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PRALOGNAN LA VANOISE

PRALOGNAN LA VANOISE. Projet de réaménagement du Pré’Lude Rendu de l’étude réalisée par l’ESC Chambéry Savoie Catherine RAVIX Christian-Eric MAUFFRE 30 juillet 2009. INTRODUCTION LE CONTEXTE DE L’ÉTUDE.

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  1. PRALOGNAN LA VANOISE Projet de réaménagement du Pré’Lude Rendu de l’étude réalisée par l’ESC Chambéry Savoie Catherine RAVIX Christian-Eric MAUFFRE 30 juillet 2009

  2. INTRODUCTIONLE CONTEXTE DE L’ÉTUDE • La commune de Pralognan la Vanoise souhaite réaménager son espace sportif et de détente, le Pré’Lude. • Le nouveau projet doit répondre à trois exigences : • Une exigence politique, car il doit être approuvé par la population ; • une exigence économique puisqu’il doit être source de rentabilité ; • et enfin une exigence marketing, c'est-à-dire qu’il doit être en cohérence avec le « caractère » du village (correspondre à ce que vient chercher la clientèle actuelle à Pralognan), tout en répondant aux tendances actuelles du marché du balnéo ludisme. 2 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  3. INTRODUCTIONLE CONTEXTE DE L’ÉTUDE (2) • Un complexe comme le Prélude est une composante importante de l’offre station, tant l’hiver que l’été. • Si, par le passé, sa vocation était principalement sportive et ludique, le projet de ré aménagement impose de repenser sa fonction, car le comportement de « consommation » de la montagne est différent aujourd’hui, et va probablement l’être demain. 3 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  4. INTRODUCTIONLE CONTEXTE DE L’ÉTUDE (3) • Il est d’autant plus important de bien définir le concept de cet équipement urbain que les choix qui vont être faits et leur traduction opérationnelle (niveaux d’équipement, ambiance, fonctionnalité, services proposés, prise en charge du client, relation de service, aménagements urbains, etc) vont durablement impacter l’offre de Pralognan • Le projet offre ainsi l’opportunité, rare pour une station de montagne, de se poser la question de son positionnement actuel et de son positionnement souhaité, de façon à assurer un développement touristique durable et pérenne. 4 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  5. INTRODUCTIONLE CONTEXTE DE L’ÉTUDE (4) • L ’équipe municipale a confié à l’Asadac une mission d’assistance à maitrise d’ouvrage • pour la définition d’un programme dans le souci de son appropriation par la population, • pour le chiffrage de ce programme, • et pour la description de sa faisabilité financière qui conduiront à l’élaboration d’un cahier des charges pour le choix d’un maitre d’œuvre. • L’ESC Chambéry Savoie a été sollicitée, quant à elle, pour apporter son expertise marketing, • en matière de comportement de consommation, • et de structure d’une offre touristique adaptée qui permettront à l’équipe municipale de bien définir les fonctions qu’elle souhaite assigner au nouveau Pré’Lude, dans le respect des spécificités de Pralognan et des attentes de ses clients 5 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  6. INTRODUCTIONLE CONTEXTE DE L’ÉTUDE (5) • En conséquence, la contribution de l’ESC Chambéry se doit d’être • objective, neutre et sans parti pris, • uniquement motivée par un regard marketing, qui place le « client » au cœur de la démarche de réflexion, • dans le respect de l’identité de Pralognan, et des contraintes d’aménagement existantes (il s’agit d’un réaménagement et non pas d’une création ex nihilo) 6 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  7. INTRODUCTIONLES OBJECTIFS DE L’ÉTUDE RÉALISÉE PAR L’ESC CHAMBÉRY ET MÉTHODOLOGIE • L’objectif de cette étude est d’apporter un éclairage marketing sur le projet du nouveau Pré’lude, afin d’imaginer un concept « idéal », qui puisse fortement inspirer et orienter les aménagements à réaliser • Pour cela, le travail a consisté à 1/ préciser le positionnement actuel de la station dans le contexte concurrentiel d’une « offre montagne » 2/ analyser la clientèle « montagne » et