objectifs sont difficiles à atteindre

  18. Politique conjoncturelle Observation document 15 page 203 Ses instruments : La politique budgétaire qui influence l’activité économique par le biais du budget de l’Etat La politique monétaire qui influence l’activité économique selon les variations du taux d’intérêts directeur de la BCE • La politique budgétaireest mise en place par les pouvoirs publics pour influer sur l’activité économique en faisant varier les recettes et les dépenses budgétaires. Il s’agit d’utiliser le budget de l’État pour agir sur l’activité économique (revoir cours 1ère).

  19. Politique conjoncturelle Observation document 15 page 203 Ses instruments : La politique budgétaire qui influence l’activité économique par le biais du budget de l’Etat La politique monétaire qui influence l’activité économique selon les variations du taux d’intérêts directeur de la BCE • La politique monétaire est conduite par la Banque centraleeuropéenne (cas de la zone euro), qui intervient par la fixation d’un taux d’intérêt directeur (revoir thème 1 terminale)

  20. Politique conjoncturelle La politique conjoncturelles de relance Ses orientations traditionnelles : La politique de relance a pour objectifs la stimulation de la croissance économique et la lutte contre le chômage . • Ses principaux moyens sont : • le déficit budgétaire (hausse des dépenses publiques, baisse de la pression fiscale) • La baisse des taux d’intérêts • Le développement des revenus des ménages Lecture document 16 page 204

  21. Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance

  22. Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance

  23. Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance

  24. Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance

  25. Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance

  26. Politique conjoncturelle Ses orientations traditionnelles : Lecture document 15 page 204 La politique conjoncturelle de rigueur La politique de rigueur privilégie la lutte contre la hausse du niveau général des prix (l’inflation). • Elle utilise principalement : • L’équilibre budgétaire voir l’équilibre en limitant les dépenses publiques et ou une hausse de la pression fiscale. • La hausse des taux d’intérêts pour limiter la création monétaire

  27. ■ Essayons de comprendre le choix d’une politique de rigueur

  28. ■ Essayons de comprendre le choix d’une politique de rigueur

  29. ■ Essayons de comprendre le choix d’une politique de rigueur

  30. ■ Essayons de comprendre le choix d’une politique de rigueur

  31. Politique conjoncturelle La politique économique depuis les années 80 • Politiques mixtes : • Politique monétaire restrictive • Politique budgétaire accommodante • Et inversement

  32. Quelles peuvent être les conséquences d’une politique de relance sur la balance des transactions courantes, lorsque l’économie est ouverte et qu’elle est très dépendante de ses échanges extérieurs ? Une politique de relance dans le cadre d’une économie ouverte et très dépendante de ses échanges extérieurs risque de détériorer sa balance des transactions courantes. Une politique de relance => les importations et comme, à court terme, les exportations ne peuvent pas augmenter dans les mêmes proportions => du déficit extérieur.

  33. Lutter contre le chômage risque d’aggraver l’inflationLutter contre l’inflation risque d’aggraver le chômage

More Related