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LES VACCINS CONTRE LES MALADIES A VIRUS HUMAINS

LES VACCINS CONTRE LES MALADIES A VIRUS HUMAINS. Fabrice GEOFFROY, Sanofi-Pasteur. PLAN DE L’EXPOSE. INTRODUCTION GENERALITES Schéma général de production d’un vaccin viral Contrôle qualité d’un principe actif Les différentes catégories de vaccins LES PRINCIPAUX VACCINS VIRAUX

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LES VACCINS CONTRE LES MALADIES A VIRUS HUMAINS

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  1. LES VACCINS CONTRE LES MALADIESA VIRUS HUMAINS Fabrice GEOFFROY, Sanofi-Pasteur

  2. PLAN DE L’EXPOSE • INTRODUCTION • GENERALITES • Schéma général de production d’un vaccin viral • Contrôle qualité d’un principe actif • Les différentes catégories de vaccins • LES PRINCIPAUX VACCINS VIRAUX • Contre la Poliomyélite IPV & OPV • Contre la Grippe • Contre la Rougeole • Contre la Rubéole • Contre l’Hépatite B • Contre l’Hépatite A • Contre la Rage • LES DERNIERS-NES • Contre le cancer de l’utérus (papillomavirus humain) • Contre les infections à Rotavirus (diarhées du nourisson)

  3. VACCINS CONTRE LES MALADIES A VIRUS (HUMAINS) • POURQUOI DES VACCINS CONTRE LES MALADIES A VIRUS ? • Les virus ne sont pas sensibles aux antibiotiques • Les virus se propagent vite par voie aérienne (Grippe) • Les virus se propagent moyennement vite par voie digestive (Polio) • Les virus se propagent lentement par morsure (Rage) • Les antiviraux existent mais souvent trop tard pour agir ou bien trop toxiques pour être absorbés longtemps

  4. VACCINS CONTRE LES MALADIES A VIRUS (HUMAINS) • Les maladies à virus peuvent être graves pour la plupart, voire mortelles • Certaines maladies virales sont invalidantes pour le long terme • Polio Paralysies • Hépatite BCancers du foie • Les vaccins permettent aux individus d’acquérir des défenses immunitaires spécifiques du virus administré sous forme : • D’anticorps (immunite humorale) : vaccins inactivés, atténués • De lymphocytes T « Tueurs » (immunité cellulaire) : essentiellement vaccins atténués La mémoire immunologique est régulièrement réactivée par les vaccinations de rappel

  5. Lot de semence de travail Lot de semence de travail CULTURE CELLULAIRE CQ Lot de semence de travail Lot de semence primaire Souche virale PROPAGATION VIRALE RECOLTE CQ Cellules et/ou milieu de culture CLARIFICATION ET/OU PURIFICATION Dissociation (détergents sonication) • Vaccins vivants atténués • Vaccins vivants recombinants Inactivation Vaccins à sous unités virales purifiées Vaccins inactivés CQ SCHEMA GENERAL DE PRODUCTION D’UN VACCIN = PRINCIPE ACTIF

  6. CQ Répartition et lyophilisation (éventuelle) PRODUIT REPARTI CQ Conditionnement PRODUIT FINI SCHEMA GENERAL DE PRODUCTION D’UN VACCIN Principe actif Stabilisants Excipient Adjuvants PRODUIT FINAL VRAC

  7. CONTRÔLE QUALITE D’UN PRODUIT VRAC Exemple du virus polio inactivé • CELLULES TEMOINS • Observation • Recherche virus adventices • Identification cellules • Recherche d’agents étrangers • Recherche de mycoplasmes • RECOLTE • Titrage virus Polio • Stérilité bactérienne et fongique • Mycoplasmes • Mycobactéries

  8. CONTRÔLE QUALITE D’UN PRODUIT VRAC Exemple du virus polio inactivé • RECOLTE PURIFIEE • Protéines • Stérilité bactérienne et fongique • Titrage virus Polio • Pureté • PRODUIT VRAC • Protéines • Formol résiduel • Albumine bovine résiduelle • Stérilité bactérienne et fongique • Pureté • Cinétique d’inactivation • Titrage virus Polio • Contrôle d’inactivation