identifier ses motivations pour « acheter » Pralognan 3/ mettre en lumière les tendances de consommation, et la consommation de bien être en particulier 4/identifier les axes pertinents et cohérents pour définir le rôle que doit jouer le nouveau Prélude dans l’offre globale de la station, et les éléments d’identité qu’il est sensé pouvoir incarner 7 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  8. La méthodologie suivante a été adoptée • Analyse de l’offre Pralognan • Son offre, son identité, son positionnement, sa clientèle • Analyse de l’environnement concurrentiel • Identification des critères de sélection d’une station par les consommateurs • Rapprochement avec les tendances de consommation actuelle, de façon générale, et consommation de bien être en particulier Une étude exploratoire qualitative, de type « brain storming » a été réalisée en complément, pour identifier les associations qui peuvent être spontanément faites aux mots « eau » et « montagne ». 8 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  9. Pralognan, son identité et sa réalité marketing : Son positionnement Son offre Sa clientèle La déclinaison au plan opérationnel Environnement concurrentiel Concept du centre aquatique hiver été Une tendance de consommation, globale et touristique montagne 9 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  10. PRALOGNAN : RÉALITÉ DE L’OFFRE ET CONSÉQUENCES MARKETING

  11. UNE RÉALITÉ MARKETING « STRUCTURELLE » • La problématique Période • Les chiffres sont terribles, le tourisme d’été en montagne s’essouffle, certains spécialistes parlent même d’une « absence de mise en marché ». • Confronté à la gestion d’un marché de niche l’été, face à un marché de masse l’hiver, l’obstacle demeure toujours le problème de la communication , mais plus encore celui d’une définition claire de l’offre. • L’hébergement est clairement surdimensionné ou peu adapté, les refuges sont vieillissants et peu susceptibles de permettre l’indispensable renouvellement des publics, réclamé par les professionnels de la montagne 11 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  12. LA PROBLÉMATIQUE DE L’IMAGE DE LA MONTAGNE • Historiquement, le tourisme d’été en montagne est lié à l’aristocratie du tourisme, c'est-à-dire ce engouement pour l’alpinisme et la « montagne qui se mérite » Imaginaire romantique, littérature chamoniarde et Club Alpin Français vont construire cette notion d’une montagne « bien pour ceux qui la connaissent » . Une analyse faite récemment indiquait que pour les vacanciers le mot clé pour la mer l’été était repos, il était action pour la montagne.  • Depuis plusieurs années, des tentatives sont faites en valorisant la Nature préservée, le patrimoine culturel, voire la vie de village traditionnel avec des résultats contrastés et surtout un manque de lisibilité. La montagne l’été hésite entre recréer « La Mélodie du Bonheur » et « La grande Crevasse », la montagne institutionnelle n’est pas simple avec une multitude d’acteurs, même si des volontés politiques et économiques fortes permettent d’envisager la recherche de plus de synergie au sein de Pôle Montagne. • C’est justement cette gestion des paradoxes entre une montagne hyperactive (tendance FUN) et plus traditionnelle (tendance NATURE) qui doit permettre de construire une nouvelle offre, articulée autour d’éléments permettant de créer une singularité et rationnalisée pour être exploitable sur un territoire. 12 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  13. LA PROBLÉMATIQUE DES CLIENTÈLES • Partir de l’attente de la clientèle est un fondement du marketing, il est cependant clair qu’il est nécessaire de parler aujourd’hui des clientèles, ce qui est une réalité perceptible par tous les acteurs économiques de la montagne, à la fois l’hiver et surtout l’été. • Pendant une période très courte (juillet - août), vont se croiser des marcheurs soucieux de « faire », comme l’atteste l’affluence sur les sites ou randonnées mythiques (Mont Blanc), des clients « zappeurs » et adeptes des offres multisports et des