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LES VIRUS

LES VIRUS. Louise GAZAGNE Praticien Hygiéniste CH BEZIERS. DIMENSIONS DES MICROORGANISMES. Levures. Parasite. UN PEU D’HISTOIRE. Fin du XIX e siècle Pasteur and Co démontrent :  que les virus peuvent atteindre les végétaux, les animaux, l’homme

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Presentation Transcript


  1. LES VIRUS Louise GAZAGNE Praticien Hygiéniste CH BEZIERS IFSI 09.10.06

  2. DIMENSIONS DES MICROORGANISMES Levures Parasite IFSI 09.10.06

  3. UN PEU D’HISTOIRE Fin du XIXe siècle Pasteur and Co démontrent :  que les virus peuvent atteindre les végétaux, les animaux, l’homme  qu’ils sont invisibles au microscope optique  qu’ils provoquent des affections transmissibles en série Les virus peuvent infecter un très grand nombre d’espèces différentes : insectes, algues, champignons, bactéries Plus de 200 espèces sont reconnues pathogènes pour l’homme IFSI 09.10.06

  4. DEFINITION 4 critères fondamentaux les définissent :  un virus ne contient qu’un type d’acide nucléique soit de l’ARN soit de l’ADN il se reproduit à partir de son matériel génétique et par réplication (pas de division par scissiparité comme les bactéries, pas de mitose comme les cellules eucaryotes)  ils sont doués de parasitisme intracellulaire absolu  les virus ont une structure spécifique qui les oppose aux êtres vivants à structure cellulaire IFSI 09.10.06

  5.  2 éléments constants : le génome = acide nucléique la capside = nature protéique LA NUCLEOCAPSIDE qui entoure et protège le génome  1 élément inconstant : une enveloppe ou peplos    STRUCTURE IFSI 09.10.06

  6. LA NUCLEOCAPSIDE LE GENOME  Il est formé d’ADN ou d’ARN mono ou bicaténaires, circulaires ou linéaire pour les virus à ARN, parfois segmentés (virus de la grippe)  Capacité de codage = quelques unités à quelques centaines de gènes LA CAPSIDE  Elle protège le génome, elle peut porter des récepteurs cellulaires, c’est une structure polymérisée constituée de la répétition d’une ou de quelques sous-unités protéiques IFSI 09.10.06

  7. LA NUCLEOCAPSIDE LA CAPSIDE  Elle se présente sous 2 formes : nucléocapside à symétrie hélicoïdale : les sous-unités (capsomères) forment un manchon autour de l’acide nucléique, l’ensemble constitue un tubule  nucléocapside icosaédrique à symétrie cubique IFSI 09.10.06

  8. MORPHOLOGIE DES VIRUS IFSI 09.10.06

  9. MORPHOLOGIE DES VIRUS Filament ARN Capsomère Capsomère ARN Virus à symétrie hélicoïdale (virus de la mosaïque du tabac) IFSI 09.10.06

  10. L’ENVELOPPE  Elle n’existe que chez certains virus : les virus enveloppés par opposition aux virus nus dépourvus d’enveloppe  Elle provient de la cellule hôte : soit de la membrane nucléaire soit de membranes intra-cytoplasmiques (appareil de Golgi, réticulum endoplasmique) soit de la membrane cytoplasmique IFSI 09.10.06

  11. L’ENVELOPPE  Elle est très sensible à divers agents physico-chimiques (détergents, éther, ...), à la chaleur …  Elle ne constitue pas un élément de protection supplémentaire. Au contraire, elle fragilise le virus  Les virus enveloppés ne persistent pas ou peu dans le milieu extérieur. Ils ne sont pas retrouvés dans les selles (détruits par les sels biliaires). Leur transmission résulte de contacts directs, immédiats et rapprochés entre individus IFSI 09.10.06

  12. MORPHOLOGIE DES VIRUS ARN Virus à symétrie icosaédrique enveloppé (virus de l’immunodéficience humaine) IFSI 09.10.06

  13. 50 nm 200 nm MORPHOLOGIE DES VIRUS Microscopie électronique Rotavirus Virus de la rage IFSI 09.10.06

  14. MORPHOLOGIE DES VIRUS Microscopie électronique Réovirus Bactériophage IFSI 09.10.06

  15. REPLICATION DES VIRUS Les virus sont des parasites intracellulaires absolus  multiplication uniquement à l’intérieur d’une cellule  utilisation des voies métaboliques de la cellule à leur profit, ex : les enzymes cellulaires (économie d’information génétique)  mais, ils doivent synthétiser des enzymes virales inconnues de la cellule et nécessaires à leur propre réplication  ces enzymes virales = cibles potentielles pour une chimiothérapie anti-virale. IFSI 09.10.06

  16. REPLICATION DES VIRUS  Attachement à la cellule hôte par des protéines virales (ex : hémagglutinine de la grippe) à un récepteur spécifique cellulaire  Pénétration : pour les virus nus, par endocytose, pour les virus enveloppés par fusion de l’enveloppe virale avec la membrane cellulaire  Décapsidation : libération de l’acide nucléique IFSI 09.10.06

  17. REPLICATION DES VIRUS  Réplication : le virus réplique et traduit son information génétique à l’aide ou non des enzymes cellulaires  Assemblage maturation : l’acide nucléique + les protéines synthétisés s’assemblent = nucléocapside  Libération :  les virus nus = lyse de la cellule hôte  les virus enveloppés = bourgeonnement de la nucléocapside à travers la membrane cellulaire (elle-même modifiée par adjonction de protéines virales) IFSI 09.10.06

