1 / 26

Saint-Guilhem-Le-Désert

Saint-Guilhem-Le-Désert. Diaporama de Jacky Questel. Nous sommes encore dans l’Hérault (France) et le temps est maussade. Mais les pluies torrentielles des derniers jours ont cessé. Nous voilà à Saint-Guil-hem-Le-Désert.

kueng
Download Presentation

Saint-Guilhem-Le-Désert

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Saint-Guilhem-Le-Désert Diaporama de Jacky Questel

  2. Nous sommes encore dans l’Hérault (France) et le temps est maussade. Mais les pluies torrentielles des derniers jours ont cessé. Nous voilà à Saint-Guil-hem-Le-Désert.

  3. Oui, le temps est maussade, mais la poésie chemine à petits pas sur la pla-ce du village sous les ailes repliées de ce parapluie-coccinelle, et dans le sourire de cette enfant.

  4. Saint Guilhem (vers 750 – 812) Guillaume Guilhem en langue d’oc), fils du Comte Thierry et et d’Aude, fille de Charles Martel, fut un des personnages importants de l’époque carolingienne. Comte de Tou-louse en 788, il s’illustra dans la lutte con-tre les Sarrazins d’Espagne, ce qui lui valut de devenir le héros des chansons de geste sous le nom de Guillaume d’Orange. Fondateur du monastère de Gellone, il y acheva sa vie sous l’habit monastique le 28 mai 812. Il fut très vite vénéré comme un saint. Son tombeau attira dès lors la foule des pèlerins et rendit célèbre l’ab-baye de Gellone qui prit le nom de Saint Guilhem au XII° siècle.

  5. La majeure partie de ces reliques disparut lors de la terrible inondation de 1817. Quelques fragments de ses os, conservés dans une châsse, sont l’objet de la vénération des fidèles.

  6. Le Désert de Guilhem En qualifiant de ’désert’ ce territoire, Guilhem faisait allusion à l’absence de l’homme et non de la végétation. Après avoir franchi les gorges de l’Hérault, Il décida de s’établir sur les bords du ’Verdus’, au cœur d’une Nature faite de roches rudes et d’eau pure. Trouvant ici son salut pour se ressourcer spirituellement, il fit de cette combe un haut lieu spirituel, un sanctuaire. Ce site dis-simulé dans un massif rocheux im-posant a aujourd’hui une renommée mondiale.

  7. Vue d’ensemble de l’abbaye

  8. Un intérieur d’une telle pureté, d’un tel dépouillement, que nous avons presque été déconcertées…

  9. Lorsque l'on pénètre à l'intérieur de l'église, on est curieusement surpris par la nef, exemple même de dépouillement et de simplicité. Mais que l'on ne s'y trompe pas : majesté et pureté dominent son architecture. Très haute (18m) et peu large (6m) son appareil est remarquable, il s'agit là d'un pur art roman qu'une absence totale de décoration met en valeur. Rien en effet ne vient ac-crocher le regard tant les formes sont sobres, douces et élancées. La pierre froide, artistiquement posée en petit appareil apporte à cet édifice une solidité remarquable. Longue de quatre travées (30m) , la nef est cou-verte d'une voûte en berceau régulière et plein cintre. Le tuf,  pierre fossile en assure la clef centrale. Elle est soutenue par de larges arcs-doubleaux en petit appareil régulier qui retombent sur des pilastres élancés vers la voûte avec une élégance rare. L'impression de verticalité est ici de ce fait bien réelle et d'une superbe esthétique. L'ensemble est relativement bien éclairé par de grandes baies en plein cintre percées dans les travées supérieures, ainsi que par deux oculus centraux.. Cette nef, sauf dans sa première travée communique avec les bas-côtés (collatéraux) très étroits (2,50m), eux-mêmes voûtés en tuf et dont le plein cintre est soutenu par des arcs doubleaux qui retombent sur des pilastres engagés. Les murs sont percés de trous de boulins et allégés par des arcs de décharge peu épais qui encadrent de petites baies.

  10. En 1962-63 ont été retrouvés et déga-gés des vestiges du chevet de l’église pré-romane, qui a précédé l’édifice actuel. La crypte, sans doute abandonnée au moment des guerres de religion, fut comblée, ses voûtes détruites et son souvenir perdu jusqu’aux ré-centes fouilles. Les travaux de déga-gement ont permis de retrouver et de rétablir notamment les deux esca-liers latéraux et le couloir transver-sal qui permettaient aux pèlerins du Moyn-Âge d’y vénérer les saintes reliques.

  11. Dans le cloître également, rien ne brise cette harmonie.

  12. Le cloître joue une symphonie d’ombre et de lumière à la gloire du Seigneur…

  13. Élégance, sobriété, solidité pourraient être les maîtres mots de ce qu'il faut bien admettre comme étant un des plus beaux chefs d'œuvre architecturaux du Languedoc. 