vacanciers souhaitant une montagne « pacifiée, facile et proche » • Cette hétérogénéité des clientèles est un problème classique du marketing des services, qui a souvent pour obligation de faire cohabiter des segments de clientèles différents. Tout l’art va donc être de savoir trouver un dénominateur commun pour certains aménagements de l’offre, de façon à ce que chaque « segment » trouve « un bout » de réponse à leurs attentes respectives 13 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  14. Une analyse récente faite par l’UCPA révélait cet émiettement : Plus de 300 stages différents l’été pour la montagne, avec des segmentations au sein des mêmes disciplines comme le VTT, des souhaits d’avoir des offres depuis le séjour découverte avec minibus pour accéder à des ballades de 2 jours jusqu’à des raids d’une semaine ou plus. • Une tendance apparaît clairement dans les séjours randonnées adultes, la proportion ¼ résidentiel avec randonnée en étoile ¾ itinérant s’est inversée en quelques années pour une volonté plus forte de confort et de réassurance. En fait, le niveau de portage du sac, le confort des étapes prend le pas sur la difficulté, ce qui fait modifier les descriptifs des catalogues. • Face à l’activité physique, apparait des attentes fortes le besoin de ressourcement, de rencontre et d’épanouissement personnel. 14 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  15. Par ailleurs, à travers des données réunies par le pôle Ingénierie touristique de la Région Rhône Alpes, l’enjeu majeur va être la possibilité de donner accès aux « néo découvreurs » (personnes découvrant la montagne pour la première fois) tentés par la destination montagne. • Le taux de transformation est faible, seuls 46% des gens souhaitant passer leurs vacances en montagne l’été concrétisent leur envie. • Les freins sont connus : crainte de ne pas être initié, crainte d’un apprentissage trop technique ou trop lourd 15 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  16. LA PROBLÉMATIQUE DE L’OFFRE • Une nécessaire diversification de l’offre l’été est perceptible par tous les acteurs, à la fois en terme de variété et de gammes de prix ; en effet, la balance prix/valeur perçue va devenir un indicateur clé pour assurer le renouvellement de la clientèle, l’activité alpinisme souffre aujourd’hui d’un frein à l’entrée. • Le format du tourisme d’été bouscule les habitudes ; la semaine de ski à la neige, calé par le parc locatif ou hôtelier n’est plus de mise. L’été la montagne est perçue comme une destination de séjour plus qu’une destination de vacances, d’où des formats plus courts, plus intenses mais plus difficiles à gérer du point de vue de l’hébergeur. 16 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  17. CONCLUSION : DES FACTEURS CLÉS DE SUCCÈS • Définir une offre modulable et/ou intemporelle • La saisonnalité n’est pas une fatalité … • Aborder la notion de segmentation en assumant ses choix (c’est-à-dire en le traduisant dans l’offre) • Véritablement travailler un positionnement « montagne » pour ne plus subir « l’image » de la montagne 17 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  18. (Parenthèse méthodologique 1) Segmentation et positionnement 18

  19. EXEMPLE DU MARCHÉ DES GLACES • « Nous vendons des glaces même s’il ne fait pas beau », Unilever (Miko, Carte d’Or, Ben & Jerry’s, Magnum) • Diagnostic • Attitude de consommation : 7,2 actes d’achat seulement par an / français • Causes : Freins émotionnels et rationnels (pouvoir calorique + impression d’un dessert régressif) • Actions • Donner envie de consommer de la glace plus souvent • Stratégie mise en place • Créer de nouveaux moments de consommation (usages) • Surfer sur les tendances bien être • Innover (nouveaux formats, nouveaux parfums, nouvelles textures, ..) La communication n’est qu’un outil … 19 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  20. QU’EST CE QUE LA SEGMENTATION ? • La segmentation consiste à diviser le marché en sous groupes de consommateurs homogènes, chacun de ces sous-groupes pouvant être