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Les promesses d’atténuation de Copenhagen: De la nécessité de joindre l’acte à la parole

ecbi. Les promesses d’atténuation de Copenhagen: De la nécessité de joindre l’acte à la parole Liberal Seburikoko, Dakar, 5 juillet 2010. european capacity building initiative initiative européenne de renforcement des capacités.

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Les promesses d’atténuation de Copenhagen: De la nécessité de joindre l’acte à la parole

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Presentation Transcript


  1. ecbi Les promesses d’atténuation de Copenhagen: De la nécessité de joindre l’acte à la parole Liberal Seburikoko, Dakar, 5 juillet 2010 european capacity building initiative initiative européenne de renforcement des capacités pour un renforcement durable des capacités en appui aux négociations internationales sur les changements climatiques

  2. Introduction • Plus de 100 pays ont appelé à limiter le réchauffement global à 1,5°C au-dessus des niveaux pré-industriels • L’objectif de l’UE des 2°C a également été largement endossé (y compris dans l’Accord de Copenhague) • Mais il ne garantit aucune « sécurité » par rapport aux impacts dévastateurs des CC en Afrique et met en péril la survie même de nombreux PEID. • Les promesses d’atténuation de l’« Accord » sont loin de permettre la réalisation des objectifs de réchauffement global de 2°C ou 1,5°C.

  3. Les engagements actuels mettent le monde sur une trajectoire de réchauffement de plus de 3°C

  4. Les déficiences fondamentales des objectifs d’atténuation de l’Accord Insuffisance des engagements à 2020 actuels, notamment à cause des échappatoires. Absence d’objectif de long-terme à 2050. Les émissions de l’aviation et du transport maritime international ne sont pas pris en compte (ces secteurs compteront pour 3 à 4% des émissions globales d’ici 2020 et bien plus dans long-terme) une approche « ascendante » des engagements, en déphasage avec les injonctions scientifiques Sa nature non légalement contraignante

  5. CAT: Appeler un chat un chat…

  6. Que faire pour respecter les objectifs de 2°C ou 1,5°C? Un engagement englobant, légalement contraignant comprenant: • un objectif global de réduction des émissions de long terme suffisamment ambitieux (bien en-dessous d’une division par deux des émissions de 1990 d’ici 2050) • éliminer les échappatoires qui dégradent les objectifs de réduction; • Pour 2020, le niveau d’ambition doit au moins être en accord avec les résultats du 4ème Rapport d’Evaluation du GIEC pour les niveaux les plus bas de stabilisation des GES: • Pays Annexe I: 25-40% en dessous des niveaux de 1990 • Pays Non-Annexe I: significativement en dessous du « business as usual » (BAU) • la déforestation doit être réduite de plus de la moitié d’ici 2020 • les objectifs et limites globaux doivent inclure les émissions du transport maritime et aérien international

  7. Plaidoyer pour une transition sobre en carbone La réduction des GES à l’échelle globale est fondamentalement importante pour réduire les impacts, et donc les besoins d’adaptation dans le futur – d’où le concept de croissance sobre en carbone Un telle transition pourrait déclencher des investissements et d’innovations sur le court terme. Aussi permet-elle de renforcer les objectifs d’atténuation 2020 en 2015. Les pays en développement ont un rôle à jouer, moyennant le soutien des pays développés Pour l’Afrique, cette transition pourrait procurer des opportunités économiques considérables

  8. La croissance sobre en carbone est bénéfique pour l’ Afrique • Elle permet au continent de tirer le meilleur parti de son développement planifié ainsi que la maximisation du potentiel d’attraction des opportunités de financement aujourd’hui et à l’avenir: • De nouvelles technologies, des développements dans les financements et les capacités seront probablement fournis en appui aux NAMAs qui peuvent favoriser l’atteinte des objectifs de développement durable tout en apportant les moyens et ressources d’une croissance à faibles émissions. • Cette transition variera d’un pays à l’autre à cause des différences dans les régimes d’émissions et la structure des économies de ces pays. • Il y a possibilité d’accomplir des progrès significatifs dans de nombreux pays africains en se concentrant sur un petit nombre de secteurs, vue la concentration de leurs sources d’émissions.

  9. Coûts d’abattement par régions Den Elzen et al (2008) distinguent 4 groupes de régions selon des coûts d’atténuation similaires comme % de leur PIB: • les régions OCDE: environ 1,5 fois la moyenne mondiale; • l’ex-Union Soviétique, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord: coûts bas sur le moyen terme; environ deux à trois fois la moyenne mondiale sur le long terme • l’Asie de l’Est et de Sud-Est et l’Amérique Latine :50-80% de la moyenne mondiale; et • l’Asie du Sud (dont l’Inde) et l’Afrique Sub-saharienne: gains nets par les échanges de permis d’émissions. Ce groupe particulier apparaît comme étant un vendeur bénéficiaire net des échanges de permis.

  10. Coûts d’abattement pour 2020 à 450ppm

  11. …et pour 2050

  12. Des messages clairs pour l’Afrique Les coûts d’atténuation sont considérables dans les régions à hautes émissions par capita et/ou haute intensité en emission (émissions par unité PIB). La capacité de l’Afrique de produire davantage de biens et services pour chaque unité de CO2eq émise est très faible comparée à celle des autres pays en développement et pays développés, et ce malgré sa faible part dans les émissions de GES Ceci suggère la surdépendance de l’Afrique à des technologies énergétique dépassées et inefficaces pour la production Pour l’Afrique, la transition vers une trajectoire sobre en carbone est fortement dans son propre intérêt

  13. Des messages clairs pour l’Afrique (2) • Il existe également d’important bénéfices collatéraux par l’exploitation des synergies, par exemple, • la réduction des importations d’énergie, l’augmentation de la sécurité énergétique, l’amélioration de la qualité de l’air et de la santé, la réduction de la pression sur les ressources naturelles et le renforcement de la capacité d’adaptation. • Les investissements qui seront réalisés dans les 10 à 20 prochaines années pourraient: • soit imposer de très fortes émissions pour la prochaine moitié de siècle; • soit offrir la possibilité aux pays africains d’avancer sur la voie d’un développement durable. • Il s’agit là d’un choix politique stratégique et visionnaire que les pays africains doivent faire, et le plus tôt sera le mieux.

  14. Merci

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