  9. LES DIFFERENTES CATEGORIES DE VACCINS

  10. VACCIN CONTRE LA POLIOMYELITE • LE VIRUS • Virus nu à ARN de la famille des picornaviridae • Très petit ( 20 nm de ) • Très résistant (surtout dans l’eau) • 3 sérotypes 1, 2 et 3 • LA MALADIE • Le plus souvent bénigne (gastro-entérite, syndrome grippal…) • Elle peut prendre des formes graves : paralysies périphériques • Mortelles quand atteint fonction respiratoire • Séquelles motrices définitives • Le risque de maladie apparente dépend du sérotype : • Type 1 : 1/100 à 300 • Type 2 : 1/10 000 • Type 3 : 1/1 500

  11. VACCIN CONTRE LA POLIOMYELITE • EPIDEMIOLOGIE • Source et mode de contamination : • Inter-humaine Oro-fécale (excrétion dans les selles pendant 2 à 6 semaines) • Par pollution des eaux • Fréquence : Importante • Recrudescence saisonnière estivale • Circulation d’autant plus intense que l’hygiène et le niveau de vie sont bas et que la promiscuité est intense • Localisation • France et Europe : pratiquement plus de cas (dernier cas déclaré en France –cas importé- en 1995) • 1996 : 139 cas de paralysie et 16 décès (souche sauvage type 1) en albanie • Dernier cas en Turquie en 1998 • Amériques : plus de cas depuis > 5 ans • Cas très récents en Haïti (VDPV) • Afrique et asie : encore de nombreux cas • OMS envisage éradication de la Polio à l’horizon 2020 • Inscrit dans le PEV • Réseau mondial de surveillance • Rappels à respecter pour les voyageurs lointains

  12. VACCIN CONTRE LA POLIOMYELITE • LES VACCINS • Historique • Virus découvert en 1949 • Salk (formol + ß-propiolactone) • Vaccin inactivé mis au point en 1954 : • Appliqués avec succès de 1955 à 1961 • Arrivée des vaccins vivant atténués (Sabin 1957) • Prépondérant car plus facile à utiliser (voie orale) et beaucoup moins cher. • Vaccin obligatoire en France depuis 1964 • Méthode de fabrication

  13. VACCIN CONTRE LA POLIOMYELITE • Composition et présentation • Inactivé La plupart du temps, ce vaccin est combiné à d’autres valences telles que : • Tetracoq (tetravac) ou DTCP : Diphtérie – Tétanos – Coqueluche – Polio inactivé • Pentacoq (pentavac): Diphtérie – Tétanos – Haemophilus B – Coqueluche – Polio inactivé • Atténué

  14. VACCIN CONTRE LA POLIOMYELITE • SCHEMA D’ADMINISTRATION

  15. VACCIN CONTRE LA GRIPPE • LE VIRUS • Virus enveloppé à ARN de la famille des orthomyxoviridae • Antigène nucleocapsidique caractérisant le type (A, B, C) • 2 glycoprotéines de surface : l’hémagglutinine (H) la neuraminidase (N) • Caractérisent les sous-types H et N • Sont responsables des « glissements » et des « sauts » antigéniques • Nomenclature des souches de grippe (1972) fait intervenir : • Le type • Le lieu de découverte • Le numéro de la souche • L’année • Les sous-types H et N • Exemple : A/SINGAPOUR/1/57 (H2N2)

  16. VACCIN CONTRE LA GRIPPE • LA MALADIE (nommée influenza à Florence au XIVième siècle) • Le plus souvent bénigne (caractérisée par : fièvre, courbatures, maux de tête, rhinites…) • Attention : souvent assimilée à d’autres infections virales (RSV, Rhinovirus…) non virales qui se manifestent sous forme d’un syndrome grippal. • Peut-être mortelle (à cause du virus lui-même ou aux surinfections bactériennes) : • Aux extrémités de la vie (nourrissons, personnes agées), • Chez les sujets fragilisés (traitement immunosuppresseur, affection chronique respiratoire ou cardiaque) • Mortalité variable selon l’ampleur de l’épidémie • Grippe espagnole (1918-1920) : 20 millions de morts (8 millions dus à la guerre 1914-1918) • Morbidité peut-être considérable : 500 à 1000 cas/semaine/100 000 personnes. • Peut représenter 20 à 30 % de la population totale. • Coût socio-économique très important : problème majeur de santé publique • Exemple USA (1968-69) : 51 millions de cas cliniques 30 000 décès 750 millions de $ de dépenses de soins 3,9 milliards de $ de pertes économiques