raisonnablement choisi comme cible à atteindre à l’aide de leviers marketing spécifiques et adaptés. • La segmentation part de l’étude des groupes de clientèle • On utilise des critères de segmentation pour déterminer les sous groupes de consommateurs 20 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  21. QU’EST CE QUE LE POSITIONNEMENT ? C’est l’ensemble des traits saillants et distinctifs de l’image, c’est à dire ceux qui permettent aux consommateurs de situer le produit (services) dans l’univers des produits (services) analogues, et de le distinguer des autres. • Les deux volets du positionnement d’une offre L’identification La différenciation • Qu’est-ce qui le différencie des autres services du même genre ? • Quelles caractéristiques distinctives voulons-nous voir attribuer à notre offre ? De quel genre d’offre s’agit-il ? • Les qualités objectives ou fonctionnelles du service offert • Des attributs imaginaires, liés à la personnalité du lieu • Une «cible déclarée» 21 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  22. On appelle donc positionnement la conception d’une offre ( produit ou service) et de son image, dans le but de lui donner une position déterminée dans l’esprit des consommateurs • Dans une démarche marketing idéale, • c’est l’analyse de la demande et l’analyse du marché de l’offre qui permet d’identifier un positionnement pertinent, • et ensuite, les éléments de l’offre vont être déterminés pour pouvoir atteindre ce positionnement voulu et pour incarner dans l’esprit des consommateurs l’image voulue • Dans la pratique, c’est souvent un positionnement « à postériori » qui ressort, comme la conséquence d’une réalité, et non forcément comme la cause d’une intention marketing parfaitement orchestrée …. • Ceci est particulièrement vrai pour les stations de sport d’hiver, qui doivent « composer » avec une réalité géographique et historique non modifiable. Certaines ont toutefois pu «construire» leur positionnement 22 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  23. EXEMPLES … • Courchevel, la station des VIP • Brides les bains • Le village pour maigrir • La station low cost • Les deux Alpes, la station du VTT • Chamonix, la station des vrais montagnards • Avoriaz, la station du film fantastique (image has been ?) • Le Grand Bornand, la station des familles • ….  Quid de Pralognan La Vanoise ? La station de …… ???? 23 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  24. POUR ÉNONCER UN POSITIONNEMENT … • Il faut identifier tous les adjectifs qualificatifs que l’on peut spontanément associer à la marque, au lieu, au produit, au service • Ce qui va « ressortir » est logiquement ce qui à été « mis en avant » (rôle de la communication), ou ce qui « singularise » fortement la marque, le produit, le lieu, le service. Ce sont les traits « saillants » et « distinctifs » • C’est donc faire un état des lieux de ce qui existe, et comprendre sur quels éléments le « regard » (la perception) va pouvoir s’accrocher durablement et légitimement 24 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  25. POUR ÉTABLIR UN POSITIONNEMENT Le choix peut porter sur un seul de ces éléments, ou sur une combinaison de tous. Notion de « clef d’entrée » pour établir le positionnement Formuler le positionnement en terme de Valeur économique Prix Valeur d’usage Technique Valeur psychologique Imaginaire Valeur Sociale Symboles 25 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  26. LIEN ENTRE SEGMENTATION, POSITIONNEMENT, OFFRE ET COMMUNICATION • La segmentation précède le choix d’un positionnement • L’entreprise va faire le choix des segments cibles qu’elle souhaite toucher, • puis elle définit son positionnement de façon à avoir une position distincte sur ce segment, par rapport à ses concurrents • et elle déploie sa politique marketing • Elle définit son concept (produit ou service) • Elle fixe un niveau de prix • Elle décide d’un mode de distribution • Elle met en place une politique de communication 26 La communication n’est qu’un levier marketing ! C. Ravix - C.E. Mauffrré

