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Le livret personnel de compétences Séminaire national - 4 mai 2010

Le livret personnel de compétences Séminaire national - 4 mai 2010. 1. « Le livret de compétences : quels enjeux pédagogiques ? » . Annie MAMECIER - IGEN. 2. La contribution de l’IGEN à l’écriture des 7 compétences. Bernard ANDRE, EPS Anne BURBAN, mathématiques

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Le livret personnel de compétences Séminaire national - 4 mai 2010

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  1. Le livret personnelde compétencesSéminaire national - 4 mai 2010 1

  2. « Le livret de compétences : quels enjeux pédagogiques ? »  Annie MAMECIER - IGEN 2

  3. La contribution de l’IGEN à l’écriture des 7 compétences • Bernard ANDRE, EPS • Anne BURBAN, mathématiques • Philippe CLAUS, enseignement primaire • Jean-Yves DANIEL, physique-chimie • Jean-Paul DELAHAYE, établissement et vie scolaire • Ghislaine DESBUISSONS, histoire-géographie • Brigitte HAZARD, sciences de la vie et de la Terre • Annie MAMECIER, sciences de la vie et de la Terre • Jacques MOISAN, mathématiques • Norbert PERROT, sciences et techniques industrielles • Florence ROBINE, physique-chimie • Xavier SORBE, mathématiques • Katherine WEINLAND, lettres 3

  4. Le socle commun de connaissances et de compétences L’article 9 de la loi du 23 avril 2005 d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école en arrête le principe Décret n° 2006-830 du 11-7-2006 JO du 12-7-2006 BO n° 29 du 20 07 2006 « Ce que nul n’est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire » 4

  5. Les cadres de référence actuels : • Cadre européen : le cadre européen de référence de 2004 qui définit « des compétences clés pour l’apprentissage tout au long de la vie qui devraient être transférables et donc applicables à diverses situations et contextes, et multi fonctionnelles : en ce sens qu’elles puissent être utilisées pour atteindre plusieurs objectifs, résoudre des problèmes de genre divers et pour accomplir des tâches différentes ». • Cadre français : la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École du 23 avril 2005. Elle fait suite aux recommandations du Haut Conseil pour l’Éducation et elle institue un socle commun pour la scolarité obligatoire. 5

  6. Les grandes compétences retenues : • Cadre européen, 8 compétences clés : • Communication dans la langue maternelle • Communication dans une langue étrangère • Culture mathématique et compétences de base en sciences et technologie • Culture numérique • Apprendre à apprendre • Compétences interpersonnelles, interculturelles et compétences sociales et civiques • Esprit d’entreprise • Sensibilité culturelle • Socle commun français, 7 grandes compétences ou 7 piliers : • La maîtrise de la langue française • La pratique d’une langue vivante étrangère • Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique • La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication • La culture humaniste • Les compétences sociales et civiques • L’autonomie et l’initiative 6

  7. La définition adoptée Proposition adoptée au parlement européen, le 26 septembre 2006 :«Une compétence est une combinaison de connaissances, d’aptitudes (capacités) et d’attitudes appropriées à une situation donnée. Les compétences clés sont celles qui fondent l’épanouissement personnel, l’inclusion sociale, la citoyenneté active et l’emploi». Définition retenue dans le texte français du socle : « chaque grande compétence du socle est conçue comme une combinaison de connaissances fondamentales pour notre temps, de capacités à les mettre en œuvre dans des situations variées mais aussi d’attitudes indispensables tout au long de la vie, comme l’ouverture aux autres, le goût pour la recherche de la vérité, le respect de soi et d’autrui, la curiosité et la créativité. 7

  8. Définition d’une compétence : Une compétence est un ensemble cohérent et indissociable de connaissances, capacités et attitudes CAPACITES : capacité à mettre en œuvre les connaissances dans des situations variées CONNAISSANCES fondamentales pour notre temps : Des connaissances à acquérir et à remobiliser dans le cadre des enseignements disciplinaires ATTITUDES indispensables : ouverture aux autres, goût de la recherche de la vérité, respect et soi et d’autrui, curiosité, créativité Avec une progression dans l’apprentissage de l’École élémentaire à la fin du collège et une mesure progressive des acquisitions 8

  9. Compétences : les points forts partagés • Mobilisation d’un ensemble de ressources diversifiées, internes (connaissances, capacités, habiletés) mais aussi externes (documents, outils, personnes) ce qui renvoie à la complexité de la tâche et au caractère global et transversal de la compétence • dans des situations contextualisées mais diversifiées ce qui définit un processus d’adaptation et non pas de reproduction de mécanismes ainsi que de possibilité de transférabilité d’une situation à l’autre • intimement liées aux situations d’évaluation retenues. • opérationnelles dans cadre curriculaire précis (structure, horaire, programme, pratiques pédagogiques et didactiques, matériels) ce qui donne toute son importance à la situation d’apprentissage dans chacune des disciplines impliquées. 9