  17. VACCIN CONTRE LA GRIPPE • EPIDEMIOLOGIE • Source et mode de transmission : • A l’origine par les animaux (porc, cheval, oiseaux) puis inter-humaine par voie aérienne directe, très rapide • Chaque année, le virus peut varier antigéniquement : • Variation peu importante et progressive (glissement antigénique) : le système immunitaire est efficace : épidémies modérées • Variation brutale et importante (saut antigénique) : le système immunitaire n’est pas efficace : pandémie • Les "sauts" concernent uniquement à ce jour le type A • Premier cas de passage à l’homme de la grippe aviaire (A/H5N1) en 1997 à Hong-Kong • Fréquence : • Endémie annuelle majoritairement hivernale • Epidémies modérées tous les 2 à 5 ans (flambée épidémique en France en hiver 1969-1970 : 18000 morts) • Pandémies (échelle mondiale) : (tous les 30 à 50 ans) Grippe espagnole de 1918-1919 La grippe peut s’étendre à tout un pays en quelques semaines

  18. VACCIN CONTRE LA GRIPPE • LE VACCIN • Historique • 1er vaccin antigrippal inactivé (Salk, 1937) • Obligation de réactualiser le vaccin chaque année suite aux dérives antigéniques • Observation des souches prépondérantes en chine : année n-1 • Choix de 3 souches (dont le risque de circulation l’année n est le plus probable) • Janvier année n (CDC – USA) • Mi-Février année n (OMS – Genève) • Et entériné début Mars pour l’Europe • Vaccins fabriqués entre Mai et Juillet année n • Vérifiés en clinique Juin-Juillet année n • Demande AMM et accord des autorités : Aout – Septembre année n • Mise en circuit commercial : Fin septembre année n • Vaccination : Septembre – Novembre année n

  19. VACCIN CONTRE LA GRIPPE • LE VACCIN • Mode de fabrication • Sur œufs embryonnés (jusqu'à 540 000 œufs/jour)  40 millions d'œufs/an • Virus purifié et inactivé • Composition et présentation

  20. VACCIN CONTRE LA GRIPPE • SCHEMA D’ADMINISTRATION • Vaccin efficace à : •  99 % chez l'adulte •  70 à 100 % chez les sujets de plus de 60 ans • Sont à vacciner en priorité : • Les personnes âgées de plus de 60 ans • Les sujets à risque (insuffisants respiratoires et cardiaques, sujets immuno déprimés,…) • Les personnes pouvant transmettre la grippe aux sujets à risque (médecins, pompiers, …) • Contre-indication : allergie vraie aux protéines de l’oeuf Remarque : un dosage enfant (6 à 36 mois) existe (dose de 0,25 ml). Les données cliniques sont limitées.

  21. VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE • LE VIRUS • Virus enveloppé à ARN de la famille des paramyxoviridae • 1 seul type antigénique • Très fragile en dehors de son milieu naturel • LA MALADIE • Infection éruptive aigue, bénigne chez l’enfant sain, très répandue • Atteint les enfants à partir de 5 – 6 mois • Peut se compliquer dans certaines circonstances, liées : • Aux conditions socio-économiques (malnutrition, promiscuité, défaut d’hygiène) • A l’état de l’individu (immuno-dépression, insuffisance cardiaque ou pulmonaire) • À l’âge : la gravité est accrue : • Chez l’adulte • Chez le nourrisson de moins de 6 mois, dépourvu d’immunité maternelle

  22. VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE • LA MALADIE (suite) • Cela se traduit par : • Surinfections bactériennes respiratoires • Encéphalites (1 cas sur 1000 à 10 000) • SSPE (panencéphalite subaigue sclérosante) toujours mortelle : 5 à 10 cas/1 million aux USA Dans les pays sous développés, mortalité très élevée (1000 fois plus qu’en pays développé) :  2 000 000 d’enfant sont morts des suites d’une rougeole en 1997.  10 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans • EPIDEMIOLOGIE • Contagiosité extrême par voie aérienne directe (transmission inter-humaine uniquement) • Fréquence extrême • Endémie permanente. Forte recrudescence saisonnière (hiver et printemps) • Epidémies dans les groupes à sujets très réceptifs (collectivités de jeunes enfants) • Immunité définitive