  27. APPLICATION AU POSITIONNEMENT D’UNE STATION DE MONTAGNE • Valeur d’usage • La caractéristique géographique • Massif • Altitude • Liaisons / domaine skiable • Accès • La qualité et diversité de l’hébergement • La qualité de l’offre commerciale/ animation • Valeur symbolique • L’histoire, les sommets, les héros • Valeur sociale • La clientèle déclarée : Ex Courchevel • Valeur économique • Coût des remontées mécaniques, de l’hébergement, etc ? Que veut-on mettre en avant ? ? Que peut-on mettre en avant ? 27 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  28. 3 POSITIONNEMENT IDENTIFIÉS POUR LES STATIONS DE SKI • Le Grand Ski • Famille / Authentique • Ski Nordique 28 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  29. GRAND SKIBESOINS EXPRIMÉS PAR LE CONSOMMATEUR • Le tout ski / la glisse • Taille du domaine (avec connexions) • Difficultés / Déclivité • Variétés des pratiques • Enneigement • Altitude • Exposition • Période d’ouverture • Evénementiel (lié au ski, free ride, nouvelles formes de glisse...) • Budget (remontées mécaniques / hébergement / location) Cas des stations « satellites » ! 29 Cas des stations focalisées extrême glisse C. Ravix - C.E. Mauffrré

  30. FAMILLE / VILLAGE / AUTHENTIQUEBESOINS EXPRIMÉS • Budget (hébergement, remontées mécaniques, location) • Variété des pratiques (pratiques présentes mais de taille faible) • Ski • Nouvelles glisses • Activités douces (randonnées raquette ; chiens de traîneau ...) • Ski nordique • Pratiques famille / événementielle • Centre d’eau (Spa ; thermalisme...) • Activités familiales / enfant (initiation ; aménagement ; visites fermes...) • Activités événementielles (culture, loisirs, ski joering ...) • Ambiance neige 30 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  31. STATIONS NORDIQUEBESOINS EXPRIMÉS • Enneigement • Altitude • Période d’ouverture • Budget (forfait ; location) • Domaine nordique • Taille du domaine • Variété des pistes • Services associés (chalet nordique...) • Evénementiels • Initiations aux pratiques • Classes de neige • Evénements sportifs ... 31 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  32. TYPOLOGIE DES STATIONS ALPINES Performance Offre centrée sur ... L’individu Grand Ski (30%) Nordique (40 %) Station satellite (5%) « Ventre mou » ! (5%) Variété des activités Focalisée Généraliste Village (20 %) Le groupe / la famille 32 Ressourcement C. Ravix - C.E. Mauffrré

  33. TYPOLOGIE DES STATIONS ALPINES Performance Offre centrée sur ... L’individu VAL D'ISERELES ARCS BOURG ST MAURICETIGNESMEGEVEALPE D'HUEZLES MENUIRESVAL THORENSMERIBEL (LES ALLUES)VARS (CREVOUX)COURCHEVELMONTGENEVRELA PLAGNESERRE CHEVALIER... LES SAISIESAUTRANSSAVOIE-GRAND REVARD/SAINT-FRANCOIS DE SALES/LA FECLAZHERBOUILLY VILLARD DE LANS CORRENCONLE GRAND BORNANDMONTGENEVRESERRE CHEVALIERCHAMROUSSE PLATEAU DE L'ARSELLELA CLUSAZ LES CONFINS BEAUREGARDMEAUDRELES CONTAMINES MONTJOIELE SEMNOZ... Brides les Bains Zone de risque Variété des activités Focalisée Généraliste VAUJANY MEGEVE AILLONS- MARGERIAZ COMBLOUX SERRE CHEVALIER MERIBEL LES ALLUES LES 7 LAUX LE PUY SAINT VINCENT SAINT MARTIN DE BELLEVILLE SAVOIE-GRAND REVARD SAINT-FRANCOIS DE SALES ; LES GETS... Pralognan Le groupe / la famille 33 Ressourcement C. Ravix - C.E. Mauffrré

  34. PRALOGNAN : STATION VILLAGE FAMILLE, HIVER COMME ÉTÉ, MAIS ABORDÉE DIFFÉREMMENT • Pralognan a l’historique d'une station ancienne, avec une clientèle très diverse et un choix de solutions déjà existantes • Un critère évoqué de station village avec le plus petit domaine exploité en alpin, plus grand en randonnée, second en ski de fond, mais méconnu. • Le souhait de retrouver des labels comme la notion de station village qui est en perte de vitesse en terme de communication vers le grand public. • Une vision pour l'hiver: station petite, village, petit domaine, tendance à la réduction du durée du ski, optimisation de la consommation , ambiance blanche maintenue grâce à la localisation, proximité de l'environnement, animaux etc ..., existence de multi activités (traineaux...) qui est assez