  10. Conception dynamique de la compétence • Recentrage pour tous sur les processus d’apprentissage de l’élève plutôt que sur les contenus d’enseignement : mesure des acquis des élèves. • Synergie entre acquisition de connaissances, développement de capacités (aptitudes ou habiletés) et adoption d’attitudes. • Objectif global de formation de tout futur citoyen pour une intelligence des situations. 10

  11. Quelques précisions : • Le socle n’est pas un objet d’enseignement  : chacun continue à enseigner dans son champ disciplinaire ;  • l’enseignement obligatoire ne se réduit pas au socle; le socle ne se substitue pas aux programmes : les programmes sont relus à travers le socle et accompagnés d’une définition de niveaux d’exigence ; • « chaque compétence qui le constitue requiert la contribution de plusieurs disciplines et, réciproquement, une discipline contribue à l’acquisition de plusieurs compétences » : aucune discipline n’est écartée ; • entre piliers (ou compétences), il n’y a pas de compensation possible : il faut accompagner les pratiques d’évaluation de remédiation (PPRE, aide personnalisée …) ; • le socle s’acquiert progressivement de l’école maternelle à la fin de la scolarité obligatoire ; il y a continuité pédagogique ; • les degrés d’acquisition sont évalués individuellement au moment qui convient : valider une compétence,ce n’est ni classer les élèves, ni noter une performance. 11

  12. Toujours pour un vocabulaire commun : • L’attestation se décline en trois niveaux : • La compétence: ensemble de connaissances, capacités et attitudes), par exemple la compétence 1: la maîtrise de la langue française, lacompétence 4 : la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication … niveau de validation • Ledomaine : par exemple dans la compétence 1, lire, écrire ….  pas de validation • L’item: une déclinaison du domaine ; par exemple pour lire, adapter son mode de lecture à la nature du texte proposé et à l’objectif poursuivi, dégager par écrit ou oralement l’essentiel d’un texte lu… renseignement obligatoire en cas de non validation de la compétence ; facultatif si la compétence est validée La validation d’une compétence est nécessairement interdisciplinaire. Il n’y a pas de compensation possible. Il n’y a pas de hiérarchie entre les items. Toutes les disciplines ne participent pas forcément au renseignement de tous les items. 12

  13. 3 Mathématiques et culture scientifique et technologique 2Pratique d’une langue vivante Socle commun de connaissances et de compétences 1 Maîtrise de la langue française 4 Maîtrise des TIC Lettres E.P.S Technologie Langues Mathématiques Education musicale Arts plastiques S.V.T Physique et Chimie Histoire et Géographie 5 La culture humaniste 7Autonomie et l’initiative 6Compétences sociales et civiques Formation générale de l’élève au collège et construction de son projet personnel 13

  14. Les enjeux pédagogiques : • L’objectif de l’enseignant ne se réduit plus à faire acquérir des connaissances ; il vise à rendre l’élève capable de les mobiliser dans un contexte donné relevant d’une situation inédite et complexe. • Parla réalisation concrète d’une tâche (résoudre un problème par exemple) dans un situation donnée, les élèvesvont semobiliser davantageet un réel moment d’apprentissage pour l’acquisition de compétences pourra être construit. • La mobilisation des connaissances /capacités / attitudes et le choix d’une stratégie adaptée dans le contexte donné permettront alors de construire des compétences avec l’accompagnement du professeur qui explicite les savoirs visés, la démarche utilisée pour réaliser la tâche et qui veille à l’élaboration d’une trace écrite constituée comme un outil fonctionnel pour le travail personnel des élèves. • Un enjeu majeur « provoquer le regard instruit » 14

  15. Les enjeux pédagogiques : • Le socle commun représente une chance de faire évoluer un système toujours trop producteur d’échec • la rénovation des pratiques est essentielle • Les questions d’évaluation posées au cœur du socle commun • la mise en avant de la notion de compétence modifie l’évaluation des élèves • des questions transversales aux enseignements traditionnels • La validation du socle : un rendez vous stratégique de l »école au collège qu’il faut d’urgence préparer, en tenant compte des risques encourus : • le risque de l’usine à gaz • le risque de l’intégrisme d’un référentiel parcellisé • Le risque de laxisme • Le risque de l’inégalité 15

  16. Quelques précisions : • Concernant l’évaluation des compétences du socle, le constat est évident de l’inégalité des disciplines dans la pratique de l’évaluation. • Il sera nécessaire dans toutes les disciplines être capable d’expliciter et de mesurer les acquis. • Socle – évaluation – remédiation forment un ensemble cohérent. • Il faut entrer par les compétences, il sera donc nécessaire de faire évoluer les pratiques pédagogiques. 16

  17. Évaluation / notation / validation • La place prise par l’évaluation fait suite à l’ensemble des avancées réalisées dans ce domaine durant ces dernières années. L’apprentissage se construit avec la mise en place intégrée de stratégies d’évaluation à 3 moments clés : au début /diagnostique, en cours /formative et à la fin/finale ou sommative. • L’évaluation est ainsi un élément majeur du processus de formation et ceci dans toutes les disciplines avec une attention particulière pour l’évaluation en cours de formation. • L’évaluation doit porter sur des compétences clairement explicitées au niveau considéré : voir évaluation en langues ou évaluation du B2I. • La notation se résume à traduire une production d’élève par une note chiffrée. Elle garde sa place pour des évaluations finales et certificatives (brevet des collèges). La valeur moyenne obtenue au final ne peut traduire une acquisition de compétences. • Évaluationet notationsont ainsi • deux notions à bien différencier qui ne s’excluent pas • et à bien différencier de lavalidation 17

