1 / 49

INFECTIONS RESPIRATOIRES

INFECTIONS RESPIRATOIRES. Gilles Mangiapan. ENKRE, 2007. Développement de germes dans les voies aériennes et/ou le poumon profond. On distingue selon le siège de l’infection : Bronchite : infection trachéo bronchique isolée Pneumonie : infection du parenchyme pulmonaire.

kylee
Download Presentation

INFECTIONS RESPIRATOIRES

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. INFECTIONS RESPIRATOIRES Gilles Mangiapan. ENKRE, 2007

  2. Développement de germes dans les voies aériennes et/ou le poumon profond. • On distingue selon le siège de l’infection : • Bronchite : infection trachéo bronchique isolée • Pneumonie : infection du parenchyme pulmonaire

  3. BactériologieBactéries • Pneumocoques (Streptococus pneumoniae) • Haemophilus influenzae • Staphylocoque doré (staphylococus aureus) • Legionellose (legionella peumophila) • Germes « atypiques » : • mycoplasme et chlamydiae • Bactéries Gram Négatif (BGN) • Germes anaérobies

  4. BactériologieBactéries • Virus : virus de la grippe, VRS… • Parasite : pneumocystose, hydatidose, anguillulose… • Champignons : Aspergillose, candidose... • Mycobactéries : tuberculose et mycobactérioses non tuberculeuses.

  5. PNEUMONIE • Contamination par voie aérienne • 2 à 10 cas pour 1 000 / an • facteurs de risques : tabac, âge, pathologies sous jacentes (BPCO…) • Germes : pneumocoques • hemophilus influenza • Mycoplasma et chlamydia pneumoniae • Staphylocoques, legionelle , BGN...

  6. Pneumonie Franche Lobaire Aiguë (PFLA) à pneumocoque • Clinique : • Début brutal (en quelques heures) • fièvre élevée, frissons • douleur thoracique à type de point de coté • toux et expectoration « rouillée » • dyspnée • Auscultation : foyer de crépitants, souffle tubaire • Examens complémentaires • Radiographie thoracique : Foyer de condensation alvéolaire. • NFS : hyperleucocytose

  7. Diagnostic • Clinique, fièvre, radio : suffit au diagnostic • Diagnostic bactériologique : non indispensable • -ECBC : faible spécificité • -Fibroscopie bronchique + prélèvement protégé • -Hémocultures (formes septicémiques) • -sérologie : diagnostic rétrospectif

  8. Formes cliniquesFormes Graves • Toutes pneumonies peut entraîner • une détresse respiratoire aiguë. • Recherche systématique des signes d’IRA : Dyspnée, agitation, cyanose, tirage sus-claviculaire, polypnée, tachycardie, hypoxémie (GDS)… • Facteurs de risques de pneumonie grave : • -pneumonie extensive, bilatérale • -septicémie associée (HC+++) : 30% des cas • -terrain sous jacent pathologique : BPCO, IRCO, IC, diabète, alcoolisme, immunodépression, sujet agé • Score de gravité : score de Fine : permet de prédire la mortalité selon des critères cliniques et paracliniques.

  9. Formes bactériologiques • Haemophilus : début plus progressif. Survient surtout chez BPCO • Legionella pneumophila : Legionellose pulmonaire. • Contamination par l’eau et système d’air conditionné. Parfois nosocomial (HEGP). Souvent grave, mortalité éleveé. Survient plus fréquemment chez sujet débilité (Insuffisance cardiaque, immuno déprimé, alcoolique…). • Staphylocoque : surinfection de virose respiratoire. Excavations fréquentes • Bacilles Gram Negatif : pneumonies graves, nécrotiques chez sujet alcooliques • Mycoplasme et chlamydia : toux importante, opacités moins nettes.

  10. Traitement • Antibiothérapie : par voie orale ou parentérale (selon la gravité) • Amoxicilline (clamoxyl…) : actif sur le pneumocoque. En première intention en l’absence de terrain pathologique sous jacent. • Association Amoxicilline + Acide Clavulanique (augmentin, ciblor…) : actif sur pneumocoque, staphylocoque hemophilus, BGN. En première intention en cas de terrain pathologique sous jacent. • Macrolide (erythromycine, rovamycine, …) : actif sur germes atypiques (chlamydia et mycoplasme) et sur legionella. • Nouvelle quinolone (TAVANIC) : alternative à l’augmentin • Dans les formes graves : AUGMENTIN + ERYTHRO : spectre large.