claire, et assez consensuelle 34 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  35. PRALOGNAN : STATION VILLAGE FAMILLE, HIVER COMME ÉTÉ, MAIS ABORDÉE DIFFÉREMMENT (2) • Une vision pour l’été plus compliqué, car lié à la baisse des nuitées, et ce malgré un fort taux de fidélisation, le côté village, randonnée et haute montagne, randonnée glaciaire ne sort pas de façon forte et claire. • L’ offre concurrentielle sur le dépliant en été est peu segmentante, avec un rapprochement des critères et donc un risque de perception générique • Le pôle randonnée souffre du changement de comportement ; les résultats des enquêtes sur la consommation du parc de la Vanoise montrent une diminution de la durée de la marche 1h aller retour. Le segment des randonneurs (30%) diminuent avec une faiblesse de l'offre refuge, car les refuges CAF sont plus au standard attendu.( ex baisse 8000 vers 5000 aujourd’hui) • Le pôle alpinisme, vecteur d’image est faible en réalité moins de 4% pour la Haute Montagne seulement, d'ou nécessité d' ouvrir autre chose , mais avec quel offre et quels différences ( projets évoqués vers le tourisme vert, centre d'exposition, etc...) • Une dimension importante est le lien voulu et revendiqué avec la Vanoise, à travers les revues; le dynamisme actuel sur le trail. On évoque le panneau symbolique Capitale de la Vanoise… 35 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  36. FACTEURS PARTICULIERS DE L’HÉBERGEMENT • Pralognan compte 8 100 lits touristiques dont 5 500 lits banalisés et 2600 lits en résidence secondaire non loués. • En hiver, la capacité d'accueil banalisée est réduite à 4000 lits ( 5 500 lits - 1 500 lits en campings et refuges) • Cet écart été et hiver est intéressant car assez particulier dans le paysage de montagne, mais cohérent avec la taille réduite du domaine skiable hivernal. • La répartition par type d’hébergement donne quelques indications sur le potentiel et la typologie de clientèle possible : - 1/3 de lits froids (résidence secondaires difficilement mobilisable , clientèle favorable à conserver « leur station ») - 1/3 de lits positionnés famille, CSP moyen , - 1/3 de lits positionnés famille ou couple CSP + 36 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  37. POINTS D’ANCRAGE DU POSITIONNEMENT DE PRALOGNAN • Valeur d’usage • La Vanoise : Quel sens pour qui ne connaît pas les massifs ? • « Au fond », « au cœur » des montagnes • Cible déclarée réelle : les familles • Une valeur sûre … • Fidélisation, transmission, rendez-vous traditionnel trans générationnel (La Baule, l’île de Ré, …) ces lieux où l’on revient car dimension affective forte • Valeur économique : Prix d’un séjour • Dimension symbolique : Insuffisamment travaillée ? • Car c’est la montagne, la vraie, avec un « M » … 37 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  38. ET LE PRÉ’LUDE DANS TOUT CELA ? • … un élément banal de l’offre station … banal dans le sens où tout le monde s’attend à trouver un centre nautique dans une station de montagne ! • Un centre nautique • qui complète l’offre Hiver (service périphérique) • On ne vient pas à Pralognan pour le Pré’lude, mais pour la neige • qui participe à l’offre Eté (service de base) • On ne viendrait pas à Pralognan s’il n’y avait pas le Pré’lude • avec une fonction classique : c’est une piscine (attention aux représentations/vocabulaire) 38 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  39. (Parenthèse méthodologique 2) Définir un concept marketing 39 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  40. QUESTION : QU’ACHÈTE RÉELLEMENT LE CLIENT ? Un bricoleur n’achète pas une mèche de 8 mm …. … mais un trou de 8 mm ! D’un point de vue marketing, le produit apporte une solution, répond à un problème 40 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  41. Qu’achète le client quand il prend son forfait de ski ? des montées ? des descentes ? Que vend la société de remontées mécaniques ? 