  18. attachement pénétration décapsidation réplication assemblage maturation libération bourgeonnement ADN ou ARN viral duplication enzymes cellulaires Enzymes virales ou cellulaires fusion lyse ARNm transcription endocytose traduction lyse Protéines de la capside CELLULE HÔTE REPLICATION DES VIRUS IFSI 09.10.06

  19. LES INTERACTIONS VIRUS-CELLULE  interaction la plus fréquente = infection lytique productive  autre type d’interaction moins fréquent = l’infection abortive : pénétration du virus puis arrêt de la multiplication (pas de production de virus)  infection persistante : la cellule infectée continue de vivre en hébergeant un virus dont le niveau d’expression est variable : latent (pas de production de virus), ou infection chronique productive. IFSI 09.10.06

  20. LES INTERACTIONS VIRUS-CELLULE  infection transformante : intégration du génome viral dans le génome de la cellule. Cette cellule transformée acquiert de nouvelles caractéristiques morphologiques et biologiques :  de la vitesse de croissance, perte de l’inhibition de contact, immortalisation. L’infection transformante est à la base du processus d’oncogénèse virale. IFSI 09.10.06

  21. PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS VIRALES Réservoir de virus et transmission  Pour la plupart des virus l’aire de diffusion est mondiale et le principal réservoir est l’homme  La transmission peut se faire par rapport direct (entre 2 individus) ou indirect (par l’intermédiaire du milieu extérieur) :  virus fragiles (enveloppés) : contact étroit  virus résistants (nus) : contact étroit mais aussi viables dans les eaux usées, les rivières, les piscines. IFSI 09.10.06

  22. PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS VIRALES Voies de pénétration du virus  Tractus respiratoire  Tractus digestif  Peau  Conjonctive  Tractus génital  Infection du fœtus (à l’occasion d’une virémie maternelle pendant la grossesse) : voie transplacentaire IFSI 09.10.06

  23. PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS VIRALES Dissémination du virus dans l’organisme  Soit infection localisée : multiplication dans les cellules de la porte d’entrée (grippe)  Soit pour rejoindre son organe cible, le virus passe par le torrent sanguin (virémie)  Attention aux phases virémiques prolongées : transfusions, accidents d’exposition au sang APPLIQUER LES PRECAUTIONS STANDARD IFSI 09.10.06

  24. PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS VIRALES Période d’incubation = période comprise entre l’entrée du virus dans l’organisme et les premiers signes cliniques  Courte pour les maladies localisées : 1 à 5 jours (grippe)  Plus longue quand le virus doit disséminer avant d’atteindre son tissu-cible : 10 à 20 jours (rougeole, varicelle, rubéole …)  Importance de la phase d’incubation car le malade est déjà contagieux IFSI 09.10.06

  25. PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS VIRALES Excrétion du virus Elle conditionne la contamination du milieu extérieur et celles des autres individus respiratoire : toux, éternuements (rougeole, grippe, …) salive : les baisers, les doigts et les objets (chez les enfants) : Epstein Barr Virus, rage, oreillons... peau : vésicules, verrues digestif : selles (hépatite A, rotavirus …) contamination de l’eau ... urine : oreillons, rubéole, rougeole, hépatite B, … sperme : hépatite B, HIV … lait : HIV, oreillons ... IFSI 09.10.06

  26. LES PRIONS IFSI 09.10.06

  27. Encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) Caractéristiques Maladies animales et humaines caractérisées par :  Une phase d’incubation très longue ++++++  Évolution constamment fatale  Des lésions particulières du système nerveux central (SNC) : apparition de « trous » au niveau du cerveau, rappelant l’aspect d’une éponge PRION =Proteinaceous Infectious ONly IFSI 09.10.06

  28. CHEZ L’ANIMAL La tremblante du mouton ou scrapie connue depuis le XVIIe assez répandue et considérée comme non transmissible à l’homme L’encéphalopathie spongiforme bovine ou « maladie de la vache folle » identifiée en GB en 1986 et considérée comme transmissible à l’homme en 1996 (farines animales) IFSI 09.10.06

  29. CHEZ L’HOMME Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) Découverte en 1920, 1,4 cas/million d’habitants et par an (80 à 90 cas annuels) :  formes sporadiques (85% des cas)  formes familiales (10% des cas) : anomalie génétique  formes iatrogènes (5%) dues à des pratiques de soins défectueuses : intervention neurochirurgicales, hormone de croissance extractive Nouveau variant de la Maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) Transmission de la « maladie de la vache folle » à l’homme (fin 2001, 106 cas en GB) en France depuis le recensement : 13 cas IFSI 09.10.06

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  31. LES PRIONS  origine des ESST = en grande partie inconnue  maladie = déformation d’une protéine normalement présente dans l’organisme : la protéine PrP  la forme anormale de cette protéine (PrPSc ou PrP-res) peut être introduite accidentellement dans l’organisme ou apparaître spontanément  la PrP-res transforme les PrP normales en molécules pathologiques  la PrP-res s’accumule dans le SNC entraînant la mort des cellules nerveuses La protéine prion serait l’agent responsable de ces maladies. IFSI 09.10.06

  32. MODE DE TRANSMISSION DES ESST Les ESST sont des maladies transmissibles dans certaines conditions :  plus facile au sein d’une même espèce (effet barrière des espèces)  transmission plus facile quand l’agent est introduit directement dans le cerveau  certains facteurs génétiques influencent la sensibilité  l’agent de l’ESB est celui qui franchit le plus facilement la barrière d’espèce et la barrière digestive  l’agent responsable de ces maladies est très résistant aux procédés habituels de destruction des microorganismes. IFSI 09.10.06

  33. PROCEDES DE DESTRUCTION EFFICACES  Chaleur humide (au moins 134°C 18 minutes)  Solutions concentrées d’eau de Javel  Solutions concentrées de Soude IFSI 09.10.06

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