  18. Le LPC : la validation du socle • un collecteur des réussites des élèves : ne constitue pas en tant que tel un outil utilisable pour la formation des élèves il doit l’aider à son orientation active en fonction de ces acquis avérés et donc validés. . . • un outil de communication avec les parents : rendre compte aux familles, des acquis des élèves concernant certaines compétences, à certaines étapes, sous une forme normalisée. • une nécessité de travail commun pour les professeurs. • Le renseignement du livret est collégial 18

  19. QUELLE EQUIPE ? Le chef d’établissement Le professeur principal L’équipe éducative Les parents L’élève 19

  20. Les priorités pour l’accompagnement • Afficher une cohérence institutionnelle en respectant chacun, en expliquant l’utilité et l’intérêt du changement, en développant des pratiques d’aide et de soutien dans tous les cadres d’intervention (formations, animations, inspections), en jouant sur les entrées complémentaires entre dimension disciplinaire et dimension pédagogique transversale avec cohérence dans les discours et leurs fondements. • Engager une collaboration dans le pilotage entre chefs d’établissement et corps d’inspection en utilisant les espaces à disposition : conseil pédagogique, conseils d’enseignement, inspections et visites, animations de bassin, partage d’outils et de supports, formation continue et initiale, groupes de recherche. • Une mobilisation hétérogène sur le terrain • selon les académies et les établissements • selon les piliers du socle et les champs disciplinaires 20

  21. Les priorités pour l’accompagnement • Une prise en main récente des académies, mais en ordre dispersé • des inter-académiques et des documents de qualité • montrant toutefois des divergences sur des points essentiels d’où la nécessité de cette journée et des documents distribués • Lutter contre la fragmentation des connaissances et des apprentissages et faire émerger des convergences entre disciplines. Expliquer dans chaque discipline la logique d’une pratique au service de l’acquisition de compétences et argumenter sa faisabilité au vu des programmes des disciplines et des structures. • Accompagner les démarches d’évaluation en cours de formation en particulier. Pour toute situation, il s’agit de s’être assuré préalablement que l’on a permis aux élèves de découvrir, d’élucider les compétences visées et de les travailler. 21

  22. Relation avec les compétences professionnelles des maîtres Compétence 3 : « le professeur a une connaissance approfondie et élargie de sa ou de ses disciplines et une maîtrise de questions inscrites au programme. Il connaît les composantes du socle commun de connaissances et de compétences, les repères annuels de sa mise en œuvre, ses paliers et ses modalités d’évaluation. Il aide les élèves à acquérir les compétences exigées en veillant à la cohérence de son projet avec celui que portent les autres enseignements. » Compétence 7 : « le professeur sait évaluer la progression des apprentissages et le degré d’acquisition des compétences atteint par les élèves. Il utilise le résultat des évaluations pour adapter son enseignement aux progrès des élèves. Il fait comprendre aux élèves les principes d’évaluation et développe leurs capacités à évaluer leurs propres productions. Il communique et explique aux parents les résultats attendus et les résultats obtenus. 22

  23. Deux entrées complémentaires à privilégier : • L’accompagnement de l’évolution des pratiques pédagogiques dans la classe au sein de l’enseignement de chaque discipline en incitant au travail en équipe pédagogique pour élaborer des progressions dans la mise en œuvre des compétences et des stratégies d’évaluation en cours de formation tout particulièrement. • L’encouragement à l’ouverture et à l’échange entre disciplines en engageant des mises en œuvre réalisables autour d’objets précis : évaluation en langues vivantes (pilier 2) et évaluation du B2i (pilier 4) obligatoires, contribution partagée à la maîtrise de la langue (pilier 1), implication partagée pour autonomie et initiative (pilier 7), dans le cadre nouveau offert par le conseil des maîtres de cycle, le conseil pédagogique, l’enseignant de référence ou le tuteur en fonction des établissements du premier degré, collège, SEGPA ou CFA. 23

  24. Vers les familles : • La continuité pédagogique doit permettre aux familles de donner du sens et de faire le lien entre ce qui se passe à l’école et au collège. • Les informations doivent être précoces et régulières (bulletin de suivi, chaque trimestre ?). • Le suivi des élèves est un élément de dialogue, notamment en vue de l’orientation. • Le LPC est également un outil de communication avec les parents ; il s’agit de rendre compte aux familles, des acquis des élèves concernant certaines compétences, à certaines étapes de la scolarité, sous une forme normalisée. Des attestations intermédiaires sont remises à la famille chaque fois que cela est nécessaire dans le cadre du dialogue avec elles. Elles sont transmises à l’établissement scolaire d’accueil lorsque l’élève change de collège. 24

  25. Merci de votre attention! Très bon séminaire et bon courage !! 25

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