41 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  42. Définition marketing du produit Qu’achète le client ? Le rôle FONCTIONS L’image Dimensions symbolique + esthétique Les différentes situations, circonstances d ’utilisation CONCEPT SIGNE USAGES Bénéfices pour le client Conditionnement 42 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  43. IL VA DONC FALLOIR SE POSER LA QUESTION • De la fonction, des usages, et des signes que l’on veut associer au nouveau centre nautique • C’est-à-dire définir le concept de cet aménagement, • et le rôle qu’il doit jouer dans l’offre de Pralognan, mais avec une ligne directrice il faut donner envie de venir à Pralognan « rien que pour voir ce « lieu d’eau » » Le nouveau Pré’Lude doit devenir un point d ’attraction à part entière POUR ETRE DANS LA DIFFERENCIATION ….. 43 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  44. SYNTHÈSE : FORCES / FAIBLESSES ? A vous de nous le dire …. L’art du marketing réside justement dans le fait de transformer des faiblesses en avantages, des contraintes en opportunités … Tout n’est qu’une question de définition du bénéfice à apporter au consommateur … 44 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  45. TENDANCES DE CONSOMMATION : AUJOURD’HUI ET DEMAIN

  46. BIEN-ETRE : MARCHÉS ET TENDANCES • Selon la définition qu'en donne la Constitution de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. • Cette définition va au-delà du paradigme biomédical occidental traditionnel qui traite le corps, l'esprit et la société comme des entités séparées en reflétant une conception plus holistique de la santé. • Le Bien-Etre « Well Being » va être une dimension importante des valeurs d’autres civilisations ou de populations qui ont une conception similaire de la santé, car elles considèrent que le bien-être est affaire d'harmonie entre les individus, les collectivités et l'univers. 46 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  47. Le succès du Bien-Etre en Occident et la création d’un marché d’offres, de services voire de destinations repose en fait sur le besoin fondamental de réassurance face à une société anxiogène. Le bonheur, idée forte du siècle des Lumières restant une quête, les « instants de bonheur » chers à Voltaire, plus accessibles deviennent des refuges face aux angoisses, l’envie de bien-être augmente dans un siècle marchand et la recherche de produits, de sensations et d’instants explose. • Comme l’exposait le chercheur en Sciences Sociales Wiedermann, l’humain programmé pour survivre développe anxiété, peur ou colère dans une logique de sauvegarde par rapport à un environnement hostile. La survie n’est plus menacé, mais les réflexes archaïques demeurent, la bulle bien-être apparaît alors comme un luxe, une parenthèse, un temps pour soi … « Le bonheur, si je veux »   disait un slogan d’un club de vacances. 47 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  48. BIEN-ETRE : MARCHÉS ET TENDANCES (SUITE) • Approche psychologique  • Les Français n'ont jamais autant eu soif de sens et de repères dans les années 2000. • Le vocabulaire consensuel fait référence à des mots comme “bonheur”, “santé”, “aimer” mais aussi “estime de soi”, “équilibre”, “énergie” . • Les idées simples permettant d'être “bien dedans” pour combattre le “dur dehors”, coachs et spécialistes du développement personnel sont de nouvelles références, comme les préoccupations liées à la santé . S'occuper de soi sans culpabilité devient une tendance forte. 48 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  49. Le bien-être, c'est le bonheur que chacun doit définir. • Le bien-être peut être à la fois spirituel et physique. • Les notions de performance, la surenchère, la compétition, cèdent le pas au bien-être qui seul permet de se retrouver face à soi-même, de s'occuper enfin de soi sans cette pression liée à la nécessité de performance . 49 C. Ravix - C.E. Mauffrré

  50. individuel alimentation sport philosophie cosmétique végétaux Intellectuel Éléments naturels Bien Etre mental physique psychologique eau thermalisme & Co spirituel religion 50 collectif C. Ravix - C.E. Mauffrré

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