  11. Hospitalisation : • si facteurs de risques ( score de Fine) • ou formes graves • Autres : traitements symptomatiques de l’IRA (O2, ventilation assistée). Traitement d’un choc septique associé ( drogues vasoactives) • Déclaration obligatoire des légionellose

  12. Evolution • Le plus souvent favorable : • défervescence thermique en 24 à 48h. • Amélioration radiologique plus lente (en 7 à 15 jours). • Traitement antibiotique 10 à 15 jours. • Complication : • Détresse respiratoire aiguë • Choc Septique • Pleurésie para pneumonique : fréquente : responsable d’une fièvre persistante. Diagnostic par radiographie thoracique et ponction pleurale. Nécessite parfois un drainage thoracique. • Fièvre persistante : antibiotique non adapté (germes différents), foyer infectieux non contrôlé (pleurésie), mauvaise observance du traitement, alergie aux antibiotiques.

  13. BRONCHITE • Epidémiologie • Infection respiratoire la plus fréquente. • Le plus souvent d’origine virale et associée à une infection des VAS.

  14. Présentation habituelle • Toux et expectorations sales • Fièvre modérée (<38,5°C) • Auscultation râles bronchiques diffus • Radio (non indispensables) : normale • Evolution simple en 3 à 7 jours sous traitement symptomatique (antitussif) • Pas d’antibiotique chez sujet jeune sans facteurs de risques. • Formes compliquées : • En fonction du terrain : BPCO et IRCO • Surinfection bactérienne fréquente : nécessité d’un traitement antibiotique • Risque de décompensation de l’IRCO (recherche de signes d’IRA )

  15. PNEUMONIES NOSOCOMIALES • Pneumonie survenant au moins 72 heures après l’admission à l’hôpital • Liée à une contamination intrahospitalière • 1ere cause de décès par infection nosocomiale

  16. Incidence • 1 à 35 % • 10 % en réanimation • 1,6% en chirurgie • 0,3% en médecine

  17. Bactériologie • Bactéries +++, avant tout bacilles Gram négatif (Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter, Klebsiella, E coli..), Staphylococcus • Problème de Résistance • Quelques virus chez l’enfant : VRS, Influenza A, adénovirus • Aspergillus et candida concernent les sujets immunodéprimés

  18. Mécanisme • Contamination par le PERSONNEL SOIGNANT (mains, stéthoscope, instrument souillés…) • Facteurs favorisants : • Troubles de la vidange gastrique, • antisécrétoires, • décubitus dorsal, • altération du réflexe de toux, • troubles de déglutition ou de la vigilance. • Contamination par voie lymphatique ou hématogène est possible mais plus rare (infection sur KT)

  19. Facteurs de risque • BPCO • Age >70 ans • Immunodépression • troubles de la vigilance • détresse respiratoire aiguë • intubation • utilisation de médicaments antisécétoires gastrique

  20. Diagnostic • Repose sur un « Faisceau d’arguments » • Diagnostic « facile » : • patient hospitalisé depuis au moins 72 H, non intubé, sans antécédents : fièvre, hyperleucocytose, signes respiratoires, nouvel infiltrat radiologique • Diagnostic plus difficile : patient intubé ventilé, antécédents de maladies respiratoires, immunodépression, autres pathologies pulmonaires • nécessité de prélèvements bactériologiques

  21. Diagnostic microbiologique • Hémocultures • Ponction d’un liquide pleural • ECBC : que pour les bactéries non contaminantes des voies aériennes BK et légionelle • fibroscopie bronchique : Brosse bronchique protégée et LBA

  22. Evolution • Mortalité estimée 20 à 50 % chez les patients ventilés • 1ere cause de décès par infection nosocomiale

  23. Traitement • Antibiothérapie probabiliste puis adaptée aux résultats des prélèvements bactériologiques. Traitement parfois difficile sur des bactéries multirésistantes (pression de sélection d’antibiothérapie préalable) • Débutée d’autant plus rapidement qu’il existe des signes de gravité, des signes de choc.

