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La Guyane française Brigitte Lenglard, IIIe année 2006/07

La Guyane française Brigitte Lenglard, IIIe année 2006/07. Géographie. La Guyane française se situe dans le nord-est de l'Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil. La Guyane française constitue depuis 1946 un département français d’outre-mer. Elle faisait partie des DOM-TOM

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La Guyane française Brigitte Lenglard, IIIe année 2006/07

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  1. La Guyane françaiseBrigitte Lenglard, IIIe année 2006/07

  2. Géographie • La Guyane française se situe dans le nord-est de l'Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil. • La Guyane française constitue depuis 1946 un département français d’outre-mer. • Elle faisait partie des DOM-TOM • Depuis la réforme de 2003, elle est devenue un DROM: un département et une région d'outre-mer.

  3. La Guyane forme le plus vaste et le moins peuplé des départements français d’outre-mer (150 000 hab.). C’est la seule région d’Amérique du Sud où le français est la langue officielle. Avec le Surinam (de langue néerlandaise) et Guyana (de langue anglaise), la Guyane française compose l’une des trois Guyanes. La capitale, c’est Cayenne Les groupes majoritaires sont : les créoles (60 %), soit guyanais (38 %), martiniquais, guadeloupéen (6,4 %), haïtien (8 %), saint-lucien, sranan-tongo (6,4 %), surinamien, etc. Les groupes minoritaires sont : français (14,4 %), portugais (6,9 %), hindoustani (4 %), chinois hakka (3,9 %), taki-taki (3 %), langues amérindiennes (4 %: arawak, emerillon, kalihna, palikour, wayampi, wayana), hmong (1,3 %), etc.

  4. 90 % du territoire est couvert de forêts tropicales denses qui est accessible uniquement par voie aérienne et par bateau grâce aux fleuves: Maroni (entre le Surinam et la Guyane), Mana, Sinnamary, Approuague et Oyapook (entre la Guyane et le Brésil). La pirogue taillée dans un tronc d’arbre, demeure l’embarcation la plus utilisée pour accéder dans le massif central, dans les montagnes de Camopi et dans les monts Tumuc-Humac du Sud guyanais. Le département français comprend quelques îles côtières, telles que «les Îlets» et les îles du Salut dont l'île du Diable, la plus connue.

  5. Climat La Guyane bénéficie d'un climat de type équatorial, avec des températures presque constantes tout au long de l'année (autour de 28° en moyenne). Suite à une saison sèche (d'août à décembre) succède une saison de pluies abondantes, interrompues par le " petit été de mars ".

  6. Démographie

  7. 187 000 habitants. Densité moyenne - inférieure à 2 habitants au km². Une forte immigration en provenance des pays avoisinants. 50 % des habitants ont moins de 25 ans La population est répartie de manière hétérogène sur le territoire. Elle est concentrée, pour l'essentiel, le long du littoral, avec trois pôles principaux : "l' Île de Cayenne" (communes de Cayenne, Rémire-Montjoly et Matoury), Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni (à la frontière avec le Surinam). Le reste des habitants est installé dans les communes dites "de l'intérieur", le long du Maroni, de l'Oyapock et parfois même en plein cœur de la forêt. Le pluriethnisme et le multiculturalisme caractérisent la population guyanaise : on compte plus de 25 groupes ethniques différents parlant chacun sa langue.

  8. Les amérindiens ont été les premiers habitants de la Guyane. Ils se répartissent en différentes ethnies, dont certaines très dynamiques démographiquement : peuples de l'intérieur, comme les Wayanas sur le haut Maroni, les Oyampis ou les Emerillons sur le haut Oyapock, et peuples du littoral comme les Arawaks. Les noirs marrons sont des descendants d'esclaves fugitifs de l'ex-Guyane néerlandaise. Ils occupent le cours inférieur du Maroni ainsi que certaines communes du littoral. Les créoles restent le groupe le plus important. Les H'mongs, originaires du Laos et installées à partir de 1977 dans les villages de Cacao et de Javouhey. D’autres populations immigrées ou françaises d'origine étrangère : Chinois, Haïtiens, Brésiliens, Surinamiens, Guyaniens, Libanais, etc.

  9. Histoire • Les premiers habitants de la Guyane ont été les Amérindiens. Désormais leur nombre varie entre 5000 et 9000 individus. Les Amérindiens vivent dans des «zones protégées» par la préfecture de Cayenne. • En 1494 le pape Alexandre VI avait contraint les Espagnols et les Portugais à signer le traité de Tordesillas qui traçait les limites territoriales entre l'Espagne et le Portugal: tout ce qui serait découvert à l'ouest du méridien appartiendrait à l’Espagne et à l'est (Brésil et Afrique), au Portugal. • C’est pourquoi les Guyanes ont été plus tardivement colonisées par les Hollandais, les Anglais et les Français. • Les trois pays coloniaux n’y ont jamais pratiqué une politique de métissage triracial.