  23. VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE • LE VACCIN • Historique • Virus isolé sur cellules en 1954 • Vaccins à virus vivants atténués ont été retenus • 1960 : souche EDMONSTON B • Puis vaccins hyper-atténués (souche SCHWARZ) • Mode de fabrication • Produit sur culture de cellules primaires d’embryon de poulet

  24. VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE • LE VACCIN • Composition et présentation • 1 dose :  1000 DICC50 • Le vaccin peut être combiné avec d’autres valences :  Rudi-rouvax (Rubéole + Rougeole)  ROR ou MMRII (Rougeole + Oreillons + Rubéole)

  25. VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE • SCHEMA D’ADMINISTRATION • Efficacité de l’ordre de 95 % soit une population réceptive de 250 000/5 ans/5 millions de sujets • Si 2ème dose : population réceptive chute à 12 500 /5 ans/5 millions de sujets • Si 3ème dose : population réceptive chute à 625/5 ans/5 millions de sujets Couverture vaccinale insuffisante en France aujourd’hui

  26. VACCIN CONTRE LA RUBEOLE • LE VIRUS • Virus enveloppé à ARN de la famille des Togaviridae (genre rubivirus) • Un seul sérotype • Très fragile hors de son milieu • LA MALADIE • Infection éruptive bénigne chez l’enfant avec complications très rares • Risque réside dans l’infection du fœtus par voie trans-placentaire en cas d’infection maternelle (apparente ou non) • Malformation congénitales graves si l’infection se produit pendant les 16 premières semaines de grossesse : malformation cardiaque, surdité, cataracte… • Lésions moins graves mais invalidantes au delà : diabète, retard mental, …

  27. VACCIN CONTRE LA RUBEOLE • EPIDEMIOLOGIE • Contagiosité importante, probablement par voie aérienne directe, inter-humaine uniquement • Endémie permanente à recrudescence saisonnière (1er semestre de l’année) • Avant l’existence du vaccin, maladie présente dans le monde entier • Produisait des épidémies importantes à 6 & 9 ans d’intervalle (c’est encore le cas dans les pays ou la vaccination n’est pas systématique), avec de grandes épidémies tous les 30 ans. • 1964 aux US : 20 000 cas de rubéole congénitale • Pays en vue de développement : chaque année 250 000 bébés touchés par la rubéole congénitale • LE VACCIN • Historique • Virus isolé en 1962 par WELLER • 1er vaccin vivant atténué expérimental mis au point par MEYER en 1966 • Méthode de fabrication • Plusieurs vaccins vivants atténués existent actuellement sur le marché • Celui d’Aventis Pasteur est fabriqué à partir de la souche RA 27/3 de Plotkin (souche la plus recommandée) • Il est cultivé sur celles diploïdes humaines (MRC5)

  28. VACCIN CONTRE LA RUBEOLE • LE VACCIN • Composition et présentation

  29. VACCIN CONTRE LA RUBEOLE • SCHEMA D’ADMINISTRATION • Efficacité supérieure à 95 %. • Bien que le risque de contamination du fœtus par le vaccin n’ai jamais été démontré, la vaccination des femmes enceintes est contre-indiquée. • En cas de vaccination d’une femme non immune en âge de procréer : se fait sous contraception.

  30. VACCIN CONTRE L’HEPATITE A • LE VIRUS • Virus nu à ADN de la famille des picornaviridae (comme la polio) genre hépatovirus • Très résistant (en particulier dans l’eau) • 1 seul sérotype • LA MALADIE • En général asymptomatique chez l’enfant • Prend des formes symptomatiques d’autant plus graves qu’elle est contractée plus tard dans la vie : • Ictère, splénomégalie, Hépatomégalie • Hépatite A fulminante très peu fréquente. Risque augmentant avec l’âge. • Pas de forme chronique.

  31. VACCIN CONTRE L’HEPATITE A • EPIDEMIOLOGIE • Transmission oro-fécale principalement par l’eau contaminée : • Voie directe (eau de consommation ou de baignade) • Voie indirecte (consommation de mollusques, primeurs arrosés) • 300 000 cas à Shangaï en 1988 (palourdes crues) • Réservoir humain • Maladie ubiquitaire – 3 zones d’endémicité • Haute : Afrique, Asie du Sud-Est, Amérique du Sud, Europe de l’Est • Moyenne : Mexique, Europe centrale, Chine • Faible : Europe de l’Ouest, USA, Australie • Incidence estimée à 4 à 12 millions de cas par an • Circulation associée • Aux conditions d’hygiène et socio-économiques • A la promiscuité