  24. Prévention • La gravité de ses infections justifie des mesures de préventions • -identification des sources de contaminations • -interruption de la transmission des germes entre le personnel et le malade • -réduction de la colonisation des patients • Règles d’hygiènes ++++ et d’asepsies • Utilisation raisonnée des antibiotiques

  25. ABCES DU POUMON • Définition • Foyer de suppuration collectée dans une cavité néoformée creusée dans le parenchyme pulmonaire • Rare chez le sujet sain • Grave car survient sur un terrain prédisposé, affaibli • Une affection maligne sous jacente est parfois présente • Germes responsables • Tous ceux qui induisent une pneumonie peuvent induirent un abcès du poumon. : • Pneumocoques, staphylocoques, klebsiella pneumoniae, streptocoques etc.. • Rôle des bactéries anaérobies +++ • Fusobacterium, peptostreptococcus et bactéroïdes

  26. Facteurs favorisants • -toutes circonstances altérant le niveau de vigilance  • AVC, ivresse aiguë, overdose, anesthésie générale • -mauvais états bucco-dentaire • -cause locale (tumeur bronchique et œsophagienne, DDB) • -altérations des défenses générales : alcoolisme, immunodépression, diabète • Ces facteurs sont souvent associés

  27. Forme clinique habituelle • Clinique • Début insidieux, sub aigu. • Signes généraux : altération de l’état général (asthénie, anorexie, amaigrissement) • Fièvre frissons. Parfois toux et douleurs thoraciques. Parfois sueurs • Puis expectorations sales, odeur nauséabonde de l’haleine. Hémoptysie possible • Altération franche de l’état général • Examen clinique : souvent normal en dehors de mauvais état bucodentaire

  28. Examens complémentaires • Radiographie du thorax : Image hydroaérique : image claire ovalaire ou arrondie avec un niveau liquide horizontal dans une zone de condensation. • NFS : Hyperleucocytose franche (PNN). Syndrome inflammatoire

  29. radio

  30. tdm

  31. Diagnostic différentiel • Tuberculose • Cancer nécrosé • Aspergillome • Evolution • Habituellement favorable sous traitement • Torpide sous traitement antibiotique inadapté • Complications : hémoptysies, pyopneumothorax, suppurations réfractaires, DDB

  32. Traitement • Antibiothérapie prolongée (30 à 45 jours) • Kinésithérapie respiratoire • Recherche et traitement de la cause favorisante : • -foyer infectieux dentaire • -cancer bronchique (fibroscopie obligatoire)

  33. INFECTIONS PULMONAIRES MYCOTIQUES • Mycoses = champignons • Caractère opportuniste +++ • L’incidence augmente avec la multiplication de situations d’immunodépression • Aspergillus • Candida • Cryptococcus, Histoplasma

  34. Aspergillus • Aspergillome • développement d’un amas de filaments mycéliens dans une cavité pré existante (caverneséquellaire de tuberculose ou de sarcoïdose…) • Découvert lors surveillance d’une caverne ou révélé par hémoptysies +++ • Radio et scanner aspect évocateur  : « image en grelot » • Diagnostic mise en évidence de l’aspergillus : culture des prélèvements respiratoires et sérologies • Traitement : chirurgical et antifongique

  35. TDM

  36. Aspergillose semi invasive : • pneumonie excavée • Immunodépression modérée • Aspergillose invasive : • nodules multiples, diffusion hématogène • Immunodépression grave

  37. Cryptococcose • Cryptococcus neoformans • Déjections de pigeons +++ • Infection acquise par voie aérienne • Petit infiltrat asymptomatique et d’évolution spontanée vers la guérison chez le sujet sain. • Maladie disséminée chez l’immunodéprimé : VIH+++ (cerveau…) • Traitement : Amphotéricine B, Fluconazole

  38. INFECTION PULMONAIRE PARASITAIRE • Pneumocystose • Hydatidose

  39. Pneumocystose • Infection opportuniste due à pneumocystis carinii • SIDA +++ • Début insidieux • Dyspnée ->Détresse respiratoire • Syndrome interstitiel • Fibro et LBA : kyste de PCP • Mortel si diagnostic tardif • Traitement : Bactrim et Trt symptomatique de l’IRA • Traitement préventif chez ID profond

  40. Hydatidose • Echinococcus granulosus

More Related