  10. Vers 1498, Christophe Colomb est passé devant la Guyane sans s’y arrêter. En janvier 1500, Vincent Pinson a découvert la région. Vers 1503, un groupe de colons français se serait installé dans l’île de Cayenne pendant quelques années. Sous le règne d’Henri IV (1589-1610), une première expédition (1604) dirigée par le capitaine Daniel de la Rivardière fit connaître la colonie de la Guyane française. En 1626, le cardinal de Richelieu a autorisé la colonisation de la Guyane, la ville de Cayenne fut fondée en 1637. Deux nouvelles expéditions furent tentées afin de peupler la Guyane: l’une, en 1643 et l’autre, en 1662. Les pluies, les mauvaises conditions d'hébergement, la famine, les épidémies et les guerres avec les Amérindiens avaient créé une mauvaise réputation de la Guyane. Le peuplement par des Européens était impossible à cause du climat équatorial.

  11. En 1763, le duc de Choiseul décida d’envoyer 15 000 Européens pour la colonisation officielle de la Guyane. Ce n’est qu’à partir de cette époque que l’implantation française a pu se fixer durablement en Guyane. Pendant des années, la Guyane fut ainsi occupée tantôt par les Hollandais, tantôt par les Français. Puis les rivalités franco-anglaises firent passer la Guyane sous l’autorité de l'Angleterre qui, après s'être emparée du territoire, le céda en 1667 à la Hollande lors du traité de Breda. Enfin, en 1677, l'amiral français d'Estrées reconquit, pour le compte de Louis XIV, le territoire de la Guyane.

  12. Esclavage • L’ esclavage a été pendant plusieurs siècles le moteur de l'économie des Caraïbes et de l’Amérique du Sud. • Au XVIe siècle, les colons espagnols avaient d’abord obligé les populations amérindiennes à travailler la terre. Mais ces populations ne supportaient pas les dures conditions d'esclavage. C’est pourquoi les Espagnols avaient commencé à importer des Africains. • La France a pris l’exemple des autres puissances européennes et s’est mise aussi à l’esclavagisme. • En 1673, le roi Louis XIV a autorisé la création de la Compagnie du Sénégal, qui devait conduire des esclaves noirs à la Guyane. • Au moment de l’abolition de l’esclavage, en juin 1848, la Guyane comptait 12 500 esclaves.

  13. A partir de 1794 jusqu'en 1805, la Guyane a servi de lieu de déportation pour les opposants politiques aux différents régimes révolutionnaires en France. En 1802, le rétablissement de l'esclavage par Bonaparte a provoqué la fuite d'une partie de la population noire de la Guyane. En représailles à l'invasion française du Portugal menée par Napoléon, des troupes portugaises en provenance du Brésil voisin avaient annexé la Guyane en janvier 1809. Le Portugal a maintenu sa souveraineté sur la Guyane jusqu'en 1814. La colonie connut alors une période de stabilité et de développement économique

  14. Colonie pénitentiaire • En 1852, a débuté l’établissement d’une colonie pénitentiaire dans le but de peupler la Guyane. Les condamnés devaient rester sur le territoire une durée égale au nombre d'années d'emprisonnement. • La colonie pénitentiaire a permis de soulager les prisons françaises et de contribuer au développement économique de la région puisque, à la fin de leur peine, les prisonniers devaient rester en Guyane. • Mais la politique visant à accroître la population a été un échec. D’une part à cause de la découverte de gisements aurifères (et l'abandon du travail de la terre) et d’autre part, près de 90 % des condamnés sont morts de la fièvre jaune. • En 1945, la colonie pénitentiaire fut définitivement abolie.

  15. Langues • Le français est la langue officielle. • Dans l’administration publique, les communications se déroulent généralement en français. • Le créole est largement utilisé dans toutes les communications orales à cause de la présence majoritaire des créolophones guyanais et des métropolitains dans le secteur public. • Dans le domaine de l’éducation, le programme des études est le même qu'en France et la scolarité en Guyane suit un calendrier identique. L'enseignement se fait uniquement en français.

  16. Économie • La plupart des activités sont concentrées sur le littoral. • L'intérieur du pays est couvert par la forêt et elle est habité par de rares communautés d'Indiens. • La pêche est une des principales ressources du pays. Trois mille tonnes de crevettes sont pêchées tous les ans par des bateaux français et américains. • La forêt tropicale apporte aussi des ressources grâce à la vente de bois. • Le Centre spatial guyanais (CSG), créé en 1964, a contribué à dynamiser l'économie de ce département en devenant un centre mondial de la technologie spatiale . • Le secteur spatial représenterait maintenant 50 % de l'activité économique totale de la Guyane.