  32. VACCIN CONTRE L’HEPATITE A • LE VACCIN • Historique • Virus isolé en 1973 dans les selles d’un individu infecté • Culture sur cellules obtenue en 1979 • 1er vaccin (inactivé) mis au point en 1983 • Mode de fabrication • 3 vaccins principaux sur le marché Européen actuellement : • AVAXIM (Sanofi-Pasteur) • Vaqta (Merck) • HAVRIX (GSK) • Fabriqués sur cellules diploïdes humaines (MRC5) • Vaccin purifié (chromatographie) et inactivé (formol)

  33. VACCIN CONTRE L’HEPATITE A • LE VACCIN • Composition et présentation

  34. VACCIN CONTRE L’HEPATITE A • SCHEMA D’ADMINISTRATION • Efficace à 90 % après 2 semaines et proche de 100 % après 4 semaines • Vaccin recommandé pour les personnes voyageant en région de haute endémicité, les personnes à risque professionnels, les sujets à risque • Peut être associé ou combiné à d’autres vaccins • Hépatite A – Hépatite B : Twinrix (GSK) • Hépatite A – Typhim Vi : Vivaxim (Sanofi-Pasteur)

  35. VACCIN CONTRE L’HEPATITE B • LE VIRUS • Virus enveloppé à ADN de la famille des hepadnaviridae (propre à ce virus) • Assez résistant • Impossible à cultiver in vitro spontanément • LA MALADIE • L’hépatite aigue se traduit généralement par des symptômes classiques : Ictère, fatigue importante, nausées/vomissements… • Dans 90 % des cas, l’infection aigue conduit à une rémission totale • 1 à 2 % des patients développent une hépatite fulminante • Jusqu’à 10 % deviennent infectés de manière chronique avec différentes évolutions vers des atteintes hépatiques (asymptomatique à hépatocarcinome)

  36. VACCIN CONTRE L’HEPATITE B • EPIDEMIOLOGIE • Le mode de transmission se fait principalement par le sang, les sécrétions sexuelles et peut-être la salive • Réservoir humain • Les pays en voie de développement représentent des zones de forte endémicité (Asie du Sud-Est, Afrique, Moyen Orient…). Le principal mode de transmission est l’infection périnatale (mère porteuse du virus, infection horizontale parmi les enfants) • Les pays développés sont des zones de faible endémicité • Aux USA, on estime le taux de nouvelles infections à 200 000 par an. • Les populations à risque sont principalement : • Les personnes exposées à une contamination par le sang : personnel hospitalier, toxicomanes • Les personnes exposées à une contamination par voie sexuelle (partenaires multiples) • Quelques valeurs : • 2 milliards : le nombre de personnes sont ou ont été infectées par le virus • 350 millions (5 % de la population mondiale) : le nombre de porteurs chroniques du virus • 4 millions : le nombre de cas d’hépatite B recensés/an • 1 million : le nombre de décès dû à cette maladie/an (2ème cause de décès par cancer après le tabac)

  37. VACCIN CONTRE L’HEPATITE B • LE VACCIN • Historique • 1ère génération obtenue par purification de plasma de donneur puis inactivation puis 2nde génération obtenue par recombinaison génétique • Mode de fabrication • 2 types de vaccins : • Extraction à partir de plasma humain (ne sont plus exploités en Europe aux Etats-Unis) • Vaccin obtenu par recombinaison génétique : • Clonage de l’antigène viral dans des levures (Engerix – GSK) ou dans des cellules CHO (genhevac – Sanofi-Pasteur) • Extraction et purification de la protéine

  38. VACCIN CONTRE L’HEPATITE B • LE VACCIN • Composition et présentation • SCHEMA D’ADMINISTRATION • Efficace 60 à 100 % • Contre-indication : ?