  14. Il et difficile cependant d’imaginer la splendeur de cet ensemble dans son état primitif. Utilisations abu-sives et pillages se sont succédés. Beaucoup de ses trésors se retrou-vent notamment au Musée des Cloî-tres à New-York.

  15. L’autel de Saint Guilhem Unique rescapé des destructions du XVIe siècle, ce rare et précieux monument en marbre blanc incrusté de verres colorés à la manière des émaux champlevés, est une œuvre exceptionnelle par la richesse de son matériau, la perfection de la technique et l’élégance de son décor. La face antérieure est conçue à la manière d’une reliure d’évangéliaire dont les deux plats bordés d’un superbe rinceau, sont ornés d’un Christ en majesté accompagné de symboles des évangélistes (à gauche) et d’une belle Crucifixion inspirée de l’enluminure romane. Motifs et per-sonnages, finement gravés au trait, sont réservés dans le marbre, les creux étant garnis de verre noir, rouge et vert sombre pour faire res-sortir le dessin. Les pages suivantes – et je m’excuse par avance de la longueur du texte, qui m’a passionné – vous expliqueront pourquoi cet autel est ainsi sous cloche….

  16. En 1848, lorsque l’Abbé Vinas se bat pour sauver ce qui peut être sauvé, et tenter de rapatrier des pierres et sculptures éparses, l’autel est déjà endom-magé. Les causes de la dégradation de l’autel : (aie les mots techniques !!!) L’autel a été contaminé par des composés sulfatés associés d’une part au calcium pour former ungypse ,et d‘autre part à du magnésium pour former des sulfates de magnésium.Selon le degré d’humidité relative autour de l’autel, ces sels très sensibles à l’eau sont soit en solution, soit sous forme de cristaux alternativement. En cristallisant, les sels sont capables d’exercer des pressions de cristallisa-tion à la cohésion du marbre, et provoquer ainsi la desquamation et la désa-grégation inter granulaire du marbre. Cette action provoque la perte de l’épiderme de surface, soit sur une profon-deur millimétrique superficielle, comme on peut le constater sur les surfaces moulurées, soit par une perte importante et plus profonde sur les zones de fin réseau de marbre des zones d’incrustation de verres. Et vous avez compris pourquoi cette pure merveille est sous cloche comme un vulgaire melon !!!

  17. Les mesures conservatoires : En attendant de programmer une restauration de fond de cet autel, il était important d’arrêter le processus de dégradation. Pour ce faire, une structure étanche a été montée autour de l’autel, dans laquelle l’humidité relative est contrôlée et stabilisée à l’aide d’un deshumidi-ficateur. On empêche ainsi la répétition des cycles humidification/ déshydra-tation. L’action destructrice des sels hygroscopiques est ainsi arrêtée Les mesures de restauration envisagées : Pour la bonne conservation future et à long terme de cet autel, il sera nécessaire d’extraire les sels hygroscopiques contenus dans le mar-bre (dessalement). Cette opération, sur un marbe déjà fortement altéré,devra être faite avec beaucoup de prudence et pourra s’étaler sur plusieurs années. Et voilà, vous en savez autant que moi ! La conservation de notre patrimoine est plus complexe qu ce que je croyais !!! Cette documen-tion figurait dans la chapelle près de l’autel.

  18. Cette statue de la Vierge à l’enfant est vénérée dans la paroisse de Saint-Guil-hem sous le nom de Notre-Dame de l’Ermitage. Elle fut en effet longtemps conservée dans la chapelle de l’ermita-ge de Notre-Dame de Lieu-Plaisant.

  19. Cuve baptismale, d’époque médié-vale, provenant de l’ancienne église paroissiale Saint Barhtélémy, aujourd’hui dis-parue.

  20. La sainte Croix de Saint Guilhem Lorsque le Comte Guilhem, se retirant du monde,vint se faire moine au monastère de Gellone,qu’il avait contribué à fonder par ses donations, il apporta avec lui une relique insigne de la Croix du Christ pour la déposer dans l’égli-se monastique. Cette relique, don personnel de Charlemagne à celui qui avait rendu tant de services à l’état, avait été donnée à l’empereur et apportée de Jérusalem par le prêtre Zacharie, au nom du Patri-arche de la Ville Sainte. Cette relique est toujours l’objet d’un culte fervent.

  21. Dernier regard, dernier sourire à Saint Guilhem-Le-Désert et à ses merveilles… Au Revoir…

  22. Photos : Bernadette et vonne Texte : Jacky Documentaion : Google ou trouvée sur place Musique : Cziffra-Litz : Hungrian Rapsodie Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

More Related