  17. Ville de Guyane : Kourou • Kourou est une commune française de la Guyane. Les sites touristiques: • le centre spatial guyanais (CSG) • le musée de l'espace • les îles du Salut : rendues célèbres par le bagne où séjournait le Capitaine Alfred Dreyfus. Parmi les 3 îles, Ile Saint-Joseph, Ile Royale et Ile du Diable, seules les deux premières peuvent être visitées. • les Roches gravées : art rupestre amérindien. Visibles près de la petite zone industrielle de Pariacabo que l'on traverse en allant vers le pont sur le Kourou direction Cayenne.

  18. Kourou Rampe de lancement d’Ariane 5 Tour Dreyfus L'église de Kourou

  19. Le lanceur d'Ariane Le champ de tir des fusées Ariane a été créé en 1966 et se trouve au Kourou. Le centre spatial français occupe 1 100 personnes, dont plus de la moitié sont des permanents. Depuis 1978, le programme européen de lancement des fusées Ariane prend la relève du programme français.

  20. Ville de Guyane : Cayenne • Cayenne est une commune française, située dans la région d’outre mer Guyane. Les habitants de Cayenne sont appelés les Cayennais. • La devise de la ville est « Fert Aurum Industria », qui signifie « Le travail procure la richesse ». Les monuments et lieux touristiques à visiter: • La Place des Palmistes • Les bâtiments administratifs • La cathédrale Saint-Sauveur • L’île du Salut

  21. Cayenne Île du Salut Chambre de Commerce et d'Industrie de la Guyane La Place des Palmistes Cayenne vue du ciel

  22. La presse • Les deux principaux titres de la presse écrite guyanaise sont le quotidien „France Guyane”, et le quadri-hebdomadaire „La Presse de Guyane”, tous les deux sont en français. • Il y a aussi quelques périodiques locaux et les journaux édités en métropole. • On peut trouver également deux petits périodiques indépendantistes écrits en créole: „Rôt Kozé” et „Batwel”.

  23. L’art tembé des Noirs marrons de Guyane • L’art tembé est apparu au milieu du XIXème siècle. • C’est un art profane et décoratif • Cet art géométrique est produit par deux outils : la règle et le compas à pointe sèche ou éventuellement le couteau pour mettre en relief. • La combinaison des lignes droites et des cercles crée un effet de répétition, de l’alternance et respecte la loi du rayonnement. • Cet art orne les objets usuels tels que les cuillères et les peignes, faits par les hommes pour les femmes en guise de don et de message d’amour, mais aussi les textiles brodés.

  24. L’art tembé est l’œuvre de tous, elle n’est pas réservée aux professionnels et aux plus habiles. Dès l’âge de 8-10 ans, les enfants sont formés au travail du bois, et chacun doit réaliser ses objets. L’art tembé permet aux artistes d’atteindre équilibre et harmonie. Selon un artiste reconnu l’art tembé est : „ l’expression des mots issus du marronnage : solidarité, respect, partage... Tout à la fois art de traditions et art d’avant-garde, il rétablit la notion d’ordre et d’équilibre car il a pour but de célébrer l’amour, l’amitié, la beauté... Mais cet art est un art du double sens où l’essentiel doit rester caché et découvert peu à peu par ceux qui le pratiquent...”* *Marie-Isabelle Merle des Isles, „Les symboles de l’art tembé” , Africultures, 21/01/2002

  25. Les artistes : • Antoine Aouegui dit Lamoraille, né en 1944, est l’un des principaux représentants de l’art tembé (photo à droite) • Pierre Servin effectue un art issu de la culture universelle de l’Afrique, simplement adapté à une nouvel environnement en tenant compte des apports amérindiens. • Jean Hunault cré un art essentiellement lié à une symbolique sexuelle • Jean-René Corrail (photo à droite) • Antoine Dinguiou • Gerril Lingua • Feno Montoe ( photo à gauche)

  26. Bibliographie: http://www.amerikaventure.com/fiches_info/fr/Guyane.html http://www.guyane.pref.gouv.fr/index_int.htm http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/guyanefr.htm http://www.editions-harmattan.fr http://fr.wikipedia.org/wiki/Cayenne http://fr.wikipedia.org/wiki/Kourou Bernard Montabo, L'Histoire de la Guyane, Orphie, 2004 Marie-Isabelle Merle des Isles, Les symboles de l’art tembé, Africultures, 21/01/2002

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