  39. VACCIN CONTRE LA RAGE • LE VIRUS • Virus enveloppé à ARN de la famille Rhabdoviridae • Très fragile • 1 seul sérotype • LA MALADIE • Encéphalite gravissime, en règle générale fatale en 4 jours • Spasmes des muscles pharyngés, hydrophobie • Agressivité, convulsion, hystérie • Paralysie, comas • Mort par arrêt respiratoire (spasme ou paralysie)

  40. VACCIN CONTRE LA RAGE • EPIDEMIOLOGIE • Zoonose. Principal vecteur : les animaux « mordeurs » domestiques ou sauvages (transmission par morsure essentiellement) • 35 000 à 50 000 décès par an • Pays industrialisés • Rage canine endiguée (1000 cas en France durant la 1ère guerre mondiale) • Encore quelques cas de rage selvatique (animaux sauvages) • Nord Est de la France (renards) • Recrudescence en Europe de la rage du renard avec extension vers l’Ouest • Etat-Unis (chauve-souris, renard et blaireau), Afrique du sud (mangouste) • Pays en voie de développement • Rage canine encore très présente : Amérique latine, Afrique et surtout Inde (3 cas/100000 habitants) et Asie du Sud-Est (0,5 à 1 cas/100 000 habitants) et > 10 000 cas par an

  41. VACCIN CONTRE LA RAGE • LE VACCIN • Historique • Célèbre vaccin vivant atténué administré en 1885 par Pasteur au petit J. Meister : était préparé sur moelle de lapin • Par la suite, tentatives pour améliorer l’efficacité, la tolérance et le rendement • Vaccins préparés sur cerveau d’animaux (Hentz, Fuenzalida) • A cause des effets secondaires graves, d’autres substrats que le tissu nerveux : • Embryons de canard (Peck, 1956). • Cellules rénales de veau ou de hamster (Moonie, 1971) • Cellules diploïdes humaines : Wiktor, Fernandes et Kaprowski, 1964 • Cellules VERO

  42. VACCIN CONTRE LA RAGE • LE VACCIN • Mode de fabrication • 2 types de vaccins inactivés fabriqués actuellement à Sanofi-Pasteur : • Sur cellules diploïdes humaines, avec purification et inactivation • Sur cellules VERO adhérant sur microsupports, en biofermenteur avec purification et inactivation : VERORAB

  43. VACCIN CONTRE LA RAGE • LE VACCIN • Composition et présentation

  44. VACCIN CONTRE LA RAGE • SCHEMA D’ADMINISTRATION • Peut être administré de manière : • Préventive avant exposition : vaccin prophylactique • Curative après exposition : vaccin thérapeutique • Efficace à : • 100 % (en préventif) • 90-95 % (en curatif) : dans certains cas, l’administration de sérum hyper Immun peut s’avérer nécessaire

  45. VACCIN CONTRE LE HPV • LE VIRUS • Virus non enveloppé à ADN de la famille Papillomaviridae • 55 nm de diamètre • 120 génotypes divisés en 3 groupes • Types muqueux et génitaux à potentiel cancérigène élevé • Types muqueux et génitaux à potentiel cancérigène faible • Types cutanés • LA MALADIE • Les manifestations cliniques les plus connues sont: • La verrue vulgaire pour les génotypes cutané • Pour les génotypes génitaux : • Les condylomes acuminés (« verrues génitales », « crêtes de coq ») • Cancer du col de l’utérus

  46. VACCIN CONTRE LE HPV • EPIDEMIOLOGIE • Le virus se transmet : • par contact direct, par voir buccale, par auto-inoculation et par contact indirect • sexuellement • Principale cause d’infection transmise sexuellement aux USA • Prévalence élevée (25% de la population féminine pubère) • Environ 0,3% des infections évoluent vers un cancer

  47. VACCIN CONTRE LE HPV • LE VACCIN • Vaccin très récemment introduit sur le marché (2005) : Gardasil (Merck) • Vaccin quadrivalent (HPV 6, 11, 16, 18) • Vaccin recombinant fabriqué sur levure • purifié et adsorbé sur gel d’alumine

  48. VACCIN CONTRE LE HPV • LE VACCIN • Composition et présentation

  49. VACCIN CONTRE LE HPV • EPIDEMIOLOGIE • Schéma d’administration • Efficace à 98% • Très peu d’effets secondaires

  50. VACCIN CONTRE LE ROTAVIRUS • LE VIRUS • Virus à capside icosaèdrique non enveloppé à ARN de la famille Reoviridae • 60 à 80 nm de diamètre • Très résistant dans le milieu extérieur • Identifié en 1973 • LA MALADIE • Les rotavirus sont responsables de 15 à 50% des gastroentérites chez les enfants de 3 mois à 3 ans • Incubation très brève avec diarrhée liquide, douleurs abdominales, fièvre et vomissements pouvant entrainer une deshydratation rapide • Guérison en 4 à 7 jours, sans symptôme

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